Unité de liège d'Aokas : Les travailleurs au bord du désespoir
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Unité de liège d'Aokas : Les travailleurs au bord du désespoir
Unité de liège d'Aokas : Les travailleurs au bord du désespoir
A Mouzaoui Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2009
Les syndicalistes parlent tout simplement de « dilapidation ». La situation est allée en s'empirant depuis 2005.
Les travailleurs d'Aokas-liège que nous avons rencontrés dressent, amers et désabusés, un tableau noir de la situation socioprofessionnelle dans laquelle ils se retrouvent. Les périodes de congés, la rentrée sociale, le mois de ramadhan et les deux fêtes religieuses qui ont suivi, synonyme de joie et de bonheur pour les autres, ont été vécus par eux et leurs familles comme des cauchemars et d'énièmes humiliations. L'assemblée générale extraordinaire des travailleurs de cette EPE tenue le 7 décembre 2009, après six mois sans salaires, a été l'occasion de faire un constat sans appel de la situation socioprofessionnelle des 90 ouvriers que compte cette unité de transformation des produits de liège et ses dérivés.
Une situation qui est allée s'empirant depuis 2005, marquée par une chute vertigineuse de la production. Cela malgré l'intervention des pouvoirs publics, qui ont eu à assurer à deux reprises le versement des salaires des travailleurs, et les interpellations des responsables de la filiale (direction générale de la filiale, groupe SODIAF, SGP-SGDA) ainsi que des autorités locales et centrales. Depuis, pourtant, bien des solutions ont été proposées mais elles sont restées toutes lettres mortes. Des promesses de partenariat avec la firme espagnole TREFINOS au Plan social avec protocole d'accord entre le partenaire social et la direction générale, en passant par la privatisation de l'entreprise ou sa dissolution ainsi que les tentatives de partenariat, aucune démarche n'a abouti.
Les syndicalistes parlent tout simplement de « dilapidation », car ils ne comprennent pas que leur outil de travail soit livré à l'abandon. Ayant connu un sinistre en mai 2009, où un incendie a ravagé l'atelier de meunerie, indispensable à l'alimentation des autres chaînes de production, l'usine n'a vu à ce jour aucune réparation ni de début de solution à l'effet de rendre fonctionnelle la partie endommagée. Avec une unité de production dont les comptes bancaires sont suspendus, privés de salaires et de remboursements de leurs soins, les travailleurs estiment « ne plus pouvoir supporter plus longtemps le fardeau de la crise » et se disent « prêts à arracher leurs droits légitimes par tous les moyens légaux » envisageant même « d'investir la rue dans le cas où les pouvoirs publics ne répondraient pas à leurs doléances ». Ce qu'ils ont, d'ailleurs, fait au cours de cette semaine.
A Mouzaoui Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2009
Les syndicalistes parlent tout simplement de « dilapidation ». La situation est allée en s'empirant depuis 2005.
Les travailleurs d'Aokas-liège que nous avons rencontrés dressent, amers et désabusés, un tableau noir de la situation socioprofessionnelle dans laquelle ils se retrouvent. Les périodes de congés, la rentrée sociale, le mois de ramadhan et les deux fêtes religieuses qui ont suivi, synonyme de joie et de bonheur pour les autres, ont été vécus par eux et leurs familles comme des cauchemars et d'énièmes humiliations. L'assemblée générale extraordinaire des travailleurs de cette EPE tenue le 7 décembre 2009, après six mois sans salaires, a été l'occasion de faire un constat sans appel de la situation socioprofessionnelle des 90 ouvriers que compte cette unité de transformation des produits de liège et ses dérivés.
Une situation qui est allée s'empirant depuis 2005, marquée par une chute vertigineuse de la production. Cela malgré l'intervention des pouvoirs publics, qui ont eu à assurer à deux reprises le versement des salaires des travailleurs, et les interpellations des responsables de la filiale (direction générale de la filiale, groupe SODIAF, SGP-SGDA) ainsi que des autorités locales et centrales. Depuis, pourtant, bien des solutions ont été proposées mais elles sont restées toutes lettres mortes. Des promesses de partenariat avec la firme espagnole TREFINOS au Plan social avec protocole d'accord entre le partenaire social et la direction générale, en passant par la privatisation de l'entreprise ou sa dissolution ainsi que les tentatives de partenariat, aucune démarche n'a abouti.
Les syndicalistes parlent tout simplement de « dilapidation », car ils ne comprennent pas que leur outil de travail soit livré à l'abandon. Ayant connu un sinistre en mai 2009, où un incendie a ravagé l'atelier de meunerie, indispensable à l'alimentation des autres chaînes de production, l'usine n'a vu à ce jour aucune réparation ni de début de solution à l'effet de rendre fonctionnelle la partie endommagée. Avec une unité de production dont les comptes bancaires sont suspendus, privés de salaires et de remboursements de leurs soins, les travailleurs estiment « ne plus pouvoir supporter plus longtemps le fardeau de la crise » et se disent « prêts à arracher leurs droits légitimes par tous les moyens légaux » envisageant même « d'investir la rue dans le cas où les pouvoirs publics ne répondraient pas à leurs doléances ». Ce qu'ils ont, d'ailleurs, fait au cours de cette semaine.
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Unité de liège d'Aokas : Les travailleurs au bord du désespoir
Les travailleurs protestent
Unité de liège d'Aokas
Hakim Kebir Publié dans El Watan le 09 - 02 - 2009
Les travailleurs de l'unité de transformation de liège d'Aokas, décidés à attirer l'attention de leur tutelle et des autorités sur la situation qu'ils endurent depuis des années, sont passés à une autre forme d'action, à savoir l'interdiction d'accès au PDG à l'unité et ce depuis quelques jours déjà.
Ils lui reprochent son « inaction » pour mettre fin à la situation de statu quo qui prévaut au sein de l'entreprise. Les protestataires, à l'issue d'une assemblée générale tenue le début de ce mois, ont réclamé le départ du PDG, à qui ils reprochent son incapacité à réaliser certains objectifs, à savoir « la mise en œuvre des programmes de privatisation, la mise en place du plan social, la relance de l'activité, et la réduction des frais du personnel et des charges ». Les syndicalistes de l'entreprise pour leur part s'interrogent : « comment se fait-il que le salaire d'un président directeur général connaît une augmentation dans une entreprise à l'arrêt et au moment où les 98 employés de l'entreprise n'ont pas perçu leurs salaires depuis 4 mois ? ».
Chargeant le premier responsable de l'entreprise, ils citent le cas des payements du liège livré à l'unité de Béjaia et dont une quantité de plus de 5 quintaux reste impayée depuis le mois d'Août dernier. Une créance estimée à 6 millions de dinars que le PDG dit « assumer ». M. Benmouhoub déclare par ailleurs que ce n'est pas aux travailleurs de décider de son départ. Les travailleurs dénoncent par ailleurs l'attitude « laxiste » qu'affiche leur tutelle. En plus du problème des salaires, ils parlent des indemnisations de la CAAR qu'ils n'ont pas perçu depuis un moment déjà et des difficultés à assurer leur transport quotidien. Des problèmes qui s'accumulent et qui rendent leurs conditions de plus en plus difficiles les poussant à menacer d'investir la rue dans les jours qui viennent, si rien n'est fait d'ici là.
Unité de liège d'Aokas
Hakim Kebir Publié dans El Watan le 09 - 02 - 2009
Les travailleurs de l'unité de transformation de liège d'Aokas, décidés à attirer l'attention de leur tutelle et des autorités sur la situation qu'ils endurent depuis des années, sont passés à une autre forme d'action, à savoir l'interdiction d'accès au PDG à l'unité et ce depuis quelques jours déjà.
Ils lui reprochent son « inaction » pour mettre fin à la situation de statu quo qui prévaut au sein de l'entreprise. Les protestataires, à l'issue d'une assemblée générale tenue le début de ce mois, ont réclamé le départ du PDG, à qui ils reprochent son incapacité à réaliser certains objectifs, à savoir « la mise en œuvre des programmes de privatisation, la mise en place du plan social, la relance de l'activité, et la réduction des frais du personnel et des charges ». Les syndicalistes de l'entreprise pour leur part s'interrogent : « comment se fait-il que le salaire d'un président directeur général connaît une augmentation dans une entreprise à l'arrêt et au moment où les 98 employés de l'entreprise n'ont pas perçu leurs salaires depuis 4 mois ? ».
Chargeant le premier responsable de l'entreprise, ils citent le cas des payements du liège livré à l'unité de Béjaia et dont une quantité de plus de 5 quintaux reste impayée depuis le mois d'Août dernier. Une créance estimée à 6 millions de dinars que le PDG dit « assumer ». M. Benmouhoub déclare par ailleurs que ce n'est pas aux travailleurs de décider de son départ. Les travailleurs dénoncent par ailleurs l'attitude « laxiste » qu'affiche leur tutelle. En plus du problème des salaires, ils parlent des indemnisations de la CAAR qu'ils n'ont pas perçu depuis un moment déjà et des difficultés à assurer leur transport quotidien. Des problèmes qui s'accumulent et qui rendent leurs conditions de plus en plus difficiles les poussant à menacer d'investir la rue dans les jours qui viennent, si rien n'est fait d'ici là.
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
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Re: Unité de liège d'Aokas : Les travailleurs au bord du désespoir
Sept mois sans salaire
UNITE DE TRANSFORMATION DE LIÈGE D'AOKAS
Arezki SLIMANI Publié dans L'Expression le 21 - 12 - 2009
A l'arrêt depuis l'incendie qui a ravagé en mai 2008, l'unité de transformation de liège d'Aokas, 30 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, connaît une situation de statu quo, qui ne laisse pas indifférents ses travailleurs. Ils sont présentement dans le désarroi. Cette situation de statu quo, qui perdure depuis l'arrêt total de l'entreprise les a mis face à un avenir incertain. C'est pour cette raison qu'ils ont crié hier leur colère dans la rue. Ils ont tout simplement fermé la route nationale à la circulation durant près de trois heures. Les travailleurs frondeurs exigent «le paiement des salaires des sept derniers mois» et «une solution définitive à la situation qui prévaut dans cette unité». Depuis l'incendie, les employés de l'entreprise, se rendent quotidiennement à l'usine tout juste pour signer la feuille de présence.
Et plusieurs fois, ils ont dû recourir à la manifestation pour être régularisés sur le plan salarial, car l'avenir de leur unité est toujours incertaine. Sans salaires depuis sept mois, ils ont décidé d'un commun accord, de mettre à exécution leur menace proférée lors du dernier retard en matière de salaires. Il aura fallu donc qu'ils passent à l'action pour que les autorités daignent enfin s'intéresser à leur cas. Ces dernières ont promis de trouver une issue dans un délai d'une semaine. Ce qui a donné lieu à lever le blocus.
«Le gouvernement a procédé au paiement des salaires pour les mois passés, mais pas pour les sept derniers mois», ont-ils indiqué.
L'unité vit actuellement du seul revenu de la filiale et la location d'un hangar, a-t-on encore précisé. Ce qui reste, à leurs yeux, tout juste suffisant à payer les factures d'électricité et de téléphone.
Depuis l'incendie, dont l'origine n'est pas encore connue malgré l'ouverture d'une enquête, il a été question de la vente puis de l'ouverture du capital de la filiale, qui fait partie, faut-il le préciser, du groupe Sodiaf (Société de développement d'investissement et d'aménagement forestier). Toutes ces procédures n'ont pas abouti. Idem pour la proposition de sa liquidation qui a fait l'objet de rejet.
La mise en place d'un plan social consistant à la mise en retraite normale ou anticipée des 70 agents de l'entreprise a été finalement approuvée par la direction de l'entreprise et le conseil d'administration. Mais sa mise en application tarde à voir le jour.
A noter que cette unité de liège aggloméré a connu de grandes difficultés financières. Un incendie est venu l'enfoncer davantage dans la crise, le mois de mai 2008, outre les pertes évaluées à l'époque à près de 250 tonnes de liège. Les 98 travailleurs sont restés depuis au chômage technique et dans une situation qui n'en finit pas.
UNITE DE TRANSFORMATION DE LIÈGE D'AOKAS
Arezki SLIMANI Publié dans L'Expression le 21 - 12 - 2009
A l'arrêt depuis l'incendie qui a ravagé en mai 2008, l'unité de transformation de liège d'Aokas, 30 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, connaît une situation de statu quo, qui ne laisse pas indifférents ses travailleurs. Ils sont présentement dans le désarroi. Cette situation de statu quo, qui perdure depuis l'arrêt total de l'entreprise les a mis face à un avenir incertain. C'est pour cette raison qu'ils ont crié hier leur colère dans la rue. Ils ont tout simplement fermé la route nationale à la circulation durant près de trois heures. Les travailleurs frondeurs exigent «le paiement des salaires des sept derniers mois» et «une solution définitive à la situation qui prévaut dans cette unité». Depuis l'incendie, les employés de l'entreprise, se rendent quotidiennement à l'usine tout juste pour signer la feuille de présence.
Et plusieurs fois, ils ont dû recourir à la manifestation pour être régularisés sur le plan salarial, car l'avenir de leur unité est toujours incertaine. Sans salaires depuis sept mois, ils ont décidé d'un commun accord, de mettre à exécution leur menace proférée lors du dernier retard en matière de salaires. Il aura fallu donc qu'ils passent à l'action pour que les autorités daignent enfin s'intéresser à leur cas. Ces dernières ont promis de trouver une issue dans un délai d'une semaine. Ce qui a donné lieu à lever le blocus.
«Le gouvernement a procédé au paiement des salaires pour les mois passés, mais pas pour les sept derniers mois», ont-ils indiqué.
L'unité vit actuellement du seul revenu de la filiale et la location d'un hangar, a-t-on encore précisé. Ce qui reste, à leurs yeux, tout juste suffisant à payer les factures d'électricité et de téléphone.
Depuis l'incendie, dont l'origine n'est pas encore connue malgré l'ouverture d'une enquête, il a été question de la vente puis de l'ouverture du capital de la filiale, qui fait partie, faut-il le préciser, du groupe Sodiaf (Société de développement d'investissement et d'aménagement forestier). Toutes ces procédures n'ont pas abouti. Idem pour la proposition de sa liquidation qui a fait l'objet de rejet.
La mise en place d'un plan social consistant à la mise en retraite normale ou anticipée des 70 agents de l'entreprise a été finalement approuvée par la direction de l'entreprise et le conseil d'administration. Mais sa mise en application tarde à voir le jour.
A noter que cette unité de liège aggloméré a connu de grandes difficultés financières. Un incendie est venu l'enfoncer davantage dans la crise, le mois de mai 2008, outre les pertes évaluées à l'époque à près de 250 tonnes de liège. Les 98 travailleurs sont restés depuis au chômage technique et dans une situation qui n'en finit pas.
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Unité de liège d'Aokas : Les travailleurs au bord du désespoir
150 travailleurs crient leur colère
AOKAS
Arezki SLIMANI Publié dans L'Expression le 02 - 06 - 2008
Alors que l'origine de l'incendie qui a ravagé l'unité de liège d'Aokas n'est toujours pas connue, les travailleurs sont sortis, hier, dans la rue, pour marquer leur inquiétude quant à leur avenir professionnel. De l'unité de liège jusqu'au siège de l'APC, quelque 150 travailleurs ont manifesté leur colère face au flou qui caractérise le devenir de leur unité. En chômage depuis près de deux mois, les marcheurs ont réclamé, lors de la manifestations d'hier, le paiement des 17 mois de salaires impayés. La colère s'installe dans le milieu ouvrier. La reprise de l'activité de leur unité et l'intervention de l'Etat ont été d'autres revendications soulevées, pour l'occasion, par les manifestants. Le maire de la commune d'Aokas les a reçus dans son bureau. Mais que peut faire un maire devant l'ampleur de la situation? S'est-on interrogé. La présence du président de l'APW de Béjaïa à cette manifestation de rue a conforté les travailleurs dans leur démarche.
AOKAS
Arezki SLIMANI Publié dans L'Expression le 02 - 06 - 2008
Alors que l'origine de l'incendie qui a ravagé l'unité de liège d'Aokas n'est toujours pas connue, les travailleurs sont sortis, hier, dans la rue, pour marquer leur inquiétude quant à leur avenir professionnel. De l'unité de liège jusqu'au siège de l'APC, quelque 150 travailleurs ont manifesté leur colère face au flou qui caractérise le devenir de leur unité. En chômage depuis près de deux mois, les marcheurs ont réclamé, lors de la manifestations d'hier, le paiement des 17 mois de salaires impayés. La colère s'installe dans le milieu ouvrier. La reprise de l'activité de leur unité et l'intervention de l'Etat ont été d'autres revendications soulevées, pour l'occasion, par les manifestants. Le maire de la commune d'Aokas les a reçus dans son bureau. Mais que peut faire un maire devant l'ampleur de la situation? S'est-on interrogé. La présence du président de l'APW de Béjaïa à cette manifestation de rue a conforté les travailleurs dans leur démarche.
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Unité de liège d'Aokas : Les travailleurs au bord du désespoir
Aokas (Béjaïa). L'unité de transformation de liège en cendres
Hakim Kebir Publié dans El Watan le 08 - 05 - 2008
L'incendie qui a ravagé l'unité de transformation de liège d'Aokas dans la journée de mardi a causé de gros dégâts matériels, selon le bilan communiqué par la Protection civile.
Près de 250 tonnes de liège dans ses différentes gammes ont été dévorées par les flammes qui ont aussi détruit des installations de la meunerie, segment de l'usine qui a vu le départ de feu vers 14h30 avant-hier. En tout, une surface de 2487 m2 a été touchée par le sinistre. L'incendie, après avoir été maîtrisé une première fois en fin de journée, s'est finalement ravivé dans la soirée du côté des silos de stockage du liège en granulés pour enfin être définitivement éteint hier aux premières heures de la matinée, précise encore la Protection civile. On ignore pour l'heure l'origine de l'incendie, mais la thèse d'un court-circuit paraît la plus plausible, selon les avis recueillis sur place. Une chose est certaine, le feu est venu aggraver une situation déjà critique au niveau de l'usine. La filiale, qui fait partie du groupe Sodiaf (Société pour le développement, l'investissement et l'aménagement forestier), est à l'arrêt depuis deux mois, alors que la chaîne de production ne fonctionne plus depuis deux années. Pour le chef de la section syndicale de la filiale, M. Mouzaoui, « toutes les requêtes adressées à la tutelle sur la situation de l'entreprise sont restées sans suite ». Il ajoute : « Les travailleurs n'ont pas perçu leurs salaires depuis 4 mois à cause de la dégradation de la situation financière de la filiale et d'un partenariat qui tarde à venir. » « Le chef du groupe Sodiaf, qui s'est présenté hier pour s'enquérir de la situation après l'incendie, est reparti sans dire un mot », a-t-il poursuivi. Un projet d'ouverture du capital de l'entreprise avait été lancé. Une société espagnole, Trifinos, qui allait participer à la relance de l'activité de la filiale, s'est ravisée et le projet est resté sans suite. Interrogé sur la situation que vit la filiale, M. Benmouhoub, directeur général par intérim — l'ex-directeur général étant affecté à Béjaïa —, déclare, quant à lui, que « cette situation est due essentiellement à la conjoncture économique difficile en général et au manque d'amélioration dans les techniques de production à cause de la vétusté des équipements de production ». Selon lui, « si, auparavant, les produits de la filiale avaient une place sur le marché, ce n'est plus le cas aujourd'hui avec l'arrivée de nouveaux produits plus modernisés ». « Tous les projets, de la privatisation à la dissolution, n'ont pas abouti », souligne-t-il. Sur ce qui est envisagé pour remédier à la situation, il poursuit : « Nous avons reçu une directive hier pour relancer l'appel d'offres pour l'ouverture du capital de la filiale. » A noter que la filiale, créée en 1980 et qui s'est spécialisée dans la production des agglomérés blancs, de joints industriels, de PVC pour sol, de colle industrielle et de revêtement de salle de sports, emploie actuellement 98 personnes.
Hakim Kebir Publié dans El Watan le 08 - 05 - 2008
L'incendie qui a ravagé l'unité de transformation de liège d'Aokas dans la journée de mardi a causé de gros dégâts matériels, selon le bilan communiqué par la Protection civile.
Près de 250 tonnes de liège dans ses différentes gammes ont été dévorées par les flammes qui ont aussi détruit des installations de la meunerie, segment de l'usine qui a vu le départ de feu vers 14h30 avant-hier. En tout, une surface de 2487 m2 a été touchée par le sinistre. L'incendie, après avoir été maîtrisé une première fois en fin de journée, s'est finalement ravivé dans la soirée du côté des silos de stockage du liège en granulés pour enfin être définitivement éteint hier aux premières heures de la matinée, précise encore la Protection civile. On ignore pour l'heure l'origine de l'incendie, mais la thèse d'un court-circuit paraît la plus plausible, selon les avis recueillis sur place. Une chose est certaine, le feu est venu aggraver une situation déjà critique au niveau de l'usine. La filiale, qui fait partie du groupe Sodiaf (Société pour le développement, l'investissement et l'aménagement forestier), est à l'arrêt depuis deux mois, alors que la chaîne de production ne fonctionne plus depuis deux années. Pour le chef de la section syndicale de la filiale, M. Mouzaoui, « toutes les requêtes adressées à la tutelle sur la situation de l'entreprise sont restées sans suite ». Il ajoute : « Les travailleurs n'ont pas perçu leurs salaires depuis 4 mois à cause de la dégradation de la situation financière de la filiale et d'un partenariat qui tarde à venir. » « Le chef du groupe Sodiaf, qui s'est présenté hier pour s'enquérir de la situation après l'incendie, est reparti sans dire un mot », a-t-il poursuivi. Un projet d'ouverture du capital de l'entreprise avait été lancé. Une société espagnole, Trifinos, qui allait participer à la relance de l'activité de la filiale, s'est ravisée et le projet est resté sans suite. Interrogé sur la situation que vit la filiale, M. Benmouhoub, directeur général par intérim — l'ex-directeur général étant affecté à Béjaïa —, déclare, quant à lui, que « cette situation est due essentiellement à la conjoncture économique difficile en général et au manque d'amélioration dans les techniques de production à cause de la vétusté des équipements de production ». Selon lui, « si, auparavant, les produits de la filiale avaient une place sur le marché, ce n'est plus le cas aujourd'hui avec l'arrivée de nouveaux produits plus modernisés ». « Tous les projets, de la privatisation à la dissolution, n'ont pas abouti », souligne-t-il. Sur ce qui est envisagé pour remédier à la situation, il poursuit : « Nous avons reçu une directive hier pour relancer l'appel d'offres pour l'ouverture du capital de la filiale. » A noter que la filiale, créée en 1980 et qui s'est spécialisée dans la production des agglomérés blancs, de joints industriels, de PVC pour sol, de colle industrielle et de revêtement de salle de sports, emploie actuellement 98 personnes.
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