Enquête sur la prostitution étudiante
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Enquête sur la prostitution étudiante
Elles sont étudiantes et pour financer leurs études tout en vivant « bien », elles ont choisi de se prostituer, une réalité qui touche aussi bien l’occident que le monde arabo-musulman. Cette tendance est apparue en tout premier aux États-Unis où les frais de scolarité universitaires vont de 20 000$ à 30 000$ (entre 30 000 dinars et 40 000 dinars).
Pour financer leurs études, les étudiant(e)s ont la possibilité de recourir à des prêts bancaires mais au vu des intérêts fixés par les banques, ils devront probablement passer le reste de leur vie à rembourser leur dette! La prostitution a du apparaitre à certains (e) comme une solution miracle. Le plus vieux métier du monde rapporte certainement plus que les petits jobs d’étudiants: Chef de son propre projet (corps) avec des heures de travail flexibles qui s’adaptent aux heures de cours et avec en plus un «salaire» intéressant! Que veut le peuple?
Ce phénomène ne s’est pas limité aux États-Unis, la prostitution estudiantine a fait des émules un peu partout dans le monde. En Afrique du nord, le premier pays à avoir tiré la sonnette d’alarme a été le Maroc. Mais il n’existe pas vraiment de statistiques donc il est difficile d’évaluer l’ampleur du phénomène. Des études embryonnaires ont été menées par des associations féminines et de lutte contre le sida, « des travaux qualitatifs et non quantitatifs », d’après la sociologue Soumaya Naâmane.
Ce phénomène qualifié parfois de «para prostitution» dans lequel on échange son corps contre des « cadeaux », pas forcément de l’argent liquide (vêtements, parfums, restaurants…) existe aussi en Tunisie. De nombreuses étudiantes, à Tunis mais aussi dans d’autres grandes villes du pays ont choisi d’arrondir leurs fins de mois en se prostituant. Baya a mené son enquête auprès des établissements universitaires, des foyers et de celles qui sont appelées par leurs camarades «des chasseuses» afin de recueillir des témoignages.
Hayet, 23 ans, étudiante en deuxième année: « Cela a commencé au lycée. Un de mes professeurs m’avait bien fait comprendre que pour avoir de bonnes notes, il fallait y mettre du mien.
Pour financer leurs études, les étudiant(e)s ont la possibilité de recourir à des prêts bancaires mais au vu des intérêts fixés par les banques, ils devront probablement passer le reste de leur vie à rembourser leur dette! La prostitution a du apparaitre à certains (e) comme une solution miracle. Le plus vieux métier du monde rapporte certainement plus que les petits jobs d’étudiants: Chef de son propre projet (corps) avec des heures de travail flexibles qui s’adaptent aux heures de cours et avec en plus un «salaire» intéressant! Que veut le peuple?
Ce phénomène ne s’est pas limité aux États-Unis, la prostitution estudiantine a fait des émules un peu partout dans le monde. En Afrique du nord, le premier pays à avoir tiré la sonnette d’alarme a été le Maroc. Mais il n’existe pas vraiment de statistiques donc il est difficile d’évaluer l’ampleur du phénomène. Des études embryonnaires ont été menées par des associations féminines et de lutte contre le sida, « des travaux qualitatifs et non quantitatifs », d’après la sociologue Soumaya Naâmane.
Ce phénomène qualifié parfois de «para prostitution» dans lequel on échange son corps contre des « cadeaux », pas forcément de l’argent liquide (vêtements, parfums, restaurants…) existe aussi en Tunisie. De nombreuses étudiantes, à Tunis mais aussi dans d’autres grandes villes du pays ont choisi d’arrondir leurs fins de mois en se prostituant. Baya a mené son enquête auprès des établissements universitaires, des foyers et de celles qui sont appelées par leurs camarades «des chasseuses» afin de recueillir des témoignages.
Hayet, 23 ans, étudiante en deuxième année: « Cela a commencé au lycée. Un de mes professeurs m’avait bien fait comprendre que pour avoir de bonnes notes, il fallait y mettre du mien.
Nouara- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 31/01/2009
Re: Enquête sur la prostitution étudiante
J’ai accepté de jouer le jeu et je suis sortie avec lui. A la fac, je me suis souvent retrouvé dans ce genre de situation avec des membres de l’administration. C’est comme ça que le monde fonctionne c’est tout. Ils veulent quelque chose que j’ai et je leur donne en échange de choses que je veux. Je ne suis pas une victime. J’ai choisi de vivre comme ça et ça m’arrange. Je sais ce que je veux et j’ai les moyens de l’obtenir. J’arrêterai de faire ça quand j’aurai atteint les objectifs que je me suis fixé: un bon job, une belle voiture et pourquoi pas un petit appart dans un quartier chic ».
Rania, 24 ans originaire du nord ouest tunisien est l’ainée d’une famille de 5 frères et sœurs. Le père est un ouvrier journalier: « la majorité de mes clients sont des pères de famille, des hommes de plus de quarante ans qui veulent se sentir encore jeunes. Ils me payent des déjeuners dans de grands restaurants, paient mes courses dans les supermarchés et aussi mes factures. Je ne cherche pas de mari, ce qui explique sûrement la raison de succès auprès d’eux. Pour le shopping, j’épingle les « gros poissons ». Ce sont des vieux, non-tunisiens, qui renouvellent régulièrement ma garde-robe. J’envoie aussi un peu d’argent à ma famille parfois mais je ne veux pas que cela devienne une charge régulière. Chacun se débrouille comme il peut, je suis jeune et je veux profiter de ma jeunesse, c’est d’ailleurs pour ça que je ne rends plus visite à ma famille aussi souvent qu’avant».
Sarra, 22 ans: «Je sortais avec des hommes plus âgés que moi depuis le lycée. Je le faisais pour avoir de jolis vêtements et être remarquée pour mon « style ». Mon père est un haut cadre dans une société privée mais ce n’est pas le genre à dépenser sans compter. Il a donc fallu que je me débrouille. Je fais l’escort-girl et croyez-moi, je suis loin d’être la seule. Ce phénomène est devenu une normalité à la faculté. Les filles s’entrainent entre elles. Certaines ont même eu des relations sexuelles avec leurs « clients » mais moi, je me préserve».
Un professeur à l’université de La Manouba a accepté de témoigner: «Je suis parfois moi-même témoin des tours de passe-passe qui existent entre étudiant(e) et professeur(e) ou pire encore, entre professeur(e) et membre de l’administration! Comme je suis encore très jeune, beaucoup d’étudiant(e )s se confient à moi. Une de mes étudiantes m’a même demandé une fois d’aller avec elle au poste de police pour essayer d’aider sa copine, arrêtée pour prostitution avant que les parents de cette dernière ne soit mit en courant. Quand je suis arrivé, le père de la jeune étudiante était déjà là, je n’ai donc rien pu faire. La jeune fille en question a passé plus de 9 mois en prison. Ce sont de véritables réseaux très bien organisés et qui passent souvent par les réseaux sociaux. Il y aurait des pages bien connues pour les adeptes de ces « services » et il suffit d’être membre, généralement caché derrière un faux profil pour entrer en contact ».
M.S
Rania, 24 ans originaire du nord ouest tunisien est l’ainée d’une famille de 5 frères et sœurs. Le père est un ouvrier journalier: « la majorité de mes clients sont des pères de famille, des hommes de plus de quarante ans qui veulent se sentir encore jeunes. Ils me payent des déjeuners dans de grands restaurants, paient mes courses dans les supermarchés et aussi mes factures. Je ne cherche pas de mari, ce qui explique sûrement la raison de succès auprès d’eux. Pour le shopping, j’épingle les « gros poissons ». Ce sont des vieux, non-tunisiens, qui renouvellent régulièrement ma garde-robe. J’envoie aussi un peu d’argent à ma famille parfois mais je ne veux pas que cela devienne une charge régulière. Chacun se débrouille comme il peut, je suis jeune et je veux profiter de ma jeunesse, c’est d’ailleurs pour ça que je ne rends plus visite à ma famille aussi souvent qu’avant».
Sarra, 22 ans: «Je sortais avec des hommes plus âgés que moi depuis le lycée. Je le faisais pour avoir de jolis vêtements et être remarquée pour mon « style ». Mon père est un haut cadre dans une société privée mais ce n’est pas le genre à dépenser sans compter. Il a donc fallu que je me débrouille. Je fais l’escort-girl et croyez-moi, je suis loin d’être la seule. Ce phénomène est devenu une normalité à la faculté. Les filles s’entrainent entre elles. Certaines ont même eu des relations sexuelles avec leurs « clients » mais moi, je me préserve».
Un professeur à l’université de La Manouba a accepté de témoigner: «Je suis parfois moi-même témoin des tours de passe-passe qui existent entre étudiant(e) et professeur(e) ou pire encore, entre professeur(e) et membre de l’administration! Comme je suis encore très jeune, beaucoup d’étudiant(e )s se confient à moi. Une de mes étudiantes m’a même demandé une fois d’aller avec elle au poste de police pour essayer d’aider sa copine, arrêtée pour prostitution avant que les parents de cette dernière ne soit mit en courant. Quand je suis arrivé, le père de la jeune étudiante était déjà là, je n’ai donc rien pu faire. La jeune fille en question a passé plus de 9 mois en prison. Ce sont de véritables réseaux très bien organisés et qui passent souvent par les réseaux sociaux. Il y aurait des pages bien connues pour les adeptes de ces « services » et il suffit d’être membre, généralement caché derrière un faux profil pour entrer en contact ».
M.S
Nouara- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 31/01/2009
Re: Enquête sur la prostitution étudiante
http://www.baya.tn/2012/11/03/enquete-sur-la-prostitution-des-etudiantes/2/
Nouara- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 31/01/2009
Nouara- Nombre de messages : 1104
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Nouara- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 31/01/2009
fatima- Nombre de messages : 1074
Date d'inscription : 28/02/2009
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