L'école algérienne est dans la tourmente. Jusqu'où ira sa descente aux enfers?
Page 1 sur 1
L'école algérienne est dans la tourmente. Jusqu'où ira sa descente aux enfers?
L'école algérienne est dans la tourmente. Jusqu'où ira sa descente aux enfers? Quand pourra-t-on la soustraire au bras de fer entre les uns et les autres? Quand pourra-t-on redorer le blason de cette école, otage des extrémistes de tous bords en replaçant les intérêts de nos enfants au centre de nos préoccupations? Quand cessera leur formatage pour en faire les soldats embrigadés au service d'intérêts immondes et contraires aux intérêts du peuple algérien?
Quand pourra-t-on libérer l'école de l'emprise pernicieuse des uns et des autres et en faire le lieu où nos enfants s'épanouissent et apprennent à être les citoyens responsables, actifs, créatifs et créateurs de ce que sera demain?
Quand est-ce qu'on cessera de les endoctriner, quand est-ce qu'on cessera de vouloir éteindre en eux la moindre étincelle d'intelligence? Quand est-ce qu'on cessera de leur bourrer le crâne avec des insanités en occultant sciemment de développer leurs capacités cognitives et morales pour les empêcher de devenir de vrais citoyens capables de décider de leur avenir, de leur devenir, capables de faire leurs propres choix sur la base d'une tête bien faite et non d'une tête bien pleine de préjugés et de mensonges distillés à chaque page de leurs manuels scolaires? Des manuels scolaires rebutants dans leurs contenus et dans leur esthétique.
Depuis quand est-ce qu'on apprend à un enfant entre six et douze ans comment procéder à la toilette du mort? Depuis quand sous prétexte de les ouvrir à la vie moderne leur apprend-t-on à remplir un chèque? Quelles sont les lois qui autorisent un enfant mineur à libeller un chèque de CCP ou de compte bancaire? Quelle utilité quand l'essentiel au primaire est de leur apprendre à lire, à écrire, à compter et à correctement appréhender leur environnement pour leur permettre de s'ouvrir au monde?
Quand arrêtera-t-on de leur mentir quant à leur identité et leur histoire? Quand arrêtera-t-on à réduire les symboles fondateurs de notre société en folklore?
Tout le monde sait que le propos de l'école n'est pas innocent et qu'il sert une façon de penser, une vision de ce devrait être une société donnée. Il y a toujours des intérêts, il y a toujours une idéologie derrière l'orientation qu'on donne à son école. Mais quand l'épanouissement de l'enfant, le développement de toutes ses capacites qu'elles soient cognitives, psychologiques, physiques ou morales est au centre des préoccupations , alors la mission de l'école est noble et sa moisson citoyenne. Elle pérennise une société où le respect de l'être humain, sa dignité , son intégrité , son bonheur, son bien-être priment sur les intérêts étriqués et réducteurs des puissants du moment.
L'école n'est pas une usine à fabriquer des fanatiques sans cervelle et sans morale. Cessez de prendre nos enfants pour des cobayes. Cessez de les tirailler entre un camp et un autre pour en faire vos instruments.
Remettez l'école entre les mains des pédagogues et efforcez-vous de former correctement ceux qui ont la charge d'apprendre à nos enfants au lieu de multiplier bâtisses et matériel flambant neuf qui tombe en panne au bout d'une année d'utilisation, sous prétexte de moderniser l'école. Arrêtez d'aligner des chiffres vides de sens car les quantités n'ont jamais primé sur la qualité de l'enseignement. Les résultats désastreux ne valent pas ceux des générations passées qui disposaient de moins de moyens mais ont produit des maîtres à penser et des génies qui rayonnent sur l'humanité entière, qui ont atteint l'universalité. Les enseignants d'alors étaient pétris de valeurs humaines universelles et généreuses et formés dans l'art de susciter l'intérêt et de passer le message clairement.
Où sont passés les établissements préparant au noble métier d'enseignant.
Il n'y a même pas de procédures d'évaluation psychologique de ceux entre les mains desquels on livre pour des années nos enfants.
Le bilan de notre école est désastreux et toute la famille de l'enseignement devrait être conviée à réfléchir sur son rôle et son devenir.
Et d'en haut, arrêtons les polémiques et les déclarations fracassantes pour permettre le débat dans un climat apaisé, pour le bien de nos enfants. Appliquons-nous surtout à former correctement ceux qui ont la charge d'apprendre à nos enfants comment devenir des femmes et des hommes de bien, capables de faire leurs propres choix en leur âme et conscience.
Nous leur éviterions à l'avenir de se rendre en masse à la Coupole avec un sandwich au cachire en main et la promesse d'un pécule s'ils applaudissent à la vue d'un cadre sans même savoir pour qui, pour quoi ils se sont déplacés de si loin, même si le voyage était gratuit.
Quand pourra-t-on libérer l'école de l'emprise pernicieuse des uns et des autres et en faire le lieu où nos enfants s'épanouissent et apprennent à être les citoyens responsables, actifs, créatifs et créateurs de ce que sera demain?
Quand est-ce qu'on cessera de les endoctriner, quand est-ce qu'on cessera de vouloir éteindre en eux la moindre étincelle d'intelligence? Quand est-ce qu'on cessera de leur bourrer le crâne avec des insanités en occultant sciemment de développer leurs capacités cognitives et morales pour les empêcher de devenir de vrais citoyens capables de décider de leur avenir, de leur devenir, capables de faire leurs propres choix sur la base d'une tête bien faite et non d'une tête bien pleine de préjugés et de mensonges distillés à chaque page de leurs manuels scolaires? Des manuels scolaires rebutants dans leurs contenus et dans leur esthétique.
Depuis quand est-ce qu'on apprend à un enfant entre six et douze ans comment procéder à la toilette du mort? Depuis quand sous prétexte de les ouvrir à la vie moderne leur apprend-t-on à remplir un chèque? Quelles sont les lois qui autorisent un enfant mineur à libeller un chèque de CCP ou de compte bancaire? Quelle utilité quand l'essentiel au primaire est de leur apprendre à lire, à écrire, à compter et à correctement appréhender leur environnement pour leur permettre de s'ouvrir au monde?
Quand arrêtera-t-on de leur mentir quant à leur identité et leur histoire? Quand arrêtera-t-on à réduire les symboles fondateurs de notre société en folklore?
Tout le monde sait que le propos de l'école n'est pas innocent et qu'il sert une façon de penser, une vision de ce devrait être une société donnée. Il y a toujours des intérêts, il y a toujours une idéologie derrière l'orientation qu'on donne à son école. Mais quand l'épanouissement de l'enfant, le développement de toutes ses capacites qu'elles soient cognitives, psychologiques, physiques ou morales est au centre des préoccupations , alors la mission de l'école est noble et sa moisson citoyenne. Elle pérennise une société où le respect de l'être humain, sa dignité , son intégrité , son bonheur, son bien-être priment sur les intérêts étriqués et réducteurs des puissants du moment.
L'école n'est pas une usine à fabriquer des fanatiques sans cervelle et sans morale. Cessez de prendre nos enfants pour des cobayes. Cessez de les tirailler entre un camp et un autre pour en faire vos instruments.
Remettez l'école entre les mains des pédagogues et efforcez-vous de former correctement ceux qui ont la charge d'apprendre à nos enfants au lieu de multiplier bâtisses et matériel flambant neuf qui tombe en panne au bout d'une année d'utilisation, sous prétexte de moderniser l'école. Arrêtez d'aligner des chiffres vides de sens car les quantités n'ont jamais primé sur la qualité de l'enseignement. Les résultats désastreux ne valent pas ceux des générations passées qui disposaient de moins de moyens mais ont produit des maîtres à penser et des génies qui rayonnent sur l'humanité entière, qui ont atteint l'universalité. Les enseignants d'alors étaient pétris de valeurs humaines universelles et généreuses et formés dans l'art de susciter l'intérêt et de passer le message clairement.
Où sont passés les établissements préparant au noble métier d'enseignant.
Il n'y a même pas de procédures d'évaluation psychologique de ceux entre les mains desquels on livre pour des années nos enfants.
Le bilan de notre école est désastreux et toute la famille de l'enseignement devrait être conviée à réfléchir sur son rôle et son devenir.
Et d'en haut, arrêtons les polémiques et les déclarations fracassantes pour permettre le débat dans un climat apaisé, pour le bien de nos enfants. Appliquons-nous surtout à former correctement ceux qui ont la charge d'apprendre à nos enfants comment devenir des femmes et des hommes de bien, capables de faire leurs propres choix en leur âme et conscience.
Nous leur éviterions à l'avenir de se rendre en masse à la Coupole avec un sandwich au cachire en main et la promesse d'un pécule s'ils applaudissent à la vue d'un cadre sans même savoir pour qui, pour quoi ils se sont déplacés de si loin, même si le voyage était gratuit.
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Sujets similaires
» Fazil Say dans la tourmente
» Béjaïa L’université Abderahmane Mira dans la tourmente: Au bord du gouffre !
» Descente de police dans une cafétéria fréquentée par des non-jeûneurs à Akbou
» Amina Zoubir prend sa place dans la culture algérienne
» Le Malaise berbére dans la constitution algérienne
» Béjaïa L’université Abderahmane Mira dans la tourmente: Au bord du gouffre !
» Descente de police dans une cafétéria fréquentée par des non-jeûneurs à Akbou
» Amina Zoubir prend sa place dans la culture algérienne
» Le Malaise berbére dans la constitution algérienne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|