Qu'as-tu appris à l’école mon fils?
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Re: Qu'as-tu appris à l’école mon fils?
https://www.youtube.com/watch?v=uHmZ5qvzU3o
folle- Nombre de messages : 3347
Date d'inscription : 25/01/2009
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Re: Qu'as-tu appris à l’école mon fils?
https://www.youtube.com/watch?v=oGzs3URQKL0
folle- Nombre de messages : 3347
Date d'inscription : 25/01/2009
Re: Qu'as-tu appris à l’école mon fils?
Il n’y a malheureusement pas que ces facteurs qui ont conduit à la paupérisation de l’université. On ne peut pas faire abstraction de la situation qui prévaut à l’université du reste des secteurs. Le taux d’échec de plus en plus grandissant et la déperdition universitaire d’envergure nous interpellent.
L’université Algérienne hérite d’abord des tares du système éducatif national. Elle accueille les bacheliers venant d’une école qualifiée par feu Boudiaf de sinistrée. L’actuel ministre de l’éducation, successeur de Benbouzid, n’a-t-il pas déclaré, à Constantine, lors de l’inauguration de la rentrée scolaire que l’école n’est pas une priorité et que l’état lui accorde peu d’intérêt ?
Les différents pouvoirs qui se sont relayés depuis l’indépendance ont eu pour objectif principal la ponte de mesures culturelles et politiques destinée à promouvoir l’arabité dans un pays d’essence Amazigh. Le français, butin de guerre comme disait feu Kateb Yacine, est pour eux la langue de l’ennemi qu’il faut bannir de l'Algérie.
"L'enseignement, même s'il est d'un haut niveau, ne peut être réel que lorsqu'il est national, la formation fût-elle supérieure, demeure incomplète, si elle n'est pas acquise dans la langue du pays " disait Boumediène. Pour ce dernier la langue du pays n’est autre que la langue arabe classique.
L’école a été, pour ces baâthistes, le lieu privilégié pour espérer parvenir à leur but et assouvir cette soif d’arabisation et d’aliénation. Il faut dire au passage que nombreux sont les hommes de ce système qui avaient pris les précautions d’éviter à leurs propres enfants le sort réservés aux nôtres en leur assurant un enseignement de qualité dans la langue et le pays de « l’ennemi ».
Arrivé à l’université, le nouveau bachelier formé dans une langue inadaptée aux enseignements qui y sont assurés, il piétine. Il est obligé de faire un parcours de combattant pour pouvoir s’adapter. Peu d’étudiants y arrivent.
On ne peut concevoir à l’heure actuelle l’enseignement de la médecine, de la technologie, des sciences exactes et même des sciences humaines dans la langue arabe. Les études à l’université Algérienne ne peuvent actuellement, compte tenu des moyens humains dont elle dispose se faire que dans la langue française.
Les pouvoirs publics, sourds comme à l’accoutumé, ne peuvent renier leur engagements et revenir à un système éducatif non arabisé. Ils persistent et signent en imposant un enseignement dans la langue arabe dans les différents paliers du système. L’université ne peut qu’en pâtir.
Le système LMD imposé à l’université algérienne n’a été le résultat d’aucun débat au sein de l’université. Les enseignants tout comme les étudiants ont été exclu des cercles de décision. Nos responsables ont tout simplement voulu faire comme en Europe. Ils ont fait dans le copié collé. Ignorant qu’avant de proposer un nouveau système d’enseignement il aurait fallu d’abord faire le bilan de l’ancien. Le bilan de l’arabisation du système éducatif, aurait été proéminent. On passe de réforme en réforme sans jamais faire de bilan. Ce sont toujours les mêmes qui prennent les décisions. Les concernés sont ignorés.
L’université algérienne souffre comme le pays qui l’abrite de l’absence de démocratie. Les enseignants se sont toujours battu pour que les responsables à quelque niveau que ce soit (Chefs de département, Doyens, Recteurs) soient élus, mais en vains. Cette démocratisation qui tarde à venir. aurait permis un débat sur la situation à l’université, sur le système LMD , ainsi que sur le bilan de ce dernier.
Le système qui nous gouverne tel qu’il est conçu ne se réformera pas. Il est illusoire d’attendre de lui des élections présidentielles ouvertes et démocratiques alors qu’il ne permet pas à ses élites à l’université d’élire leurs propres responsables.
Rachid SAOU
L’université Algérienne hérite d’abord des tares du système éducatif national. Elle accueille les bacheliers venant d’une école qualifiée par feu Boudiaf de sinistrée. L’actuel ministre de l’éducation, successeur de Benbouzid, n’a-t-il pas déclaré, à Constantine, lors de l’inauguration de la rentrée scolaire que l’école n’est pas une priorité et que l’état lui accorde peu d’intérêt ?
Les différents pouvoirs qui se sont relayés depuis l’indépendance ont eu pour objectif principal la ponte de mesures culturelles et politiques destinée à promouvoir l’arabité dans un pays d’essence Amazigh. Le français, butin de guerre comme disait feu Kateb Yacine, est pour eux la langue de l’ennemi qu’il faut bannir de l'Algérie.
"L'enseignement, même s'il est d'un haut niveau, ne peut être réel que lorsqu'il est national, la formation fût-elle supérieure, demeure incomplète, si elle n'est pas acquise dans la langue du pays " disait Boumediène. Pour ce dernier la langue du pays n’est autre que la langue arabe classique.
L’école a été, pour ces baâthistes, le lieu privilégié pour espérer parvenir à leur but et assouvir cette soif d’arabisation et d’aliénation. Il faut dire au passage que nombreux sont les hommes de ce système qui avaient pris les précautions d’éviter à leurs propres enfants le sort réservés aux nôtres en leur assurant un enseignement de qualité dans la langue et le pays de « l’ennemi ».
Arrivé à l’université, le nouveau bachelier formé dans une langue inadaptée aux enseignements qui y sont assurés, il piétine. Il est obligé de faire un parcours de combattant pour pouvoir s’adapter. Peu d’étudiants y arrivent.
On ne peut concevoir à l’heure actuelle l’enseignement de la médecine, de la technologie, des sciences exactes et même des sciences humaines dans la langue arabe. Les études à l’université Algérienne ne peuvent actuellement, compte tenu des moyens humains dont elle dispose se faire que dans la langue française.
Les pouvoirs publics, sourds comme à l’accoutumé, ne peuvent renier leur engagements et revenir à un système éducatif non arabisé. Ils persistent et signent en imposant un enseignement dans la langue arabe dans les différents paliers du système. L’université ne peut qu’en pâtir.
Le système LMD imposé à l’université algérienne n’a été le résultat d’aucun débat au sein de l’université. Les enseignants tout comme les étudiants ont été exclu des cercles de décision. Nos responsables ont tout simplement voulu faire comme en Europe. Ils ont fait dans le copié collé. Ignorant qu’avant de proposer un nouveau système d’enseignement il aurait fallu d’abord faire le bilan de l’ancien. Le bilan de l’arabisation du système éducatif, aurait été proéminent. On passe de réforme en réforme sans jamais faire de bilan. Ce sont toujours les mêmes qui prennent les décisions. Les concernés sont ignorés.
L’université algérienne souffre comme le pays qui l’abrite de l’absence de démocratie. Les enseignants se sont toujours battu pour que les responsables à quelque niveau que ce soit (Chefs de département, Doyens, Recteurs) soient élus, mais en vains. Cette démocratisation qui tarde à venir. aurait permis un débat sur la situation à l’université, sur le système LMD , ainsi que sur le bilan de ce dernier.
Le système qui nous gouverne tel qu’il est conçu ne se réformera pas. Il est illusoire d’attendre de lui des élections présidentielles ouvertes et démocratiques alors qu’il ne permet pas à ses élites à l’université d’élire leurs propres responsables.
Rachid SAOU
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
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