Qui veut le désespoir des jeunes ?
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Qui veut le désespoir des jeunes ?
L'Ansej face aux lenteurs bureaucratiques
Qui veut le désespoir des jeunes ?
L'effort des pouvoirs publics de soutenir l'emploi des jeunes semble être contrarié par une bureaucratie qui rend l'administration impotente et surtout désarmée devant les attentes d'une masse juvénile aux besoins multiples.
L'espoir né de la volonté de l'Etat d'impulser une nouvelle dynamique à l'emploi des jeunes semble s'étioler au grand dam des jeunes qui ne savent plus à quel dossier se vouer ni quel discours croire. «Le président de la République a donné des instructions fermes, mais certains font tout pour ramer à contresens.
Je me déplace quotidiennement depuis le mois de mars au siège de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes(Ansej) à Oran, et je suis toujours rabroué par les mêmes personnes et par la même formule. Je ne peux plus attendre, j'ai loué un local, je me suis endetté pour réunir l'apport personnel nécessaire au lancement de mon projet, mais à ce jour, je n'ai reçu aucun sou de la banque.
Que me veulent-ils ? Je ne sais plus quoi faire, ma patience est à bout», fera remarquer un jeune qui a déposé un dossier pour la création d'une petite boulangerie. Ce dernier dira dans ce sens que son dossier a passé avec succès toutes les étapes, «mais pour recevoir l'argent de la banque, ça coince».
Il y a quelques jours, des jeunes s'étaient rassemblés devant le siège de l'Ansej à Oran pour réclamer des explications. Les policiers dépêchés sur les lieux pour éviter tout débordement ont usé de tact pour calmer les esprits chauffés par un Ramadhan caniculaire et une attente qui a trop duré.
Les responsables de l'Ansej qui sont allés à la rencontre des jeunes protestataires n'avaient pas trouvé les mots justes pour calmer les esprits des manifestants qui avaient bloqué la circulation automobile au niveau du feu rouge de l'hôtel Sheraton.
Ces derniers ont avoué à demi-mots leur impuissance devant une situation de blocage dont les causes échappent à l'œil même averti. Il ressort de leurs explications que les orientations du chef de l’Etat pour donner un coup de manivelle à la dynamique d'emploi de jeunes étaient postérieures à la loi de finances 2011, promulguée bien avant les émeutes du mois de janvier. «Les fonds ont été mobilisés dans le cadre de la loi de finances complémentaire votée au mois de juillet.
Il faudra attendre les textes de mise en œuvre, et les circulaires d'application qui doivent légaliser l'intervention des banques engagées dans le dossier de soutien aux projets des jeunes. Ce sont des procédures administratives qui ont pris du temps, mais tout se réglera dans les prochains jours», a expliqué le responsable local de l'Ansej.
L'Ansej n'est pas un organisme bancaire
Un autre responsable ne manquera pas de souligner à cet égard que l'Ansej est chargée de l'accompagnement du jeune promoteur dans toutes ses démarches. «Nous ne sommes pas un organisme bancaire censé financer des projets. Notre action consiste en l'accompagnement des jeunes porteurs de projets et en la vérification des pièces et autres justificatifs fournis à chaque étape.
Nous orientons, accompagnons et notre participation financière au projet est de moindre envergure par rapport à l'apport bancaire.
Cela, les jeunes doivent le comprendre», dira-t-il avant de souligner que ce manque d'information génère souvent des situations d'incompréhension et de troubles dans l'esprit des jeunes. «Nous ne favorisons personne et ceux qui affirment le contraire doivent fournir des preuves étayant cette accusation», précisera notre interlocuteur.
Niant les rumeurs qui auraient pour origine des sources généralement bien informées, selon des jeunes rencontrés sur les lieux, il fera remarquer : «La circulaire du ministère est très claire. Aucun virement n'a été effectué. L'opération sera lancée incessamment, ceux qui disent le contraire sont des menteurs et veulent semer le trouble dans l'esprit des jeunes.
Il existe des procédures administratives qui doivent être réalisées, à notre niveau, tous les avis de virement sont prêts. Nous n'attendons que le feu vert du ministère qui ne saurait tarder selon la circulaire reçue», précisera la même source.
Notre interlocuteur ne manquera pas à ce propos de faire remarquer : «Le dispositif de soutien à l'emploi de jeunes avait le vent en poupe et certains veulent qu'il ait le vent en poupe. Ils veulent démobiliser les jeunes pour lesquels le soutien de l'Ansej est une véritable bouffée d'oxygène, honte à eux.»
Par F. Ben
Qui veut le désespoir des jeunes ?
L'effort des pouvoirs publics de soutenir l'emploi des jeunes semble être contrarié par une bureaucratie qui rend l'administration impotente et surtout désarmée devant les attentes d'une masse juvénile aux besoins multiples.
L'espoir né de la volonté de l'Etat d'impulser une nouvelle dynamique à l'emploi des jeunes semble s'étioler au grand dam des jeunes qui ne savent plus à quel dossier se vouer ni quel discours croire. «Le président de la République a donné des instructions fermes, mais certains font tout pour ramer à contresens.
Je me déplace quotidiennement depuis le mois de mars au siège de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes(Ansej) à Oran, et je suis toujours rabroué par les mêmes personnes et par la même formule. Je ne peux plus attendre, j'ai loué un local, je me suis endetté pour réunir l'apport personnel nécessaire au lancement de mon projet, mais à ce jour, je n'ai reçu aucun sou de la banque.
Que me veulent-ils ? Je ne sais plus quoi faire, ma patience est à bout», fera remarquer un jeune qui a déposé un dossier pour la création d'une petite boulangerie. Ce dernier dira dans ce sens que son dossier a passé avec succès toutes les étapes, «mais pour recevoir l'argent de la banque, ça coince».
Il y a quelques jours, des jeunes s'étaient rassemblés devant le siège de l'Ansej à Oran pour réclamer des explications. Les policiers dépêchés sur les lieux pour éviter tout débordement ont usé de tact pour calmer les esprits chauffés par un Ramadhan caniculaire et une attente qui a trop duré.
Les responsables de l'Ansej qui sont allés à la rencontre des jeunes protestataires n'avaient pas trouvé les mots justes pour calmer les esprits des manifestants qui avaient bloqué la circulation automobile au niveau du feu rouge de l'hôtel Sheraton.
Ces derniers ont avoué à demi-mots leur impuissance devant une situation de blocage dont les causes échappent à l'œil même averti. Il ressort de leurs explications que les orientations du chef de l’Etat pour donner un coup de manivelle à la dynamique d'emploi de jeunes étaient postérieures à la loi de finances 2011, promulguée bien avant les émeutes du mois de janvier. «Les fonds ont été mobilisés dans le cadre de la loi de finances complémentaire votée au mois de juillet.
Il faudra attendre les textes de mise en œuvre, et les circulaires d'application qui doivent légaliser l'intervention des banques engagées dans le dossier de soutien aux projets des jeunes. Ce sont des procédures administratives qui ont pris du temps, mais tout se réglera dans les prochains jours», a expliqué le responsable local de l'Ansej.
L'Ansej n'est pas un organisme bancaire
Un autre responsable ne manquera pas de souligner à cet égard que l'Ansej est chargée de l'accompagnement du jeune promoteur dans toutes ses démarches. «Nous ne sommes pas un organisme bancaire censé financer des projets. Notre action consiste en l'accompagnement des jeunes porteurs de projets et en la vérification des pièces et autres justificatifs fournis à chaque étape.
Nous orientons, accompagnons et notre participation financière au projet est de moindre envergure par rapport à l'apport bancaire.
Cela, les jeunes doivent le comprendre», dira-t-il avant de souligner que ce manque d'information génère souvent des situations d'incompréhension et de troubles dans l'esprit des jeunes. «Nous ne favorisons personne et ceux qui affirment le contraire doivent fournir des preuves étayant cette accusation», précisera notre interlocuteur.
Niant les rumeurs qui auraient pour origine des sources généralement bien informées, selon des jeunes rencontrés sur les lieux, il fera remarquer : «La circulaire du ministère est très claire. Aucun virement n'a été effectué. L'opération sera lancée incessamment, ceux qui disent le contraire sont des menteurs et veulent semer le trouble dans l'esprit des jeunes.
Il existe des procédures administratives qui doivent être réalisées, à notre niveau, tous les avis de virement sont prêts. Nous n'attendons que le feu vert du ministère qui ne saurait tarder selon la circulaire reçue», précisera la même source.
Notre interlocuteur ne manquera pas à ce propos de faire remarquer : «Le dispositif de soutien à l'emploi de jeunes avait le vent en poupe et certains veulent qu'il ait le vent en poupe. Ils veulent démobiliser les jeunes pour lesquels le soutien de l'Ansej est une véritable bouffée d'oxygène, honte à eux.»
Par F. Ben
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Qui veut le désespoir des jeunes ?
trés bonne question ,de portée politique surtout.
car les instructions de son exellence le président de la république sont claires.donc il y a un lobby puissant qui travaille contre bouteflika ,et je soupçonne fortement des anciens harkis et fils de harkis ,qui sont à la solde de la franc maçonnerie ( voir l'article le rotary club d'algérie) .
n'oubliant pas aussi que le lobby juif a ses relais dans la haute administration.
car les instructions de son exellence le président de la république sont claires.donc il y a un lobby puissant qui travaille contre bouteflika ,et je soupçonne fortement des anciens harkis et fils de harkis ,qui sont à la solde de la franc maçonnerie ( voir l'article le rotary club d'algérie) .
n'oubliant pas aussi que le lobby juif a ses relais dans la haute administration.
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