Aokas Après cinq ans d’immobilisme: Le maire s’organise une sortie honorable

Contrairement à ce que nous ont habitués ses semblables, Il n’est pas candidat à sa succession ni à la députation de wilaya et pourtant le maire d’Aokas vient de réaliser l’espace d’un trimestre, seul et sans exécutif, ce qu’il n’a pas pu ou voulu faire avec son équipe durant tout un quinquennat. Il a mis fin au calvaire des automobilistes en lançant, depuis quelques semaines, le projet de revêtement du boulevard principal de la ville, dont le début des travaux était prévu pour le mois de juin 2009, et en demandant à la wilaya l’autorisation d’utiliser un chapitre financier pour engager les travaux de revêtement de quelques artères du chef-lieu communal. En outre, il serait sur le point d’engager des travaux d’électrification au niveau de la ville, dont le nombre de lampadaires existants est infime par rapport aux besoins. C’est un travail titanesque que vient de réaliser l’édile communal. Mais à voir de près la fine couche de bitume faite sur l’ex-RN 9, les creux des tampons des égouts qui n’ont pas été surélevés depuis la nuit des temps et les quelques vagues qui se sont déjà formées sur cette route fraîchement bitumée, il y a lieu de penser et de croire qu’il suffit d’un hiver pour que celle-ci redevienne comme avant. C’est du moins ce que redoute la majorité des citoyens de cette coquette station balnéaire lesquels sont convaincus que leur commune a été délaissée, aussi bien, par les pouvoirs publics que par les élus locaux. D’ailleurs, ils s’interrogent sur certains projets qui devaient être réalisés, selon leurs représentants à l’APC comme à l’APW, durant l’actuelle mandature qui tire à sa fin mais, qui ont probablement été détournés ou mis au placard. Ces derniers consistent en le revêtement du chemin faisant la boucle du mausolée de Sidi Rihane à l’embranchement de l’ex-usine de liège, en passant par les villages de Akkar et Ait Aïssa, dont une seule partie du projet vient d’être lancée. Les travaux qui viennent d’être entamés se limitent au tronçon de Sidi Rihane à l’école d’Ait Aïssa, soit quelques deux kilomètres au lieu de cinq à six prévus initialement, et au revêtement de toutes les artères du chef-lieu communal sans parler des autres chemins communaux qui n’ont fait certainement que partie du programme électoral de l’époque. Les projets non réalisés seront assurément une opportunité à saisir par les candidats aux joutes électorales du 29 novembre.





A. Gana.

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