Vers la création d'une fédération des Villages Kabyles abandonnés par l'État Central
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Vers la création d'une fédération des Villages Kabyles abandonnés par l'État Central
Azul,
cette fédération pourrait aboutir à l'émergence d'une large autonomie de la Kabylie, à la catalane.
voir : http://iflisen2008.over-blog.com/article-27404050.html
À l'instar de tout ce qui village Kabyle fier, les Aït Amar Ouali (Bgayet) « délaissés »
el watan 01/02/09
Zone rurale à Béjaïa
Les Aït Amar Ouali « délaissés »
Les 29 villages du douar Aït Amar Ouali se débattent dans un environnement infrastructurel, culturel et social des plus primaires. à commencer par le réseau routier.
cette fédération pourrait aboutir à l'émergence d'une large autonomie de la Kabylie, à la catalane.
voir : http://iflisen2008.over-blog.com/article-27404050.html
À l'instar de tout ce qui village Kabyle fier, les Aït Amar Ouali (Bgayet) « délaissés »
el watan 01/02/09
Zone rurale à Béjaïa
Les Aït Amar Ouali « délaissés »
Les 29 villages du douar Aït Amar Ouali se débattent dans un environnement infrastructurel, culturel et social des plus primaires. à commencer par le réseau routier.
Ukerdis- Nombre de messages : 77
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Vers la création d'une fédération des Villages Kabyles abandonnés par l'État Central
Dimanche 1 février 2009
À l'instar de tout ce qui village Kabyle fier, les Aït Amar Ouali (Bgayet) « délaissés »
el watan 01/02/09
Zone rurale à Béjaïa
Les Aït Amar Ouali « délaissés »
Les 29 villages du douar Aït Amar Ouali se débattent dans un environnement infrastructurel, culturel et social des plus primaires. à commencer par le réseau routier.
La principale voie, le CW 34, desservant Amtik n’Tafat, et au-delà, Ifrene (village de la commune de Toudja), se trouve dans un piteux état. Au-delà du croisement avec la RN 24, la chaussée est complètement défoncée. C’est une suite sans discontinuer de virages assez prononcés, de nids de poules et de fossés obstrués par la terre, dévalant lors des intempéries, des escarpements non ouvragés. Le trafic n’est pas négligeable sur le tronçon. Un ballet incessant de camions, bus scolaires et navettes. En cela, son élargissement et l’élimination d’un grand nombre de virages sont avidement souhaités par des usagers qui, plus que l’inconfort subi, « risquent des accidents à chaque tournant ». Les liaisons donnant sur les villages ne sont pas dans un meilleur état. Pour exemple, le revêtement de l’accès vers Tighediouine, Izeghrane et Belaiche n’a pas été refait depuis des lustres. Le bitumage de la route reliant Sidi M’hamed Ouali à Boulimat est abandonné à moitié chemin. Celui de la piste allant vers Aït Sidi El Mouhoub est au programme depuis 2005 mais à ce jour il n’est pas encore entamé. Pour ne citer que le cas de la piste de Iyni Ouajed, les dégâts causés par les premières pluies automnales n’ont jusqu’à présent pas été suivis des réparations qui s’imposaient.
Au registre de l’AEP, le projet d’alimentation à partir de Tala Merkha est inscrit au plan 2007. Mais les travaux non encore lancés font craindre aux riverains de « passer l’été prochain encore à sec ». Au chapitre de la couverture sanitaire, la salle de soins ne répondrait plus aux attentes. Les consultations chez le généraliste qui étaient dispensées de manière permanente sont réduites, selon certains citoyens, à une journée par semaine. Il est réclamé « une amélioration de la qualité des soins d’urgence et la dotation d’une ambulance ». L’infrastructure scolaire n’est pas épargnée par les critiques. Le CFPA a installé ses quartiers dans quatre baraquements hérités de l’ère coloniale. Les jeunes villageois rencontrés préconisent une extension, « la disponibilité de terrain ne posant pas problème ». Ils espèrent ainsi l’ouverture de nouvelles sections. Contre le désœuvrement, qui les « déverse » machinalement en ville, ils insistent sur la pressante et nécessaire construction de la maison de jeunes et du stade de proximité dont les budgets ont été pourtant votés il y a des années mais dont la réalisation est renvoyée aux calendes grecques. Si l’on rajoute le probable réaménagement en musée de l’ancienne caserne coloniale, c’est une vie sportive et culturelle qui prendrait forme. C’est au titre seulement de la levée de toutes les contraintes que les jeunes (alléchés au demeurant par l’aide consentie par l’Etat pour encourager l’auto construction en milieu rural), retourneront à la terre de leurs ancêtres.
Par R. Oussada
À l'instar de tout ce qui village Kabyle fier, les Aït Amar Ouali (Bgayet) « délaissés »
el watan 01/02/09
Zone rurale à Béjaïa
Les Aït Amar Ouali « délaissés »
Les 29 villages du douar Aït Amar Ouali se débattent dans un environnement infrastructurel, culturel et social des plus primaires. à commencer par le réseau routier.
La principale voie, le CW 34, desservant Amtik n’Tafat, et au-delà, Ifrene (village de la commune de Toudja), se trouve dans un piteux état. Au-delà du croisement avec la RN 24, la chaussée est complètement défoncée. C’est une suite sans discontinuer de virages assez prononcés, de nids de poules et de fossés obstrués par la terre, dévalant lors des intempéries, des escarpements non ouvragés. Le trafic n’est pas négligeable sur le tronçon. Un ballet incessant de camions, bus scolaires et navettes. En cela, son élargissement et l’élimination d’un grand nombre de virages sont avidement souhaités par des usagers qui, plus que l’inconfort subi, « risquent des accidents à chaque tournant ». Les liaisons donnant sur les villages ne sont pas dans un meilleur état. Pour exemple, le revêtement de l’accès vers Tighediouine, Izeghrane et Belaiche n’a pas été refait depuis des lustres. Le bitumage de la route reliant Sidi M’hamed Ouali à Boulimat est abandonné à moitié chemin. Celui de la piste allant vers Aït Sidi El Mouhoub est au programme depuis 2005 mais à ce jour il n’est pas encore entamé. Pour ne citer que le cas de la piste de Iyni Ouajed, les dégâts causés par les premières pluies automnales n’ont jusqu’à présent pas été suivis des réparations qui s’imposaient.
Au registre de l’AEP, le projet d’alimentation à partir de Tala Merkha est inscrit au plan 2007. Mais les travaux non encore lancés font craindre aux riverains de « passer l’été prochain encore à sec ». Au chapitre de la couverture sanitaire, la salle de soins ne répondrait plus aux attentes. Les consultations chez le généraliste qui étaient dispensées de manière permanente sont réduites, selon certains citoyens, à une journée par semaine. Il est réclamé « une amélioration de la qualité des soins d’urgence et la dotation d’une ambulance ». L’infrastructure scolaire n’est pas épargnée par les critiques. Le CFPA a installé ses quartiers dans quatre baraquements hérités de l’ère coloniale. Les jeunes villageois rencontrés préconisent une extension, « la disponibilité de terrain ne posant pas problème ». Ils espèrent ainsi l’ouverture de nouvelles sections. Contre le désœuvrement, qui les « déverse » machinalement en ville, ils insistent sur la pressante et nécessaire construction de la maison de jeunes et du stade de proximité dont les budgets ont été pourtant votés il y a des années mais dont la réalisation est renvoyée aux calendes grecques. Si l’on rajoute le probable réaménagement en musée de l’ancienne caserne coloniale, c’est une vie sportive et culturelle qui prendrait forme. C’est au titre seulement de la levée de toutes les contraintes que les jeunes (alléchés au demeurant par l’aide consentie par l’Etat pour encourager l’auto construction en milieu rural), retourneront à la terre de leurs ancêtres.
Par R. Oussada
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Vers la création d'une fédération des Villages Kabyles abandonnés par l'État Central
si un village est abandonné ,la faute incombe complétement sur leur habitants.
l'état central n'est toujours pas sollicité sur nos petits problémes ,il est vrai qu'ils sont récurrents .
on doit apprendre à se prendre en charge au lieu d'attendre toujours l'état central.
notre époque est celle de l'initiative privé .
l'état central n'est toujours pas sollicité sur nos petits problémes ,il est vrai qu'ils sont récurrents .
on doit apprendre à se prendre en charge au lieu d'attendre toujours l'état central.
notre époque est celle de l'initiative privé .
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