Violences politiques et sociales : l’impasse
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Violences politiques et sociales : l’impasse
Violences politiques et sociales : l’impasse
Publié: 28/03/11
L’esplanade
jouxtant la Présidence de la République tient désormais lieu
d’Assemblée Nationale. C’est là que les catégories les plus fragilisées
viennent revendiquer leurs droits.
Cette régression qui rappelle les époques où les esclaves attendaient
leur pitance devant le palais des seigneurs démontre aussi le mépris du
système devant la détresse et la colère du peuple algérien.
Même l’empereur du Japon a ouvert une de ses résidences à ses sujets pour témoigner sa compassion devant leurs épreuves.
Chez nous, la surdité et l’arrogance précèdent invariablement la
répression. Dernières victimes, les contractuels qui demandent leur
intégration dans le corps enseignant ont été durement réprimés à El
Mouradia. Blessés, certains d’entre eux ont été dirigés sur l’hôpital.
Le RCD condamne avec la plus extrême vigueur ces agressions et assure
les contractuels de son entière solidarité dans leurs luttes légitimes.
Au lieu de servir une vraie politique de développement nationale, le
budget de l’Etat est dilapidé dans des projets aux coûts faramineux ou
des opérations de distraction de la jeunesse aussi irresponsables que
démagogiques. Entre le quotidien du peuple et le sommet de l’Etat, il
n’y a ni administration ni recours. Trop d’injustices, trop de
mensonges, trop de violences ont crée une crise de confiance que plus
rien ne peut compenser.
Pour autant, le pouvoir ne semble pas vouloir lire et entendre ce marasme.
Assurés de s’être suffisamment équipé pour tout réprimer, forts des
stratégies de division de la collectivité nationale qu’ils ont
provoquée et sécurisés par l’étouffement politique de la société ; les
dirigeants se braquent et se referment sur leurs certitudes. « Alger
n’est ni Tunis, ni le Caire », clament-ils. Sans doutes. Au regard des
fractures politiques et sociales qui déchirent notre pays, la situation
est malheureusement plus grave qu’en Tunisie et en Egypte.
La poudrière algérienne est pourtant celle dont le potentiel d’explosion
est le plus fort. Ses conséquences sur la nation et la région seront
dévastatrices.
L’aveuglement du pouvoir devant les risques de désintégration nationale
et de déstabilisation régionale rendent encore plus impérative la
mobilisation et le rassemblement des forces patriotiques.
Publié: 28/03/11
L’esplanade
jouxtant la Présidence de la République tient désormais lieu
d’Assemblée Nationale. C’est là que les catégories les plus fragilisées
viennent revendiquer leurs droits.
Cette régression qui rappelle les époques où les esclaves attendaient
leur pitance devant le palais des seigneurs démontre aussi le mépris du
système devant la détresse et la colère du peuple algérien.
Même l’empereur du Japon a ouvert une de ses résidences à ses sujets pour témoigner sa compassion devant leurs épreuves.
Chez nous, la surdité et l’arrogance précèdent invariablement la
répression. Dernières victimes, les contractuels qui demandent leur
intégration dans le corps enseignant ont été durement réprimés à El
Mouradia. Blessés, certains d’entre eux ont été dirigés sur l’hôpital.
Le RCD condamne avec la plus extrême vigueur ces agressions et assure
les contractuels de son entière solidarité dans leurs luttes légitimes.
Au lieu de servir une vraie politique de développement nationale, le
budget de l’Etat est dilapidé dans des projets aux coûts faramineux ou
des opérations de distraction de la jeunesse aussi irresponsables que
démagogiques. Entre le quotidien du peuple et le sommet de l’Etat, il
n’y a ni administration ni recours. Trop d’injustices, trop de
mensonges, trop de violences ont crée une crise de confiance que plus
rien ne peut compenser.
Pour autant, le pouvoir ne semble pas vouloir lire et entendre ce marasme.
Assurés de s’être suffisamment équipé pour tout réprimer, forts des
stratégies de division de la collectivité nationale qu’ils ont
provoquée et sécurisés par l’étouffement politique de la société ; les
dirigeants se braquent et se referment sur leurs certitudes. « Alger
n’est ni Tunis, ni le Caire », clament-ils. Sans doutes. Au regard des
fractures politiques et sociales qui déchirent notre pays, la situation
est malheureusement plus grave qu’en Tunisie et en Egypte.
La poudrière algérienne est pourtant celle dont le potentiel d’explosion
est le plus fort. Ses conséquences sur la nation et la région seront
dévastatrices.
L’aveuglement du pouvoir devant les risques de désintégration nationale
et de déstabilisation régionale rendent encore plus impérative la
mobilisation et le rassemblement des forces patriotiques.
Alger le 28 mars 2011
Le RCD
Le RCD
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Violences politiques et sociales : l’impasse
http://rcd-algerie.org/details_article.php?Rid=37&Aid=1371&titre=Violences%20politiques%20et%20sociales%20:%20l%E2%80%99impasse
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Violences politiques et sociales : l’impasse
j'ais bizzarement bien remarqué que toutes les violences soient politiques ou sociales il y a ce monstrueux RCd et son docteur franckenstein alias said saadi derriére ,et ce depuis au moins 1989.
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