Darguina Renforcement de l’alimentation électrique de la ville de Béjaïa
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Darguina Renforcement de l’alimentation électrique de la ville de Béjaïa
Darguina Renforcement de l’alimentation électrique de la ville de Béjaïa
Le projet toujours bloqué par les habitants d’Akabaw
Les habitants du village d’Akabaw, dans la commune de Darguina, refusent le survol de leurs terrains par la ligne de haute tension qui devrait alimenter, à partir de la centrale électrique de Darguina, la ville de Béjaïa et ses environs.
Ce projet, lancé en 2006 par la Sonelgaz dont une entreprise égyptienne avait été chargée de sa réalisation, s’est retrouvé en hibernation pendant quelques années avant qu’il ne soit remis sur le tapis en août 2011. Depuis, de réunion en réunion, aucune issue n’a été trouvée pour l’achever alors qu’il ne reste que 400 mètres à relier par le tirage des câbles qui sont pendants dans un oued séparant la centrale électrique et le pylône implanté à proximité des terrains en question. Une énième séance de travail, organisée au siège de daïra, la semaine dernière, qui avait regroupé une dizaine de propriétaires terriens avec la commission mixte, administration et élus, dépêchée par le wali et menée par le directeur de l’action sociale, n’a pas abouti. D’un côté, les propriétaires terriens reprochent à l’administration d’avoir agi en transgressant des textes relatifs à l’expropriation. Ils parlent de l’absence d’une commission d’enquête sur l’utilité publique du projet, la non détermination des superficies survolées, l’absence de proposition de compensation et l’ambiguïté de l’arrêté de cessibilité qui ne précise pas le mode de calcul de l’indemnisation dont le montant proposé au mètre carré est de 500 dinars. Une somme qui est, selon un protestataire, inférieur au prix d’un mètre de tissu de moindre qualité. De leur côté, les représentants de l’administration campent sur leur position en déclarant avoir respecté la procédure et que ce projet fait partie d’une centaine d’autres projets de même importance, répartis à travers le territoire national, qui ont été réalisés dans les délais et en appliquant des lois de la république à l’exception de celui de la wilaya de Béjaïa. Ils ont conseillé à ces derniers de contester le montant de l’indemnisation par voie légale, à savoir des recours qui finiront, impérativement, sur le bureau du juge, seul habilité à les modifier conformément à la loi. Toutefois, l’histoire des plants, omis par le géomètre qui avait fait l’expertise, sera réglée, selon l’administration, par le retour sur le terrain de ce dernier pour y remédier, mais les propriétaires ne l’entendent pas de cette oreille. Ils veulent, tout d’abord, être rassurés sur leur sécurité, en éliminant l’ancienne ligne qui survole leurs habitations, car, comme le souligneront-ils, l’utilité publique ne doit pas provoquer l’insécurité publique en plus d’un dédommagement sur la base des lois de la république.
Un autre problème d’opposition à Tizi N’Berber
À quelques kilomètres de là, ce sont les habitants de Tizi n’Berber qui avaient fermé, une semaine durant, le siège de la daïra d’Aokas pour protester contre la mise en service de la ligne de haute tension, ramenée de Darguina vers Béjaïa, qui a survolé leurs terrains dont quelques propriétaires ont été indemnisés alors que d’autres ne le sont pas encore. Ce n’est que ce dimanche que les propriétaires de terrains survolés par la ligne électrique de haute tension devant relier Béjaïa à la centrale électrique de Darguina ont consenti à laisser les responsables ouvrir les portes du siège de la daïra qu’ils ont fermées, depuis une semaine, pour demander la revue à la hausse des montants de leur indemnisation. Une dizaine de protestataires avaient accepté les chèques de compensation après avoir constaté que les autres propriétaires, qui avaient refusé, au départ, que les lignes survolent leurs terrains, ont été, largement, indemnisés. Suite à leur opposition quant à la réalisation de ce projet, ils ont été réunis, la fin du mois d’octobre 2011, au siège de la mairie de Tizi N’Berber, avec le maire et les représentants de la direction de l’énergie et des mines et de la Sonelgaz (CEEG). Durant cette rencontre, il a été décidé de laisser l’entreprise chargée de la réalisation du projet reprendre les travaux, en contrepartie les propriétaires terriens concernés seront indemnisés. « On nous a promis de nous indemniser, mais rien n’a été fait à ce jour », dira l’un des protestataire. L’édile communal dira que parmi les propriétaires terriens, il y a ceux qui n’étaient pas satisfaits, refusant le montant de l’indemnisation, et qui ont même fait des recours. Il y a ceux dont l’argent est prêt, mais qui n’ont pas encore été indemnisés, et, enfin ceux qui ne possédaient aucun document justifiant leur propriété et qui ont introduit des demandes d’établissement de certificats de possession, mais ils ne l’ont pas encore.
A. Gana
Le projet toujours bloqué par les habitants d’Akabaw
Les habitants du village d’Akabaw, dans la commune de Darguina, refusent le survol de leurs terrains par la ligne de haute tension qui devrait alimenter, à partir de la centrale électrique de Darguina, la ville de Béjaïa et ses environs.
Ce projet, lancé en 2006 par la Sonelgaz dont une entreprise égyptienne avait été chargée de sa réalisation, s’est retrouvé en hibernation pendant quelques années avant qu’il ne soit remis sur le tapis en août 2011. Depuis, de réunion en réunion, aucune issue n’a été trouvée pour l’achever alors qu’il ne reste que 400 mètres à relier par le tirage des câbles qui sont pendants dans un oued séparant la centrale électrique et le pylône implanté à proximité des terrains en question. Une énième séance de travail, organisée au siège de daïra, la semaine dernière, qui avait regroupé une dizaine de propriétaires terriens avec la commission mixte, administration et élus, dépêchée par le wali et menée par le directeur de l’action sociale, n’a pas abouti. D’un côté, les propriétaires terriens reprochent à l’administration d’avoir agi en transgressant des textes relatifs à l’expropriation. Ils parlent de l’absence d’une commission d’enquête sur l’utilité publique du projet, la non détermination des superficies survolées, l’absence de proposition de compensation et l’ambiguïté de l’arrêté de cessibilité qui ne précise pas le mode de calcul de l’indemnisation dont le montant proposé au mètre carré est de 500 dinars. Une somme qui est, selon un protestataire, inférieur au prix d’un mètre de tissu de moindre qualité. De leur côté, les représentants de l’administration campent sur leur position en déclarant avoir respecté la procédure et que ce projet fait partie d’une centaine d’autres projets de même importance, répartis à travers le territoire national, qui ont été réalisés dans les délais et en appliquant des lois de la république à l’exception de celui de la wilaya de Béjaïa. Ils ont conseillé à ces derniers de contester le montant de l’indemnisation par voie légale, à savoir des recours qui finiront, impérativement, sur le bureau du juge, seul habilité à les modifier conformément à la loi. Toutefois, l’histoire des plants, omis par le géomètre qui avait fait l’expertise, sera réglée, selon l’administration, par le retour sur le terrain de ce dernier pour y remédier, mais les propriétaires ne l’entendent pas de cette oreille. Ils veulent, tout d’abord, être rassurés sur leur sécurité, en éliminant l’ancienne ligne qui survole leurs habitations, car, comme le souligneront-ils, l’utilité publique ne doit pas provoquer l’insécurité publique en plus d’un dédommagement sur la base des lois de la république.
Un autre problème d’opposition à Tizi N’Berber
À quelques kilomètres de là, ce sont les habitants de Tizi n’Berber qui avaient fermé, une semaine durant, le siège de la daïra d’Aokas pour protester contre la mise en service de la ligne de haute tension, ramenée de Darguina vers Béjaïa, qui a survolé leurs terrains dont quelques propriétaires ont été indemnisés alors que d’autres ne le sont pas encore. Ce n’est que ce dimanche que les propriétaires de terrains survolés par la ligne électrique de haute tension devant relier Béjaïa à la centrale électrique de Darguina ont consenti à laisser les responsables ouvrir les portes du siège de la daïra qu’ils ont fermées, depuis une semaine, pour demander la revue à la hausse des montants de leur indemnisation. Une dizaine de protestataires avaient accepté les chèques de compensation après avoir constaté que les autres propriétaires, qui avaient refusé, au départ, que les lignes survolent leurs terrains, ont été, largement, indemnisés. Suite à leur opposition quant à la réalisation de ce projet, ils ont été réunis, la fin du mois d’octobre 2011, au siège de la mairie de Tizi N’Berber, avec le maire et les représentants de la direction de l’énergie et des mines et de la Sonelgaz (CEEG). Durant cette rencontre, il a été décidé de laisser l’entreprise chargée de la réalisation du projet reprendre les travaux, en contrepartie les propriétaires terriens concernés seront indemnisés. « On nous a promis de nous indemniser, mais rien n’a été fait à ce jour », dira l’un des protestataire. L’édile communal dira que parmi les propriétaires terriens, il y a ceux qui n’étaient pas satisfaits, refusant le montant de l’indemnisation, et qui ont même fait des recours. Il y a ceux dont l’argent est prêt, mais qui n’ont pas encore été indemnisés, et, enfin ceux qui ne possédaient aucun document justifiant leur propriété et qui ont introduit des demandes d’établissement de certificats de possession, mais ils ne l’ont pas encore.
A. Gana
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Darguina Renforcement de l’alimentation électrique de la ville de Béjaïa
http://www.depechedekabylie.com/kabylie/bgayet/121879-le-projet-toujours-bloque-par-les-habitants-dakabaw.html
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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