Prostitution étudiante
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Prostitution étudiante
Prostitution en FAC
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Au-delà de la vie misérable qu’ils mènent, les étudiants, plus ils avancent dans leur cursus, plus ils font de nouvelles découvertes.
Mener à terme son cursus universitaire en Algérie relève du parcours du combattant. Que de «châtiments» à subir et que de chemin à parcourir avant «d’échouer» sur les rivages de la vie active, muni d’un diplôme qui, en fin de compte, s’avère dérisoire. Dérisoire parce qu’il n’est reconnu dans aucun pays du monde.
Il faut le dire et, mieux encore, le souligner en rouge : l’université algérienne est tombée dans le trente-sixième dessous. La situation ne cesse d’empirer. «Depuis que je suis arrivé à l’université, voilà maintenant cinq ans, les choses vont de mal en pis», déplore un étudiant en 4e année de psychologie à la faculté des sciences humaines et sociales de Bouzaréah, à Alger.
«On passe sa vie à s’ennuyer. On voit les jours glisser entre ses mains comme une poignée de sable, sans pour autant pouvoir faire quoi que ce soit. Nous sommes coincés et condamnés à mener cette vie jusqu’à la fin du cursus et puis on verra...», ajoute notre interlocuteur sur un ton désespéré. A se fier aux déclarations des étudiants, on déduit que l’université est un lieu de prédilection pour fuir le temps. Néanmoins, cette idée s’estompe et s’évapore d’elle-même dès qu’on donne la parole à ses occupants.
Le commun des mortels s’accorde sur un principe: la fac est un lieu de culture, de savoir et de science. Toutefois, à s’aventurer dans ses dédales, on découvre un autre visage qui nous fait comprendre que ce que nous venons de voir n’est qu’un masque.
La note de la misère
C’est un masque et des plus sordides. En effet, au-delà de la vie misérable qu’ils mènent quotidiennement, les étudiants, plus ils avancent dans leur cursus, plus ils font de nouvelles découvertes, à leur grande surprise. Et la surprise est d’autant plus grande pour le sexe féminin. Curieusement, c’est à la fin de l’année que la véritable mésaventure commence.
Cela arrive à la fin des examens. Les délibérations se font quelques jours plus tard. Certaines étudiantes découvrent alors que leurs notes ne correspondent guère au travail et aux efforts qu’elles ont fournis. Leurs notes sont en deçà de toutes leurs espérances. Commencent alors les «tractations» avec l’enseignant. «Les pourparlers» ne dépassent pas quelques minutes. Les intentions du «prof» sans conscience sont vite dévoilées, ignobles.
«Un de mes enseignants me l’a signifié carrément et sans scrupules: je reconnais que vous avez travaillé et que vous méritez mieux que cela mais...j’ai envie de...toi...», nous raconte Nadia, étudiante en sociologie, sans pour autant réussir à achever sa phrase convenablement. Après un petit effort, elle lâche enfin, non sans indignation: «Il m’a demandé de passer une nuit en sa compagnie à Sidi-Fredj, ajoutant que mon problème sera réglé le lendemain, à la première heure».
«Devant mon refus catégorique de tomber dans son jeu et la menace de le dénoncer, il me répond par ces propos: «va voir qui tu veux et tant que je prends en charge ce module, tu seras condamnée à passer ta vie à l’université», ajoute Nadia. «Et il n’a pas hésité à mettre ses menaces à exécution».
Ceci est malheureusement une vérité que nul ne peut contester. Le cas de Nadia n’est en effet qu’un petit échantillon parmi tant d’autres. Et souvent, lorsque «la cible» refuse de courber l’échine et de satisfaire la libido de son enseignant, elle devra alors chercher un autre moyen de s’en sortir tout en gardant la tête haute. Et le chemin le plus sûr est celui du bakchich, la «tchipa».
«Lorsque j’ai refait l’année, je suis tombée entre les mains du même prof. Retour donc à la case départ. A la fin de l’année, suivant le conseil d’une copine, je suis allée voir un employé à l’administration. Celui-ci a exigé la somme de 5000 dinars», nous raconte Nadia. «Comme je n’avais pas le choix, poursuit-elle, j’ai dû emprunter à gauche et à droite cette somme faramineuse et mon cauchemar a pris fin.»
Selon des agents de l’administration, il existe à l’université de véritables réseaux de ce genre. Ainsi, certains enseignants malhonnêtes et «administrateurs» sans scrupules travaillent en étroite collaboration. Et l’étudiant se retrouve dans l’obligation de payer la rançon. Le prix de sa note. Faut-il se méfier des enseignants? Que non, car il existe bel et bien des professeurs qui n’acceptent en aucun cas et en dépit de leur situation sociale délicate, ce genre de pratiques. Préférant ainsi donner un sens à la noble tâche qui leur est assignée, à savoir la transmission du savoir.
Toutefois, certaines sources parlent de «trucages» qui se font à l’intérieur même de l’administration. Quel genre de trucages et comment cela se fait-il?
L’opération est toute simple, en voici donc la recette. Lorsque les copies d’examen parviennent à l’administration, des «mains invisibles et démoniaques» revoient les notes. Cela, bien sûr, tout en choisissant la victime. Ainsi, lors des délibérations, les notes affichées sont autres que celles que l’enseignant a attribuées. Cependant, si l’étudiant découvre ce «trafic» et qu’il va se plaindre auprès du correcteur de sa copie, qui est aussi son enseignant, il est fort probable que l’erreur sera corrigée. Cela sera justifié, par la suite, par le simple prétexte de «faute de frappe».
Les sentiers de la prostitution
«Occupation: étudiante. Profession: prostituée». Cela se passe dans une boîte de nuit à Alger. En y entrant le soir, plusieurs figures féminines qu’on voit la journée à l’université, viennent ici pour se faire du fric.
Vous qui êtes de passage devant les cités universitaires filles, ne soyez pas étonnés du nombre de voitures rutilantes et flambant neuves stationnées à l’entrée. C’est en effet ici le marché de «la bonne chair». Les étudiantes, souvent en quête d’argent, se font avoir par des jeunes issus des quartiers huppés de la capitale. Si certaines filles le font pour s’amuser et profiter de leur jeunesse, d’autres s’y adonnent par pauvreté. Issue de l’intérieur du pays, Asma affirme fréquenter les boîtes de nuit juste «pour aider ses parents pauvres». «A la maison, tout le monde croit que je travaille vraiment. Chaque mois, en rentrant, je leur apporte tout ce dont ils ont besoin. Je sais qu’ils ne pourront jamais découvrir la vie lascive et licencieuse que je mène», souligne notre interlocutrice qui refuse le qualificatif de prostituée. Elle affirme, néanmoins, ne jamais regretter son geste «du moment que je sais qu’à la fin de mon cursus, j’aurai de fortes chances de trouver un emploi et je peux espérer encore plus». Asma nous apprend en outre l’existence de proxénètes dans l’enceinte même des résidences universitaires. «Ce sont d’anciennes étudiantes qui ont pu décrocher un job ici à Alger et à qui on a octroyé des chambres. Cela, sous les yeux bienveillants des agents de sécurité qui cautionnent leurs pratiques». A noter dans cette optique que ce phénomène se passe dans la plupart des cas au vu et au su des responsables des résidences universitaires. Cependant, il existe comme un pacte tacite entre eux et ces anciennes étudiantes.
Par ailleurs, ce qui est frappant dans cette histoire, c’est le nombre d’étudiants et étudiantes qui viennent tout juste de débarquer à l’université et qui n’ont pas bénéficié de chambres à la cité universitaire. On ne comprend vraiment plus rien lorsqu’on apprend que des chambres sont inoccupées et que des étudiants cherchent chaque soir, un gîte pour passer la nuit. Y a-t-il un capitaine dans le bateau pour contrôler et mettre un terme à cette situation dramatique?
Assurément pas. C’est négatif car ce problème se répète indéfiniment. Et avec les masses estudiantines qui arrivent, l’on se demande comment le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique compte régler ce problème. Et comment, par là même, l’Office national des oeuvres universitaires (Onou) compte le gérer. C’est, en effet, un véritable casse-tête chinois. Cela en dépit des assurances de M.Rachid Harraoubia qui affirme que son département «réceptionnera quelque 70.000 places pédagogiques et un nombre important de lits». Toutefois, la situation demeure telle quelle.
Autre phénomène qui apparaît au grand jour et qui vient s’ajouter à la ribambelle de fléaux secouant l’université: les vols. En effet, lors de la grève déclenchée pendant le mois en cours à la faculté des sciences économiques et des sciences de gestion de Dely Ibrahim, les étudiants affirment que plusieurs agressions physiques ont eu lieu à l’intérieur même de la fac. Ces violences nous affirme-t-on sont perpétrées par des individus étrangers à l’université. Ainsi donc, l’université algérienne n’arrive toujours pas à s’extirper de la mélasse. Pourtant , selon un analyste, «l’étudiant coûte à la collectivité 100.000 DA par an, soit en moyenne cinq à sept fois moins que le coût d’un étudiant en Europe». Une situation à méditer.
Source journal d'expression
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Au-delà de la vie misérable qu’ils mènent, les étudiants, plus ils avancent dans leur cursus, plus ils font de nouvelles découvertes.
Mener à terme son cursus universitaire en Algérie relève du parcours du combattant. Que de «châtiments» à subir et que de chemin à parcourir avant «d’échouer» sur les rivages de la vie active, muni d’un diplôme qui, en fin de compte, s’avère dérisoire. Dérisoire parce qu’il n’est reconnu dans aucun pays du monde.
Il faut le dire et, mieux encore, le souligner en rouge : l’université algérienne est tombée dans le trente-sixième dessous. La situation ne cesse d’empirer. «Depuis que je suis arrivé à l’université, voilà maintenant cinq ans, les choses vont de mal en pis», déplore un étudiant en 4e année de psychologie à la faculté des sciences humaines et sociales de Bouzaréah, à Alger.
«On passe sa vie à s’ennuyer. On voit les jours glisser entre ses mains comme une poignée de sable, sans pour autant pouvoir faire quoi que ce soit. Nous sommes coincés et condamnés à mener cette vie jusqu’à la fin du cursus et puis on verra...», ajoute notre interlocuteur sur un ton désespéré. A se fier aux déclarations des étudiants, on déduit que l’université est un lieu de prédilection pour fuir le temps. Néanmoins, cette idée s’estompe et s’évapore d’elle-même dès qu’on donne la parole à ses occupants.
Le commun des mortels s’accorde sur un principe: la fac est un lieu de culture, de savoir et de science. Toutefois, à s’aventurer dans ses dédales, on découvre un autre visage qui nous fait comprendre que ce que nous venons de voir n’est qu’un masque.
La note de la misère
C’est un masque et des plus sordides. En effet, au-delà de la vie misérable qu’ils mènent quotidiennement, les étudiants, plus ils avancent dans leur cursus, plus ils font de nouvelles découvertes, à leur grande surprise. Et la surprise est d’autant plus grande pour le sexe féminin. Curieusement, c’est à la fin de l’année que la véritable mésaventure commence.
Cela arrive à la fin des examens. Les délibérations se font quelques jours plus tard. Certaines étudiantes découvrent alors que leurs notes ne correspondent guère au travail et aux efforts qu’elles ont fournis. Leurs notes sont en deçà de toutes leurs espérances. Commencent alors les «tractations» avec l’enseignant. «Les pourparlers» ne dépassent pas quelques minutes. Les intentions du «prof» sans conscience sont vite dévoilées, ignobles.
«Un de mes enseignants me l’a signifié carrément et sans scrupules: je reconnais que vous avez travaillé et que vous méritez mieux que cela mais...j’ai envie de...toi...», nous raconte Nadia, étudiante en sociologie, sans pour autant réussir à achever sa phrase convenablement. Après un petit effort, elle lâche enfin, non sans indignation: «Il m’a demandé de passer une nuit en sa compagnie à Sidi-Fredj, ajoutant que mon problème sera réglé le lendemain, à la première heure».
«Devant mon refus catégorique de tomber dans son jeu et la menace de le dénoncer, il me répond par ces propos: «va voir qui tu veux et tant que je prends en charge ce module, tu seras condamnée à passer ta vie à l’université», ajoute Nadia. «Et il n’a pas hésité à mettre ses menaces à exécution».
Ceci est malheureusement une vérité que nul ne peut contester. Le cas de Nadia n’est en effet qu’un petit échantillon parmi tant d’autres. Et souvent, lorsque «la cible» refuse de courber l’échine et de satisfaire la libido de son enseignant, elle devra alors chercher un autre moyen de s’en sortir tout en gardant la tête haute. Et le chemin le plus sûr est celui du bakchich, la «tchipa».
«Lorsque j’ai refait l’année, je suis tombée entre les mains du même prof. Retour donc à la case départ. A la fin de l’année, suivant le conseil d’une copine, je suis allée voir un employé à l’administration. Celui-ci a exigé la somme de 5000 dinars», nous raconte Nadia. «Comme je n’avais pas le choix, poursuit-elle, j’ai dû emprunter à gauche et à droite cette somme faramineuse et mon cauchemar a pris fin.»
Selon des agents de l’administration, il existe à l’université de véritables réseaux de ce genre. Ainsi, certains enseignants malhonnêtes et «administrateurs» sans scrupules travaillent en étroite collaboration. Et l’étudiant se retrouve dans l’obligation de payer la rançon. Le prix de sa note. Faut-il se méfier des enseignants? Que non, car il existe bel et bien des professeurs qui n’acceptent en aucun cas et en dépit de leur situation sociale délicate, ce genre de pratiques. Préférant ainsi donner un sens à la noble tâche qui leur est assignée, à savoir la transmission du savoir.
Toutefois, certaines sources parlent de «trucages» qui se font à l’intérieur même de l’administration. Quel genre de trucages et comment cela se fait-il?
L’opération est toute simple, en voici donc la recette. Lorsque les copies d’examen parviennent à l’administration, des «mains invisibles et démoniaques» revoient les notes. Cela, bien sûr, tout en choisissant la victime. Ainsi, lors des délibérations, les notes affichées sont autres que celles que l’enseignant a attribuées. Cependant, si l’étudiant découvre ce «trafic» et qu’il va se plaindre auprès du correcteur de sa copie, qui est aussi son enseignant, il est fort probable que l’erreur sera corrigée. Cela sera justifié, par la suite, par le simple prétexte de «faute de frappe».
Les sentiers de la prostitution
«Occupation: étudiante. Profession: prostituée». Cela se passe dans une boîte de nuit à Alger. En y entrant le soir, plusieurs figures féminines qu’on voit la journée à l’université, viennent ici pour se faire du fric.
Vous qui êtes de passage devant les cités universitaires filles, ne soyez pas étonnés du nombre de voitures rutilantes et flambant neuves stationnées à l’entrée. C’est en effet ici le marché de «la bonne chair». Les étudiantes, souvent en quête d’argent, se font avoir par des jeunes issus des quartiers huppés de la capitale. Si certaines filles le font pour s’amuser et profiter de leur jeunesse, d’autres s’y adonnent par pauvreté. Issue de l’intérieur du pays, Asma affirme fréquenter les boîtes de nuit juste «pour aider ses parents pauvres». «A la maison, tout le monde croit que je travaille vraiment. Chaque mois, en rentrant, je leur apporte tout ce dont ils ont besoin. Je sais qu’ils ne pourront jamais découvrir la vie lascive et licencieuse que je mène», souligne notre interlocutrice qui refuse le qualificatif de prostituée. Elle affirme, néanmoins, ne jamais regretter son geste «du moment que je sais qu’à la fin de mon cursus, j’aurai de fortes chances de trouver un emploi et je peux espérer encore plus». Asma nous apprend en outre l’existence de proxénètes dans l’enceinte même des résidences universitaires. «Ce sont d’anciennes étudiantes qui ont pu décrocher un job ici à Alger et à qui on a octroyé des chambres. Cela, sous les yeux bienveillants des agents de sécurité qui cautionnent leurs pratiques». A noter dans cette optique que ce phénomène se passe dans la plupart des cas au vu et au su des responsables des résidences universitaires. Cependant, il existe comme un pacte tacite entre eux et ces anciennes étudiantes.
Par ailleurs, ce qui est frappant dans cette histoire, c’est le nombre d’étudiants et étudiantes qui viennent tout juste de débarquer à l’université et qui n’ont pas bénéficié de chambres à la cité universitaire. On ne comprend vraiment plus rien lorsqu’on apprend que des chambres sont inoccupées et que des étudiants cherchent chaque soir, un gîte pour passer la nuit. Y a-t-il un capitaine dans le bateau pour contrôler et mettre un terme à cette situation dramatique?
Assurément pas. C’est négatif car ce problème se répète indéfiniment. Et avec les masses estudiantines qui arrivent, l’on se demande comment le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique compte régler ce problème. Et comment, par là même, l’Office national des oeuvres universitaires (Onou) compte le gérer. C’est, en effet, un véritable casse-tête chinois. Cela en dépit des assurances de M.Rachid Harraoubia qui affirme que son département «réceptionnera quelque 70.000 places pédagogiques et un nombre important de lits». Toutefois, la situation demeure telle quelle.
Autre phénomène qui apparaît au grand jour et qui vient s’ajouter à la ribambelle de fléaux secouant l’université: les vols. En effet, lors de la grève déclenchée pendant le mois en cours à la faculté des sciences économiques et des sciences de gestion de Dely Ibrahim, les étudiants affirment que plusieurs agressions physiques ont eu lieu à l’intérieur même de la fac. Ces violences nous affirme-t-on sont perpétrées par des individus étrangers à l’université. Ainsi donc, l’université algérienne n’arrive toujours pas à s’extirper de la mélasse. Pourtant , selon un analyste, «l’étudiant coûte à la collectivité 100.000 DA par an, soit en moyenne cinq à sept fois moins que le coût d’un étudiant en Europe». Une situation à méditer.
Source journal d'expression
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Prostitution étudiante
Halim « je suis persuadé pour ma part que ce problème ci serait autrement vécu si l'étudiante de l'intérieur , resterait sagement dans son patelin , sous la protection de sa famille . Alger est trop convoité et est géré et administré par des gens qui ne rapportent que leur sexe dans leur poche , malheureux de le dire !!!
la moralité de la moralité qui prime chez ces filles c'est de se faire le maximum de mecs contre resto , soirée , toilettes , parfums !
l'étudiante ne bosse pas pour ses modules , elles fait dans la vente concomittante ( module contre sexe ) et ce phénomène touche y compris les promotions dans les secteurs publics ( promotion canapé )
en fait qui oblige à cela si ce n'est le vice du sexe et de l'argent facile . Quant à la misère sociale , cela est un autre débat qui ne justifie aucunement la bordélisation de la société .
seulement les gens atteint par cette misère ne sont pas connus , ne sont pas recensés en l'absence d'organismes fiables et cela constitue bien entendu un phénomène qui permet le recours à toutes formes de criminalités ( prostitution , entre autre )
pour ce qui est de l'obtention de module contre nuit dans les bras de son prof , je pense que la clochardisation est à tous les niveaux du fait que c'est la femme qui guide vers cette voie , elle y entraine et s'y entraine par des tapes cinq , des signes provocateurs ....et j'en passe
mais nous savons par ailleurs que les femmes respectables ne sont jamais agressés par leur prof car elles ne font pas dans la tapine !!! »
la moralité de la moralité qui prime chez ces filles c'est de se faire le maximum de mecs contre resto , soirée , toilettes , parfums !
l'étudiante ne bosse pas pour ses modules , elles fait dans la vente concomittante ( module contre sexe ) et ce phénomène touche y compris les promotions dans les secteurs publics ( promotion canapé )
en fait qui oblige à cela si ce n'est le vice du sexe et de l'argent facile . Quant à la misère sociale , cela est un autre débat qui ne justifie aucunement la bordélisation de la société .
seulement les gens atteint par cette misère ne sont pas connus , ne sont pas recensés en l'absence d'organismes fiables et cela constitue bien entendu un phénomène qui permet le recours à toutes formes de criminalités ( prostitution , entre autre )
pour ce qui est de l'obtention de module contre nuit dans les bras de son prof , je pense que la clochardisation est à tous les niveaux du fait que c'est la femme qui guide vers cette voie , elle y entraine et s'y entraine par des tapes cinq , des signes provocateurs ....et j'en passe
mais nous savons par ailleurs que les femmes respectables ne sont jamais agressés par leur prof car elles ne font pas dans la tapine !!! »
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Prostitution étudiante
Prostitution dans la sphère universitaire
Les étudiantes se vendent pour quelques dinars de plus
Par : Massinissa Benlakehal
Elles sont faciles à repérer, souvent, avec une tenue qui attire l’attention et provocante en plus d’un maquillage parfois offensant. Le plus souvent, elles se regroupent par deux, voire trois dans un coin à l’extérieur ou à même la porte de la résidence universitaire –Filles- où elles résident. Tout ce cirque, dans l’attendre de son pigeon qu’elle a débusqué la journée d’avant ou la soirée même, vienne la prendre en voiture. Un tour de voiture, une addition assez cher payée dans un restaurant souvent habituel, quelques minutes de plaisir à un prix assez fort et c’est le retour vers la cité U. Pour dire que c’est la même activité qui se répète quotidiennement, mis à part les nouvelles têtes (Pigeons ; comme qu’elles les appellent) qui arrivent.
Elles sont nombreuses, pour ne pas dire partout, dans toutes les résidences universitaires, emplacement au tour duquel nous allons concentrer notre sujet.
Histoire de la prostitution
Dans l’antiquité, au sein des sociétés primitives, l’hospitalité sexuelle était pratiquée de façon ordinaire, c’est-à-dire qu’il était fréquent d’offrir sa femme ou sa fille à l’invité que l’on accueillait dans sa maison. Cette fréquente s’est transformée d’hospitalité sexuelle en prostitution sacrée. Les femmes se rendaient, dans cette époque là, au temple une fois dans leur vie pour offrir leur corps à une personne pauvre. Ce geste s’exerçait dans le principe du sacrifice, « l’offrande allait aux divinités ». Progressivement et avec les développements divers qu’ont connu les sociétés, la prostitution devient un phénomène social. Connu comme étant « le plus vieux métier du monde », bien que stipulé par l’empereur Justinien durant son règne sur l’empire byzantin comme activité interdite et que toute personne la pratiquant était punis. L’on trouvera, entre autres, qu’au début du moyen âge occidental, les différentes tribus germaniques croyaient que la prostitution représentait une malédiction à éradiquer. Les proxénètes étaient jugés sévèrement. Ce n’est qu’avec le « code Alaric » qu’a réellement débuté la persécution des prostituées étant donné que ce code prévoyait que les femmes aussi étaient coupables que les proxénètes et justifiables de fouets.
Du XIe au XVe siècle, dès les premières croisades, soit de 1096 à 1099, les prostituées suivaient les troupes des croisés. Pendant la huitième croisade menée par Saint-Louis, l’Etat dut payer un salaire à environ 13 000 prostituées afin d’encourager les troupes à poursuivre la guerre sainte. Pendant l’époque où Louis IX régna, soit de 1226 à 1270, la politique face à la prostitution a changé, passant de la prohibition à la tolérance. Il menaça d’expulsion toute personne pratiquant la prostitution occasionnellement ou comme métier. C’est là que commença une dure répression, et la prostitution clandestine remplaça les maisons de débauche ouvertes à tous. Mais les plaintes furent nombreuses et sa politique se trouva devant l’échec : il était impossible de mettre fin à un phénomène si courant. De suite, il fut donc décidé de focaliser la prostitution dans certains quartiers, à l’écart des maisons de bonne famille et ouvrit aussi les portes d’un centre de réadaptation. De nos jours, ce métier est considéré comme délit. Ceci dit, les personnes prostituées et proxénètes, selon la loi, sont considérées comme délinquants et passibles de poursuites. Cependant, bien la prostituée est méprisée, elle est pardonnée même si son pêché est considéré comme plus grave que celui de l’homme. Les différentes fléaux sociaux pardonnent cette pratique, en dépit du fait que la prostitution rurale, dans les grandes métropoles, est florissante et rapporte énormément d’argent à la fois pour ces filles prostituées que pour les réseaux qu’elles intègrent. Le but étant, toutefois, de gagner quelques sous.
Exemples dans la réalité
Toutefois, nous voulons nous concentrer plus sur « les étudiantes » qui prennent ce métier à cœur et en font un quotidien, un gagne pain. Une d’entres ces étudiantes qui se prostitue, le soir venu, pour avoir quelque dinars à dépenser le lendemain, a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard bleu et éclatant donne l’impression que cette jeune étudiante d’à peine 21 ans, voudrait vider tout ce fardeau qu’elle semble porter dans le cœur. Elle nous révèle que son moral est rarement bon, souvent sous pression. Elle est pessimiste, ayant du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, désire vivre mieux que dans une résidence universitaire. Pouvoir ainsi prospérer de l’avant après avoir réuni une certaine somme d’argent. Le tout dans le but de s’installer et de se convertir à la vie normale. Bien que motivée et forte, avons-nous remarqué, elle a souvent envie de verser quelques larmes pour apaiser ses tourments de jeune fille voulant assumer son indépendance, est inquiète et nerveuse, la cigarette au bouts des doigts, se fait des reproches et ne cesse de se sentir abattue et désespérée dés que son regard se retrouve face à la pensée de l’avenir qui flirte avec son esprit à chaque tombées de nuit, avons-nous constaté. Son prénom est Farida (notre témoin), étudiante en psychologie à la faculté de Bouzaréah, jeune, de taille mince et d’un visage à apprécier à longueur de temps. Elle nous dira : « Je me suis retrouvée à l’université et les moyens financiers faisaient défaut. Par la suite, j’ai connu une fille à la fac, elle m’invitait souvent à passer la soirée avec elle et son copain. C’est avec le temps, que je me suis retrouvée dans un tournant abominable. Après avoir pris des tournures différentes, je me suis laissée initier à ce métier et ça dure depuis une année déjà. En fait, c’est une question de survie, je n’ai pas d’autres moyens pour avoir de l’argent ». Durant notre discussion, elle nous confiera : « Vous savez, je ne suis pas seule, il y a beaucoup d’autres adeptes ou accros à ce métier si vous voulez ! On peut même les compter une par une, que ce soit ici ou dans d’autres résidences»
Elles sont nombreuses, dans toutes les cités universitaires de filles de l’université d’Alger, et sans doute ailleurs encore dans les autres campus du pays. A Dély Brahim, à Ben-aknoun, dans les Asphodéles, dans les résidences de Bab Ezzouar, passant par Dergana arrivant jusqu’à Ouled Fayet, ce ne sont pas les exemples et témoignages qui manquent dans ces résidences filles. Le constat, bien que décevant, est le même. Les raisons sont les mêmes ; besoin d’argent, envie de se faire plaisir pour certaines, tandis que pour d’autres, l’envie de se défouler et par-dessus tout « se changer d’air ». Cela dépend d’une nécessité de survie à chaque jour que dieu fait. Notamment, les filles venues étudier dans la capitale, et qui se retrouvent face à une liberté totalitaire, ne sachant pas s’y accommoder ou s’y habitué, elles virent vers la débauche, et comme tout bonnement, l’unique issue pour mieux connaître les endroits sombres de la ville, entre autres, bars, restaurants, cabarets et boites de nuit, pour conclure ; éviter le chômage loin des parents et de la famille, tutelle, le plus vieux métier du monde est à la portée de toutes. Nul besoin d’expérience ou d’aptitudes quelconques, seule un geste suffit, un sourire et c’est « le commencement de l’infini ». Outre, l’orientation vers une tournure dont personne n’excluant les conséquences qui restent à craindre pour la plupart de ces « prostituées le soir et étudiantes la journée d’après ».
Une autre étudiante à coté de la porte d’entrée de la résidence des Asphodéles, à Ben-aknoun, attendant son « pigeon », habillée légèrement et dont le nombril et la moitié de son ventre se voyait, monte dans la première voiture qui s’arrête, le temps de quelques mots et le tour est joué. Ladite étudiante, poursuivant ses études à la faculté centrale d’Alger-centre, semble prendre goût à cette pratique. Quelques quarante minutes après, la voila qui redescend du même véhicule après avoir fait un tour, dieu sait de quel alinéa ! Même scène à chaque tombée de nuit, pas question de dîner à l’intérieur de la résidence, un meilleur repas attend à l’extérieur. Un tour de baguette, la soirée est finie et le porte feuille assez bien remplie. Nous avions tenté d’aborder cette personne mais le refus était tel que nous abandonnions. Elles sont bien nombreuses à commercialiser leur corps mais peu à oser se confier. La majorité de celles que nous avons rencontré sont unanimes « Nous avons été pris dans un orage de folie et d’inconscience au début et là, nous ne pouvons plus reculer, c’est la seule chose que nous pouvons faire pour répondre à nos besoins ». « Voyez-vous, les besoins des femmes sont beaucoup plus nombreux que ceux de la gent masculine, alors nous essayons de faire avec les moyens du bord » annonce Selma, âgée d’à peine 20 ans, venue de l’Ouest du pays et résidente à la cité de Ouled fayet.
D’autres préférant la discrétion, choisissent les moyens de la technologie, en l’occurrence, les portables pour ne pas s’afficher en plein public. Elles préfèrent, grâce au cellulaire, donner rendez-vous à leurs pigeons à quelques mètres loin de la résidence pour ainsi perpétrer cette tendance qu’est « De se vendre au plus offrant ». Certaines portent le voile, d’autres non, mais n’hésitent pas à joindre tous les moyens pour gagner la croûte d’un quotidien assidu.
Abordée par nos soins, une troisième étudiante se confessera à nous. Celle-ci, en quatrième année, à la faculté de Bouzaréah, est résidente à la cité de Dély Brahim. Son âge ne dépassant pas les 24 ans. A notre question de savoir comment consent-elle cette forme de gagne pain facile, elle nous dira « Cela fait quatre ans que je poursuis mes études sur Alger. Mes premières années étaient difficiles du coté financier ». Et d’ajouter « Depuis quelques temps déjà, j’ai rencontré un jeune qui possède un commerce d’habillement sur Alger-centre. J’y vais m’approvisionner en argent à chaque fois que j’en ai besoin » C’est là une façon de se fournir également en vêtement, nous précise-t-elle. D’ailleurs, renchérit-elle, cela lui permet d’être loin du besoin. La solution est là encore très simple, il lui suffit de se vendre. Sabrina, tel est son prénom, elle nous confiera qu’entre autres, elle ne se contente pas de ce copain commerçant mais qu’elle fréquente d’autres aussi. Contrairement aux autres filles qui se prostituent à ciel ouvert, celle-la semble exercer en silence. En effet, il suffirait d’un coup de téléphone, nous explique-t-elle, pour qu’elle se déplace dans les boutiques de ses copains. Ayant tenu à comprendre un peu plu les raisons de ce détoure, elle ajoutera que « pour moi c’est purement par besoin financier. Je n’arrive pas à me satisfaire alors j’ai besoin d’encore plus d’argent pour vivre tranquille dans le campus universitaire ». Elle affirmera également que « le problème n’est par lié à sa famille mais bien au contraire, elle est en bonne situation financière. Ce n’est tout simplement qu’un vice »
La clientèle est tamisée
Abordant, le sujet des pigeons, il est remarqué que la clientèle de gent masculine est de tout âge confondu. Certains dépassant la quarantaine, d’autre la soixantaine et d’autres jeunes. L’une des filles, nous dira qu’elle préfère que « son client » soit d’un âge assez avancé, sans pour autant faire la différence entre eux, du moment que le portefeuille n’est pas vide. Mais est-il qu’ils sont plus sociables, allant jusqu’à ne pas mettre de restriction en matière de dépense, nous confirmera-t-elle. Contrairement aux étudiants, qui ne peuvent pas être admis dans la liste de celles-ci, vu leur situation désolatrice. En l’occurrence, le manque d’argent, le peu de moyens et du fait d’être fauchés à longueur de temps. Chose est certaine, pas question de tremper avec un étudiant, quelque soit sa situation, a-t-on conclu. « La clientèle est bien trillée en tout cas, soyez-en certains » soutiendra Farida.
Pour sa part, les prix varient de 600 Da jusqu’à plus de 2000 da la soirée. D’après nos témoins, cela dépend du client. C'est-à-dire, une façon de fidéliser ces pigeons, allant ainsi du plus habitué à l’amateur. Elles affirment par ailleurs, qu’elles peuvent, pour certains clients, faire monter les prix à leur choix. C’est un commerce qui s’est proliféré et qui continue de rapporter pour ses jeunes étudiantes destinées à fondre des familles et à occuper, sans nul doute, des postes assez importants de suite à leurs études.
D’autres choisissent de travailler honnêtement
En dépit de tout, bien que la vie dans les résidences universitaires d’Alger n’est pas simple. Chose que confirme l’ensemble des étudiants et étudiantes. On remarque que d’autres filles plus sincères, choisissent d’aller travailler quelques jours, au courant de la semaine, comme serveuses, hôtesses, standardistes ou tout simplement ailleurs, dans d’autres postes afin de gagner leur vie honnêtement. Elles sont bon nombre à travailler pour assurer leur indépendance financière. La situation est telle qu’on n’arrive plus à distinguer les bonnes des mauvaises. Comme quoi, il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. Mais la réalité est tout autre cas de figure, car faut-il d’une tomate périmée pour (infecter) contaminer le reste.
Saida, étudiante en troisième année science de l’information, confie qu’elle travaille l’après midi comme serveuse pour répondre à ses besoins. « Je travaille depuis quelques mois chez Quick et j’essais de ne pas mélanger le boulot et les études » précise-t-elle. Lynda pour sa part, étudiante en sciences commerciales, s’est trouvé un poste comme déléguée commerciale. Elle nous dira à ce sujet que « J’ai du me casser la tête pour trouver ce poste. Je travaille depuis deux mois déjà et j’arrive à m’en sortir bien que ce soit difficile ». D’autres témoignages viennent encore pour soutenir que la vie d’étudiant n’est pas un jeu de dominos. Pour dire que tout les moyens sont bons, en fin de compte, pour préparer son avenir.
Ce qu’en pensent les psychologues
A cet état de fait, contactée par Midi Libre, une psychologue, expliquant mieux le sujet, nous dira que la prostitution, acte par lequel une personne consent habituellement à pratiquer des rapports sexuels avec un nombre indéterminé d'autres personnes moyennant rémunération, est le plus vieux métier du monde. Ce qui, soutient-elle, ne fait plus de lui un phénomène sociétal récent. Elle ajoutera que « considéré différemment par les sociétés selon leur contexte socioculturel, chez nous cette activité antique relève encore du tabou de par le caractère réservé et conservateur de notre contexte, ce qui empêche la conception d’une idée profonde sur le sujet ». « Aujourd’hui, face à l’expansion de ce phénomène en milieu estudiantin algérien, le temps est à se questionner sur ce qui pousse des jeunes étudiantes à se prostituer. L’analyse de la prostitution dans notre société débouche illico sur un bon nombre de sujet les uns plus épineux que les autres et qui la sous-tendent inéluctablement » nous assurera-t-elle.
Dans le même contexte, elle affirmera qu’une combinaison de facteurs explique certes l’entrée dans la prostitution, dont nous trouverons une multitude de causes tel que la perte de repère, poids de la frustration dans une culture basée sur l’interdit moral, religieux et social, le manque de communication au sein de la cellule familiale, défaillance de l’éducation sexuelle, conditions socioéconomique et familiales déplorables, obligation de survenir à ses besoins à sa sortie de la maison et de faire preuve d’autonomie, relations sexuelles précoces ou des éventuels traumatismes sexuels intrafamiliales ou autre sont autant de motifs qui anticipent l’entrée dans l’univers de la prostitution ». La frustration qui en découle d’une éducation rigide fondée sur le silence, les non-dits et la répression fait que certaines personnes, se trouvant enfin en liberté loin de la pression familiale et inconscientes des dangers qu’elles encourent, livrées à elles-mêmes. « C’est à l’abri de la tyrannie masculine des siens, qu’elles n’hésitent pas à aller à la découverte du monde et notamment de la sexualité et de leur corps, domaine encore inconnu et tabou ». « Certes, gagner de l’argent n’est peut être pas l’idée de départ de ces individus, mais après, appelés à venir à bout de leurs besoins, certaines choisissent de faire commerce de leur chair ». Les origines socioéconomiques et familiales expliquent aisément chez quelques catins le passage vers ce monde. Seulement, les motifs varient souvent selon l’histoire personnelle de la personne, nous dira notre source.
La prostitution reste un problème multifactoriel nourri par une série de facteurs dont les conditions de vie miséreuses qui poussent un grand nombre de personnes à en faire de la prostitution leur gagne-pain.
« La prostitution féminine et celle masculine connaissent un accroissement chez nous. Pour cause, nous nous attardons plus à émettre des jugements de valeurs sur ce type d’activités au lieu de nous pencher sérieusement sur l’étude de la prostitution, l’exploration des vraies causes qui la sous-tendent et le vécu de ces personnes qui adopte ce métier ».Elle appuiera, par ailleurs que « des recherches psychosociales portant sur le sujet seront d’un grand salut, car notre société fidèle à sa devise « entretenir le silence » contribue largement dans la méconnaissance de nombreux thèmes important, mais jugés interdits ». « L’éducation sexuelle précoce de la population, l’initiation de campagne de sensibilisation sur les voies de protection des rapports sexuels, sur les risques encourus en cas de contact non protégés, restent des mesures indispensable afin de minimiser les dégâts de l’ignorance » conclue notre interlocutrice.
Les étudiantes se vendent pour quelques dinars de plus
Par : Massinissa Benlakehal
Elles sont faciles à repérer, souvent, avec une tenue qui attire l’attention et provocante en plus d’un maquillage parfois offensant. Le plus souvent, elles se regroupent par deux, voire trois dans un coin à l’extérieur ou à même la porte de la résidence universitaire –Filles- où elles résident. Tout ce cirque, dans l’attendre de son pigeon qu’elle a débusqué la journée d’avant ou la soirée même, vienne la prendre en voiture. Un tour de voiture, une addition assez cher payée dans un restaurant souvent habituel, quelques minutes de plaisir à un prix assez fort et c’est le retour vers la cité U. Pour dire que c’est la même activité qui se répète quotidiennement, mis à part les nouvelles têtes (Pigeons ; comme qu’elles les appellent) qui arrivent.
Elles sont nombreuses, pour ne pas dire partout, dans toutes les résidences universitaires, emplacement au tour duquel nous allons concentrer notre sujet.
Histoire de la prostitution
Dans l’antiquité, au sein des sociétés primitives, l’hospitalité sexuelle était pratiquée de façon ordinaire, c’est-à-dire qu’il était fréquent d’offrir sa femme ou sa fille à l’invité que l’on accueillait dans sa maison. Cette fréquente s’est transformée d’hospitalité sexuelle en prostitution sacrée. Les femmes se rendaient, dans cette époque là, au temple une fois dans leur vie pour offrir leur corps à une personne pauvre. Ce geste s’exerçait dans le principe du sacrifice, « l’offrande allait aux divinités ». Progressivement et avec les développements divers qu’ont connu les sociétés, la prostitution devient un phénomène social. Connu comme étant « le plus vieux métier du monde », bien que stipulé par l’empereur Justinien durant son règne sur l’empire byzantin comme activité interdite et que toute personne la pratiquant était punis. L’on trouvera, entre autres, qu’au début du moyen âge occidental, les différentes tribus germaniques croyaient que la prostitution représentait une malédiction à éradiquer. Les proxénètes étaient jugés sévèrement. Ce n’est qu’avec le « code Alaric » qu’a réellement débuté la persécution des prostituées étant donné que ce code prévoyait que les femmes aussi étaient coupables que les proxénètes et justifiables de fouets.
Du XIe au XVe siècle, dès les premières croisades, soit de 1096 à 1099, les prostituées suivaient les troupes des croisés. Pendant la huitième croisade menée par Saint-Louis, l’Etat dut payer un salaire à environ 13 000 prostituées afin d’encourager les troupes à poursuivre la guerre sainte. Pendant l’époque où Louis IX régna, soit de 1226 à 1270, la politique face à la prostitution a changé, passant de la prohibition à la tolérance. Il menaça d’expulsion toute personne pratiquant la prostitution occasionnellement ou comme métier. C’est là que commença une dure répression, et la prostitution clandestine remplaça les maisons de débauche ouvertes à tous. Mais les plaintes furent nombreuses et sa politique se trouva devant l’échec : il était impossible de mettre fin à un phénomène si courant. De suite, il fut donc décidé de focaliser la prostitution dans certains quartiers, à l’écart des maisons de bonne famille et ouvrit aussi les portes d’un centre de réadaptation. De nos jours, ce métier est considéré comme délit. Ceci dit, les personnes prostituées et proxénètes, selon la loi, sont considérées comme délinquants et passibles de poursuites. Cependant, bien la prostituée est méprisée, elle est pardonnée même si son pêché est considéré comme plus grave que celui de l’homme. Les différentes fléaux sociaux pardonnent cette pratique, en dépit du fait que la prostitution rurale, dans les grandes métropoles, est florissante et rapporte énormément d’argent à la fois pour ces filles prostituées que pour les réseaux qu’elles intègrent. Le but étant, toutefois, de gagner quelques sous.
Exemples dans la réalité
Toutefois, nous voulons nous concentrer plus sur « les étudiantes » qui prennent ce métier à cœur et en font un quotidien, un gagne pain. Une d’entres ces étudiantes qui se prostitue, le soir venu, pour avoir quelque dinars à dépenser le lendemain, a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard bleu et éclatant donne l’impression que cette jeune étudiante d’à peine 21 ans, voudrait vider tout ce fardeau qu’elle semble porter dans le cœur. Elle nous révèle que son moral est rarement bon, souvent sous pression. Elle est pessimiste, ayant du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, désire vivre mieux que dans une résidence universitaire. Pouvoir ainsi prospérer de l’avant après avoir réuni une certaine somme d’argent. Le tout dans le but de s’installer et de se convertir à la vie normale. Bien que motivée et forte, avons-nous remarqué, elle a souvent envie de verser quelques larmes pour apaiser ses tourments de jeune fille voulant assumer son indépendance, est inquiète et nerveuse, la cigarette au bouts des doigts, se fait des reproches et ne cesse de se sentir abattue et désespérée dés que son regard se retrouve face à la pensée de l’avenir qui flirte avec son esprit à chaque tombées de nuit, avons-nous constaté. Son prénom est Farida (notre témoin), étudiante en psychologie à la faculté de Bouzaréah, jeune, de taille mince et d’un visage à apprécier à longueur de temps. Elle nous dira : « Je me suis retrouvée à l’université et les moyens financiers faisaient défaut. Par la suite, j’ai connu une fille à la fac, elle m’invitait souvent à passer la soirée avec elle et son copain. C’est avec le temps, que je me suis retrouvée dans un tournant abominable. Après avoir pris des tournures différentes, je me suis laissée initier à ce métier et ça dure depuis une année déjà. En fait, c’est une question de survie, je n’ai pas d’autres moyens pour avoir de l’argent ». Durant notre discussion, elle nous confiera : « Vous savez, je ne suis pas seule, il y a beaucoup d’autres adeptes ou accros à ce métier si vous voulez ! On peut même les compter une par une, que ce soit ici ou dans d’autres résidences»
Elles sont nombreuses, dans toutes les cités universitaires de filles de l’université d’Alger, et sans doute ailleurs encore dans les autres campus du pays. A Dély Brahim, à Ben-aknoun, dans les Asphodéles, dans les résidences de Bab Ezzouar, passant par Dergana arrivant jusqu’à Ouled Fayet, ce ne sont pas les exemples et témoignages qui manquent dans ces résidences filles. Le constat, bien que décevant, est le même. Les raisons sont les mêmes ; besoin d’argent, envie de se faire plaisir pour certaines, tandis que pour d’autres, l’envie de se défouler et par-dessus tout « se changer d’air ». Cela dépend d’une nécessité de survie à chaque jour que dieu fait. Notamment, les filles venues étudier dans la capitale, et qui se retrouvent face à une liberté totalitaire, ne sachant pas s’y accommoder ou s’y habitué, elles virent vers la débauche, et comme tout bonnement, l’unique issue pour mieux connaître les endroits sombres de la ville, entre autres, bars, restaurants, cabarets et boites de nuit, pour conclure ; éviter le chômage loin des parents et de la famille, tutelle, le plus vieux métier du monde est à la portée de toutes. Nul besoin d’expérience ou d’aptitudes quelconques, seule un geste suffit, un sourire et c’est « le commencement de l’infini ». Outre, l’orientation vers une tournure dont personne n’excluant les conséquences qui restent à craindre pour la plupart de ces « prostituées le soir et étudiantes la journée d’après ».
Une autre étudiante à coté de la porte d’entrée de la résidence des Asphodéles, à Ben-aknoun, attendant son « pigeon », habillée légèrement et dont le nombril et la moitié de son ventre se voyait, monte dans la première voiture qui s’arrête, le temps de quelques mots et le tour est joué. Ladite étudiante, poursuivant ses études à la faculté centrale d’Alger-centre, semble prendre goût à cette pratique. Quelques quarante minutes après, la voila qui redescend du même véhicule après avoir fait un tour, dieu sait de quel alinéa ! Même scène à chaque tombée de nuit, pas question de dîner à l’intérieur de la résidence, un meilleur repas attend à l’extérieur. Un tour de baguette, la soirée est finie et le porte feuille assez bien remplie. Nous avions tenté d’aborder cette personne mais le refus était tel que nous abandonnions. Elles sont bien nombreuses à commercialiser leur corps mais peu à oser se confier. La majorité de celles que nous avons rencontré sont unanimes « Nous avons été pris dans un orage de folie et d’inconscience au début et là, nous ne pouvons plus reculer, c’est la seule chose que nous pouvons faire pour répondre à nos besoins ». « Voyez-vous, les besoins des femmes sont beaucoup plus nombreux que ceux de la gent masculine, alors nous essayons de faire avec les moyens du bord » annonce Selma, âgée d’à peine 20 ans, venue de l’Ouest du pays et résidente à la cité de Ouled fayet.
D’autres préférant la discrétion, choisissent les moyens de la technologie, en l’occurrence, les portables pour ne pas s’afficher en plein public. Elles préfèrent, grâce au cellulaire, donner rendez-vous à leurs pigeons à quelques mètres loin de la résidence pour ainsi perpétrer cette tendance qu’est « De se vendre au plus offrant ». Certaines portent le voile, d’autres non, mais n’hésitent pas à joindre tous les moyens pour gagner la croûte d’un quotidien assidu.
Abordée par nos soins, une troisième étudiante se confessera à nous. Celle-ci, en quatrième année, à la faculté de Bouzaréah, est résidente à la cité de Dély Brahim. Son âge ne dépassant pas les 24 ans. A notre question de savoir comment consent-elle cette forme de gagne pain facile, elle nous dira « Cela fait quatre ans que je poursuis mes études sur Alger. Mes premières années étaient difficiles du coté financier ». Et d’ajouter « Depuis quelques temps déjà, j’ai rencontré un jeune qui possède un commerce d’habillement sur Alger-centre. J’y vais m’approvisionner en argent à chaque fois que j’en ai besoin » C’est là une façon de se fournir également en vêtement, nous précise-t-elle. D’ailleurs, renchérit-elle, cela lui permet d’être loin du besoin. La solution est là encore très simple, il lui suffit de se vendre. Sabrina, tel est son prénom, elle nous confiera qu’entre autres, elle ne se contente pas de ce copain commerçant mais qu’elle fréquente d’autres aussi. Contrairement aux autres filles qui se prostituent à ciel ouvert, celle-la semble exercer en silence. En effet, il suffirait d’un coup de téléphone, nous explique-t-elle, pour qu’elle se déplace dans les boutiques de ses copains. Ayant tenu à comprendre un peu plu les raisons de ce détoure, elle ajoutera que « pour moi c’est purement par besoin financier. Je n’arrive pas à me satisfaire alors j’ai besoin d’encore plus d’argent pour vivre tranquille dans le campus universitaire ». Elle affirmera également que « le problème n’est par lié à sa famille mais bien au contraire, elle est en bonne situation financière. Ce n’est tout simplement qu’un vice »
La clientèle est tamisée
Abordant, le sujet des pigeons, il est remarqué que la clientèle de gent masculine est de tout âge confondu. Certains dépassant la quarantaine, d’autre la soixantaine et d’autres jeunes. L’une des filles, nous dira qu’elle préfère que « son client » soit d’un âge assez avancé, sans pour autant faire la différence entre eux, du moment que le portefeuille n’est pas vide. Mais est-il qu’ils sont plus sociables, allant jusqu’à ne pas mettre de restriction en matière de dépense, nous confirmera-t-elle. Contrairement aux étudiants, qui ne peuvent pas être admis dans la liste de celles-ci, vu leur situation désolatrice. En l’occurrence, le manque d’argent, le peu de moyens et du fait d’être fauchés à longueur de temps. Chose est certaine, pas question de tremper avec un étudiant, quelque soit sa situation, a-t-on conclu. « La clientèle est bien trillée en tout cas, soyez-en certains » soutiendra Farida.
Pour sa part, les prix varient de 600 Da jusqu’à plus de 2000 da la soirée. D’après nos témoins, cela dépend du client. C'est-à-dire, une façon de fidéliser ces pigeons, allant ainsi du plus habitué à l’amateur. Elles affirment par ailleurs, qu’elles peuvent, pour certains clients, faire monter les prix à leur choix. C’est un commerce qui s’est proliféré et qui continue de rapporter pour ses jeunes étudiantes destinées à fondre des familles et à occuper, sans nul doute, des postes assez importants de suite à leurs études.
D’autres choisissent de travailler honnêtement
En dépit de tout, bien que la vie dans les résidences universitaires d’Alger n’est pas simple. Chose que confirme l’ensemble des étudiants et étudiantes. On remarque que d’autres filles plus sincères, choisissent d’aller travailler quelques jours, au courant de la semaine, comme serveuses, hôtesses, standardistes ou tout simplement ailleurs, dans d’autres postes afin de gagner leur vie honnêtement. Elles sont bon nombre à travailler pour assurer leur indépendance financière. La situation est telle qu’on n’arrive plus à distinguer les bonnes des mauvaises. Comme quoi, il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. Mais la réalité est tout autre cas de figure, car faut-il d’une tomate périmée pour (infecter) contaminer le reste.
Saida, étudiante en troisième année science de l’information, confie qu’elle travaille l’après midi comme serveuse pour répondre à ses besoins. « Je travaille depuis quelques mois chez Quick et j’essais de ne pas mélanger le boulot et les études » précise-t-elle. Lynda pour sa part, étudiante en sciences commerciales, s’est trouvé un poste comme déléguée commerciale. Elle nous dira à ce sujet que « J’ai du me casser la tête pour trouver ce poste. Je travaille depuis deux mois déjà et j’arrive à m’en sortir bien que ce soit difficile ». D’autres témoignages viennent encore pour soutenir que la vie d’étudiant n’est pas un jeu de dominos. Pour dire que tout les moyens sont bons, en fin de compte, pour préparer son avenir.
Ce qu’en pensent les psychologues
A cet état de fait, contactée par Midi Libre, une psychologue, expliquant mieux le sujet, nous dira que la prostitution, acte par lequel une personne consent habituellement à pratiquer des rapports sexuels avec un nombre indéterminé d'autres personnes moyennant rémunération, est le plus vieux métier du monde. Ce qui, soutient-elle, ne fait plus de lui un phénomène sociétal récent. Elle ajoutera que « considéré différemment par les sociétés selon leur contexte socioculturel, chez nous cette activité antique relève encore du tabou de par le caractère réservé et conservateur de notre contexte, ce qui empêche la conception d’une idée profonde sur le sujet ». « Aujourd’hui, face à l’expansion de ce phénomène en milieu estudiantin algérien, le temps est à se questionner sur ce qui pousse des jeunes étudiantes à se prostituer. L’analyse de la prostitution dans notre société débouche illico sur un bon nombre de sujet les uns plus épineux que les autres et qui la sous-tendent inéluctablement » nous assurera-t-elle.
Dans le même contexte, elle affirmera qu’une combinaison de facteurs explique certes l’entrée dans la prostitution, dont nous trouverons une multitude de causes tel que la perte de repère, poids de la frustration dans une culture basée sur l’interdit moral, religieux et social, le manque de communication au sein de la cellule familiale, défaillance de l’éducation sexuelle, conditions socioéconomique et familiales déplorables, obligation de survenir à ses besoins à sa sortie de la maison et de faire preuve d’autonomie, relations sexuelles précoces ou des éventuels traumatismes sexuels intrafamiliales ou autre sont autant de motifs qui anticipent l’entrée dans l’univers de la prostitution ». La frustration qui en découle d’une éducation rigide fondée sur le silence, les non-dits et la répression fait que certaines personnes, se trouvant enfin en liberté loin de la pression familiale et inconscientes des dangers qu’elles encourent, livrées à elles-mêmes. « C’est à l’abri de la tyrannie masculine des siens, qu’elles n’hésitent pas à aller à la découverte du monde et notamment de la sexualité et de leur corps, domaine encore inconnu et tabou ». « Certes, gagner de l’argent n’est peut être pas l’idée de départ de ces individus, mais après, appelés à venir à bout de leurs besoins, certaines choisissent de faire commerce de leur chair ». Les origines socioéconomiques et familiales expliquent aisément chez quelques catins le passage vers ce monde. Seulement, les motifs varient souvent selon l’histoire personnelle de la personne, nous dira notre source.
La prostitution reste un problème multifactoriel nourri par une série de facteurs dont les conditions de vie miséreuses qui poussent un grand nombre de personnes à en faire de la prostitution leur gagne-pain.
« La prostitution féminine et celle masculine connaissent un accroissement chez nous. Pour cause, nous nous attardons plus à émettre des jugements de valeurs sur ce type d’activités au lieu de nous pencher sérieusement sur l’étude de la prostitution, l’exploration des vraies causes qui la sous-tendent et le vécu de ces personnes qui adopte ce métier ».Elle appuiera, par ailleurs que « des recherches psychosociales portant sur le sujet seront d’un grand salut, car notre société fidèle à sa devise « entretenir le silence » contribue largement dans la méconnaissance de nombreux thèmes important, mais jugés interdits ». « L’éducation sexuelle précoce de la population, l’initiation de campagne de sensibilisation sur les voies de protection des rapports sexuels, sur les risques encourus en cas de contact non protégés, restent des mesures indispensable afin de minimiser les dégâts de l’ignorance » conclue notre interlocutrice.
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Prostitution étudiante
Jeunes d’Algérie cherchent avenir
Dans un pays qui attend les élections,
nous donnons la parole à la génération
sacrifiée par l’intégrisme et le pouvoir.
Ils ont moins de trente ans et représentent 75 % de la population. Rencontres avec ceux qui, selon l’expression de l’humoriste Fellag, " habitent dans leurs vêtements " et " regardent passer la vie ".
De notre envoyée spéciale à Alger et Tizi Ouzou.
Alors qu’en France, Algérie rime avec terrorisme, Adlen, Nadia, Ouali, Hassane, Farida, Salim et tant d’autres ne parlent, eux, quasiment plus de ces années noires. Quand ils évoquent la violence, ils utilisent le passé " avant… ", " à l’époque… ". A les entendre, la peur de la mort immédiate a cédé la place à la " simple " angoisse du lendemain. Mot banal, mais qui offre déjà une infime parcelle d’avenir.
Ces jeunes, qui ont entre dix-neuf et vingt-cinq ans, vivent à Alger ou à Tizi Ouzou. Chômeurs, salariés, étudiants, lycéens, une bonne partie de leur jeunesse s’est volatilisée, ensanglantée par huit années de terrorisme. Dans ce pays, les jeunes ont été nombreux à s’engager dans la police, seule administration à embaucher en cette période de terreur. Ils ont été tout aussi nombreux à rejoindre les maquis intégristes… Il y a cinq ans, les Groupes islamistes armés (GIA) disposaient d’une immense capacité de recrutement : chaque semaine, environ 500 jeunes étaient enrôlés, selon des sources de l’armée.
En Algérie, 75 % de la population a moins de trente ans. Dans les rues, dans les transports en commun, dans les cafés, cette omniprésence des jeunes est visible. Et, partout, le recul de la peur reste perceptible dans les comportements. Comme à Sidi-Fredj, où, indifférents aux passants, deux adolescents nonchalants arrachent de leurs guitares des accords andalous. Les bombes continuent, épisodiquement, à faire des victimes. Mais la vie a repris le dessus. Et cela change tout.
Le terrorisme n’étant plus l’inévitable sujet de conversation, les problèmes, les dysfonctionnements de la société algérienne explosent désormais dans la tête de tous ces jeunes que rien, dans le look, ne différencie de ceux qui vivent dans les banlieues françaises. " Sans piston, sans connaissance, tu ne peux rien obtenir ", explique Hassane, vingt-six ans. " Tout s’achète, la corruption est devenue une règle ", ajoute ce cadre au ministère des Transports. Même constat amer d’Adlen, un apprenti menuisier âgé de vingt et un ans : " Le pouvoir corrompt, il a déstructuré la société. C’est comme un système en chaîne. Le fait de ne pas voler devient anormal. " Clanisme, passe-droits et corruption, ces jeunes adultes redécouvrent, derrière le terrorisme, une nation gravement malade. " On était amnésiques durant toutes ces années ", dit Ouali, un étudiant.
Beaucoup de jeunes s’adonnent au " trabendo ", terme péjoratif stigmatisant la contrebande. Dans le port d’Alger, des grossistes fournissent par cartouches entières des Marlboro que des revendeurs, âgés de huit à trente ans, vont écouler dans les rues et à l’entrée des autoroutes, sous le regard indifférent des autorités. " Je ne suis pas " trabendiste ", proteste Hocine, je suis " businessi " (businessman en algérien). " Encore adolescent, il a débuté comme vendeur de cigarettes. Aujourd’hui, à vingt-cinq ans, il a pignon sur rue à Tizi Ouzou. Dans son échoppe, véritable bazar en plein centre-ville, on peut s’habiller de la tête aux pieds. Tous les articles proviennent de la contrebande. A l’image de 80 % des magasins du pays. Ici, on ne parle pas d’import-export, mais d’" import-import ".
Une culture de la corruption s’est imposée au fil des années. " Chacun doit se débrouiller pour se procurer de l’argent, confie Chabanne. Tu voles, tu travailles. Il n’y a plus le bon et le mauvais. Pour n’importe quoi, il faut payer des pots-de-vin ou avoir des connaissances. " La plupart des jeunes dénoncent cette crise des repères, des valeurs morales et cette corruption généralisée. Mais comment survivre sans entrer dans le jeu ? Farida en a fait la douloureuse expérience. Blessée au pied, elle devait se faire piquer contre le tétanos : " A l’hôpital, on m’a répondu qu’il n’y avait plus de vaccin. Alors, je suis allée voir un pharmacien que je connaissais et qui connaissait lui-même un médecin du même centre hospitalier. Et j’ai eu ma piqûre. "
Avec cette crise, tout devient terriblement palpable : l’opulence des nouveaux riches et la misère effroyable du plus grand nombre. Il faut entendre la violence des propos tenus par les " hittistes " (" les jeunes collés au mur "), ceux qui, selon l’expression de l’humoriste Fellag, " habitent dans leurs vêtements " et " regardent passer la vie ". 30 % de la population active est au chômage ; 60 à 70 % des jeunes, selon le Conseil économique et social. L’échec scolaire massif, l’arabisation bâclée et ratée, l’étouffement de la culture berbère ont produit une génération d’" analphabètes trilingues ". Rachid, un hittiste de Bab el-Oued, hurle sa colère : " Que le riche le soit à la sueur de son front, d’accord. Mais là, il le devient du jour au lendemain. " Son pote Hamza en rajoute : " Le drame de l’Algérie, c’est l’injustice à l’oil nu. Certains sont milliardaires et d’autres font la queue pour aller dormir. " La crise du logement, la surpopulation familiale dans les appartements contraignent les garçons à effectuer des roulements pour piquer un somme.
Sur trente millions d’habitants, douze vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ces chiffres de 1995 ont été aggravés par la récente liquidation des entreprises publiques et plusieurs vagues de licenciements. Si la misère massive est accablante, les signes extérieurs de richesse d’une minorité circulent dans la rue. Les grosses cylindrées, parfois des modèles non encore commercialisés en France, doublent des épaves bringuebalantes dans les rues d’Alger. Dans la banlieue, des pavillons luxueux poussent comme des champignons au milieu de locations dégradées. Mais chacun sait ici que les premiers bénéficiaires et organisateurs de la corruption se trouvent au sein de clans, souvent militaires, qui monopolisent le pouvoir.
Face à cette situation bloquée, la fuite est une réaction inévitable, qu’elle se manifeste par la drogue, la délinquance, la prostitution (souvent des étudiantes), le retour à la religion ou l’émigration. L’exil fait rêver presque tous les jeunes. Notamment ceux qui n’ont rien, les hittistes, les exclus. " Partir à l’étranger, je ne veux même pas y penser. Ça me fait mal, car je sais que j’y ai même pas droit ", dit Salim. " Le jeune ici n’est même pas jeune. Je veux vivre comme ceux qu’on voit sur TF1. Chez nous, on doit penser à ce que l’on va manger et comment on va s’habiller ", ajoute-t-il. Ghania, une femme de ménage de dix-neuf ans, plaisante à moitié : " Emmenez-moi avec vous. Même pour faire le ménage. " Leur rêve ? " Le visa ! ", répond un groupe de lycéens en éclatant de rire. Un visa qui s’achète entre 5 000 et 10 000 francs. A payer cash aux trafiquants.
Difficile d’être jeune en Algérie. Très difficile. Pourtant la vie, l’amour, l’avenir refont surface aux rythmes des cassettes audio. La musique surgit des magasins, des fenêtres ouvertes. Malgré le manque de moyens, de nombreux groupes musicaux se sont formés et tentent de se faire entendre. Le raï, le flamenco, le chaabi et, depuis peu, le rap occupent tous les espaces, en dépit de la croisade intégriste et, parfois, de la censure d’Etat. Le rejet du pouvoir en place est impressionnant. La politique n’est jamais très éloignée de leur comportement. En pleine campagne électorale, la plupart des jeunes expriment avec violence un divorce jusqu’ici latent pendant les années sanglantes. Pour Miloud, étudiant, l’élection présidentielle n’est qu’une formalité inutile et coûteuse : " Vous grattez votre bulletin de vote et Zeroual (actuel président de la République, NDLR) ou son clone apparaît. Pourquoi cette mascarade ? " L’abstention, qui s’annonce massive, ne sera certainement pas la marque d’un désintérêt mais plutôt d’un vote virtuel d’opposition.
Il règne dans ce pays une étrange atmosphère où se mêlent colère, doutes, impatience, fatalisme et révolte. Le pouvoir a accumulé les crises sur la jeunesse. Crise identitaire, crise des valeurs, crise de l’école et des institutions, crise économique et sociale : les mêmes ingrédients déjà à l’origine des émeutes d’octobre 1988, que d’aucuns, au pouvoir, ont qualifié de " chahut des gamins ". Cette année-là, des centaines de jeunes ont trouvé la mort, d’autres ont été blessés ou torturés. Quatre ans après, le terrorisme intégriste a éclaté au grand jour. Et la jeunesse algérienne, elle, est devenue une impressionnante bombe à retardement.
Dans un pays qui attend les élections,
nous donnons la parole à la génération
sacrifiée par l’intégrisme et le pouvoir.
Ils ont moins de trente ans et représentent 75 % de la population. Rencontres avec ceux qui, selon l’expression de l’humoriste Fellag, " habitent dans leurs vêtements " et " regardent passer la vie ".
De notre envoyée spéciale à Alger et Tizi Ouzou.
Alors qu’en France, Algérie rime avec terrorisme, Adlen, Nadia, Ouali, Hassane, Farida, Salim et tant d’autres ne parlent, eux, quasiment plus de ces années noires. Quand ils évoquent la violence, ils utilisent le passé " avant… ", " à l’époque… ". A les entendre, la peur de la mort immédiate a cédé la place à la " simple " angoisse du lendemain. Mot banal, mais qui offre déjà une infime parcelle d’avenir.
Ces jeunes, qui ont entre dix-neuf et vingt-cinq ans, vivent à Alger ou à Tizi Ouzou. Chômeurs, salariés, étudiants, lycéens, une bonne partie de leur jeunesse s’est volatilisée, ensanglantée par huit années de terrorisme. Dans ce pays, les jeunes ont été nombreux à s’engager dans la police, seule administration à embaucher en cette période de terreur. Ils ont été tout aussi nombreux à rejoindre les maquis intégristes… Il y a cinq ans, les Groupes islamistes armés (GIA) disposaient d’une immense capacité de recrutement : chaque semaine, environ 500 jeunes étaient enrôlés, selon des sources de l’armée.
En Algérie, 75 % de la population a moins de trente ans. Dans les rues, dans les transports en commun, dans les cafés, cette omniprésence des jeunes est visible. Et, partout, le recul de la peur reste perceptible dans les comportements. Comme à Sidi-Fredj, où, indifférents aux passants, deux adolescents nonchalants arrachent de leurs guitares des accords andalous. Les bombes continuent, épisodiquement, à faire des victimes. Mais la vie a repris le dessus. Et cela change tout.
Le terrorisme n’étant plus l’inévitable sujet de conversation, les problèmes, les dysfonctionnements de la société algérienne explosent désormais dans la tête de tous ces jeunes que rien, dans le look, ne différencie de ceux qui vivent dans les banlieues françaises. " Sans piston, sans connaissance, tu ne peux rien obtenir ", explique Hassane, vingt-six ans. " Tout s’achète, la corruption est devenue une règle ", ajoute ce cadre au ministère des Transports. Même constat amer d’Adlen, un apprenti menuisier âgé de vingt et un ans : " Le pouvoir corrompt, il a déstructuré la société. C’est comme un système en chaîne. Le fait de ne pas voler devient anormal. " Clanisme, passe-droits et corruption, ces jeunes adultes redécouvrent, derrière le terrorisme, une nation gravement malade. " On était amnésiques durant toutes ces années ", dit Ouali, un étudiant.
Beaucoup de jeunes s’adonnent au " trabendo ", terme péjoratif stigmatisant la contrebande. Dans le port d’Alger, des grossistes fournissent par cartouches entières des Marlboro que des revendeurs, âgés de huit à trente ans, vont écouler dans les rues et à l’entrée des autoroutes, sous le regard indifférent des autorités. " Je ne suis pas " trabendiste ", proteste Hocine, je suis " businessi " (businessman en algérien). " Encore adolescent, il a débuté comme vendeur de cigarettes. Aujourd’hui, à vingt-cinq ans, il a pignon sur rue à Tizi Ouzou. Dans son échoppe, véritable bazar en plein centre-ville, on peut s’habiller de la tête aux pieds. Tous les articles proviennent de la contrebande. A l’image de 80 % des magasins du pays. Ici, on ne parle pas d’import-export, mais d’" import-import ".
Une culture de la corruption s’est imposée au fil des années. " Chacun doit se débrouiller pour se procurer de l’argent, confie Chabanne. Tu voles, tu travailles. Il n’y a plus le bon et le mauvais. Pour n’importe quoi, il faut payer des pots-de-vin ou avoir des connaissances. " La plupart des jeunes dénoncent cette crise des repères, des valeurs morales et cette corruption généralisée. Mais comment survivre sans entrer dans le jeu ? Farida en a fait la douloureuse expérience. Blessée au pied, elle devait se faire piquer contre le tétanos : " A l’hôpital, on m’a répondu qu’il n’y avait plus de vaccin. Alors, je suis allée voir un pharmacien que je connaissais et qui connaissait lui-même un médecin du même centre hospitalier. Et j’ai eu ma piqûre. "
Avec cette crise, tout devient terriblement palpable : l’opulence des nouveaux riches et la misère effroyable du plus grand nombre. Il faut entendre la violence des propos tenus par les " hittistes " (" les jeunes collés au mur "), ceux qui, selon l’expression de l’humoriste Fellag, " habitent dans leurs vêtements " et " regardent passer la vie ". 30 % de la population active est au chômage ; 60 à 70 % des jeunes, selon le Conseil économique et social. L’échec scolaire massif, l’arabisation bâclée et ratée, l’étouffement de la culture berbère ont produit une génération d’" analphabètes trilingues ". Rachid, un hittiste de Bab el-Oued, hurle sa colère : " Que le riche le soit à la sueur de son front, d’accord. Mais là, il le devient du jour au lendemain. " Son pote Hamza en rajoute : " Le drame de l’Algérie, c’est l’injustice à l’oil nu. Certains sont milliardaires et d’autres font la queue pour aller dormir. " La crise du logement, la surpopulation familiale dans les appartements contraignent les garçons à effectuer des roulements pour piquer un somme.
Sur trente millions d’habitants, douze vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ces chiffres de 1995 ont été aggravés par la récente liquidation des entreprises publiques et plusieurs vagues de licenciements. Si la misère massive est accablante, les signes extérieurs de richesse d’une minorité circulent dans la rue. Les grosses cylindrées, parfois des modèles non encore commercialisés en France, doublent des épaves bringuebalantes dans les rues d’Alger. Dans la banlieue, des pavillons luxueux poussent comme des champignons au milieu de locations dégradées. Mais chacun sait ici que les premiers bénéficiaires et organisateurs de la corruption se trouvent au sein de clans, souvent militaires, qui monopolisent le pouvoir.
Face à cette situation bloquée, la fuite est une réaction inévitable, qu’elle se manifeste par la drogue, la délinquance, la prostitution (souvent des étudiantes), le retour à la religion ou l’émigration. L’exil fait rêver presque tous les jeunes. Notamment ceux qui n’ont rien, les hittistes, les exclus. " Partir à l’étranger, je ne veux même pas y penser. Ça me fait mal, car je sais que j’y ai même pas droit ", dit Salim. " Le jeune ici n’est même pas jeune. Je veux vivre comme ceux qu’on voit sur TF1. Chez nous, on doit penser à ce que l’on va manger et comment on va s’habiller ", ajoute-t-il. Ghania, une femme de ménage de dix-neuf ans, plaisante à moitié : " Emmenez-moi avec vous. Même pour faire le ménage. " Leur rêve ? " Le visa ! ", répond un groupe de lycéens en éclatant de rire. Un visa qui s’achète entre 5 000 et 10 000 francs. A payer cash aux trafiquants.
Difficile d’être jeune en Algérie. Très difficile. Pourtant la vie, l’amour, l’avenir refont surface aux rythmes des cassettes audio. La musique surgit des magasins, des fenêtres ouvertes. Malgré le manque de moyens, de nombreux groupes musicaux se sont formés et tentent de se faire entendre. Le raï, le flamenco, le chaabi et, depuis peu, le rap occupent tous les espaces, en dépit de la croisade intégriste et, parfois, de la censure d’Etat. Le rejet du pouvoir en place est impressionnant. La politique n’est jamais très éloignée de leur comportement. En pleine campagne électorale, la plupart des jeunes expriment avec violence un divorce jusqu’ici latent pendant les années sanglantes. Pour Miloud, étudiant, l’élection présidentielle n’est qu’une formalité inutile et coûteuse : " Vous grattez votre bulletin de vote et Zeroual (actuel président de la République, NDLR) ou son clone apparaît. Pourquoi cette mascarade ? " L’abstention, qui s’annonce massive, ne sera certainement pas la marque d’un désintérêt mais plutôt d’un vote virtuel d’opposition.
Il règne dans ce pays une étrange atmosphère où se mêlent colère, doutes, impatience, fatalisme et révolte. Le pouvoir a accumulé les crises sur la jeunesse. Crise identitaire, crise des valeurs, crise de l’école et des institutions, crise économique et sociale : les mêmes ingrédients déjà à l’origine des émeutes d’octobre 1988, que d’aucuns, au pouvoir, ont qualifié de " chahut des gamins ". Cette année-là, des centaines de jeunes ont trouvé la mort, d’autres ont été blessés ou torturés. Quatre ans après, le terrorisme intégriste a éclaté au grand jour. Et la jeunesse algérienne, elle, est devenue une impressionnante bombe à retardement.
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Prostitution étudiante
comme on parle dernierement beaucoup du phénoméne de la prostitution, je vous invite à un large débat concernant la prostitution des etudiantes, personnelement, j'ai connu et je connais toujours plusieurs etudiantes qui vendent leur corps... y a plusieurs d'entre elles qui le vendent( leur corps) pour des miettes, pour un sandwich frite-omelette ! Pourquoi! débatons !
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Prostitution étudiante
il faut être la bas (fac) pour voir ce qui ce passe .....
you and me- Nombre de messages : 2902
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Prostitution étudiante
apparemment la prostitution n'est plus au stade de phénoméne , mais un véritable danger à la sécurité nationale .
la prostitution est devenue un cancer qui gangréne la socité ,une menace à la culture arabo_amazigho_islamique du peuple algérien .
l'application de la loi islamique est plus que nécessaire ,elle est vitale
la prostitution est devenue un cancer qui gangréne la socité ,une menace à la culture arabo_amazigho_islamique du peuple algérien .
l'application de la loi islamique est plus que nécessaire ,elle est vitale
Re: Prostitution étudiante
tout ces vices se nourricent ou prennent origine de laconsommation de la drogue .
parceque une fois qu'un étre humain est drogué ,il est capable de tout faire pour satisfaire son besoin ,surtout s'il est en manque .
donc la véritable solution est bien de rétablir la peine capitale par pendaison publique et télévisée une heure de grande audience de tout trafiquant de drogue ,n'importe quelle quantité ,parceque celui qui commercile aujourdhui un joint commercialiserademain une tonne
regarde par exemple la malaisie , la prostitution n'a jamais dépassé le stade d'un phénoméne rare. et c'est un pays musulman .
parceque une fois qu'un étre humain est drogué ,il est capable de tout faire pour satisfaire son besoin ,surtout s'il est en manque .
donc la véritable solution est bien de rétablir la peine capitale par pendaison publique et télévisée une heure de grande audience de tout trafiquant de drogue ,n'importe quelle quantité ,parceque celui qui commercile aujourdhui un joint commercialiserademain une tonne
regarde par exemple la malaisie , la prostitution n'a jamais dépassé le stade d'un phénoméne rare. et c'est un pays musulman .
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