Prostitution étudiante. Un phénomène qui prend racine
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Prostitution étudiante. Un phénomène qui prend racine
Alors que les projecteurs sont actuellement braqués sur des affaires de prostitution de luxe, un autre phénomène, reste tabou et prend racine: celui de la prostitution dans le monde étudiant. Très peu d'études et d'enquêtes existent pour évaluer l'ampleur de cette prostitution, notamment parce que la plupart des personnes travaillent via internet rendant ce phénomène peu visible, notent des experts.
Le rapport de la mission parlementaire conduit par la députée costarmoricaine PS Danielle Bousquet, mentionne un directeur de Crous à Lyon faisant état d'une dizaine de cas connus par an sur 7.000 étudiants, soit entre 1,4 et 2 pour 1.000, souligne Jean-Sébastien Mallet, expert européen sur les questions de prostitution.
À l'heure où les syndicats étudiants soulignent le coût élevé des études, Chloé, 32 ans, confie: «C'est parce que j'ai commencé la prostitution, que j'ai pu reprendre mes études». «Mes parents font partie de la classe moyenne, je n'ai pas le droit aux bourses, ni au logement du Crous. Avec ce moyen, je peux réussir à étudier pour obtenir mes diplômes et construire mon avenir professionnel», explique Marie, étudiante de 25 ans en province qui dit gagner 2.000 à 3.000euros par mois. Jean-Sébastien Mallet, expert européen sur la prostitution s'inquiète: «Tous disent au départ "je m'arrêterai quand je voudrai" et certains le font, mais combien arrêtent leurs études?» Lydia Guirous, présidente de l'association Future au féminin, regrette que «de plus en plus de jeunes (aient) recours à la prostitution par nécessité ou parfois par facilité», dénonçant une «banalisation».
Le rapport de la mission parlementaire conduit par la députée costarmoricaine PS Danielle Bousquet, mentionne un directeur de Crous à Lyon faisant état d'une dizaine de cas connus par an sur 7.000 étudiants, soit entre 1,4 et 2 pour 1.000, souligne Jean-Sébastien Mallet, expert européen sur les questions de prostitution.
À l'heure où les syndicats étudiants soulignent le coût élevé des études, Chloé, 32 ans, confie: «C'est parce que j'ai commencé la prostitution, que j'ai pu reprendre mes études». «Mes parents font partie de la classe moyenne, je n'ai pas le droit aux bourses, ni au logement du Crous. Avec ce moyen, je peux réussir à étudier pour obtenir mes diplômes et construire mon avenir professionnel», explique Marie, étudiante de 25 ans en province qui dit gagner 2.000 à 3.000euros par mois. Jean-Sébastien Mallet, expert européen sur la prostitution s'inquiète: «Tous disent au départ "je m'arrêterai quand je voudrai" et certains le font, mais combien arrêtent leurs études?» Lydia Guirous, présidente de l'association Future au féminin, regrette que «de plus en plus de jeunes (aient) recours à la prostitution par nécessité ou parfois par facilité», dénonçant une «banalisation».
Nouara- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 31/01/2009
Re: Prostitution étudiante. Un phénomène qui prend racine
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Nouara- Nombre de messages : 1104
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