Aokas 106 logements achevés depuis cinq ans et toujours pas attribués: Le maire accuse le promoteur !
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Aokas 106 logements achevés depuis cinq ans et toujours pas attribués: Le maire accuse le promoteur !
Le gouvernement de Sellal a ordonné l’attribution, avant la fin de l’année, de tous les logements achevés au niveau national.
L’application de cette instruction obligera peut-être la commission de validation à approuver la liste des 106 logements LSP de la coquette commune d’Aokas. Réalisés depuis bientôt cinq ans, ces fameux 106 logements sociaux participatifs EPLF n’ont toujours pas été attribués. Il y eut une première liste de pré bénéficiaires, établie par l’entreprise réalisatrice, mais elle fut contestée par la population. La commission locale, présidée par le chef de daïra, en a, par la suite, confectionné une autre, après avoir étudié tous les dossiers qui ont été envoyés par l’unité de Béjaïa de l’entreprise nationale de promotion immobilière (ex-EPLF). Depuis la transmission de cette nouvelle liste à la wilaya au début du mois, c’est le black-out total. Le président d’APC, inquiet, tire la sonnette d’alarme et soupçonne cette entreprise de vouloir, en refusant de signer la liste en tant que membre de la commission, retarder sa validation pour la remanier dès l’élection de la nouvelle assemblée communale. Le maire retracera la genèse de l’affaire dite des 106 logements LSP/EPLF d’Aokas qui continue d’alimenter les discussions dans la région, tellement ses rebondissements sont nombreux. Selon ce dernier : « en 2008, une liste a été établie sans tenir compte de la procédure administrative, et ce n’est qu’en 2010 que les registres, indispensables à l’enregistrement des postulants aux deux projets de 56 et 50 logements sociaux participatifs, ont été paraphés par la direction du logement et des équipements publics. Ces projets ont fait l’objet d’une publication sur des quotidiens nationaux, qui fixe le 5 mai 2010 comme date limite du dépôt des demandes ». Il enchaînera en accusant l’ENPI d’avoir fait un retard de plus de deux années pour transmettre les 620 demandes à la commission de daïra : « toutes les demandes devaient être transmises dans un délai de deux mois après l’expiration des délais de dépôt, c’est-à-dire au plus tard à la mi-juillet 2010, mais l’unité ENPI ne les a transmises qu’en septembre dernier ». Le Maire d’Aokas s’interrogera sur ce retard injustifié de deux années que l’entreprise réalisatrice supportera financièrement du fait qu’elle aurait contracté un crédit bancaire pour la réalisation de ces 106 logements. Alors pourquoi refuser de contresigner la liste et étirer davantage le retard, à l’origine d’un manque à gagner à la société ? La réponse est donnée par notre interlocuteur : « la responsabilité incombe au premier responsable de cette unité qui a émis le vœu d’avoir trois autres logements à attribuer par ses soins, alors que conformément à la réglementation, les 10 % qui lui reviennent de droit, soit 11 logements sur 106, ont été attribués, en majorité, à des personnes étrangères à l’entreprise alors qu’ils étaient censés l’être au personnel de l’entreprise ». En conclusion, le président de l’APC d’Aokas dira : « non seulement les responsables de l’ENPI sont à l’origine d’un retard de deux années mais ils continuent à l’amplifier en refusant de contresigner la liste des pré bénéficiaires établie par la commission de daïra dont leur représentant est membre et ce dernier a assisté à toutes ses séances de travail ». Le maire révèlera par ailleurs avoir reçu des messages de menaces au même titre que le chef de daïra. Entre temps, ce sont les six cents demandeurs qui sont dans l’expectative, attendant de savoir qui parmi eux seront les heureux bénéficiaires.
A. Gana
L’application de cette instruction obligera peut-être la commission de validation à approuver la liste des 106 logements LSP de la coquette commune d’Aokas. Réalisés depuis bientôt cinq ans, ces fameux 106 logements sociaux participatifs EPLF n’ont toujours pas été attribués. Il y eut une première liste de pré bénéficiaires, établie par l’entreprise réalisatrice, mais elle fut contestée par la population. La commission locale, présidée par le chef de daïra, en a, par la suite, confectionné une autre, après avoir étudié tous les dossiers qui ont été envoyés par l’unité de Béjaïa de l’entreprise nationale de promotion immobilière (ex-EPLF). Depuis la transmission de cette nouvelle liste à la wilaya au début du mois, c’est le black-out total. Le président d’APC, inquiet, tire la sonnette d’alarme et soupçonne cette entreprise de vouloir, en refusant de signer la liste en tant que membre de la commission, retarder sa validation pour la remanier dès l’élection de la nouvelle assemblée communale. Le maire retracera la genèse de l’affaire dite des 106 logements LSP/EPLF d’Aokas qui continue d’alimenter les discussions dans la région, tellement ses rebondissements sont nombreux. Selon ce dernier : « en 2008, une liste a été établie sans tenir compte de la procédure administrative, et ce n’est qu’en 2010 que les registres, indispensables à l’enregistrement des postulants aux deux projets de 56 et 50 logements sociaux participatifs, ont été paraphés par la direction du logement et des équipements publics. Ces projets ont fait l’objet d’une publication sur des quotidiens nationaux, qui fixe le 5 mai 2010 comme date limite du dépôt des demandes ». Il enchaînera en accusant l’ENPI d’avoir fait un retard de plus de deux années pour transmettre les 620 demandes à la commission de daïra : « toutes les demandes devaient être transmises dans un délai de deux mois après l’expiration des délais de dépôt, c’est-à-dire au plus tard à la mi-juillet 2010, mais l’unité ENPI ne les a transmises qu’en septembre dernier ». Le Maire d’Aokas s’interrogera sur ce retard injustifié de deux années que l’entreprise réalisatrice supportera financièrement du fait qu’elle aurait contracté un crédit bancaire pour la réalisation de ces 106 logements. Alors pourquoi refuser de contresigner la liste et étirer davantage le retard, à l’origine d’un manque à gagner à la société ? La réponse est donnée par notre interlocuteur : « la responsabilité incombe au premier responsable de cette unité qui a émis le vœu d’avoir trois autres logements à attribuer par ses soins, alors que conformément à la réglementation, les 10 % qui lui reviennent de droit, soit 11 logements sur 106, ont été attribués, en majorité, à des personnes étrangères à l’entreprise alors qu’ils étaient censés l’être au personnel de l’entreprise ». En conclusion, le président de l’APC d’Aokas dira : « non seulement les responsables de l’ENPI sont à l’origine d’un retard de deux années mais ils continuent à l’amplifier en refusant de contresigner la liste des pré bénéficiaires établie par la commission de daïra dont leur représentant est membre et ce dernier a assisté à toutes ses séances de travail ». Le maire révèlera par ailleurs avoir reçu des messages de menaces au même titre que le chef de daïra. Entre temps, ce sont les six cents demandeurs qui sont dans l’expectative, attendant de savoir qui parmi eux seront les heureux bénéficiaires.
A. Gana
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Aokas 106 logements achevés depuis cinq ans et toujours pas attribués: Le maire accuse le promoteur !
http://www.depechedekabylie.com/national/115591-le-maire-accuse-le-promoteur.html
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
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