Le 1er mai : pour la solidarité des forces politiques et sociales autonomes
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Le 1er mai : pour la solidarité des forces politiques et sociales autonomes
Le 1er mai 2012 survient dans un contexte politique et social marqué par la pollution et la déliquescence du paysage politique, savamment entretenu à l’occasion de la parodie électorale du 10 mai prochain, et une exaspération populaire portée par des mouvements de protestations installés dans la durée en l’absence de structures de représentation et de médiation crédibles et appropriées.
Poussé à bout, le monde du travail est régulièrement agité par des grèves, n’épargnant aucun secteur et ce, à l’instar du mouvement de grèves des greffiers qui paralyse le fonctionnement normal de la justice depuis une dizaine de journées, des corps communs de l’éducation, des praticiens de la santé publique, des travailleurs d’Air Algérie…, qui signent ainsi et de façon irrévocable le divorce entre une base syndicale précaire et des directions transformées en rampes de lancement et en comités de campagne électorale du pouvoir.
Frustrés, trahis et excédés, les travailleurs n’ont d’autres issues que d’arracher légitimement des droits reniés par le régime politique, aussi injuste qu’antisocial, avec la complicité de certaines directions syndicales.
Privilégiant la manœuvre, la corruption et la répression, les pouvoirs publics recourent, de manière systématique, soit à la force soit à l’instrumentalisation de la justice pour normaliser toute protestation sociale et font preuve de leur incapacité de s’inscrire dans un dialogue social adulte et responsable et de leur refus à engager une politique sociale en adéquation avec les aspirations des travailleurs, des jeunes et des femmes et les réalités socioéconomiques du pays.
Le marasme social est tel que même les virtuels pactes sociaux décrétés par une tripartite non représentative et l’illusion d’une élection, biaisée par une fraude rédhibitoire et systémique et soutenue pour l’instant par une engeance politique nouvelle et pathétique, destinés à prolonger la survie du régime s’effacent les uns après les autres.
En cette fête internationale des travailleurs, qui coïncide avec la remise en cause des droits sociaux les plus élémentaires, le délabrement des services publics tels que la santé, l’école, l’habitat social …, le chômage galopant et une flambée vertigineuse des prix qui ont plongé des millions de travailleurs et de familles algériens dans le désarroi et la précarité, ce désastre rappelle l’ampleur des reniements qui ont bridé le destin de la Nation.
Entre le quotidien du peuple et le sommet de l’Etat, il n y a ni administration ni médiation. Trop d’injustices, de mystifications et de violences ont généré une crise de confiance que plus rien ne peut compenser en dehors de la mobilisation citoyenne et de la convergence des luttes politique et sociale pour un changement de système et pouvoir offrir à la nation algérienne des institutions crédibles et légitimes à même de garantir une gestion transparente des affaires publiques et de bannir l’opacité et le népotisme.
Cela fut toujours le credo du RCD qui se tient aux cotés des travailleurs en lutte et en appelle à la solidarité de toutes les forces sociales autonomes qui luttent pour une Algérie démocratique et sociale.
Alger, le 30 avril 2012
LE RCD
Poussé à bout, le monde du travail est régulièrement agité par des grèves, n’épargnant aucun secteur et ce, à l’instar du mouvement de grèves des greffiers qui paralyse le fonctionnement normal de la justice depuis une dizaine de journées, des corps communs de l’éducation, des praticiens de la santé publique, des travailleurs d’Air Algérie…, qui signent ainsi et de façon irrévocable le divorce entre une base syndicale précaire et des directions transformées en rampes de lancement et en comités de campagne électorale du pouvoir.
Frustrés, trahis et excédés, les travailleurs n’ont d’autres issues que d’arracher légitimement des droits reniés par le régime politique, aussi injuste qu’antisocial, avec la complicité de certaines directions syndicales.
Privilégiant la manœuvre, la corruption et la répression, les pouvoirs publics recourent, de manière systématique, soit à la force soit à l’instrumentalisation de la justice pour normaliser toute protestation sociale et font preuve de leur incapacité de s’inscrire dans un dialogue social adulte et responsable et de leur refus à engager une politique sociale en adéquation avec les aspirations des travailleurs, des jeunes et des femmes et les réalités socioéconomiques du pays.
Le marasme social est tel que même les virtuels pactes sociaux décrétés par une tripartite non représentative et l’illusion d’une élection, biaisée par une fraude rédhibitoire et systémique et soutenue pour l’instant par une engeance politique nouvelle et pathétique, destinés à prolonger la survie du régime s’effacent les uns après les autres.
En cette fête internationale des travailleurs, qui coïncide avec la remise en cause des droits sociaux les plus élémentaires, le délabrement des services publics tels que la santé, l’école, l’habitat social …, le chômage galopant et une flambée vertigineuse des prix qui ont plongé des millions de travailleurs et de familles algériens dans le désarroi et la précarité, ce désastre rappelle l’ampleur des reniements qui ont bridé le destin de la Nation.
Entre le quotidien du peuple et le sommet de l’Etat, il n y a ni administration ni médiation. Trop d’injustices, de mystifications et de violences ont généré une crise de confiance que plus rien ne peut compenser en dehors de la mobilisation citoyenne et de la convergence des luttes politique et sociale pour un changement de système et pouvoir offrir à la nation algérienne des institutions crédibles et légitimes à même de garantir une gestion transparente des affaires publiques et de bannir l’opacité et le népotisme.
Cela fut toujours le credo du RCD qui se tient aux cotés des travailleurs en lutte et en appelle à la solidarité de toutes les forces sociales autonomes qui luttent pour une Algérie démocratique et sociale.
Alger, le 30 avril 2012
LE RCD
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
Re: Le 1er mai : pour la solidarité des forces politiques et sociales autonomes
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rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
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