Agression de l’étudiant en droit par le recteur de l’université de Béjaia et le saccage du rectorat

Agression de l’étudiant en droit par le recteur de l’université de Béjaia et le saccage du rectorat

Notre version des faits,



Le mardi 05/04/2011, à 9h30, à l’entrée du bloc 04 du campus Aboudaou, bloc d’enseignement de la faculté de droit, le comité de la même faculté se préparait à tenir une assemblée générale pour décider des suites à donner au mouvement de grève en toute démocratie, le recteur débarqua en compagnie des agents de sécurité et du doyen de la faculté de droit, dés son arrivée il demanda en ces mots : « qui sont ces chiens derrière ces perturbations ? », Amine, étudiant en première année droit lui répondit : « c’est nous monsieur, on est en grève et c’est notre droit, un droit constitutionnelle » , alors le recteur ordonna un agent de sécurité de confisquer le matériel de sonorisation, c’est la qu’intervient Amine pour l’empêcher, tout de suite le recteur le bouscula et le poussa contre le mur et l’agent BEKKA Abdellah lui assigna un coup de coude en pleine figure, ce même agent n’est pas à sa première, il a déjà agresser physiquement une étudiante en lettres arabes.

Suite à cette agression, les étudiants se sont rassembler et ont improvisé une marche vers targa ouzemour suivie d’un rassemblement devant le rectorat, pour dénoncer l’acte du recteur et de ses sbires, qui répondent aux préoccupations des étudiants par la répression.

A notre arrivée au campus Targa Ouzemour, les esprits des étudiants chauffés à blanc par l’agression dont s’est rendu coupable le recteur devant leurs yeux, ont commencer à forcer l’entrée du rectorat, à ce moment précis, les membres de la Coordination Locale de Etudiants de Bejaia, essayais de tenir un AG pour calmer les esprits et appeler au calme, je me suis personnellement déplacer au bureau de la sous-direction des activités scientifiques, culturelles et sportives, qui se trouve juste à coté des bureaux du rectorat, en compagnie de deux membres de la C.L.E , pour leur demander de nous fournir une rallonge afin de pouvoir raccorder la sono au courant électrique, et appeler les étudiants à se ressaisir pour commencer le rassemblement comme prévu, peine perdue puisque ladite sous direction à refuser notre requête.

Nous condamnons l’attitude que nous jugeons désespérée du recteur, et qui par la suite sème la désinformation et la calomnie, dans ces différentes interventions dans les média, pour rejeter la responsabilité du sacage sur la C.L.E et les étudiants, et nous tenons le recteur pour seul responsable de ce qui s’est passé.




BOUREZANE Ghilas

membre du comité de département de droit

07 92 53 22 05

seule la justice est habilitée à prendre en charge ce genre d'affaire ,qui reléve du pénal .
si chacun se contentait de faire correctement son boulot ,on serait pas ici à s'entretuer pour des clopinettes .