appel aux autorités politiques du pays pour dissoudre le RCD?
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appel aux autorités politiques du pays pour dissoudre le RCD?
mais comment ce minuscule groupuscule appelé maladroitement "parti politique" ose-t-il fermer la porte au porte voix de l'algérie en guerre contre la coalition judéo_chrétienne ,contre l'occupation française et ses parrains de l'OTAN??
ce groupuscule dont chadli avait commis l'erreur de sa vie en lui accordant la légalité ,ce groupuscule minoritaire et réactionnaire ,avec le FIS.
le FIS est dissous!!! on va refaire le même coup à ce reu-queue-deux!!!!
ce groupuscule dont chadli avait commis l'erreur de sa vie en lui accordant la légalité ,ce groupuscule minoritaire et réactionnaire ,avec le FIS.
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Re: appel aux autorités politiques du pays pour dissoudre le RCD?
Qui gouverne qui?
Zhafit- Admin
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Re: appel aux autorités politiques du pays pour dissoudre le RCD?
tinéraires et rebondissements
Ahmed Ouyahia ou la vraie vie... du pouvoir
Quelque chose a mal tourné dans l'itinéraire de Ahmed Ouyahia. Préparé par la maison mère pour devenir le premier président de la République de l'alternance régionale, il doit se contenter de jouer le rôle d'oil de Moscou dans le gouvernement de Abdelaziz Bouteflika... puisque Ahmed Benbitour n'existe pas. Ouyahia peut-il encore rebondir au-dessus des têtes horrifiés de ses concitoyens ?
Malek Sohbi, Libre Algérie, 14-27 février 2000
S'il y avait encore un doute, il s'est effacé depuis la nomination du gouvernement Benbitour : Ahmed Ouyahia est bien le pilier de base du vrai pouvoir dans sa version d'avant-scène, «civile costume deux pièces». Ministre d'Etat, ministre de la Justice et grand verrouilleur de la République en soif de vérité, secrétaire général du parti qui compte le plus d'élus dans le pays, véritable patron par filiation du secteur public économique, à travers les holdings et le CNPE que contrôle son ami Ahmed Tibaoui, parrain de la plupart des organismes de la finance et de l'investissement nés à son époque, il a une main dans le Conseil constitutionnel comme dans le corps des walis et presque partout où se discute une parcelle d'autorité faiseuse de fortunes. Ahmed Ouyahia a en définitive sans doute bien plus d'influence sur la vie politique de l'exécutif que Abdelaziz Bouteflika et ses trois ministres réunis (Zerhouni, Benachenhou et Temmar).
Il a réussi là où un général en retraite plutôt malhabile, Mohamed Betchine, a échoué. Il y a bien sûr une nette différence de style, de démarche. Mais surtout de personnalité : le général Betchine a décidé de rouler pour sa propre étoile en s'appuyant sur le pouvoir présidentiel factice de son ami Liamine Zeroual.
Ahmed Ouyahia, lui, n'a jamais envisagé une seule seconde une action d'émancipation à l'égard de la maison mère. Intelligence des situations ou carriérisme sans relief ?
Il est en tout cas l'exemple de l'exécutant discipliné, patient et laborieux. Celui qui peut à la longue susciter suffisamment de confiance chez ses mentors pour espérer camper de nouveaux personnages dans les fréquents et prévisibles moments de vacance de la République.
Dans le personnel gouvernant des militaires, Ahmed Ouyahia était annoncé de longue date comme un des plus brillants produits. Cursus cousu main. Mustapha Bey, dans un article publié par le journal électronique Algérie - Interface, situe en 1974 le recrutement de Ahmed Ouyahia par la sécurité militaire dès sa première année à l'Ecole nationale d'administration, un peu dans la tradition des «Kadrovie», ces cadres civils que le KGB formait dans la perspective d'occuper de hautes fonctions de l'Etat et dont Poutine est la plus cynique incarnation. Il est clair que le parcours du jeune Ahmed est bien protégé. Dans la diplomatie durant plus de 10 ans, un premier galop d'entraînement dans le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali au poste de ministre délégué à la Coopération maghrébine, puis «la rencontre du destin» avec Liamine Zeoual qui le conduit au staff de la présidence dès le début 1994. Puis, dur à la peine et plus agile politiquement que son alter ego de la maison, Attaf, l'autre Ahmed, Ouyahia s'est imposé très vite comme le recours de choix des décideurs lorsque les premières velléités d'indépendance du tandem Zeroual-Betchine se sont manifestées, notamment après le 16 novembre 1995. Depuis les événements d'octobre 1988, il est le seul chef de gouvernement à avoir résisté trois années pleines et entières dans ses fonctions. Le soutien de la maison mère ne lui a jamais fait défection. Il était écrit dans son plan de carrière que sa gestion gouvernementale devait être couronnée de succès. Ni l'été terrible des massacres jusqu'aux portes d'Alger, ni les scandales sans nom des élections législatives et surtout municipales où a été mise à nu une fraude massive et systématique, ni le cortège des protestations sociales contre les dissolution d'entreprises, ni les rapports accablants des ONG des droits de l'homme sur la situation dans le pays, ni même le tir de front de la mouvance Betchine n'ont eu raison de son magistère.
La démission de Zeroual a fini par le déstabiliser. Sa tutelle des Tagarins n'avait pas encore écrit les pages suivantes du scénario qui devaient faire de lui le candidat fort du système à la présidence de la République à l'échéance légale de novembre 2000. Ouyahia n'avait pas eu le temps à l'automne 1998 de faire oublier son image de bourreau à l'opinion nationale. Il avait pourtant commencé la manouvre en stoppant les dissolutions d'entreprises et en envisageant un style nouveau de gouvernement, faisant passer Betchine pour cause principale de l'arbitraire ambiant.
A la question que lui posait un journaliste il y a un an sur les raisons qui l'amenaient à soutenir la candidature du très indépendant Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Ouyahia répondait sans hésiter : «C'est la chose la plus naturelle que de soutenir un homme comme Bouteflika.» Discipline de corps : il est impensable d'aller contre les choix de la maison mère. On ne peut pas avoir raison contre elle. Ouyahia attendra donc son tour. Mais voilà qu'un nouveau changement de plan de vol intervient. Bouteflika se prend au sérieux, agace son monde avec ses fanfaronnades sur ses pouvoirs réels, prétend devant des étrangers, qui n'en croient pas un mot, qu'il contrôle tout et décide de tout. Alors, Ahmed Ouyahia, qui, afin de mieux rebondir, était promis à une semi-retraite en prévision de la prochaine crise de pouvoir, redevient très utile dans ce bras de fer précoce. Il est remis ostentatoirement au devant de la scène comme pour clairement marquer les territoires, signifier à tous qui commande vraiment le pays. Tous les discours hyperpopulistes de Bouteflika sur la dérive de l'administration et sur la déliquescence de l'Etat soudoyé par les forces mercantiles qu'il a libérées ont été rayés d'un trait : Ahmed Ouyahia est le totem phallique de la toute-puissance de l'armée planté dans le jardin d'un président verbeux méritant une leçon.
Il n'est pas encore Basri dans le gouvernement Youssoufi ni Poutine sous la présidence bouteflikienne de Boris Eltsine, mais pour deux cents interviews présidentielles, un recueil du point de vue de Ahmed Ouyahia sur la conduite des affaires de l'Etat peut renseigner bien plus sérieusement sur la tendance de l'opinion des maîtres du pays. Ainsi, aux dernières nouvelles, Ahmed Ouyahia ne serait pas un fervent supporter d'une énième révision constitutionnelle, d'autant qu'il se croit le parrain de la toute dernière, celle de novembre 1996.
Zhafit a écrit:
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