L’école Algérienne : le plan diabolique?
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L’école Algérienne : le plan diabolique?
Ce qui s'impose et vite c'est entres autres réformes vitales: un changement radical de notre système éducatif.
Arrêtons de nous mentir les uns les autres notre école produits d'abord un grand nombre d'analphabètes ou de lettrés voués à l'ignorance puis des centaines de milliers de cadres lesquels ont (grâce à l'inamovible Benbouzid, notre ministre de l'éducation nationale) obtenu un bac au rabais. Avec une école pareille nous nous acheminons vers une situation où dans vingt ans nos apprenants ne sauront pas lire le journal ou une notice d'emploi d'un médicament (pour les plus chanceux) De toute manière, il y a un groupuscule (notre tuteur) qui décide à notre place.
L'état d'urgence c'est aussi de se soumettre à ses dirigeants et accepter tout ce qu'ils nous imposent même si ça mène droit dans le ravin. La pensée unique garde jalousement son caractère sacré et gare à ceux qui osent penser différemment: le régime les taxerait d'emblée de" réactionnaires et d'ennemis de la patrie" Hormis les apprenants surdoués à tous les niveaux qui se surpassent pour assimiler les programmes indigestes et surchargés, les autres apprenant( 80% au moins) peinent à suivre.
Il y a dans nos classes plus de 50% qui non seulement ne savent ni lire ni écrire mais ne comprennent même pas les consignes du maître. Alors de grâce avant de parler MLD ou d'ancien système, il faut d'abord nous rendre à l'évidence que notre école fait partie des dernières au monde. Non pas que l'Algérie ne peut pas dispenser un enseignement plus qualitatif mais c'est ainsi voulu: les machines installées par BENBOUZID sont conçues pour produire" des hommes abrutis donc dociles" C'est une exigence cardinale du régime politique. HAB IKOUL surtout ne pas élever des générations qui ont un peu de cervelle et qui se mettraient alors à effaroucher les dirigeants par des questions sur "l'état d'urgence à vie" "la famille révolutionnaire", "l'alliance présidentielle". Enfin mieux vaut avoir des cancres faciles à gouverner au doigt et à l'œil que des lumières qui menaceraient un jour d'exiger" l'alternance au pouvoir".
Voilà tout le mystère de notre médiocrité à l'école obsolète de BENBOUZID.Je ne méprise pas nos enfants qui ne sont que des victimes. C'est au peuple de se lever un jour pour dire basta à cette école dépassée dans le temps et dans la technologie. Si seulement les parents pouvaient savoir ce que font en une journée leurs enfants à l'école: ils préfèreraient les garder à la maison au défi de perdre les allocations familiales, je vous jure.
Revenons à nos moutons: le dialogue c'est d’abord l'école publique algérienne, avant le système MLD.
Cette hystérie des peuples n'est que passagère: les dictateurs savent en général identifier l'étiologie du "mal", je veux dire du vent de la démocratie qui souffle et lui administrer l'antidote adéquate: une dose de répression suivie d'une overdose de promesses sans lendemain. Le cocktail fonctionne très bien et d'ici la prochaine protesta nos médiocres gouvernants ont tout leur temps pour trouver de nouveaux mensonges à même de justifier de leur gouvernance chaotique.
Le peuple ressemble un peu à une femme battue et trahie à laquelle son mari jure à chaque fois que "c'est fini le cauchemar". Mais le temps qu'elle accepte ses factices excuses, il recommence à l'abandonner et à lui trouver davantage de maîtresses. Moi j'ai vu à la télé que Boutef a instruit "tout le monde" pour que l'algérien puisse accéder à ses droits confisqués par la bureaucratie: vous y croyez-vous? Moi non, nos communes nos dairas et nos wilayas vivent indépendamment du pouvoir central: ils n'appliqueront que la loi de la corruption, nos dirigeants de proximité, y compris nos prétendus élus qui nous ignorent et nous haïssent comme la mort. Les instructions fermes c'est à chaque fois que le régime juge utile de diminuer un peu le chao régnant qui menace son existence car craignant un soulèvement populaire. On a parlé de logements surtout lesquels devraient " être construits en nombre et livrés dans les délais"
Quel sens donner à cette soudaine philanthropie de Boutef? Pourquoi des gens attendent trois ans durant l'octroi d'un logement rural dans la wilaya de BEJAIA sans recevoir aucune réponse?
Dans quelle galaxie se trouve le pouvoir central algérien pour ignorer cette triste réalité? Pourquoi, les algériens n'ont pas la latitude ne serait-ce que de faire un recours ou de poursuivre en justice les commis de l'état comme ces chefs de dairas qui attribuent comme ils veulent les logements sociaux ou les aides au logement rural?
Farid M.
http://www.lematindz.net/news/3765-lecole-algerienne-le-plan-diabolique.html
Arrêtons de nous mentir les uns les autres notre école produits d'abord un grand nombre d'analphabètes ou de lettrés voués à l'ignorance puis des centaines de milliers de cadres lesquels ont (grâce à l'inamovible Benbouzid, notre ministre de l'éducation nationale) obtenu un bac au rabais. Avec une école pareille nous nous acheminons vers une situation où dans vingt ans nos apprenants ne sauront pas lire le journal ou une notice d'emploi d'un médicament (pour les plus chanceux) De toute manière, il y a un groupuscule (notre tuteur) qui décide à notre place.
L'état d'urgence c'est aussi de se soumettre à ses dirigeants et accepter tout ce qu'ils nous imposent même si ça mène droit dans le ravin. La pensée unique garde jalousement son caractère sacré et gare à ceux qui osent penser différemment: le régime les taxerait d'emblée de" réactionnaires et d'ennemis de la patrie" Hormis les apprenants surdoués à tous les niveaux qui se surpassent pour assimiler les programmes indigestes et surchargés, les autres apprenant( 80% au moins) peinent à suivre.
Il y a dans nos classes plus de 50% qui non seulement ne savent ni lire ni écrire mais ne comprennent même pas les consignes du maître. Alors de grâce avant de parler MLD ou d'ancien système, il faut d'abord nous rendre à l'évidence que notre école fait partie des dernières au monde. Non pas que l'Algérie ne peut pas dispenser un enseignement plus qualitatif mais c'est ainsi voulu: les machines installées par BENBOUZID sont conçues pour produire" des hommes abrutis donc dociles" C'est une exigence cardinale du régime politique. HAB IKOUL surtout ne pas élever des générations qui ont un peu de cervelle et qui se mettraient alors à effaroucher les dirigeants par des questions sur "l'état d'urgence à vie" "la famille révolutionnaire", "l'alliance présidentielle". Enfin mieux vaut avoir des cancres faciles à gouverner au doigt et à l'œil que des lumières qui menaceraient un jour d'exiger" l'alternance au pouvoir".
Voilà tout le mystère de notre médiocrité à l'école obsolète de BENBOUZID.Je ne méprise pas nos enfants qui ne sont que des victimes. C'est au peuple de se lever un jour pour dire basta à cette école dépassée dans le temps et dans la technologie. Si seulement les parents pouvaient savoir ce que font en une journée leurs enfants à l'école: ils préfèreraient les garder à la maison au défi de perdre les allocations familiales, je vous jure.
Revenons à nos moutons: le dialogue c'est d’abord l'école publique algérienne, avant le système MLD.
Cette hystérie des peuples n'est que passagère: les dictateurs savent en général identifier l'étiologie du "mal", je veux dire du vent de la démocratie qui souffle et lui administrer l'antidote adéquate: une dose de répression suivie d'une overdose de promesses sans lendemain. Le cocktail fonctionne très bien et d'ici la prochaine protesta nos médiocres gouvernants ont tout leur temps pour trouver de nouveaux mensonges à même de justifier de leur gouvernance chaotique.
Le peuple ressemble un peu à une femme battue et trahie à laquelle son mari jure à chaque fois que "c'est fini le cauchemar". Mais le temps qu'elle accepte ses factices excuses, il recommence à l'abandonner et à lui trouver davantage de maîtresses. Moi j'ai vu à la télé que Boutef a instruit "tout le monde" pour que l'algérien puisse accéder à ses droits confisqués par la bureaucratie: vous y croyez-vous? Moi non, nos communes nos dairas et nos wilayas vivent indépendamment du pouvoir central: ils n'appliqueront que la loi de la corruption, nos dirigeants de proximité, y compris nos prétendus élus qui nous ignorent et nous haïssent comme la mort. Les instructions fermes c'est à chaque fois que le régime juge utile de diminuer un peu le chao régnant qui menace son existence car craignant un soulèvement populaire. On a parlé de logements surtout lesquels devraient " être construits en nombre et livrés dans les délais"
Quel sens donner à cette soudaine philanthropie de Boutef? Pourquoi des gens attendent trois ans durant l'octroi d'un logement rural dans la wilaya de BEJAIA sans recevoir aucune réponse?
Dans quelle galaxie se trouve le pouvoir central algérien pour ignorer cette triste réalité? Pourquoi, les algériens n'ont pas la latitude ne serait-ce que de faire un recours ou de poursuivre en justice les commis de l'état comme ces chefs de dairas qui attribuent comme ils veulent les logements sociaux ou les aides au logement rural?
Farid M.
http://www.lematindz.net/news/3765-lecole-algerienne-le-plan-diabolique.html
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: L’école Algérienne : le plan diabolique?
Commentaires (41 posté(s))
Habib Djarmouni 15/04/2011 14:40:59
Oui, Boutef l'ignoble, oui Benbouzid l'inamovible... Mais il ne faut pas oublier que les parents d'élèves sont aussi responsables: ils laissent faire! Les parents d'élèves "conscients" dont ceux qui écrivent ici, ont-ils été voir le directeur au moins pour une petite chose: le poids du cartable que l'élève n'arrive même pas à soulever ! Les parents d'élèves sont les premiers responsables: ils savent (depuis 10 ans au moins) que l'école Benbouzid est une catastrophe: et ils se taisent ! Insconscience quand tu nous tiens ! On parle dans les cafés mais on ne fait rien, on ne signe même pas une pétition, on n'écrit même pas une lettre audit ministre, au président ou dans la presse! Mais quand il s'agit de demander sa ration d'huile, de sucre ou de pétrole, on marche devant la présidence! Les Libyens affrontent les bombes et les canons, les Tunisiens et les égyptiens ont détrôné les dictateurs et nous on est heureux d'avoir la m... jusqu'au cou !
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farouk bougandoura 02/03/2011 19:12:44
à @halim hatit@ tu confonds "langue officielle" avec "langue nationale". pour ne citer que toi : le breton, le basque, le corse sont des langues "nationales"françaises( françaises et non de la france) le "français " est la langue "officielle" de la france de la france et non française). transposons la chose chez nous : la langue "officielle" de l'algérie ( je dis bien de l'algerie et non algerienne) c'est l'arabe comme chacun le sait, mais il existe une "langue nationale " algérienne ( je dis bien algerienne et non de l'algerie) qui est la langue berbere. donc berbere= langue nationale algerienne- arabe= langue officielle de l'algérie. est ce que tu saisis la nuance? ( algerienne ou de l'algérie) j'espère que oui sinon ce serait triste.
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Samy Foura 02/03/2011 19:06:52
Seul un régime démocratique peut avoir une école ouverte sur le monde qui forme des citoyens libres et résponsables.Ce n'est malheureusement pas le cas actuellement avec ce régime qui fait tout pour abrutir le peuple pas seulement à l'école mais aussi dans les médias qu'il contrôle sans oublier les milliers de mosquèes et les zaouias qu'il subventionne.
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Halima bent/ 02/03/2011 13:16:09
A Halim Hatit / La langue nationale algérienne, c'est ....l'algérien aussi idiot que cela paraisse. Reste juste à savoir ce que signifie le parler "algérien", pratiqué dans le giron maternel. Et c'est cette seule langue qui est la nôtre, avec son vocabulaire, sa construction grammaticale populaire qui est ce qu'elle est. La langue littéraire arabe vaut accessoirement pour "l'algérien d'usage ", ce que vaut le latin ( langue morte ) pour le français que tu cites, ou le celte pour les anglo-saxons. Or, ni les français ni les anglais ne revendiquent ces langues mortes comme étant " nationales" pour accrocher les wagons les plus bruyants de leur histoire aussi tumultueuse que la nôtre.
A ta question, quid de la langue nationale algérienne ? réponse officielle, ce que nous en dira notre mère ( ou tante où plus âgée ...) dans sa cuisine !!
Tout le reste, du khorti !!!
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beo50 02/03/2011 13:16:09
L´algerien est "inmodelable". Malgrés le vide culturel forcé (pas de livres, pas de ciné, pas de theatre meme pas bleck le rock!), on a voulu faire de lui un ignorant, analphabet en plusieurs langues un ya3ni, ya3ni ...rien n´y a fait: les premieres paroles qu´il prononce en arrivant sur les rives de l´europe sont en en francais!Il y a peut etre 4 millions d´algeriens de par le monde qui ne parlent et ne parleront jamais en arabe! Aprés 50 ans d´arabisme, dites -moi, qui parle vraiment (à part l´entv) arabe avec sa famille, son voisin, ses amis etc...?
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antalas 02/03/2011 03:18:08
tres bien vu cher ami farid!!!!
le coeur des problemes algeriens se situe dans l'ecole et la justice...les premieres institutions a avoirete ARABETISEES.en urgence.!les tenats du systeme n'ont pas choisi pour rien l'ideologie arabo-islamiste en visant "les tetes et les cerveaux"...arabiser c'est donner un caratere que les algeriens n'avaient pas. les alegreiens au sortir des années 60 etaient vraiment a la pointe du savoir et de la connaissance sans interference religieuse car on ne leur apprennaient pas e, core "l'education religieuse" ..le francais leur donnait acces au connaissances universelles tant les livres etaient accessibles et les disciplines diversifieescontrairement a l'arabe qui, a 80/100, vu le retard dans les traductions d'ouvrages scientifiques, recentrait et vehiculait surtout la pensée et les reperes existentialistesislamiques ..dans les années 50 la bande dessinnée et les films, les romans et la litterature classique nous ont modeles sur leplan de l'education et ouvert nos esprit vers l'humanisme et les valeurs telles la loyauté;le travail;le courage(rappelez vous blek;zembla, nevada etc..)le francais nous a permis de nous doter de la CULTURE UNIVERSELLE ET HUMANISTE.or pour paraphraser Mr MOULOUD MAMERI, enlevez la culture a l'homme et il redeviendra animal(ventre et bas ventre!) ..les ignares(la plupart sont des paysans ayant fait le maquis sont meme avoir ete au college, a l'image du premier PRESIDENT IMPOSE AUX ALGERIENS.et tout lemal nous vient de la justement ;je suis effaré de voir le niveau de certains algeriens(instituteurs et autres fonctionnaires ) vous ridiculiser quand vous essayer de parler de paleanthropologie ou de l'evolution des especes, darwin ou hegel ou du big bang!!!quand des gens(issus de l'ecole de chadli et boutef) remettent en cause la gravitation universelle et vous ricanent au nez que "c'est dieu qui a planté ces planetes sur le ciel "ou qui vous citent des hadith ou il est dit que la pradis vous est offert si vous abbatez un chien noir avec deux taches blanches car....c'est le diable, ou, que tuer un gecko d'un coup vous vaudra 100 "hassanates mais qu'avec deux coups, vous n'aurez droit qu'a 50 seulement!!!
je pleure mes enfants car je les force a aller a l'ecole (plutot a la"garderie") et etre soumis a apprendre par coeur des tonnnes de lecons indigeste et les reciter comme un robot..et qu'au retour il entend d'autres "verités" de la bouche de son pere et de son ordinateur!!l'ecole et l'arabetisation et l'islamisation ont coupes nos enfants de la connaissance et de la culture..il est temps que nous elaborions une plate forme qui prenne en charge l'ecole, l'identite et nos langues rellement nationales si nous voulons sauvez nos enfants de 'eslavage qui les attend vu que la marmailles des pontes qui nous gouvernent est a la langue francaise et anglaise a l'etranger pour prendre les renes du futur pouvoir"chadli l'a bien enoncé "wlid fellah yeq3ad fellah"..et c'est ca leur plan diabolique)..il nous faut couper avec l'arabisation(d'ailleurs c'est une langue etrangere et non algerienne car non usitée a travers notre quotidien du nord au sud et de l'est a l'ouest)..l'algerien parle une langue metisse la ddardja appelée LE MAGHREBIN (docteur abdou elliman, linguiste tlemcenien)qui a pour radiacl le bere a terminaisons arabisées (ta boqalt..el boqala;ta zerbit ..elzerbiya etc...) le bere etant la langue millenaire souche de toute l'afrique du nord y compris l'egypte..le francais aussi est maitrisé est usité memedans nos foyers(lampa, tomobile, estilou etc..) ..il nous faut aussi arreter la depersonnalisation criminelle de l'ideologie araboislamiste en revalorisant notre histoire millenaire avec tous nos heros (bannis car non musulmans ni arabes) des differentes epoques, gracque, phenicienne, romainebyzantine;vandale, , espagnole, genoise, ..).seule la culture peut nous sauver de ces monstres au pouvoir..car quand uneterre bandonnée nous donne de mauvaises herbes, une fois cultivée cette meme terre se recouvrira des plus belles fleurs et des meilleurs fruits que la terre aie portée..grace justement a (l'agri) culture!! lancons notre plate forme pour une algerie algerienne, moderne, etlaique..ici meme!!!l'instant est propice.
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lehrani 01/03/2011 23:14:34
Avant tout, je dis merci à mon Ami Farid M. Il a mis le doigt, juste là où ça pique. Il y a aussi @Abujehl, qui lui aussi dit vrai. Je suis parfaitement d'accord avec lui, pour dire que l'école, "a été sinistrée", (dans le sens de l'avoir sinistrée, l'avoir tuée, en quelque sorte), depuis belle lurette. Pour vous donner un ordre d'idée, je me rappelle d'un Oncle à moi, qui n'avait pas le CEP, mais écrivait des lettres à tout le monde, pour n'importe quel motif. Actuellement, mis à part quelques Etudiants, qui je suppose, sans me tromper, vivent dans un milieu spécifiquement lettré, tout le reste, ne sait pas aligner deux phrases cohérentes, dans n’importe quelle langue. Cependant il faut avouer, que les potaches sont totalement hors de cause. Ce qu’on donne à leur cerveau, il le rend tel quel, pour la simple raison que l’enseignement tel qu’il est prodigué, ne titille même pas leurs méninges, car sans aucun catalyseur, pour faire démarrer les neurones, seuls à même de pouvoir donner la connaissance. Le pire c’est que tous savent et reconnaissent l’horreur, mais hélas ceux qui peuvent arrêter la machine infernale, je vais être méchant, s’en foutent éperdument, les autres subissent la malédiction, en ruant dans les brancards, tant qu’ils peuvent, depuis des années, en vain. Cependant, le jour viendra, où, inexorablement, la colère du juste triomphera. Je prie Dieu qu’elle se fasse sans heurts. Méditons.
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akli 01/03/2011 23:14:34
Bonsoir, vous abordez là une question cruciale pour notre pays.L école a été volontairement saccagée car toutes les dictatures craignent avant tout la pensée, l'esprit critique et le jugement .C'est d'un grand Monsieur comme Mohand Lechani dont l'Algérie et son systéme éducatif sont orphelins aujourd hui;Akli
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athee-pur-sucre 01/03/2011 23:13:13
@Hakim.hatit.......... ah bon, tu es bien installé la ou tu es, chef d'entreprise.... bravo!!! tu sais tres bien que tu ne t'aurais jamais installe en france et reussi ta vie professionnelle si tu ne maitrisais que l'arabe. Et ceux des algeriens frappés de plein fouet par l'arabisation, que leur proposes tu comme patrie de rechange si l'envie de degurpir, comme toi, les prenait pour devenir des chefs d'entreprise? l'arabie seoudite, l'irak, la syrie, l'egypte??? Saches que ta pensée est nauseabonde comme celle de tous les caciques du regime algerien. d'autre part, tu dis que si les jeunes ne travaillent c'est parcequ'ils sont feneant??? ils sont donc a ce point feneant qu'ils preferent s'immoler par le feu sur une place publique que d'accepter 1 place de travail'?? yerham alikhlkek, c'est sur que tu habites en france et par sur une autre planete?? mais kel culot!!! autre chose, l'idee d'1 nation, 1 langue n'a plus cours de nos jourset les pays avec 1 seule langue officielle sont presque une exception ou alors dans quel siecle vis-tu??? voici quelques exemples: Afrique du Sud: 22 langues officielles (l'anglais l'afrikaans, le ndébélé, le sotho du Nord, le sotho du Sud, le swati, le tsonga, le tswana, le venda, le xhosa et le zoulou)
Inde: 22 langues officielles
Suisse: allemand, francais, italien et romanche,
les etats-unis: anglais, espagnol et francais selon les Etats.
bolivie: 39 langues officielles depuis 2009. belgique: francais, neerlandais et allemand
luxembourg: francais, luxembourgeaois et allemand
madagascar: francais, malgache et anglais, etc, etc, etc, ........................................alors, moralité: renseigne-toi un peu avant de dire n'importe quoi, ignare!!!
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Reda 01/03/2011 23:01:37
(Aux internautes:l'article suivant est une analyse de haut niveau sur la question de l'école algérienne.Il semble que le grand drame a été la marginalisation et le rejet de la langue parlée par les Algériens.Ce qu'on appelle l'arabe algérien (ou ''Maghribi'') qui en fait est un mélange d'arabe et de berbère, ainsi que du Berbère, remplacée, comme le dit, l'article suivant, par une langue arabe. étrangère à la majorité des Algériens)
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denoel:**Boumédiène (1965-1978) et l'arabisation autoritaire **
Fervent partisan d'un socialisme autoritaire, le colonel Houari Boumédiène, à la faveur d’un coup d’État le 19 juin 1965, mit en place un pouvoir autocratique avec l’aide de l'armée et de la redoutée Sécurité militaire. Sur le plan intérieur, l'ère Boumédiène fut celle des nationalisations des secteurs importants de l'économie. C’est sous son régime que commencèrent les premières campagnes d’arabisation dans l'«Algérie nouvelle». Rappelons que Boumédiène avait reçu son instruction presque exclusivement en arabe classique dans les écoles coraniques de la région de Guelma, la médersa El Kettani (Constantine), et dans les universités théologiques de la Zitouna (Tunisie) et d'al-Azhar (Égypte), un haut lieu du fondamentalisme musulman. De ce fait, il n'a jamais pu se libérer de l'emprise de la religion et de l'arabe coranique.**
- Une politique d'arabisation anti-française**
Ressentant une profonde animosité à l'égard de la langue française, le colonel-président, qui se prétendait un «authentique algérien», octroya des portefeuilles ministériels aux conservateurs religieux et mit au point une politique linguistique d'arabisation destinée à éradiquer le français et promouvoir la langue coranique, c’est-à-dire L'ARABE XLASSIQUE QUE POURTANT AUCUN ALGÉRIEN (NI PERSONNE DANS LE MONDE ARABE) N'UTILISAIT COMME LANGUE MATERNELLE).
En juillet 1965, Boumédiène choisit Ahmed Taleb Ibrahimi (1965-1970) comme ministre de l'Éducation, un fervent partisan de l'arabo-islamisme. Comme le régime était impopulaire, l'arabisation parut utile pour légitimer le pouvoir en place. Taleb Ibrahimi entendait bien se servir de l'école pour anéantir «ce mélange d'éléments de cultures disparates, et souvent contradictoires, héritées des époques de décadence et de la période coloniale, de lui substituer une culture nationale unifiée, liée intimement à notre passé et à notre civilisation arabo-islamique» (De la décolonisation à la révolution culturelle [1962-1972]). L'arabisation devint l'«option fondamentale de l'Éducation nationale». Le président Boumédiène avait été très clair sur ce sujet : L'enseignement, même s'il est d'un haut niveau, ne peut être réel que lorsqu'il est nationale, la formation fût-elle supérieure, demeure incomplète, si elle n'est pas acquise dans la langue du pays. Il peut même constituer un danger pour l'équilibre de la nation et l'épanouissement de sa personnalité. Il peut également engendrer des déviations qui risquent d'entraver une saine et valable orientation.**
- Le REFUS DE L'ARABE ALGÉRIEN**
Toutefois, «la langue du pays» dont parlait Boumédiène N'ÉTAIT PAS L'ARABE ALGÉRIEN, mais l'arabe coranique que personne ne parlait! Le président algérien avait adopté à l'égard de l'arabe algérien une aversion viscérale qu'il avait puisé dans l'enseignement des oulémas. Ainsi, Abdelhamid Ben Badis, le fondateur de l'Association des oulémas musulmans algériens et une figure fort connue dans la pays, avait lui-même une conception très élitiste de la langue arabe. Il avait affirmé: Le langage utilisé par les ''langues au marché'', sur les chemins et tous autres lieux populaires fréquentés par la masse ne peut pas être confondu avec le langage des plumes et du papier, des cahiers et des études, bref d'une élite. Ces propos sont influencés par le nationalisme linguistique des Proche-Orientaux. Les oulémas de cette partie du monde n'affichaient que du mépris à l'égard du parler des masses arabes. Ils avaient élaboré tout un vocabulaire pour désigner le peuple: Salafat al'amma («la masse abjecte»), Al-ra'iyya («les sujets»), Al-sùqa («les gens du marché»), Al-ça'âlik («les hommes de la rue»), etc. Pour les oulémas, El'amiya («le dialecte») désigne la langue de l'El'amma («le menu peuple») par opposition à la langue riche, savante et aristocratique (l'arabe classique). Ce vocabulaire permet ainsi aux élites de se distinguer du menu peuple et de montrer leur supériorité**.
-La purification linguistique**
Plus précisément, Boumédiène et son ministre Taleb Ibrahimi préconisèrent un système d'avant la colonisation de 1830, où la religion occupait toute la place, alors que l'enseignement était dirigé par les mosquées. Boumédiène avait même déclaré en novembre 1968: L'arabisation ne peut être réalisé avec le seul concours de l'État. D'autres efforts doivent émaner également de l'élite arabisée [...]. Les mosquées sont à la disposition de ces élites pour alphabétiser et inculquer l'arabe aux adultes.
Le ministre Taleb Ibrahimi déclarait de son côté: «L'école algérienne doit viser en premier lieu à former en arabe, à apprendre à penser en arabe.» C'est comme si le régime voulait arabiser une population qui n'était pas arabophone! De fait, les Algériens ignoraient cet arabe coranique proclamée «langue nationale». La même année, une ordonnance rendit obligatoire la connaissance de l'arabe pour les fonctionnaires, mais un délai fut concédé jusqu'en 1971. Les écoles furent dotées de manuels et de programmes pour l'enseignement de la langue arabe officielle. La langue écrite fut volontairement écartée au profit de l'«arabe oral» (coranique) qui permet de comprendre «les dialogue simples». En fait, il s'agissait d'un «parler simplifié» adapté de la méthode française Frère-Jacques, appelée Malik et Zina. L'enfant devait apprendre un inventaire de phrases et de mots corrects correspondant à des règles grammaticales très rigoureuses. Les écoles ne disposaient généralement pas de bibliothèque et, de toute façon, il était interdit de toucher aux livres, sauf au Coran. L'objectif était de présenter l'arabe coranique comme langue unique, seul idiome digne et capable de véhiculer une réelle culture. L'arabe algérien était appelé «arabe dialectal» ou simplement «dialecte» avec un connotation très péjorative. Les enseignants avaient comme obligation de révéler que cet «arabe dialectal» était «un charabia qui n'a rien d'une langue». Le maître devait corriger constamment les fautes de l'enfant, dont la langue était qualifiée de «populaire», afin d'insister sur son caractère «non organisé». Comme au temps de la colonisation française, l'école continuait d'opposer «langue» à «dialecte» et à culpabiliser les enfants en leur inculquant les concepts de «langues impures» et de «langues dégradantes»! Ces qualificatifs valaient non seulement pour l'arabe algérien, mais également pour le berbère. Dans le cas du berbère, les autorités espéraient régler le problème le jour où les enfants ne comprendraient plus leurs parents. Pendant ce temps, les Algériens purent bénéficier de nombreuses campagnes de purification linguistique à la radio. L'État embaucha des animateurs dénonçant ceux qui employaient des mots étrangers, c'est-à-dire français. Les partisans de l'arabisation s'attaquaient à l'influence française, symbole du colonialisme. À la télévision, les chiffres hindous étaient parfois utilisés à la place des chiffres arabes jugés suspects parce que les Occidentaux (notamment les Français) les employaient!**
- L'arabisation du système d'éducation**
En 1967, ce fut l'arabisation de la deuxième année du primaire, suivie de l'implantation d’une section arabe à la Faculté de droit en 1968 et d’une licence d’histoire en arabe. Or, une enquête menée à cette époque par l’Université de Berkeley révélait que 80 % des jeunes interrogés étaient contre l’arabisation dans l’enseignement universitaire. Pour leur part, les enseignants algériens demandaient que l'arabe algérien devienne la langue d'enseignement dans les écoles plutôt que l'arabe classique. On parla de «trahison des clercs». Le ministre de l'Éducation créa en décembre 1969 la Commission nationale de réforme, chargée de préparer une vaste réforme du système de l'éducation. Entre-temps, le gouvernement, par une ordonnance (26 avril 1968), obligea les fonctionnaires à connaître l'arabe classique. À partir de 1970, à la faveur d'un changement ministériel, Abdelhamid Mehri (1970-1977), le secrétaire général de l’Enseignement primaire et secondaire, devint l'agent officiel de l'arabisation. C'est lui qui imposa, contre les résistances des Algériens, l'arabisation complète de l'enseignement primaire et secondaire. On commença par l'arabisation totale des 3e et 4e années du primaire, puis l'arabisation d’un tiers de l’enseignement moyen et d’un tiers du secondaire. Tous les manuels arabes traitaient de façon idyllique le monde arabo-islamique et de son passé prestigieux, alors que la plupart des manuels français utilisés en Algérie ignoraient systématiquement le monde arabe pour privilégier l'Europe, l'Afrique et l'Asie. Bien sûr, les manuels arabes prônaient la méfiance et l'intolérance à l'égard des «infidèles» qui n'adhéraient pas à l'islam. On enseignait aussi que la guerre d'indépendance avait été l'œuvre des oulémas dirigés par Bachir Taleb Ibrahimi, le père adoptif du célèbre ministre de l'Éducation (Ahmed Taleb Ibrahimi ) sous Houari Boumédiène! C'est à lui que l'Algérie doit l'arabisation de l'histoire dès septembre 1966.**
- Le panarabisme proche-oriental**
Boumédiène créa en juillet 1970 le ministère de l'Enseignement originel et des Affaires religieuses, qui instaura les instituts islamiques. Dans ces nouveaux établissements, des Arabes proche-orientaux, presque tous issus des Frères musulmans, dispensèrent un enseignement (réputé pour être de très mauvaise qualité) destiné à former de futurs enseignants d'arabe. Selon ces nouveaux enseignants, seuls les Algériens unilingues formés au Proche-Orient pouvaient prétendre au titre d'«arabisants». Le 1er janvier 1971, une circulaire administrative rappela que les fonctionnaires devaient atteindre un certain niveau dans la connaissance de l'arabe. Paradoxalement, un décret du ministère de l'Enseignement originel et des Affaires religieuses dispensait les hauts fonctionnaires de la connaissance de la langue arabe, tandis qu'au ministère de la Justice le décret du 27 juin 1971 prescrivait l’arabisation. La politique d'arabisation suscita de profondes tensions dans la population. Les autorités imposaient l'unité linguistique en tentant de faire disparaître à la fois l'arabe dialectal, le berbère et le français, trois langues ayant des racines profondes parmi la population. La politique linguistique occasionna des heurts parfois violents entre les étudiants, comme en mai 1975, à Alger et à Constantine. Des professeurs irakiens vinrent enseigner dans les universités. Mais l'arabisation décidée par le président Boumédiène (dès l'indépendance) continua inlassablement. En 1976, ce fut l'arabisation de l'affichage avec les noms des rues et des plaques d'immatriculation. Puis le vendredi fut déclaré «jour de repos hebdomadaire» à la place du dimanche. Mais les Berbères furent, parmi les Algériens, ceux qui s'opposèrent le plus à l'arabisation. Leur résistance s'exprima dans l'usage exclusif du berbère et du français dans tous les lieux publics, que ce soit dans les cafés, les hôtels, les restaurants et les bureaux administratifs. Le 10 décembre 1976, Houari Boumédiène, candidat unique à la présidence, fut réélu avec 99 % des voix.**
-Une école en péril**
Par la suite, Boumédiène mit la pédale douce à l'arabisation. Il fit même appel à Mostefa Lacheraf pour sauver l'école algérienne. De culture à la fois arabe et française, cet éminent historien et essayiste était à l'époque un critique presque solitaire (et considéré aujourd'hui comme un visionnaire) d’une «arabisation» forcenée de l’enseignement. Il s'était souvent opposé à Ben Bella et croyait que la religion pourrait éventuellement jouer un rôle néfaste dans la société algérienne: Premièrement, l'islam porte en lui le poids des valeurs propres à une civilisation rurale archaïque et son intégration à l'idéologie politique peut servir de frein à la modernisation du pays. Deuxièmement, les forces conservatrices vont s'appuyer sur la religion pour perpétuer des mœurs rétrogrades en ce qui concerne la famille, la condition féminine et les rapport dans la société. Trois décennies plus tard, ces prévisions paraissent d'une justesse remarquable, mais à l'époque elles pouvaient bouleverser les dogmes de l'oligarchie algérienne toute orientée sur le panarabisme et le Proche-Orient. Certains prétendirent que le président était plus sensibilisé aux tensions provoquées par l'arabisation, d'autres crurent que des rapports inquiétant sur la qualité de l'éducation lui étaient parvenus. Enfin, il est probable que le président, affaibli par la maladie, n'avait plus la force de soutenir fermement sa politique d'arabisation.
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Halima Netoum 01/03/2011 21:18:00
Le mal profond qui a détruit la société algérienne, de façon insidieusement organisée avec ses programmes rétrogrades et abêtissants .L'école algérienne avec ses enseignants bigots pour camoufler leur ignorance, des contre modèles au progrès et savoir, spécialisés dans l'enseignement de la renonciation à la vie et glorification de la mort, à l'adresse d'enfants innocents naturellement faits et prêts à vivre. L'école algérienne créée en 1962 par des "cadres" à peine lettré en arabe littéraire version égyptienne ou syrienne voire irakienne de rattrapage, (méconnaissant tout de l'Algérie culturelle), ce qui constituait alors paradoxalement un avantage sur toute la population d'une nation singulièrement affaiblie par la fin d'une vraie guerre .
Il n'y aurait plus jamais de redressement démocratique place du 1er mai, tant qu'à la base, subsistera le cancer de l'école bricolée par les envahisseurs incultes mais veinards. Pas la peine d'insister, le mal est dans le fruit. La plus honteuse soumission de notre histoire, la plus grave cicatrice ; le crétinisme populaire de zaouïa "benbouzidienne " érigé en institution nationale d'édu cation populaire obligatoire - Pauvres de nous cette hypothèque de l'avenir de nos enfants, jusqu'à quand le démembrement irrésistible par la Base ? Seules les femmes, reprenant à la maison comme jadis, complètement, l'éducation mal barrée des enfants malheureux cobayes à l'abrutissement et soumission officiels programmés, donc seules les femmes nous sortirons du caca. A long terme, mais sûrement.
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ines 01/03/2011 21:06:59
@PROVOCATEUR: c'est vrai ce que tu dis la. Moi je les ai subits ces "profs" égyptiens. Pof de math en Algérie, la légende populaire veut qu'ils soient cordonniers en Égypte (je n'ai rien contre les cordonniers tant qu'ils m’enseignent pas les maths). Mon malheur est que j'ai eu un tel prof durant trois ans en classe de math (C) et comme j’étais assez bon je révélé les énormités qu'il disait en cours a mes camarades, j'ai failli être renvoyer du lycée. Ce qui m'a sauve s'est que justement j’étais un des meilleurs de mon lycée et que l'administration accorde du crédit a mes denociations.
Un collègue Libanais plus jeune que moi (qui lui a fait ses études scientifiques en français) m'a recement le fin mot de cette histoire de cordonnier. L’état égyptien aurait engage des artisans Britanniques ( cordonniers entre autre) pour enseigner l'anglais en Égypte.
Pour conclure: dazair tekfina u tekfikum
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Sifax 01/03/2011 20:59:26
Hakim Halit...c'est quoi cette manière de dire je suis d'origine kabyle pour commencer votre propos
Oui l'arabisation a massacré le système éducatif et ce constat a été fait par d'illustres personnages qu'étaient Mostefa Lacheraf, Mohammend Ben Yahia et Mohammed Boudiaf...et ces 3 illustres algériens n'étaient pas kabyles....ils étaient intelligents et voulait une algérien moderne tout simplement contrairement à la mafia du pouvoir de Ben Bella à Belkhadem en arrivant à l'escro supreme qu'est Bouteflika
Il est urgent de revenir à l'enseignement des sciences en français et en anglais....et de réformer le programme en mettant un peu plus les valeurs universelles de tolérance, d'ouverture d'esprit, ....c'est à dire le contraire du système actuel
Dites moi pourquoi les haut responsables du système envoient leurs enfants étudier en europe, aux Étatis unis, au Canada....et imposent la médiocrité au peuple?
Qu'ils laissent le choix aux gens et nous verrons ou le peuple enverrait sa progéniture
Si nous avions une école moderne qui produisait des intelllectuels de la tropmpe de Ben Chicou, de tahar Djaout....nous n'aurions pas de Baltaguiia pour défendre le Mafieux Bouteflika
Et puis une dernière question: pourquoi après plus de 30 ans d'arabisation l'université algérienne est classée parmi les dernières en Afrique même dans le monde en Afrique Aladjaba
Arretons le populisme
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El Mahboul 01/03/2011 20:54:38
Bonsoir à Tous!
pour tout le monde, le constat est fait. même une vieille dame de nos douars on l'entendra dire "Bouh alik y a wlidi, zaâma anta kari .."
mais ce qu'on aimerait voir c'est d'énumerer les failles de ce système. mettre sur table les cartes bien cachées depuis bel ..
- l'arabisation n'est pas un mal en soit. mais couper l'accès volontairement à nos enfants aux langues étrangères sous pretexte que c'est la langue des Koufars, comme nous disais un de nos enseignant en classe. et le pire, il n'y a aucun organisme, à mon savoir, qui édite des manuels de terminologie NATIONAL spécifique à chaque domaine qu'on a arabitisé.
- l'enseignement, dès le jeune âge, commence par les sciences technologique et je ne sais quoi. destinés à des mômes qui n'ont meme pas un imaginaire pour assimiler ce genre d'info. et le but essentiel c'est de former, à l'avenir, des techniciens, des robots qui excutent des taches.
- qu'alors, l'école devrait ouvrir l'esprit de l'enfant sans le doper, commençant par des coloriés & dessins ... puis un apport de littérature ... de l'histoire & géo. les sciences humaines te formeront des intelectuels, des gens capables de réflichir. voilà ce que evite notre système.
- un enfant qui n'a pas dessiné, savourer un poème ... finira par verser dans la violence. et je ne parle même pas de philosophie au lycée.
- et le plus grave. y avait un moment où l'on parlait de formation professionnelle. comme des lycées et bac professionnels. et on ne sait comment il s'est évaporé. pourquoi maintenir un jeune sur les bancs d'une ecole jusqu'à ses 18 ans qu'alors il a déjà l'echec dans sa petite tête, et se retrouver sans diplome et sans bacc ??
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hakim 01/03/2011 13:32:32
je n'arrive pas à trouver un qualificatif pour nos baudets de potentas, je n'ai que dégoût et haine et tout ce qui touche, à l'administration nationale en amont et en avalel'algérien est imprégner dans son sang de ce qu'on appelle communément la corruption et je dois dire qu'il excelle dans ce domaine à tous les niveaux 50 ans ans d'indépendance, 50 ans de corruption, on dirait qu'on se lave nos visages avec du purin.
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mich 01/03/2011 13:32:32
un enfant memorise et apprend tout et vite alors il faut optés pour l anglais (langue de technologie) l arab(langue pour notre religion)et berbere(langue de notre histoire)et l enfant devindra un homme sans complexe et civilisé .vive l education
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PROVOCATEUR 01/03/2011 04:23:44
Le massacre de l'école Algérienne a commencé du temps du président Ben Bella qui avec son copain Nacer a fait venir des Egyptiens par horde complète de soit disant prof d'arabe dans le seul but de nous détruire. Moi je leur dis bravo ils ont détruit notre véritable culture, notre histoire et notre civilisation à tel point que 50 ans après l'indépendance on continue à se chercher.
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athhe-pur-sucre 01/03/2011 04:18:57
Toute la politique linguistique scolaire algerienne depuis l'independance se resume a 1 duel entre arabisants et francisants, entre la langue du Coran et la langue du Colon. de la a faire porter le merite pour les uns d'etre des nationalistes et aux autres d'etre les suppots de satan et hizb frança, n'est qu'un jeu d'enfant et surtout un fond de commerce juteux pour se maintenir au pouvoir, et assurrer la perenité d'un systeme educatif moribond et la mediocrite de la formation. l'arabisation a la hussarde est destinee egalement a produire des mentalite empreignees de religion denuées de sens critique, un enseignement scolastique ou la reproduction du deja-dit et le parcoeurisme prennent le pas sur le raisonnement abstrait et la creation: deja en francais meme ou du moins dans ce qui en reste, tout se passait comme si le francais etait une langue parlée par des extra terrestre, en d'autres termes, il s'agite pour les cerberes du regime d'enseigner la langue, et rien que la langue, coupée de toutes les societes ou elle est parlée et des courants litteraires et philosophique qu'elle vehicule, bref, une langue aseptisée et sterilisée. On peut ajouter aussi a cette politique linguistique diabolique, une autre raison qui consiste a freiner toute veleite de revendication berebere conformement au principe: une nation une langue. l'idiologie du regime algerien qui trouve dans l'ecole son vecteur de diffusion par excellence fait de l'arabisation au rabais une allegence un moyen de se maintenir au pouvoir et de s'y reproduire, n'a-t-on pas crié sur les toits que parler, ecrire, travailler en arabe c'est faire allegence au coran, c'est etre algerien, c'est etre musulman, c'est etre patriote... par contraste avec tous les autres hizb frança et berberistes subversifs...
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Merci pour ce débat 01/03/2011 04:18:57
Merci au Matin d'avoir ouvert ce débat d'importance capitale. Dire que Benbouzid est responsable du désastre de l'école algérienne, c'est rater plusieurs épisodes, les plus importants d'un crime parfait. Le début officiel de la destruction de l'école en Algérie date de 1975. L'idée des décideurs de l'ombre et du président hibou est celle-ci : ceux qui ont fréquenté l'école universelle, qui inculque l'esprit critique, même ceux qui n'ont fait que le cycle élémentaire, ont pensé et exécuté la guerre d'indépendance. L'école de l'après indépendance continue, avec peu de moyens, à former des cadres compétents, des syndicalistes, des gens engagés pour le progrès; même l'aile gauche du pouvoir lui même était trop en avance sur boumedienne. Et puis, et surtout, ceux qui ont fréquenté l'école moderne sont des kabyles. La seule façon pour les charlatans, non dénués de pensées racistes donc, pour s'assurer durablement le pouvoir, c'est de détruire l'école dispensatrice de savoir universel. L'usage politicien, criminel, le sabordage de l'école a commencé dès l'époque de Boumedienne --- le président Bourourou a été le premier a bénéficier de l'arabisation puisqu'elle lui a permis de récompenser son mentor égyptien, Nacer, en le débarrassant de dizaines de milliers de chômeurs égyptiens importés comme coopérants. --- Le deuzième apprentis sorcier à se jouer des enfants du peuple était Chadli qui a bénéficié des premières couvées d'intégristes issus de l'arabisation; ceux-ci ont été relâchées pour casser le mouvements estudiantins. L'assassinat du regretté Kamel Amzal dans l'enceinte universitaire de Ben Aknoun en 1980 était le point de départ de cet usage lâche par le pouvoir des produits de son "école". Les activités syndicales ont, elles aussi, été sabordées par les intégristes issus de l'école de bourourou. Impossible d'organiser la moindre activité pour réclamer quoique ce soit sans que les victimes de l'école de bourourou-chadli ne viennent casser le mouvement. Durant les années 1980, pendant que les premières organisations de droits de l'Homme et les démocrates connaissaient les pires répressions de la part du régime, les islamistes eux avaient toute la latitude d'activer, de s'organiser et surtout de s'attaquer physiquement aux démocrates avec la bénédiction des services de Chadli. --- Le troisième usage des intégristes était les élections de 1991. Quelques mois après l'adoption du multipartisme, alors que les partis n'avaient même pas eu le temps de s'organiser, Chadli organise des législatives caviar pour les intégristes qui, eux, avaient plus de dix ans de liberté d'activité au sein de la société et dans les mosquées. --- La plus grande escroquerie est, à mon sens, ce qui s'est passé depuis 1991. D'un coté, on nous dit qu'il y a une lutte anti-terroriste et, de l'autre, l'école continue à fournir des prétendants au paradis. --- La deuxième escroquerie, c'est celle qui consiste, pour les gens du pouvoir, civils et militaires, à louer les bienfaits de l'école arabisante - islamisante et, de l'autre coté, d'interdire à leurs propres enfants de s'approcher, à 1000 km à la ronde, de tout ce qui ressemble à une école algérienne. --- Pour le reste, on sait que le système éducatif algérien a servi également, essentiellement, de garderie pour les chômeurs, de réservoir pour toutes sortes de clientèle. En bref, le classement des universités algériennes dans le monde montre l'ampleur du crime qui se commet encore, au jour d'aujourd'hui, sur les enfants et la jeunesse algérienne. Arrachés aux savoirs traditionnels, ils sont jetés, dans le meilleur des cas, dans la médiocrité. La longévité de Benbouzid à la tête de l'enseignement supérieur n'est elle pas l'ultime preuve du complot dont sont victimes plusieurs générations d'Algériens ? Le mal-école algérienne n'est pas une erreur de gestion ni une le produit de l'incompétence. Il s'agit d'un crime délibéré, d'une politique criminelle visant à éliminer toute possibilité pour la société algérienne de se prendre en charge, en la détruisant de l'intérieur. Et, il faut dire que, dans le genre, c'est une réussite totale : les jeunes tunisiens, égyptiens, libyens ont pu s'organiser pour renverser leur tyrans, tandis que les héritiers des héros de novembre se font tirer par une corde, comme des brebis.
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Aweghlis 01/03/2011 04:18:57
Pour rejoindre, quelque part, Farid, je dirais juste que je me souviens de la tête de ce benbouzid lorsqu'il y avait le boycott scolaire en Kabylie. J'étais encore au primaire. Un gosse. Je ne comprenais à peine les raisons de ce combat que l'on me fait faire. Une quinzaine d'années après, toujours le même sinistre (pour reprendre l'expression d'un compatriote). Le plus marrant est, faudra-t-il le souligner, est la description qu'on lui fait sur le site du gouvernement. Monsieur a fait des études en URSS où il a été major !! Jamais de mon humble vie je ne me suis considéré comme une réussite de ce système. Tout le contraire. Un échec. Je ne suis pas francophobe ni antisémite. Je soutiens ouvertement le peuple palestinien sans faire dans l'excès de zèle comme certains Algériens qui savourent l'assassinat d'enfants kabyles mais ont un coeur tendre avec leurs frères de là-bas. Les enseignements de l'école algérienne ? "lhamdou" dès six ans, la haine du Juif à 10 et celle du Français à 12. Après cela est au goût des régions. A votre avis, chers compatriotes, pensez-vous que la femme de ce sinistre, une Russe, serait une parente d'un Général des vestiges de l'armée soviétique ? Quelle serait donc la raison de garder un tel trisomique à la tête d'un tel ministère ? Il est vrai qu'avec le temps il a innové des choses cet attardé mental : l'enseignement de la religion en terminale scientifique et les coefficients de l'arabe et de l'histoire (falsifiée notons-le). N'avons-nous pas eu assez de l'enseignement religieux ? Alors pourquoi enseigner à nos enfants les auteurs arabes non-musulmans ? Au moment où les pays développés se sentent dépassés par le temps et la technologie, les nôtres, ils ne vont pas tarder à apprendre à nos enfants comment égorger un mouton en classe pour ensuite leur apprendre à égorger des infidèles (ou pas). Le pire dans tout cela est cette composante de la société algérienne qui a bien retenu ses premières leçons de cette école, à savoir "lhamdoullah". Elle est tellement contente de ne voir aucune différence entre leur progéniture et les chiens errants. Mais ceci ne nous empêchera pas de dire quand même "lhamdoullah". Disons également "lhamdoullah" que les Arabes ont été arrêtés à Poitiers et que le roi d'Aragon les a chassés d'Espagne...
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hakim.halit 01/03/2011 04:15:38
L'arabisation a tué l'école algérienne? Vous êtes nostalgiques de l'Algérie française ou bien? Je suis d'origine kabyle, et pourtant je ne comprends pas bien vos propos, dans tous les pays du monde, une langue nationale est mise en avant au dépens des autres (breton, basque, etc. le français d'aujourd'hui n'était parlé que dans le bassin francilien). Pour l'unité du pays, il est PRIMORDIAL d'avoir une langue nationale utilisée dans TOUTES nos écoles. C'EST PAREIL DANS LE MONDE ENTIER! Prenez tous les pays européens, ils ont tous plusieurs langues, le celte, le basque, etc. Prenez le Japon, leur politique d'imposer le japonais aux Ryukyu (Okiwana, etc.) s'est passé dans les mêmes conditions.
Mais nous, non ce n'est pas la corruption, qui favorise la mise en place d'in.compétents notoires aux postes clés, ni le fait de partir avec plus de 80% d'analphabètes au sortir de la guerre d'indépendance, non... c'est l'arabisation. Avant l'arabisation tout allait bien... ah ben non, ça n'allait pas!!
Pour info, je suis chef d'entreprise en France et est toujours eu pour intention de relocaliser mon entreprise en Algérie (malgré le flou que cela peut engendrer). Donc pour préparer le déménagement, je suis allé en Algérie, et ai rencontré nombre d'entrepreneurs, et visité des chantiers où je pourrais m'installer. Partout, Kabylie ou capitale, même constat: les jeunes ne veulent pas travailler! Ils veulent que tout leur tombe dans les bras.
Vous cherchez des travailleurs en Algérie? Vous n'avez pas honte de voir des chinois construire vos routes et bâtiments alors que nos jeunes sont assis dans la rue?
Je vous lis souvent, et OUI JE SOUTIENS UN CHANGEMENT DE RÉGIME. Mais pas un régime qui favorise les assistés comme celui-ci. A lire les commentaires, il faudrait annuler le service militaire, et ben voyons!! Après l'éducation nationale, la faillite de l'éducation parentale, maintenant on doit abandonner le service militaire... on croit rêver!
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Atala 28/02/2011 21:41:17
L'école fondamentale a été remise en cause il y a bien longtemps par Mme Greffou, elle déclarait alors que ce système scolaire était conçu en quelque sorte pour des attardés mentaux. C'est tout dire. L'arabisation avec les enseignants qu'on avait à l'époque a réduit l'enseignement au primaire par exemple à un duel entre françisants et arabisants, au lieu de garder le dit ''butin de guerre'', - la langue française - et préparer le citoyen de demain en optant carrément pour le bilinguisme, on se mit alors à réduire en classe le temps de la langue de Molière au profit de celle de Ahmed Chawki. Loin de moi l'idée de porter atteinte à cette admirable langue mais s'agissant de la construction du pays post-indépendance, des hommes éclairés auraient pu éviter au citoyen d'aujourd'hui toutes les lacunes que l'on constate aux plans linguistique, culturel et civique voire moral. Mais des responsables plus avisés, eux envoient leurs progénitures dans les écoles occidentales, laissant les autres suivre l'enseignement de notre école avec les toutes les tares que nombreux spécialistes n'ont cessé de critiquer. Il n'y a qu'à voir l'écolier français ou autre nationalité s'exprimer avec une aisance que l'on ne voit pas chez nous. L'apprentissage de la soumission commençait. L'enfant ne raisonnait pas mais faisait du parcoeurisme !
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akarou08 28/02/2011 21:41:17
bonsoir voila ce que je propose a tous c'est de mettre un drapeau noir sur chaque toit jusqu'a ce que ce regime tombe pacifiquement
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ali bee 28/02/2011 19:35:15
Alors que nous rentrions du souk par des chemins escarpés, mon grand-père me répétait sans cesse " Mon fils, n'oublies jamais - cervelle inoccupée, le diable y trouve tente dressée " je lui répétais cette phrase sans vraiment en comprendre le sens profond .Je voulais simplement plaire au patriarche qui me tenait par la main. Alors, il hochait de la tête avec un sourire de satisfaction et s'envoyait aussitôt une sniffée de chemma .Tel était le rituel, à chaque fois que je l'accompagnais .
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afroukh 95 28/02/2011 19:29:16
Bonjour a tous
Ben Bouzid n'y est pour rien.C'est juste un rouage .Fait remonter deja a 1962, quand les richesses ont étés partagées et qu'un groupe de Baathiste n'a demandé rien que moins l'education et la justice.Voyons aujourd'hui le constat .Un enfant ne pourra pas lire une notice de medicament, mais saura laver un mort et reciter les sourates qu'il faut .Quant a la justice, vous connaissez la fameuse justice de minuit.
Sinon un dicton dit :un peuple qui a une bonne école est un bon peuple, s'il ne l'est pas il le deviendra.C'est tout le mal que je peux souhaiter a l'Algérie et au peuple d'Afrique du nord.
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AbuJehl 28/02/2011 18:43:36
Alors là !!!! pas d'accord du tout- Accabler Benbouzid ou Zid ya Bouzid ne reflète pas la triste réalité de l'école DZ- Le problème était présent et bien présent alors même que l'actuel ministre n'était qu'à ses débuts de sa vie estudiantine-Pour mémoire il faut rappeler les tristes souvenirs d'un certain TALEB EL IBRAHIMI, et de l'inégalable Med Chérif KHARROUBI (la fameuse école fondamentale)- Dés lors ce même BENBOUZID est à plaindre lui même car issu d'un moule érigé en règle par le système qu'un seul avait voulu remettre en cause : le regretté LACHERAF qui fut remercié vite fait par un exil vers Mexico en tant qu'ambassadeur DZ - Alors avec ou sans BENBOUZID rien n'aurait changé .... Hélas pour les générations montantes et pour le pays-
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DUQUESNE 28/02/2011 18:32:30
Voilà un sujet qui mérite toutes les marches du monde.C'est une catastrophe ou va t-on ? droit vers le mur .A mon avis il faut réagir vite, maintenant .l'année prochaine BENBOUZID leur donnera directement les questions à traiter au bac juste pour rester fa el koursi .adage dit khaf min rabi et khaf mali maykhafch manou
vous me faites vomir.
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djaffer 28/02/2011 18:32:30
Nos écoles, les universités produisent tout au long de la délinquance, la raison et tres simple qu'il n'y pas esprit dans la matiere ensigneee pas d'appétit pour inciter nos enfants à apprendre plus.ce qu'ils enseignent sont des généralité, meme ceux qui n'ont jamais etait a l'ecole doivent savoir ces generalite, les respnsables copie exactement les Saoudiens culture avec l'intention du Gouvernement de produire plus de personnes en souffrance tel est la stratégie du président et son anourage, plus de mosque plus destruction por le future.
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Hadjim 28/02/2011 18:32:30
Du calme mes amis pas tous les diplômés sont des ignorants ni illettrés, on ne commence pas le débat par de fausses routes qui ne nous mènent nulle part (MCHI KOL KHDAR HCHICH), certes il ya un grand monde avec des diplômes seulement, sans acquis intellectuels ni savoir praticable dans leurs vies professionnelles, mais c’est la faute du système pas leur faute, vous connaissez le responsable de ce problème, c’est monsieur (tout change, mais moi je reste), mais pourquoi lui reste toujours, pourtant ses résultats sont pourris année après année.
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lotoff 28/02/2011 18:02:42
Personnellement, ce qui m'étonne le plus dans ce pays, comment un ministre qui cumule échec après échec; les grèves qui perdurent dans son secteur, le niveau des élèves en déclin, des erreurs dans les épreuves du BAC et aussi dans les manuels scolaires, fraudes dans les concours organisés par le MEN et je m'arrête là parce que ça ne va pas en finir et il est toujours en poste! La seule réponse qu'on peut avancer c'est qu'il est là pour mettre à genoux l'école algérienne afin qu'elle produise des ignorants. Croyez-le il a atteint son objectif
Habib Djarmouni 15/04/2011 14:40:59
Oui, Boutef l'ignoble, oui Benbouzid l'inamovible... Mais il ne faut pas oublier que les parents d'élèves sont aussi responsables: ils laissent faire! Les parents d'élèves "conscients" dont ceux qui écrivent ici, ont-ils été voir le directeur au moins pour une petite chose: le poids du cartable que l'élève n'arrive même pas à soulever ! Les parents d'élèves sont les premiers responsables: ils savent (depuis 10 ans au moins) que l'école Benbouzid est une catastrophe: et ils se taisent ! Insconscience quand tu nous tiens ! On parle dans les cafés mais on ne fait rien, on ne signe même pas une pétition, on n'écrit même pas une lettre audit ministre, au président ou dans la presse! Mais quand il s'agit de demander sa ration d'huile, de sucre ou de pétrole, on marche devant la présidence! Les Libyens affrontent les bombes et les canons, les Tunisiens et les égyptiens ont détrôné les dictateurs et nous on est heureux d'avoir la m... jusqu'au cou !
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farouk bougandoura 02/03/2011 19:12:44
à @halim hatit@ tu confonds "langue officielle" avec "langue nationale". pour ne citer que toi : le breton, le basque, le corse sont des langues "nationales"françaises( françaises et non de la france) le "français " est la langue "officielle" de la france de la france et non française). transposons la chose chez nous : la langue "officielle" de l'algérie ( je dis bien de l'algerie et non algerienne) c'est l'arabe comme chacun le sait, mais il existe une "langue nationale " algérienne ( je dis bien algerienne et non de l'algerie) qui est la langue berbere. donc berbere= langue nationale algerienne- arabe= langue officielle de l'algérie. est ce que tu saisis la nuance? ( algerienne ou de l'algérie) j'espère que oui sinon ce serait triste.
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Samy Foura 02/03/2011 19:06:52
Seul un régime démocratique peut avoir une école ouverte sur le monde qui forme des citoyens libres et résponsables.Ce n'est malheureusement pas le cas actuellement avec ce régime qui fait tout pour abrutir le peuple pas seulement à l'école mais aussi dans les médias qu'il contrôle sans oublier les milliers de mosquèes et les zaouias qu'il subventionne.
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Halima bent/ 02/03/2011 13:16:09
A Halim Hatit / La langue nationale algérienne, c'est ....l'algérien aussi idiot que cela paraisse. Reste juste à savoir ce que signifie le parler "algérien", pratiqué dans le giron maternel. Et c'est cette seule langue qui est la nôtre, avec son vocabulaire, sa construction grammaticale populaire qui est ce qu'elle est. La langue littéraire arabe vaut accessoirement pour "l'algérien d'usage ", ce que vaut le latin ( langue morte ) pour le français que tu cites, ou le celte pour les anglo-saxons. Or, ni les français ni les anglais ne revendiquent ces langues mortes comme étant " nationales" pour accrocher les wagons les plus bruyants de leur histoire aussi tumultueuse que la nôtre.
A ta question, quid de la langue nationale algérienne ? réponse officielle, ce que nous en dira notre mère ( ou tante où plus âgée ...) dans sa cuisine !!
Tout le reste, du khorti !!!
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beo50 02/03/2011 13:16:09
L´algerien est "inmodelable". Malgrés le vide culturel forcé (pas de livres, pas de ciné, pas de theatre meme pas bleck le rock!), on a voulu faire de lui un ignorant, analphabet en plusieurs langues un ya3ni, ya3ni ...rien n´y a fait: les premieres paroles qu´il prononce en arrivant sur les rives de l´europe sont en en francais!Il y a peut etre 4 millions d´algeriens de par le monde qui ne parlent et ne parleront jamais en arabe! Aprés 50 ans d´arabisme, dites -moi, qui parle vraiment (à part l´entv) arabe avec sa famille, son voisin, ses amis etc...?
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antalas 02/03/2011 03:18:08
tres bien vu cher ami farid!!!!
le coeur des problemes algeriens se situe dans l'ecole et la justice...les premieres institutions a avoirete ARABETISEES.en urgence.!les tenats du systeme n'ont pas choisi pour rien l'ideologie arabo-islamiste en visant "les tetes et les cerveaux"...arabiser c'est donner un caratere que les algeriens n'avaient pas. les alegreiens au sortir des années 60 etaient vraiment a la pointe du savoir et de la connaissance sans interference religieuse car on ne leur apprennaient pas e, core "l'education religieuse" ..le francais leur donnait acces au connaissances universelles tant les livres etaient accessibles et les disciplines diversifieescontrairement a l'arabe qui, a 80/100, vu le retard dans les traductions d'ouvrages scientifiques, recentrait et vehiculait surtout la pensée et les reperes existentialistesislamiques ..dans les années 50 la bande dessinnée et les films, les romans et la litterature classique nous ont modeles sur leplan de l'education et ouvert nos esprit vers l'humanisme et les valeurs telles la loyauté;le travail;le courage(rappelez vous blek;zembla, nevada etc..)le francais nous a permis de nous doter de la CULTURE UNIVERSELLE ET HUMANISTE.or pour paraphraser Mr MOULOUD MAMERI, enlevez la culture a l'homme et il redeviendra animal(ventre et bas ventre!) ..les ignares(la plupart sont des paysans ayant fait le maquis sont meme avoir ete au college, a l'image du premier PRESIDENT IMPOSE AUX ALGERIENS.et tout lemal nous vient de la justement ;je suis effaré de voir le niveau de certains algeriens(instituteurs et autres fonctionnaires ) vous ridiculiser quand vous essayer de parler de paleanthropologie ou de l'evolution des especes, darwin ou hegel ou du big bang!!!quand des gens(issus de l'ecole de chadli et boutef) remettent en cause la gravitation universelle et vous ricanent au nez que "c'est dieu qui a planté ces planetes sur le ciel "ou qui vous citent des hadith ou il est dit que la pradis vous est offert si vous abbatez un chien noir avec deux taches blanches car....c'est le diable, ou, que tuer un gecko d'un coup vous vaudra 100 "hassanates mais qu'avec deux coups, vous n'aurez droit qu'a 50 seulement!!!
je pleure mes enfants car je les force a aller a l'ecole (plutot a la"garderie") et etre soumis a apprendre par coeur des tonnnes de lecons indigeste et les reciter comme un robot..et qu'au retour il entend d'autres "verités" de la bouche de son pere et de son ordinateur!!l'ecole et l'arabetisation et l'islamisation ont coupes nos enfants de la connaissance et de la culture..il est temps que nous elaborions une plate forme qui prenne en charge l'ecole, l'identite et nos langues rellement nationales si nous voulons sauvez nos enfants de 'eslavage qui les attend vu que la marmailles des pontes qui nous gouvernent est a la langue francaise et anglaise a l'etranger pour prendre les renes du futur pouvoir"chadli l'a bien enoncé "wlid fellah yeq3ad fellah"..et c'est ca leur plan diabolique)..il nous faut couper avec l'arabisation(d'ailleurs c'est une langue etrangere et non algerienne car non usitée a travers notre quotidien du nord au sud et de l'est a l'ouest)..l'algerien parle une langue metisse la ddardja appelée LE MAGHREBIN (docteur abdou elliman, linguiste tlemcenien)qui a pour radiacl le bere a terminaisons arabisées (ta boqalt..el boqala;ta zerbit ..elzerbiya etc...) le bere etant la langue millenaire souche de toute l'afrique du nord y compris l'egypte..le francais aussi est maitrisé est usité memedans nos foyers(lampa, tomobile, estilou etc..) ..il nous faut aussi arreter la depersonnalisation criminelle de l'ideologie araboislamiste en revalorisant notre histoire millenaire avec tous nos heros (bannis car non musulmans ni arabes) des differentes epoques, gracque, phenicienne, romainebyzantine;vandale, , espagnole, genoise, ..).seule la culture peut nous sauver de ces monstres au pouvoir..car quand uneterre bandonnée nous donne de mauvaises herbes, une fois cultivée cette meme terre se recouvrira des plus belles fleurs et des meilleurs fruits que la terre aie portée..grace justement a (l'agri) culture!! lancons notre plate forme pour une algerie algerienne, moderne, etlaique..ici meme!!!l'instant est propice.
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lehrani 01/03/2011 23:14:34
Avant tout, je dis merci à mon Ami Farid M. Il a mis le doigt, juste là où ça pique. Il y a aussi @Abujehl, qui lui aussi dit vrai. Je suis parfaitement d'accord avec lui, pour dire que l'école, "a été sinistrée", (dans le sens de l'avoir sinistrée, l'avoir tuée, en quelque sorte), depuis belle lurette. Pour vous donner un ordre d'idée, je me rappelle d'un Oncle à moi, qui n'avait pas le CEP, mais écrivait des lettres à tout le monde, pour n'importe quel motif. Actuellement, mis à part quelques Etudiants, qui je suppose, sans me tromper, vivent dans un milieu spécifiquement lettré, tout le reste, ne sait pas aligner deux phrases cohérentes, dans n’importe quelle langue. Cependant il faut avouer, que les potaches sont totalement hors de cause. Ce qu’on donne à leur cerveau, il le rend tel quel, pour la simple raison que l’enseignement tel qu’il est prodigué, ne titille même pas leurs méninges, car sans aucun catalyseur, pour faire démarrer les neurones, seuls à même de pouvoir donner la connaissance. Le pire c’est que tous savent et reconnaissent l’horreur, mais hélas ceux qui peuvent arrêter la machine infernale, je vais être méchant, s’en foutent éperdument, les autres subissent la malédiction, en ruant dans les brancards, tant qu’ils peuvent, depuis des années, en vain. Cependant, le jour viendra, où, inexorablement, la colère du juste triomphera. Je prie Dieu qu’elle se fasse sans heurts. Méditons.
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akli 01/03/2011 23:14:34
Bonsoir, vous abordez là une question cruciale pour notre pays.L école a été volontairement saccagée car toutes les dictatures craignent avant tout la pensée, l'esprit critique et le jugement .C'est d'un grand Monsieur comme Mohand Lechani dont l'Algérie et son systéme éducatif sont orphelins aujourd hui;Akli
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athee-pur-sucre 01/03/2011 23:13:13
@Hakim.hatit.......... ah bon, tu es bien installé la ou tu es, chef d'entreprise.... bravo!!! tu sais tres bien que tu ne t'aurais jamais installe en france et reussi ta vie professionnelle si tu ne maitrisais que l'arabe. Et ceux des algeriens frappés de plein fouet par l'arabisation, que leur proposes tu comme patrie de rechange si l'envie de degurpir, comme toi, les prenait pour devenir des chefs d'entreprise? l'arabie seoudite, l'irak, la syrie, l'egypte??? Saches que ta pensée est nauseabonde comme celle de tous les caciques du regime algerien. d'autre part, tu dis que si les jeunes ne travaillent c'est parcequ'ils sont feneant??? ils sont donc a ce point feneant qu'ils preferent s'immoler par le feu sur une place publique que d'accepter 1 place de travail'?? yerham alikhlkek, c'est sur que tu habites en france et par sur une autre planete?? mais kel culot!!! autre chose, l'idee d'1 nation, 1 langue n'a plus cours de nos jourset les pays avec 1 seule langue officielle sont presque une exception ou alors dans quel siecle vis-tu??? voici quelques exemples: Afrique du Sud: 22 langues officielles (l'anglais l'afrikaans, le ndébélé, le sotho du Nord, le sotho du Sud, le swati, le tsonga, le tswana, le venda, le xhosa et le zoulou)
Inde: 22 langues officielles
Suisse: allemand, francais, italien et romanche,
les etats-unis: anglais, espagnol et francais selon les Etats.
bolivie: 39 langues officielles depuis 2009. belgique: francais, neerlandais et allemand
luxembourg: francais, luxembourgeaois et allemand
madagascar: francais, malgache et anglais, etc, etc, etc, ........................................alors, moralité: renseigne-toi un peu avant de dire n'importe quoi, ignare!!!
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Reda 01/03/2011 23:01:37
(Aux internautes:l'article suivant est une analyse de haut niveau sur la question de l'école algérienne.Il semble que le grand drame a été la marginalisation et le rejet de la langue parlée par les Algériens.Ce qu'on appelle l'arabe algérien (ou ''Maghribi'') qui en fait est un mélange d'arabe et de berbère, ainsi que du Berbère, remplacée, comme le dit, l'article suivant, par une langue arabe. étrangère à la majorité des Algériens)
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denoel:**Boumédiène (1965-1978) et l'arabisation autoritaire **
Fervent partisan d'un socialisme autoritaire, le colonel Houari Boumédiène, à la faveur d’un coup d’État le 19 juin 1965, mit en place un pouvoir autocratique avec l’aide de l'armée et de la redoutée Sécurité militaire. Sur le plan intérieur, l'ère Boumédiène fut celle des nationalisations des secteurs importants de l'économie. C’est sous son régime que commencèrent les premières campagnes d’arabisation dans l'«Algérie nouvelle». Rappelons que Boumédiène avait reçu son instruction presque exclusivement en arabe classique dans les écoles coraniques de la région de Guelma, la médersa El Kettani (Constantine), et dans les universités théologiques de la Zitouna (Tunisie) et d'al-Azhar (Égypte), un haut lieu du fondamentalisme musulman. De ce fait, il n'a jamais pu se libérer de l'emprise de la religion et de l'arabe coranique.**
- Une politique d'arabisation anti-française**
Ressentant une profonde animosité à l'égard de la langue française, le colonel-président, qui se prétendait un «authentique algérien», octroya des portefeuilles ministériels aux conservateurs religieux et mit au point une politique linguistique d'arabisation destinée à éradiquer le français et promouvoir la langue coranique, c’est-à-dire L'ARABE XLASSIQUE QUE POURTANT AUCUN ALGÉRIEN (NI PERSONNE DANS LE MONDE ARABE) N'UTILISAIT COMME LANGUE MATERNELLE).
En juillet 1965, Boumédiène choisit Ahmed Taleb Ibrahimi (1965-1970) comme ministre de l'Éducation, un fervent partisan de l'arabo-islamisme. Comme le régime était impopulaire, l'arabisation parut utile pour légitimer le pouvoir en place. Taleb Ibrahimi entendait bien se servir de l'école pour anéantir «ce mélange d'éléments de cultures disparates, et souvent contradictoires, héritées des époques de décadence et de la période coloniale, de lui substituer une culture nationale unifiée, liée intimement à notre passé et à notre civilisation arabo-islamique» (De la décolonisation à la révolution culturelle [1962-1972]). L'arabisation devint l'«option fondamentale de l'Éducation nationale». Le président Boumédiène avait été très clair sur ce sujet : L'enseignement, même s'il est d'un haut niveau, ne peut être réel que lorsqu'il est nationale, la formation fût-elle supérieure, demeure incomplète, si elle n'est pas acquise dans la langue du pays. Il peut même constituer un danger pour l'équilibre de la nation et l'épanouissement de sa personnalité. Il peut également engendrer des déviations qui risquent d'entraver une saine et valable orientation.**
- Le REFUS DE L'ARABE ALGÉRIEN**
Toutefois, «la langue du pays» dont parlait Boumédiène N'ÉTAIT PAS L'ARABE ALGÉRIEN, mais l'arabe coranique que personne ne parlait! Le président algérien avait adopté à l'égard de l'arabe algérien une aversion viscérale qu'il avait puisé dans l'enseignement des oulémas. Ainsi, Abdelhamid Ben Badis, le fondateur de l'Association des oulémas musulmans algériens et une figure fort connue dans la pays, avait lui-même une conception très élitiste de la langue arabe. Il avait affirmé: Le langage utilisé par les ''langues au marché'', sur les chemins et tous autres lieux populaires fréquentés par la masse ne peut pas être confondu avec le langage des plumes et du papier, des cahiers et des études, bref d'une élite. Ces propos sont influencés par le nationalisme linguistique des Proche-Orientaux. Les oulémas de cette partie du monde n'affichaient que du mépris à l'égard du parler des masses arabes. Ils avaient élaboré tout un vocabulaire pour désigner le peuple: Salafat al'amma («la masse abjecte»), Al-ra'iyya («les sujets»), Al-sùqa («les gens du marché»), Al-ça'âlik («les hommes de la rue»), etc. Pour les oulémas, El'amiya («le dialecte») désigne la langue de l'El'amma («le menu peuple») par opposition à la langue riche, savante et aristocratique (l'arabe classique). Ce vocabulaire permet ainsi aux élites de se distinguer du menu peuple et de montrer leur supériorité**.
-La purification linguistique**
Plus précisément, Boumédiène et son ministre Taleb Ibrahimi préconisèrent un système d'avant la colonisation de 1830, où la religion occupait toute la place, alors que l'enseignement était dirigé par les mosquées. Boumédiène avait même déclaré en novembre 1968: L'arabisation ne peut être réalisé avec le seul concours de l'État. D'autres efforts doivent émaner également de l'élite arabisée [...]. Les mosquées sont à la disposition de ces élites pour alphabétiser et inculquer l'arabe aux adultes.
Le ministre Taleb Ibrahimi déclarait de son côté: «L'école algérienne doit viser en premier lieu à former en arabe, à apprendre à penser en arabe.» C'est comme si le régime voulait arabiser une population qui n'était pas arabophone! De fait, les Algériens ignoraient cet arabe coranique proclamée «langue nationale». La même année, une ordonnance rendit obligatoire la connaissance de l'arabe pour les fonctionnaires, mais un délai fut concédé jusqu'en 1971. Les écoles furent dotées de manuels et de programmes pour l'enseignement de la langue arabe officielle. La langue écrite fut volontairement écartée au profit de l'«arabe oral» (coranique) qui permet de comprendre «les dialogue simples». En fait, il s'agissait d'un «parler simplifié» adapté de la méthode française Frère-Jacques, appelée Malik et Zina. L'enfant devait apprendre un inventaire de phrases et de mots corrects correspondant à des règles grammaticales très rigoureuses. Les écoles ne disposaient généralement pas de bibliothèque et, de toute façon, il était interdit de toucher aux livres, sauf au Coran. L'objectif était de présenter l'arabe coranique comme langue unique, seul idiome digne et capable de véhiculer une réelle culture. L'arabe algérien était appelé «arabe dialectal» ou simplement «dialecte» avec un connotation très péjorative. Les enseignants avaient comme obligation de révéler que cet «arabe dialectal» était «un charabia qui n'a rien d'une langue». Le maître devait corriger constamment les fautes de l'enfant, dont la langue était qualifiée de «populaire», afin d'insister sur son caractère «non organisé». Comme au temps de la colonisation française, l'école continuait d'opposer «langue» à «dialecte» et à culpabiliser les enfants en leur inculquant les concepts de «langues impures» et de «langues dégradantes»! Ces qualificatifs valaient non seulement pour l'arabe algérien, mais également pour le berbère. Dans le cas du berbère, les autorités espéraient régler le problème le jour où les enfants ne comprendraient plus leurs parents. Pendant ce temps, les Algériens purent bénéficier de nombreuses campagnes de purification linguistique à la radio. L'État embaucha des animateurs dénonçant ceux qui employaient des mots étrangers, c'est-à-dire français. Les partisans de l'arabisation s'attaquaient à l'influence française, symbole du colonialisme. À la télévision, les chiffres hindous étaient parfois utilisés à la place des chiffres arabes jugés suspects parce que les Occidentaux (notamment les Français) les employaient!**
- L'arabisation du système d'éducation**
En 1967, ce fut l'arabisation de la deuxième année du primaire, suivie de l'implantation d’une section arabe à la Faculté de droit en 1968 et d’une licence d’histoire en arabe. Or, une enquête menée à cette époque par l’Université de Berkeley révélait que 80 % des jeunes interrogés étaient contre l’arabisation dans l’enseignement universitaire. Pour leur part, les enseignants algériens demandaient que l'arabe algérien devienne la langue d'enseignement dans les écoles plutôt que l'arabe classique. On parla de «trahison des clercs». Le ministre de l'Éducation créa en décembre 1969 la Commission nationale de réforme, chargée de préparer une vaste réforme du système de l'éducation. Entre-temps, le gouvernement, par une ordonnance (26 avril 1968), obligea les fonctionnaires à connaître l'arabe classique. À partir de 1970, à la faveur d'un changement ministériel, Abdelhamid Mehri (1970-1977), le secrétaire général de l’Enseignement primaire et secondaire, devint l'agent officiel de l'arabisation. C'est lui qui imposa, contre les résistances des Algériens, l'arabisation complète de l'enseignement primaire et secondaire. On commença par l'arabisation totale des 3e et 4e années du primaire, puis l'arabisation d’un tiers de l’enseignement moyen et d’un tiers du secondaire. Tous les manuels arabes traitaient de façon idyllique le monde arabo-islamique et de son passé prestigieux, alors que la plupart des manuels français utilisés en Algérie ignoraient systématiquement le monde arabe pour privilégier l'Europe, l'Afrique et l'Asie. Bien sûr, les manuels arabes prônaient la méfiance et l'intolérance à l'égard des «infidèles» qui n'adhéraient pas à l'islam. On enseignait aussi que la guerre d'indépendance avait été l'œuvre des oulémas dirigés par Bachir Taleb Ibrahimi, le père adoptif du célèbre ministre de l'Éducation (Ahmed Taleb Ibrahimi ) sous Houari Boumédiène! C'est à lui que l'Algérie doit l'arabisation de l'histoire dès septembre 1966.**
- Le panarabisme proche-oriental**
Boumédiène créa en juillet 1970 le ministère de l'Enseignement originel et des Affaires religieuses, qui instaura les instituts islamiques. Dans ces nouveaux établissements, des Arabes proche-orientaux, presque tous issus des Frères musulmans, dispensèrent un enseignement (réputé pour être de très mauvaise qualité) destiné à former de futurs enseignants d'arabe. Selon ces nouveaux enseignants, seuls les Algériens unilingues formés au Proche-Orient pouvaient prétendre au titre d'«arabisants». Le 1er janvier 1971, une circulaire administrative rappela que les fonctionnaires devaient atteindre un certain niveau dans la connaissance de l'arabe. Paradoxalement, un décret du ministère de l'Enseignement originel et des Affaires religieuses dispensait les hauts fonctionnaires de la connaissance de la langue arabe, tandis qu'au ministère de la Justice le décret du 27 juin 1971 prescrivait l’arabisation. La politique d'arabisation suscita de profondes tensions dans la population. Les autorités imposaient l'unité linguistique en tentant de faire disparaître à la fois l'arabe dialectal, le berbère et le français, trois langues ayant des racines profondes parmi la population. La politique linguistique occasionna des heurts parfois violents entre les étudiants, comme en mai 1975, à Alger et à Constantine. Des professeurs irakiens vinrent enseigner dans les universités. Mais l'arabisation décidée par le président Boumédiène (dès l'indépendance) continua inlassablement. En 1976, ce fut l'arabisation de l'affichage avec les noms des rues et des plaques d'immatriculation. Puis le vendredi fut déclaré «jour de repos hebdomadaire» à la place du dimanche. Mais les Berbères furent, parmi les Algériens, ceux qui s'opposèrent le plus à l'arabisation. Leur résistance s'exprima dans l'usage exclusif du berbère et du français dans tous les lieux publics, que ce soit dans les cafés, les hôtels, les restaurants et les bureaux administratifs. Le 10 décembre 1976, Houari Boumédiène, candidat unique à la présidence, fut réélu avec 99 % des voix.**
-Une école en péril**
Par la suite, Boumédiène mit la pédale douce à l'arabisation. Il fit même appel à Mostefa Lacheraf pour sauver l'école algérienne. De culture à la fois arabe et française, cet éminent historien et essayiste était à l'époque un critique presque solitaire (et considéré aujourd'hui comme un visionnaire) d’une «arabisation» forcenée de l’enseignement. Il s'était souvent opposé à Ben Bella et croyait que la religion pourrait éventuellement jouer un rôle néfaste dans la société algérienne: Premièrement, l'islam porte en lui le poids des valeurs propres à une civilisation rurale archaïque et son intégration à l'idéologie politique peut servir de frein à la modernisation du pays. Deuxièmement, les forces conservatrices vont s'appuyer sur la religion pour perpétuer des mœurs rétrogrades en ce qui concerne la famille, la condition féminine et les rapport dans la société. Trois décennies plus tard, ces prévisions paraissent d'une justesse remarquable, mais à l'époque elles pouvaient bouleverser les dogmes de l'oligarchie algérienne toute orientée sur le panarabisme et le Proche-Orient. Certains prétendirent que le président était plus sensibilisé aux tensions provoquées par l'arabisation, d'autres crurent que des rapports inquiétant sur la qualité de l'éducation lui étaient parvenus. Enfin, il est probable que le président, affaibli par la maladie, n'avait plus la force de soutenir fermement sa politique d'arabisation.
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Halima Netoum 01/03/2011 21:18:00
Le mal profond qui a détruit la société algérienne, de façon insidieusement organisée avec ses programmes rétrogrades et abêtissants .L'école algérienne avec ses enseignants bigots pour camoufler leur ignorance, des contre modèles au progrès et savoir, spécialisés dans l'enseignement de la renonciation à la vie et glorification de la mort, à l'adresse d'enfants innocents naturellement faits et prêts à vivre. L'école algérienne créée en 1962 par des "cadres" à peine lettré en arabe littéraire version égyptienne ou syrienne voire irakienne de rattrapage, (méconnaissant tout de l'Algérie culturelle), ce qui constituait alors paradoxalement un avantage sur toute la population d'une nation singulièrement affaiblie par la fin d'une vraie guerre .
Il n'y aurait plus jamais de redressement démocratique place du 1er mai, tant qu'à la base, subsistera le cancer de l'école bricolée par les envahisseurs incultes mais veinards. Pas la peine d'insister, le mal est dans le fruit. La plus honteuse soumission de notre histoire, la plus grave cicatrice ; le crétinisme populaire de zaouïa "benbouzidienne " érigé en institution nationale d'édu cation populaire obligatoire - Pauvres de nous cette hypothèque de l'avenir de nos enfants, jusqu'à quand le démembrement irrésistible par la Base ? Seules les femmes, reprenant à la maison comme jadis, complètement, l'éducation mal barrée des enfants malheureux cobayes à l'abrutissement et soumission officiels programmés, donc seules les femmes nous sortirons du caca. A long terme, mais sûrement.
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ines 01/03/2011 21:06:59
@PROVOCATEUR: c'est vrai ce que tu dis la. Moi je les ai subits ces "profs" égyptiens. Pof de math en Algérie, la légende populaire veut qu'ils soient cordonniers en Égypte (je n'ai rien contre les cordonniers tant qu'ils m’enseignent pas les maths). Mon malheur est que j'ai eu un tel prof durant trois ans en classe de math (C) et comme j’étais assez bon je révélé les énormités qu'il disait en cours a mes camarades, j'ai failli être renvoyer du lycée. Ce qui m'a sauve s'est que justement j’étais un des meilleurs de mon lycée et que l'administration accorde du crédit a mes denociations.
Un collègue Libanais plus jeune que moi (qui lui a fait ses études scientifiques en français) m'a recement le fin mot de cette histoire de cordonnier. L’état égyptien aurait engage des artisans Britanniques ( cordonniers entre autre) pour enseigner l'anglais en Égypte.
Pour conclure: dazair tekfina u tekfikum
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Sifax 01/03/2011 20:59:26
Hakim Halit...c'est quoi cette manière de dire je suis d'origine kabyle pour commencer votre propos
Oui l'arabisation a massacré le système éducatif et ce constat a été fait par d'illustres personnages qu'étaient Mostefa Lacheraf, Mohammend Ben Yahia et Mohammed Boudiaf...et ces 3 illustres algériens n'étaient pas kabyles....ils étaient intelligents et voulait une algérien moderne tout simplement contrairement à la mafia du pouvoir de Ben Bella à Belkhadem en arrivant à l'escro supreme qu'est Bouteflika
Il est urgent de revenir à l'enseignement des sciences en français et en anglais....et de réformer le programme en mettant un peu plus les valeurs universelles de tolérance, d'ouverture d'esprit, ....c'est à dire le contraire du système actuel
Dites moi pourquoi les haut responsables du système envoient leurs enfants étudier en europe, aux Étatis unis, au Canada....et imposent la médiocrité au peuple?
Qu'ils laissent le choix aux gens et nous verrons ou le peuple enverrait sa progéniture
Si nous avions une école moderne qui produisait des intelllectuels de la tropmpe de Ben Chicou, de tahar Djaout....nous n'aurions pas de Baltaguiia pour défendre le Mafieux Bouteflika
Et puis une dernière question: pourquoi après plus de 30 ans d'arabisation l'université algérienne est classée parmi les dernières en Afrique même dans le monde en Afrique Aladjaba
Arretons le populisme
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El Mahboul 01/03/2011 20:54:38
Bonsoir à Tous!
pour tout le monde, le constat est fait. même une vieille dame de nos douars on l'entendra dire "Bouh alik y a wlidi, zaâma anta kari .."
mais ce qu'on aimerait voir c'est d'énumerer les failles de ce système. mettre sur table les cartes bien cachées depuis bel ..
- l'arabisation n'est pas un mal en soit. mais couper l'accès volontairement à nos enfants aux langues étrangères sous pretexte que c'est la langue des Koufars, comme nous disais un de nos enseignant en classe. et le pire, il n'y a aucun organisme, à mon savoir, qui édite des manuels de terminologie NATIONAL spécifique à chaque domaine qu'on a arabitisé.
- l'enseignement, dès le jeune âge, commence par les sciences technologique et je ne sais quoi. destinés à des mômes qui n'ont meme pas un imaginaire pour assimiler ce genre d'info. et le but essentiel c'est de former, à l'avenir, des techniciens, des robots qui excutent des taches.
- qu'alors, l'école devrait ouvrir l'esprit de l'enfant sans le doper, commençant par des coloriés & dessins ... puis un apport de littérature ... de l'histoire & géo. les sciences humaines te formeront des intelectuels, des gens capables de réflichir. voilà ce que evite notre système.
- un enfant qui n'a pas dessiné, savourer un poème ... finira par verser dans la violence. et je ne parle même pas de philosophie au lycée.
- et le plus grave. y avait un moment où l'on parlait de formation professionnelle. comme des lycées et bac professionnels. et on ne sait comment il s'est évaporé. pourquoi maintenir un jeune sur les bancs d'une ecole jusqu'à ses 18 ans qu'alors il a déjà l'echec dans sa petite tête, et se retrouver sans diplome et sans bacc ??
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hakim 01/03/2011 13:32:32
je n'arrive pas à trouver un qualificatif pour nos baudets de potentas, je n'ai que dégoût et haine et tout ce qui touche, à l'administration nationale en amont et en avalel'algérien est imprégner dans son sang de ce qu'on appelle communément la corruption et je dois dire qu'il excelle dans ce domaine à tous les niveaux 50 ans ans d'indépendance, 50 ans de corruption, on dirait qu'on se lave nos visages avec du purin.
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mich 01/03/2011 13:32:32
un enfant memorise et apprend tout et vite alors il faut optés pour l anglais (langue de technologie) l arab(langue pour notre religion)et berbere(langue de notre histoire)et l enfant devindra un homme sans complexe et civilisé .vive l education
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PROVOCATEUR 01/03/2011 04:23:44
Le massacre de l'école Algérienne a commencé du temps du président Ben Bella qui avec son copain Nacer a fait venir des Egyptiens par horde complète de soit disant prof d'arabe dans le seul but de nous détruire. Moi je leur dis bravo ils ont détruit notre véritable culture, notre histoire et notre civilisation à tel point que 50 ans après l'indépendance on continue à se chercher.
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athhe-pur-sucre 01/03/2011 04:18:57
Toute la politique linguistique scolaire algerienne depuis l'independance se resume a 1 duel entre arabisants et francisants, entre la langue du Coran et la langue du Colon. de la a faire porter le merite pour les uns d'etre des nationalistes et aux autres d'etre les suppots de satan et hizb frança, n'est qu'un jeu d'enfant et surtout un fond de commerce juteux pour se maintenir au pouvoir, et assurrer la perenité d'un systeme educatif moribond et la mediocrite de la formation. l'arabisation a la hussarde est destinee egalement a produire des mentalite empreignees de religion denuées de sens critique, un enseignement scolastique ou la reproduction du deja-dit et le parcoeurisme prennent le pas sur le raisonnement abstrait et la creation: deja en francais meme ou du moins dans ce qui en reste, tout se passait comme si le francais etait une langue parlée par des extra terrestre, en d'autres termes, il s'agite pour les cerberes du regime d'enseigner la langue, et rien que la langue, coupée de toutes les societes ou elle est parlée et des courants litteraires et philosophique qu'elle vehicule, bref, une langue aseptisée et sterilisée. On peut ajouter aussi a cette politique linguistique diabolique, une autre raison qui consiste a freiner toute veleite de revendication berebere conformement au principe: une nation une langue. l'idiologie du regime algerien qui trouve dans l'ecole son vecteur de diffusion par excellence fait de l'arabisation au rabais une allegence un moyen de se maintenir au pouvoir et de s'y reproduire, n'a-t-on pas crié sur les toits que parler, ecrire, travailler en arabe c'est faire allegence au coran, c'est etre algerien, c'est etre musulman, c'est etre patriote... par contraste avec tous les autres hizb frança et berberistes subversifs...
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Merci pour ce débat 01/03/2011 04:18:57
Merci au Matin d'avoir ouvert ce débat d'importance capitale. Dire que Benbouzid est responsable du désastre de l'école algérienne, c'est rater plusieurs épisodes, les plus importants d'un crime parfait. Le début officiel de la destruction de l'école en Algérie date de 1975. L'idée des décideurs de l'ombre et du président hibou est celle-ci : ceux qui ont fréquenté l'école universelle, qui inculque l'esprit critique, même ceux qui n'ont fait que le cycle élémentaire, ont pensé et exécuté la guerre d'indépendance. L'école de l'après indépendance continue, avec peu de moyens, à former des cadres compétents, des syndicalistes, des gens engagés pour le progrès; même l'aile gauche du pouvoir lui même était trop en avance sur boumedienne. Et puis, et surtout, ceux qui ont fréquenté l'école moderne sont des kabyles. La seule façon pour les charlatans, non dénués de pensées racistes donc, pour s'assurer durablement le pouvoir, c'est de détruire l'école dispensatrice de savoir universel. L'usage politicien, criminel, le sabordage de l'école a commencé dès l'époque de Boumedienne --- le président Bourourou a été le premier a bénéficier de l'arabisation puisqu'elle lui a permis de récompenser son mentor égyptien, Nacer, en le débarrassant de dizaines de milliers de chômeurs égyptiens importés comme coopérants. --- Le deuzième apprentis sorcier à se jouer des enfants du peuple était Chadli qui a bénéficié des premières couvées d'intégristes issus de l'arabisation; ceux-ci ont été relâchées pour casser le mouvements estudiantins. L'assassinat du regretté Kamel Amzal dans l'enceinte universitaire de Ben Aknoun en 1980 était le point de départ de cet usage lâche par le pouvoir des produits de son "école". Les activités syndicales ont, elles aussi, été sabordées par les intégristes issus de l'école de bourourou. Impossible d'organiser la moindre activité pour réclamer quoique ce soit sans que les victimes de l'école de bourourou-chadli ne viennent casser le mouvement. Durant les années 1980, pendant que les premières organisations de droits de l'Homme et les démocrates connaissaient les pires répressions de la part du régime, les islamistes eux avaient toute la latitude d'activer, de s'organiser et surtout de s'attaquer physiquement aux démocrates avec la bénédiction des services de Chadli. --- Le troisième usage des intégristes était les élections de 1991. Quelques mois après l'adoption du multipartisme, alors que les partis n'avaient même pas eu le temps de s'organiser, Chadli organise des législatives caviar pour les intégristes qui, eux, avaient plus de dix ans de liberté d'activité au sein de la société et dans les mosquées. --- La plus grande escroquerie est, à mon sens, ce qui s'est passé depuis 1991. D'un coté, on nous dit qu'il y a une lutte anti-terroriste et, de l'autre, l'école continue à fournir des prétendants au paradis. --- La deuxième escroquerie, c'est celle qui consiste, pour les gens du pouvoir, civils et militaires, à louer les bienfaits de l'école arabisante - islamisante et, de l'autre coté, d'interdire à leurs propres enfants de s'approcher, à 1000 km à la ronde, de tout ce qui ressemble à une école algérienne. --- Pour le reste, on sait que le système éducatif algérien a servi également, essentiellement, de garderie pour les chômeurs, de réservoir pour toutes sortes de clientèle. En bref, le classement des universités algériennes dans le monde montre l'ampleur du crime qui se commet encore, au jour d'aujourd'hui, sur les enfants et la jeunesse algérienne. Arrachés aux savoirs traditionnels, ils sont jetés, dans le meilleur des cas, dans la médiocrité. La longévité de Benbouzid à la tête de l'enseignement supérieur n'est elle pas l'ultime preuve du complot dont sont victimes plusieurs générations d'Algériens ? Le mal-école algérienne n'est pas une erreur de gestion ni une le produit de l'incompétence. Il s'agit d'un crime délibéré, d'une politique criminelle visant à éliminer toute possibilité pour la société algérienne de se prendre en charge, en la détruisant de l'intérieur. Et, il faut dire que, dans le genre, c'est une réussite totale : les jeunes tunisiens, égyptiens, libyens ont pu s'organiser pour renverser leur tyrans, tandis que les héritiers des héros de novembre se font tirer par une corde, comme des brebis.
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Aweghlis 01/03/2011 04:18:57
Pour rejoindre, quelque part, Farid, je dirais juste que je me souviens de la tête de ce benbouzid lorsqu'il y avait le boycott scolaire en Kabylie. J'étais encore au primaire. Un gosse. Je ne comprenais à peine les raisons de ce combat que l'on me fait faire. Une quinzaine d'années après, toujours le même sinistre (pour reprendre l'expression d'un compatriote). Le plus marrant est, faudra-t-il le souligner, est la description qu'on lui fait sur le site du gouvernement. Monsieur a fait des études en URSS où il a été major !! Jamais de mon humble vie je ne me suis considéré comme une réussite de ce système. Tout le contraire. Un échec. Je ne suis pas francophobe ni antisémite. Je soutiens ouvertement le peuple palestinien sans faire dans l'excès de zèle comme certains Algériens qui savourent l'assassinat d'enfants kabyles mais ont un coeur tendre avec leurs frères de là-bas. Les enseignements de l'école algérienne ? "lhamdou" dès six ans, la haine du Juif à 10 et celle du Français à 12. Après cela est au goût des régions. A votre avis, chers compatriotes, pensez-vous que la femme de ce sinistre, une Russe, serait une parente d'un Général des vestiges de l'armée soviétique ? Quelle serait donc la raison de garder un tel trisomique à la tête d'un tel ministère ? Il est vrai qu'avec le temps il a innové des choses cet attardé mental : l'enseignement de la religion en terminale scientifique et les coefficients de l'arabe et de l'histoire (falsifiée notons-le). N'avons-nous pas eu assez de l'enseignement religieux ? Alors pourquoi enseigner à nos enfants les auteurs arabes non-musulmans ? Au moment où les pays développés se sentent dépassés par le temps et la technologie, les nôtres, ils ne vont pas tarder à apprendre à nos enfants comment égorger un mouton en classe pour ensuite leur apprendre à égorger des infidèles (ou pas). Le pire dans tout cela est cette composante de la société algérienne qui a bien retenu ses premières leçons de cette école, à savoir "lhamdoullah". Elle est tellement contente de ne voir aucune différence entre leur progéniture et les chiens errants. Mais ceci ne nous empêchera pas de dire quand même "lhamdoullah". Disons également "lhamdoullah" que les Arabes ont été arrêtés à Poitiers et que le roi d'Aragon les a chassés d'Espagne...
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hakim.halit 01/03/2011 04:15:38
L'arabisation a tué l'école algérienne? Vous êtes nostalgiques de l'Algérie française ou bien? Je suis d'origine kabyle, et pourtant je ne comprends pas bien vos propos, dans tous les pays du monde, une langue nationale est mise en avant au dépens des autres (breton, basque, etc. le français d'aujourd'hui n'était parlé que dans le bassin francilien). Pour l'unité du pays, il est PRIMORDIAL d'avoir une langue nationale utilisée dans TOUTES nos écoles. C'EST PAREIL DANS LE MONDE ENTIER! Prenez tous les pays européens, ils ont tous plusieurs langues, le celte, le basque, etc. Prenez le Japon, leur politique d'imposer le japonais aux Ryukyu (Okiwana, etc.) s'est passé dans les mêmes conditions.
Mais nous, non ce n'est pas la corruption, qui favorise la mise en place d'in.compétents notoires aux postes clés, ni le fait de partir avec plus de 80% d'analphabètes au sortir de la guerre d'indépendance, non... c'est l'arabisation. Avant l'arabisation tout allait bien... ah ben non, ça n'allait pas!!
Pour info, je suis chef d'entreprise en France et est toujours eu pour intention de relocaliser mon entreprise en Algérie (malgré le flou que cela peut engendrer). Donc pour préparer le déménagement, je suis allé en Algérie, et ai rencontré nombre d'entrepreneurs, et visité des chantiers où je pourrais m'installer. Partout, Kabylie ou capitale, même constat: les jeunes ne veulent pas travailler! Ils veulent que tout leur tombe dans les bras.
Vous cherchez des travailleurs en Algérie? Vous n'avez pas honte de voir des chinois construire vos routes et bâtiments alors que nos jeunes sont assis dans la rue?
Je vous lis souvent, et OUI JE SOUTIENS UN CHANGEMENT DE RÉGIME. Mais pas un régime qui favorise les assistés comme celui-ci. A lire les commentaires, il faudrait annuler le service militaire, et ben voyons!! Après l'éducation nationale, la faillite de l'éducation parentale, maintenant on doit abandonner le service militaire... on croit rêver!
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Atala 28/02/2011 21:41:17
L'école fondamentale a été remise en cause il y a bien longtemps par Mme Greffou, elle déclarait alors que ce système scolaire était conçu en quelque sorte pour des attardés mentaux. C'est tout dire. L'arabisation avec les enseignants qu'on avait à l'époque a réduit l'enseignement au primaire par exemple à un duel entre françisants et arabisants, au lieu de garder le dit ''butin de guerre'', - la langue française - et préparer le citoyen de demain en optant carrément pour le bilinguisme, on se mit alors à réduire en classe le temps de la langue de Molière au profit de celle de Ahmed Chawki. Loin de moi l'idée de porter atteinte à cette admirable langue mais s'agissant de la construction du pays post-indépendance, des hommes éclairés auraient pu éviter au citoyen d'aujourd'hui toutes les lacunes que l'on constate aux plans linguistique, culturel et civique voire moral. Mais des responsables plus avisés, eux envoient leurs progénitures dans les écoles occidentales, laissant les autres suivre l'enseignement de notre école avec les toutes les tares que nombreux spécialistes n'ont cessé de critiquer. Il n'y a qu'à voir l'écolier français ou autre nationalité s'exprimer avec une aisance que l'on ne voit pas chez nous. L'apprentissage de la soumission commençait. L'enfant ne raisonnait pas mais faisait du parcoeurisme !
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akarou08 28/02/2011 21:41:17
bonsoir voila ce que je propose a tous c'est de mettre un drapeau noir sur chaque toit jusqu'a ce que ce regime tombe pacifiquement
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ali bee 28/02/2011 19:35:15
Alors que nous rentrions du souk par des chemins escarpés, mon grand-père me répétait sans cesse " Mon fils, n'oublies jamais - cervelle inoccupée, le diable y trouve tente dressée " je lui répétais cette phrase sans vraiment en comprendre le sens profond .Je voulais simplement plaire au patriarche qui me tenait par la main. Alors, il hochait de la tête avec un sourire de satisfaction et s'envoyait aussitôt une sniffée de chemma .Tel était le rituel, à chaque fois que je l'accompagnais .
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afroukh 95 28/02/2011 19:29:16
Bonjour a tous
Ben Bouzid n'y est pour rien.C'est juste un rouage .Fait remonter deja a 1962, quand les richesses ont étés partagées et qu'un groupe de Baathiste n'a demandé rien que moins l'education et la justice.Voyons aujourd'hui le constat .Un enfant ne pourra pas lire une notice de medicament, mais saura laver un mort et reciter les sourates qu'il faut .Quant a la justice, vous connaissez la fameuse justice de minuit.
Sinon un dicton dit :un peuple qui a une bonne école est un bon peuple, s'il ne l'est pas il le deviendra.C'est tout le mal que je peux souhaiter a l'Algérie et au peuple d'Afrique du nord.
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AbuJehl 28/02/2011 18:43:36
Alors là !!!! pas d'accord du tout- Accabler Benbouzid ou Zid ya Bouzid ne reflète pas la triste réalité de l'école DZ- Le problème était présent et bien présent alors même que l'actuel ministre n'était qu'à ses débuts de sa vie estudiantine-Pour mémoire il faut rappeler les tristes souvenirs d'un certain TALEB EL IBRAHIMI, et de l'inégalable Med Chérif KHARROUBI (la fameuse école fondamentale)- Dés lors ce même BENBOUZID est à plaindre lui même car issu d'un moule érigé en règle par le système qu'un seul avait voulu remettre en cause : le regretté LACHERAF qui fut remercié vite fait par un exil vers Mexico en tant qu'ambassadeur DZ - Alors avec ou sans BENBOUZID rien n'aurait changé .... Hélas pour les générations montantes et pour le pays-
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DUQUESNE 28/02/2011 18:32:30
Voilà un sujet qui mérite toutes les marches du monde.C'est une catastrophe ou va t-on ? droit vers le mur .A mon avis il faut réagir vite, maintenant .l'année prochaine BENBOUZID leur donnera directement les questions à traiter au bac juste pour rester fa el koursi .adage dit khaf min rabi et khaf mali maykhafch manou
vous me faites vomir.
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djaffer 28/02/2011 18:32:30
Nos écoles, les universités produisent tout au long de la délinquance, la raison et tres simple qu'il n'y pas esprit dans la matiere ensigneee pas d'appétit pour inciter nos enfants à apprendre plus.ce qu'ils enseignent sont des généralité, meme ceux qui n'ont jamais etait a l'ecole doivent savoir ces generalite, les respnsables copie exactement les Saoudiens culture avec l'intention du Gouvernement de produire plus de personnes en souffrance tel est la stratégie du président et son anourage, plus de mosque plus destruction por le future.
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Hadjim 28/02/2011 18:32:30
Du calme mes amis pas tous les diplômés sont des ignorants ni illettrés, on ne commence pas le débat par de fausses routes qui ne nous mènent nulle part (MCHI KOL KHDAR HCHICH), certes il ya un grand monde avec des diplômes seulement, sans acquis intellectuels ni savoir praticable dans leurs vies professionnelles, mais c’est la faute du système pas leur faute, vous connaissez le responsable de ce problème, c’est monsieur (tout change, mais moi je reste), mais pourquoi lui reste toujours, pourtant ses résultats sont pourris année après année.
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lotoff 28/02/2011 18:02:42
Personnellement, ce qui m'étonne le plus dans ce pays, comment un ministre qui cumule échec après échec; les grèves qui perdurent dans son secteur, le niveau des élèves en déclin, des erreurs dans les épreuves du BAC et aussi dans les manuels scolaires, fraudes dans les concours organisés par le MEN et je m'arrête là parce que ça ne va pas en finir et il est toujours en poste! La seule réponse qu'on peut avancer c'est qu'il est là pour mettre à genoux l'école algérienne afin qu'elle produise des ignorants. Croyez-le il a atteint son objectif
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Re: L’école Algérienne : le plan diabolique?
Commentaires (41 posté(s))
preuve23 28/02/2011 18:02:42
On y arrive finalement. L'abus s'exerce sur tout le monde individuellement, et ne se ressent vraiment que la. Meme avec l'hypothese que bouteflika et l'APN soit legitimes, ce qui est un mensonge grossier, les choses ne marcheraient pas. Entre ce gouvernement central et l'individu ou disant "citoyen", il y a des couches qui chacune fait son filtrage. Comment Bouteflika peut-il savoir que la priorite' a un tel quartier de la nouvelle ville est les egoux? Qu'il comptera cela dans son budget? Pas possible. C'est au decideurs et gerants locaux que revient cette tache. Mais ceux-la n'y sont pas a leur postes par merite ou soucis. Ils ont brade' leur poste, en repondant aux besoins d'un superieur, car ce superieur a un droit absolu qu'il recoit lui-meme de ses superieurs, et ainsi de suite, jusqu'au Wali, et biensur a Bouteflika, qui lui-meme repond aux besoins de ses superieurs. Seul celui qui te donne le job peut te le retirer. Et messieurs, soit vous n'avez jamais donne' ce job, soit il s'en fou eperduement de vos besoins! Quelle commune se ferme pas plusieurs fois dans l'annee a travers tout le pays? aucune. Mais ca ne change rien! Tout simplement parce que les communes ne depondent vraiment pas de ses habitants, mais de la Daira, qui decide a sa place.Il faut renverser les choses a ce niveau-la, que les habitants s'organisent, surveillent et controllent leurs elus. Que les elus de toutes les Communes de chaque Daira, fassent de meme. Il est clair que chaque commune doit disposer de sa charte qui n'admet donc aucune autorite', hors des CONVENTIONS qu'elle aura signe' avec d'autres Mairies quand a comment gerer la Daira, sans la moindre interference de personne, c.a.d de la Daira ou de la wilaya. De meme pour la Wilaya. Bref, que chaque Wilaya dispose alors d'un Wali ELU, avec des procedes, comptages et tout le processus a 100% sous le controle des Dairas et Communes. De meme au niveau de la Wilaya, les representants a l'APN se doivent d'etre a 100% sous le controle de l'APW et du Wali. L'Algerie disposera alors d'une APN legitime, qui peut assoir un Gouvernement Legitime - Et les besoins, priorite's et Ordres circuleront dans le sens inverse. Dans un tel shemas, comme il est mais renverse', les lacunes, les abus et les negligeances locales auront des repercutions immediates localement, et se propageront vite.
Parmis les Autorite's que doivent s'approprier les communes, les Dairas et Wilayas, sont celles relatives a la securite', et l'education - Elementaire a la commune, secondaire a la Daira et technique, professionnel et Superieur a la Wilaya. De la apparaitront naturellement des centres Universitaires Regionaux. Par example, dans le cas le plus naturel la Kabylie qui regroupe plusieurs Wilayas aura des centres Universitaires d'excellence, et pareil dans l'Oranie, a L'est et dans le Sud. De tels centres implemente's dans plusieurs WIlayas, se retrouveraient sous le controle, pas du politique mais d'organisations dedie'es a l'education, qui rende compte a une commision degage'es par les Wilayas, avec son budget et son autorite' quand a l'enseignement/curriculum, et biensur le budget provenant des Wilayas. Avec une demi-douzaine de tels commissions, engage'es dans des moels et experiences differentes, une commission nationale se degage necessairement pour servir de conseiller aux politiciens, dont la tache est le financement des moyens. C'est ainsi que par example un besoin national en expertise quelconque peut etre identifie'e et un budget dedie' degage' et distribue'. Une concurence sera ne' et une dynamique citoyenne aussi. C'est ainsi aussi que quand on est mal apprecie' dans son metier qu'on esperer trouver mieux ailleurs dans le pays, sans devoir immigrer. Rattachant les salaires et les privileges des politiques dans une Wilaya a la performance economique locale, les choses changeront vites, ainsi que la relation entre citoyen et politique. De meme en ce qui concerne la gestion de l'activite' economique - Les entreprises prive'es suivront les administrations qui les aident a se creer et reussir et non l'inverse.
Comment ou blier SONATRACH - SOnatrach sera confisque'e par l'APN, ou du moins l'arret de la dilapidation des richesses naturelles et non renouvellables est obligatoire. Pas plus que necessaire a la transformation locale sous forme de quotas regionaux par habitant, et un minimum pour generer des fonds d'investissements locaux, aussi distribue's et sous le controle integral de la Wilaya.
Que la concurence commence.
Si la CNDC veut aboutir, elle doit commencer a se propager avec des explications claires quand aux buts de renverser le cours des choses.
Inevitablement, chaque Wilaya disposera de sa COUR SUPREME ET DE SA CHARTE, c.a.d SA CONSTITUTION QUI DEFINIT LA RELATION ENTRE CITOYENS ET POLITIQUES/INSTITUTIONS. Quand a celle concernant les elus nationaux APN, elle portera sur la politique etrangere, le probleme du polisario et la surveillance des frontieres.
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Hiporégius 28/02/2011 18:02:42
Lorsque Ben Bella décréta que nous étions arabes et musulmans, les jeux étaient faits. Boumédienne poursuivra l'arabisation dans la perspective de séparer les enfants de leurs parents issues de l'école de Jules Ferry et garantir la propriété de l'Algérie à la famille révolutionnaire et leur progénéture, voire clientèle. Benbouzid n'est que l'éxécutant de la tâche d'aliénation de la jeunesse. C'est le système qui l'a engendrer qu'il faut désigner et chasser manu militari. Mais, cela c'est une autre histoire.
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pacoco 28/02/2011 17:15:25
Ils ont produit des diplomés ignorants avec comme vous dites le bac au rabais et cette ecole fondamentale qui a tout massacré, les esprit les mentalités etc....enfin ils ont surtout abrutis le peuple pour pouvoir faire ce qu'ils leur plais
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sara 28/02/2011 17:15:25
le systeme educatif est sinistre.ce systeme qui oblige nos enfants a apprendre par coeur..terbia madania terbia islamia....qui forment des generations incapable de reflechir de critiquer de produire creer et de participerala vie d une societe libre et .creatrice
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HUMAGE 28/02/2011 17:15:25
OUI A CHAQUE FOIS DES PROMESSES ET RIEN QUE DES PROMESSES...PAROLE'
PAROLE'...ALORS DU BALAI C PAS LA OEINE DE S ENTETER CE PAYS APPARTIENT A TOUS LES ALGERIENS SANS EXCEPTION..
ALORS ILS N ONT CERTES PAS DE NIF TU LES PREND LA MEME DANS LE SAC COMME A CHAQUE ELECTION ...PAS DE GUELB CE QUI SE PASSE DANS LA TETE
DE TOUT DIKT. EH OUI ...MAINTENANT C COMME DES CHATTES QUAND ELLES SONT SENILES ELLES BOUFFENT LEURS
CHATONS [FILS REJETONS ]...YA MIMI.
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Karim 28/02/2011 17:10:55
De très loin le premier des chantiers algériens. Vite très vite et surtout y mettre le maximum de moyens quantitatifs et surtout qualitatifs.
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sifax 28/02/2011 17:10:55
Il faut avoir le courage de le dire....l'arabisation a tué l'école algérienne....d'ailleurs les seuls domaines ou l'algérie produit encore quelques diplomés ce sont la médecine et l'informatique (qui ne sont pas arabisées)
Feu Boudiaf et beaucoup d'autres ont fait le constat du naufrage de l'école algérienne....et au lieu de solutions le système a augmenté le nombre d'heures d'éducations religieuses....et l'école de Ben Bouzid est devenue une fabrique d'analphabètes est le lieu de l'intolérance....pendant ce temps là leurs enfants sont inscrits dans les écoles occidentales
le problème de l'école algérienne est pire que celui de la corruption....en France, Canada, USA....les diplomes tunisiens et mêmes sénégalais, camerounais....passent devant les diplomes algériens....l'école algérienne n'est rien de plus qu'une Zaouia....d'ailleurs aucune recherche....regardez le classement mondial de l'université algérienne c'est une honte
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labeguerie 28/02/2011 17:10:55
moi je vous propose de faire pression à travers la presse, internet facebook, twitter, pour que Benbouzid, parte le plutot possible, car c'est lui qui est à l'origine du sobotage des cranes de nos enfants, et ça c'est le pire terroriste qui puisse exister, aujourdh'ui un jeune fraichement sorti de l'université ne sait meme pas ecrire une demande d'emploi manuscrite, dans aucune langues vous immaginez le gachis.
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stambouli 28/02/2011 17:10:55
Merci Si Farid. Sarkosy vient de demettre de ses fonctions Michelle Alliot-Marie pour une bavure connue de tous. Avez deja vu en Algerie un ministre demissionnaire ou renvoye...CHASSE LE NATUREL, IL REVIENT AU GALOP... Boutef lui mme a ete poursuivi par la justice pour vol, il revient pour violer la constitution.. Dis svp qu est ce que vous allez attendre de ces messieurs.
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amel 28/02/2011 17:10:55
Là est le drame de l'Algérie, merci pour votre article il touche du doigt l'urgence, non pas d'une levée de l'état d'urgence, d'une reprise en main d'un secteur "sinistré" au sens propre du terme, à savoir éducation nationale et enseignement supérieur (gangréné)
Le comble, à la dernière réunion des recteurs et chefs d'établissements du secondaire qui s'est tenue dernièrement, la consigne donnée au panel d'incompétents par des incompétents : soyez très souple avec les étudiants, pas de blocages pour le passage en année supérieure pour permettre aux nouveaux bacheliers des places pédagogiques suffisantes, quant aux étudiants de magisters, il faut faire en sorte que tout le monde puisse soutenir et rapidement
NON ?non, non, il n'y a plus d'espoir pour ce pays
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moky 28/02/2011 17:10:55
Le plan n'est pas seulement de produire des populations soumises qui ne posent aucune question, mais également de préparer le terrain aux chomeurs d'ailleurs qui viendront reconstruire avec leur savoir faire. les exigences pour les recrutements dans les annonces montrent bien que les cibles ce sont les "anciens" où les diplômés d'ailleurs.
en plus d'engendrer des incompétents et des analphabètes, l'école produit la violence et l'agressivité en tout genre: contre les femmes, contres les autres qui ne sont pas comme nous, contre, contre les enfants, contre les vieux, contre les règles, contre etc...
toute cette violence s'exprime d'une manière ou d'une autre.
produire bêtes et méchants. c'est ça le but.
preuve23 28/02/2011 18:02:42
On y arrive finalement. L'abus s'exerce sur tout le monde individuellement, et ne se ressent vraiment que la. Meme avec l'hypothese que bouteflika et l'APN soit legitimes, ce qui est un mensonge grossier, les choses ne marcheraient pas. Entre ce gouvernement central et l'individu ou disant "citoyen", il y a des couches qui chacune fait son filtrage. Comment Bouteflika peut-il savoir que la priorite' a un tel quartier de la nouvelle ville est les egoux? Qu'il comptera cela dans son budget? Pas possible. C'est au decideurs et gerants locaux que revient cette tache. Mais ceux-la n'y sont pas a leur postes par merite ou soucis. Ils ont brade' leur poste, en repondant aux besoins d'un superieur, car ce superieur a un droit absolu qu'il recoit lui-meme de ses superieurs, et ainsi de suite, jusqu'au Wali, et biensur a Bouteflika, qui lui-meme repond aux besoins de ses superieurs. Seul celui qui te donne le job peut te le retirer. Et messieurs, soit vous n'avez jamais donne' ce job, soit il s'en fou eperduement de vos besoins! Quelle commune se ferme pas plusieurs fois dans l'annee a travers tout le pays? aucune. Mais ca ne change rien! Tout simplement parce que les communes ne depondent vraiment pas de ses habitants, mais de la Daira, qui decide a sa place.Il faut renverser les choses a ce niveau-la, que les habitants s'organisent, surveillent et controllent leurs elus. Que les elus de toutes les Communes de chaque Daira, fassent de meme. Il est clair que chaque commune doit disposer de sa charte qui n'admet donc aucune autorite', hors des CONVENTIONS qu'elle aura signe' avec d'autres Mairies quand a comment gerer la Daira, sans la moindre interference de personne, c.a.d de la Daira ou de la wilaya. De meme pour la Wilaya. Bref, que chaque Wilaya dispose alors d'un Wali ELU, avec des procedes, comptages et tout le processus a 100% sous le controle des Dairas et Communes. De meme au niveau de la Wilaya, les representants a l'APN se doivent d'etre a 100% sous le controle de l'APW et du Wali. L'Algerie disposera alors d'une APN legitime, qui peut assoir un Gouvernement Legitime - Et les besoins, priorite's et Ordres circuleront dans le sens inverse. Dans un tel shemas, comme il est mais renverse', les lacunes, les abus et les negligeances locales auront des repercutions immediates localement, et se propageront vite.
Parmis les Autorite's que doivent s'approprier les communes, les Dairas et Wilayas, sont celles relatives a la securite', et l'education - Elementaire a la commune, secondaire a la Daira et technique, professionnel et Superieur a la Wilaya. De la apparaitront naturellement des centres Universitaires Regionaux. Par example, dans le cas le plus naturel la Kabylie qui regroupe plusieurs Wilayas aura des centres Universitaires d'excellence, et pareil dans l'Oranie, a L'est et dans le Sud. De tels centres implemente's dans plusieurs WIlayas, se retrouveraient sous le controle, pas du politique mais d'organisations dedie'es a l'education, qui rende compte a une commision degage'es par les Wilayas, avec son budget et son autorite' quand a l'enseignement/curriculum, et biensur le budget provenant des Wilayas. Avec une demi-douzaine de tels commissions, engage'es dans des moels et experiences differentes, une commission nationale se degage necessairement pour servir de conseiller aux politiciens, dont la tache est le financement des moyens. C'est ainsi que par example un besoin national en expertise quelconque peut etre identifie'e et un budget dedie' degage' et distribue'. Une concurence sera ne' et une dynamique citoyenne aussi. C'est ainsi aussi que quand on est mal apprecie' dans son metier qu'on esperer trouver mieux ailleurs dans le pays, sans devoir immigrer. Rattachant les salaires et les privileges des politiques dans une Wilaya a la performance economique locale, les choses changeront vites, ainsi que la relation entre citoyen et politique. De meme en ce qui concerne la gestion de l'activite' economique - Les entreprises prive'es suivront les administrations qui les aident a se creer et reussir et non l'inverse.
Comment ou blier SONATRACH - SOnatrach sera confisque'e par l'APN, ou du moins l'arret de la dilapidation des richesses naturelles et non renouvellables est obligatoire. Pas plus que necessaire a la transformation locale sous forme de quotas regionaux par habitant, et un minimum pour generer des fonds d'investissements locaux, aussi distribue's et sous le controle integral de la Wilaya.
Que la concurence commence.
Si la CNDC veut aboutir, elle doit commencer a se propager avec des explications claires quand aux buts de renverser le cours des choses.
Inevitablement, chaque Wilaya disposera de sa COUR SUPREME ET DE SA CHARTE, c.a.d SA CONSTITUTION QUI DEFINIT LA RELATION ENTRE CITOYENS ET POLITIQUES/INSTITUTIONS. Quand a celle concernant les elus nationaux APN, elle portera sur la politique etrangere, le probleme du polisario et la surveillance des frontieres.
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Hiporégius 28/02/2011 18:02:42
Lorsque Ben Bella décréta que nous étions arabes et musulmans, les jeux étaient faits. Boumédienne poursuivra l'arabisation dans la perspective de séparer les enfants de leurs parents issues de l'école de Jules Ferry et garantir la propriété de l'Algérie à la famille révolutionnaire et leur progénéture, voire clientèle. Benbouzid n'est que l'éxécutant de la tâche d'aliénation de la jeunesse. C'est le système qui l'a engendrer qu'il faut désigner et chasser manu militari. Mais, cela c'est une autre histoire.
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pacoco 28/02/2011 17:15:25
Ils ont produit des diplomés ignorants avec comme vous dites le bac au rabais et cette ecole fondamentale qui a tout massacré, les esprit les mentalités etc....enfin ils ont surtout abrutis le peuple pour pouvoir faire ce qu'ils leur plais
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sara 28/02/2011 17:15:25
le systeme educatif est sinistre.ce systeme qui oblige nos enfants a apprendre par coeur..terbia madania terbia islamia....qui forment des generations incapable de reflechir de critiquer de produire creer et de participerala vie d une societe libre et .creatrice
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HUMAGE 28/02/2011 17:15:25
OUI A CHAQUE FOIS DES PROMESSES ET RIEN QUE DES PROMESSES...PAROLE'
PAROLE'...ALORS DU BALAI C PAS LA OEINE DE S ENTETER CE PAYS APPARTIENT A TOUS LES ALGERIENS SANS EXCEPTION..
ALORS ILS N ONT CERTES PAS DE NIF TU LES PREND LA MEME DANS LE SAC COMME A CHAQUE ELECTION ...PAS DE GUELB CE QUI SE PASSE DANS LA TETE
DE TOUT DIKT. EH OUI ...MAINTENANT C COMME DES CHATTES QUAND ELLES SONT SENILES ELLES BOUFFENT LEURS
CHATONS [FILS REJETONS ]...YA MIMI.
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Karim 28/02/2011 17:10:55
De très loin le premier des chantiers algériens. Vite très vite et surtout y mettre le maximum de moyens quantitatifs et surtout qualitatifs.
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sifax 28/02/2011 17:10:55
Il faut avoir le courage de le dire....l'arabisation a tué l'école algérienne....d'ailleurs les seuls domaines ou l'algérie produit encore quelques diplomés ce sont la médecine et l'informatique (qui ne sont pas arabisées)
Feu Boudiaf et beaucoup d'autres ont fait le constat du naufrage de l'école algérienne....et au lieu de solutions le système a augmenté le nombre d'heures d'éducations religieuses....et l'école de Ben Bouzid est devenue une fabrique d'analphabètes est le lieu de l'intolérance....pendant ce temps là leurs enfants sont inscrits dans les écoles occidentales
le problème de l'école algérienne est pire que celui de la corruption....en France, Canada, USA....les diplomes tunisiens et mêmes sénégalais, camerounais....passent devant les diplomes algériens....l'école algérienne n'est rien de plus qu'une Zaouia....d'ailleurs aucune recherche....regardez le classement mondial de l'université algérienne c'est une honte
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labeguerie 28/02/2011 17:10:55
moi je vous propose de faire pression à travers la presse, internet facebook, twitter, pour que Benbouzid, parte le plutot possible, car c'est lui qui est à l'origine du sobotage des cranes de nos enfants, et ça c'est le pire terroriste qui puisse exister, aujourdh'ui un jeune fraichement sorti de l'université ne sait meme pas ecrire une demande d'emploi manuscrite, dans aucune langues vous immaginez le gachis.
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stambouli 28/02/2011 17:10:55
Merci Si Farid. Sarkosy vient de demettre de ses fonctions Michelle Alliot-Marie pour une bavure connue de tous. Avez deja vu en Algerie un ministre demissionnaire ou renvoye...CHASSE LE NATUREL, IL REVIENT AU GALOP... Boutef lui mme a ete poursuivi par la justice pour vol, il revient pour violer la constitution.. Dis svp qu est ce que vous allez attendre de ces messieurs.
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amel 28/02/2011 17:10:55
Là est le drame de l'Algérie, merci pour votre article il touche du doigt l'urgence, non pas d'une levée de l'état d'urgence, d'une reprise en main d'un secteur "sinistré" au sens propre du terme, à savoir éducation nationale et enseignement supérieur (gangréné)
Le comble, à la dernière réunion des recteurs et chefs d'établissements du secondaire qui s'est tenue dernièrement, la consigne donnée au panel d'incompétents par des incompétents : soyez très souple avec les étudiants, pas de blocages pour le passage en année supérieure pour permettre aux nouveaux bacheliers des places pédagogiques suffisantes, quant aux étudiants de magisters, il faut faire en sorte que tout le monde puisse soutenir et rapidement
NON ?non, non, il n'y a plus d'espoir pour ce pays
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moky 28/02/2011 17:10:55
Le plan n'est pas seulement de produire des populations soumises qui ne posent aucune question, mais également de préparer le terrain aux chomeurs d'ailleurs qui viendront reconstruire avec leur savoir faire. les exigences pour les recrutements dans les annonces montrent bien que les cibles ce sont les "anciens" où les diplômés d'ailleurs.
en plus d'engendrer des incompétents et des analphabètes, l'école produit la violence et l'agressivité en tout genre: contre les femmes, contres les autres qui ne sont pas comme nous, contre, contre les enfants, contre les vieux, contre les règles, contre etc...
toute cette violence s'exprime d'une manière ou d'une autre.
produire bêtes et méchants. c'est ça le but.
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Re: L’école Algérienne : le plan diabolique?
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