Handicap et sexualite: en Outre-Manche, Une aide sociale pour s’offrir des relations sexuelles tarifées
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Handicap et sexualite: en Outre-Manche, Une aide sociale pour s’offrir des relations sexuelles tarifées
es personnes handicapées ont droit à une vie sexuelle. Outre-Manche, le plan «Putting People First» leur permet de recevoir des allocations afin de financer les besoins de leur choix. Grâce à elle, un Britannique de 21 ans, «frustré» et connaissant des difficultés d’apprentissage, va s’offrir un voyage sexuel à Amsterdam. Une manière de «satisfaire ses besoins dans un endroit (…) où son bonheur et son développement en tant que personne constituent la chose la plus importante (…)», a défendu son assistant social.
Un budget de 633.5 millions d’euros. C’est la somme astronomique (520 millions de livres) que le gouvernement anglais alloue à «Putting People First». Ce programme d’aide financière, dont l’objectif est d’améliorer le quotidien des handicapés (voir encadré), pourrait bientôt être à l’origine d’un scandale étatique au Royaume Uni. Le «Daily Mail» révèle qu’une partie des fonds prélevés par taxation servirait à assouvir des pratiques douteuses : certaines personnes invalides utiliseraient l’argent du contribuable pour s’offrir des relations sexuelles tarifées. Le quotidien britannique relate ainsi le cas d’un jeune homme de 21 ans, souffrant de troubles de l’apprentissage, qui aurait pour projet de se rendre à Amsterdam le mois prochain. Pas pour une visite touristique de la capitale néerlandaise, mais pour perdre sa virginité dans un bordel. Pour sa «travailleuse sociale», une prostituée hollandaise, le sexe serait en effet «un droit humain» pour son client qu’elle décrit comme «un puceau frustré».
Son tuteur affirme même, sous couvert de l’anonymat, que c’est «un jeune homme en colère, frustré et anxieux, qui a besoin de sexe». Le jeune homme aurait découvert sa libido lors de cours théoriques de sensibilisation à la sexualité. Il serait depuis désireux d’utiliser son budget personnel alloué par «Putting People First» pour passer à la pratique. «Les filles des maisons closes d’Amsterdam sont plus sûres que celles des rues du Royaume Uni», affirme son éducateur. «Ne vaut-il pas mieux que nous puissions contrôler ça, le guider, l’éduquer, l’aider à comprendre le processus et lui permettre de satisfaire ses besoins dans un endroit sécurisé?», s’interroge-t-il. «J’aimerai qu’on lui donne du plaisir. Refuser de lui offrir ce service serait une violation des droits de l’homme», conclut-il.
«Les organismes publics ne sont pas là pour trouver des partenaires sexuels aux citoyens»
Ce cas ne serait pas isolé. Le «Daily Mai » rapporte également l’histoire d’un patient atteint de lésion cérébrale qui aurait suivi des cours d’éducation sexuelle pour apprendre à être «autonome» et «augmenter sa confiance en lui». Un malade mental originaire de Norwich aurait quant à lui bénéficié d’un abonnement à un site de rencontres sur Internet, au même titre que des vacances en Tunisie, des leçons de conduite ou encore du matériel de dessin pour stimuler son cerveau. Tous ces «cadeaux» de l’Etat lui auraient été distribués, en seulement un an, pour guérir le patient d’une dépression nerveuse. «J’avais besoin de me changer les idées, de prendre un peu de repos et de changer de décor», confie le principal intéressé qui considère que son séjour exotique coûte moins cher qu’une semaine d’internement.
Un avis que ne partage sûrement pas Matthew Elliot. Le directeur général du groupe de pression The Taxpayers’ Alliance -qui milite pour une société avec de faibles taxes- soutient : «De nombreux contribuables seront consternés et choqués d’apprendre que l’argent destiné à la protection sociale a été gaspillé de cette façon.» Pour Neil Coyle, président de l’association Disability Alliance, «les organismes publics ne sont pas là pour trouver des partenaires sexuels aux citoyens qui font appel à eux pour leur maintenir un niveau de vie digne, comme s’habiller et se laver». Une enquête réalisée par The Outsiders et TLC Trusts, deux groupes luttant pour les droits sexuels des handicapés, révèlerait que les autorités locales ne «tolèrent» pas ces transferts de fonds. Tandis que 97% des 121 conseils interrogés certifient ne pas avoir de politique officielle, 53% d’entre eux assurent opter pour une stratégie «explicitement habilitée» à leur permettre de combler leur appétit sexuel. Pour Liz Sayce, directrice générale de l’organisation Radar, il faudrait donc étudier les demandes «au cas par cas». Pas sûr que tous les handicapés de Grande-Bretagne souhaitent faire appel aux services d’une «professionnelle du sexe responsable».
http://www.sansrelecture.blogspot.com/2010/08/handicap-et-sexualite-en-outre-manche.html
Un budget de 633.5 millions d’euros. C’est la somme astronomique (520 millions de livres) que le gouvernement anglais alloue à «Putting People First». Ce programme d’aide financière, dont l’objectif est d’améliorer le quotidien des handicapés (voir encadré), pourrait bientôt être à l’origine d’un scandale étatique au Royaume Uni. Le «Daily Mail» révèle qu’une partie des fonds prélevés par taxation servirait à assouvir des pratiques douteuses : certaines personnes invalides utiliseraient l’argent du contribuable pour s’offrir des relations sexuelles tarifées. Le quotidien britannique relate ainsi le cas d’un jeune homme de 21 ans, souffrant de troubles de l’apprentissage, qui aurait pour projet de se rendre à Amsterdam le mois prochain. Pas pour une visite touristique de la capitale néerlandaise, mais pour perdre sa virginité dans un bordel. Pour sa «travailleuse sociale», une prostituée hollandaise, le sexe serait en effet «un droit humain» pour son client qu’elle décrit comme «un puceau frustré».
Son tuteur affirme même, sous couvert de l’anonymat, que c’est «un jeune homme en colère, frustré et anxieux, qui a besoin de sexe». Le jeune homme aurait découvert sa libido lors de cours théoriques de sensibilisation à la sexualité. Il serait depuis désireux d’utiliser son budget personnel alloué par «Putting People First» pour passer à la pratique. «Les filles des maisons closes d’Amsterdam sont plus sûres que celles des rues du Royaume Uni», affirme son éducateur. «Ne vaut-il pas mieux que nous puissions contrôler ça, le guider, l’éduquer, l’aider à comprendre le processus et lui permettre de satisfaire ses besoins dans un endroit sécurisé?», s’interroge-t-il. «J’aimerai qu’on lui donne du plaisir. Refuser de lui offrir ce service serait une violation des droits de l’homme», conclut-il.
«Les organismes publics ne sont pas là pour trouver des partenaires sexuels aux citoyens»
Ce cas ne serait pas isolé. Le «Daily Mai » rapporte également l’histoire d’un patient atteint de lésion cérébrale qui aurait suivi des cours d’éducation sexuelle pour apprendre à être «autonome» et «augmenter sa confiance en lui». Un malade mental originaire de Norwich aurait quant à lui bénéficié d’un abonnement à un site de rencontres sur Internet, au même titre que des vacances en Tunisie, des leçons de conduite ou encore du matériel de dessin pour stimuler son cerveau. Tous ces «cadeaux» de l’Etat lui auraient été distribués, en seulement un an, pour guérir le patient d’une dépression nerveuse. «J’avais besoin de me changer les idées, de prendre un peu de repos et de changer de décor», confie le principal intéressé qui considère que son séjour exotique coûte moins cher qu’une semaine d’internement.
Un avis que ne partage sûrement pas Matthew Elliot. Le directeur général du groupe de pression The Taxpayers’ Alliance -qui milite pour une société avec de faibles taxes- soutient : «De nombreux contribuables seront consternés et choqués d’apprendre que l’argent destiné à la protection sociale a été gaspillé de cette façon.» Pour Neil Coyle, président de l’association Disability Alliance, «les organismes publics ne sont pas là pour trouver des partenaires sexuels aux citoyens qui font appel à eux pour leur maintenir un niveau de vie digne, comme s’habiller et se laver». Une enquête réalisée par The Outsiders et TLC Trusts, deux groupes luttant pour les droits sexuels des handicapés, révèlerait que les autorités locales ne «tolèrent» pas ces transferts de fonds. Tandis que 97% des 121 conseils interrogés certifient ne pas avoir de politique officielle, 53% d’entre eux assurent opter pour une stratégie «explicitement habilitée» à leur permettre de combler leur appétit sexuel. Pour Liz Sayce, directrice générale de l’organisation Radar, il faudrait donc étudier les demandes «au cas par cas». Pas sûr que tous les handicapés de Grande-Bretagne souhaitent faire appel aux services d’une «professionnelle du sexe responsable».
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Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Handicap et sexualite: en Outre-Manche, Une aide sociale pour s’offrir des relations sexuelles tarifées
on pense à tout ailleurs
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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