Citations d'Emile Zola
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Citations d'Emile Zola
Citations d'Emile Zola
"Ces pauvres cerveaux étroits qui croient que Dieu vend une place de son paradis en échange d'une prière."
(Emile Zola / 1840-1902 / La Tribune, 13 décembre 1868)
"Vous êtes des blagueurs avec vos indignations dévotes. Dans votre particulier, vous vous fichez du bon Dieu comme d'une guigne. Vous lui montez sur les épaules pour crier plus fort et attrouper le monde, pas davantage."
(Emile Zola / 1840-1902 / "Le Voltaire" du 6 juillet 1880)
"La religion tolérait bien des faiblesses, quand on gardait les convenances."
(Emile Zola / 1840-1902 / Nana / 1880)
"Philosophiquement les romantiques s'arrêtent au déisme; ils gardent un absolu et un idéal; ce ne sont plus les dogmes rigides du catholicisme, c'est une hérésie vague, l'hérésie vague, lyrique d'Hugo et de Renan, qui mettent Dieu partout et nulle part. Les naturalistes, au contraire, vont jusqu'à la science, ils nient tout absolu, et l'idéal n'est pour eux que l'inconnu qu'ils ont le devoir d'étudier et de connaître; en un mot, loin de refuser Dieu, loin de l'amoindrir, ils le réservent comme la dernière solution qui soit au fond des problèmes humains. La bataille est là."
(Emile Zola / 1840-1902 / "Le Figaro" du 17 janvier 1881)
"Je ne crois pas que la pensée soit autre chose qu'une fonction de la matière. La fameuse psychologie ne serait qu'un coin restreint de la physiologie."
(Emile Zola / 1840-1902 / Lettre à G. Geoffroy / 22 juillet 1885)
"La terre seule demeure l'immortelle, la mère d'où nous sortons et où nous retournons."
(Emile Zola / 1840-1902 / La Terre / 1887)
"Toute une vie de vols effroyables, non plus à main armée, comme les nobles aventuriers de jadis, mais en correct bandit moderne, au clair soleil de la Bourse, dans la poche du pauvre monde crédule, parmi les effondrements et la mort."
(Emile Zola / 1840-1902 / L'argent / 1891)
"Des jeunes gens antisémites, ça existe donc, cela ? Il y a donc des cerveaux neufs, des âmes neuves, que cet imbécile poison a déjà déséquilibrés ? Quelle tristesse, quelle inquiétude, pour le vingtième siècle qui va s'ouvrir !"
(Emile Zola / 1840-1902 / Lettre à la jeunesse, 14 décembre 1897)
"Depuis le premier jour, l'Eglise a pris et gardé la femme, comme l'aide la plus puissante de son oeuvre de propagande et d'asservissement. Mais, dès l'abord, un obstacle se dressait. La femme n'était-elle pas la honte et la perdition, une créature de dégoût, de péché et de terreur, devant laquelle tremblent les saints ? En elle, l'immonde nature a mis son piège, elle est la source charnelle de la vie, elle est la vie elle-même, dont le catholicisme enseigne le mépris. Aussi l'Eglise a-t-elle un instant refusé une âme à la bête de fornication, que les hommes purs fuyaient au désert, dans la certitude de succomber, si le vent du soir leur apportait la seule odeur de sa chevelure."
(Emile Zola / 1840-1902 / Vérité / 1903)
"Sa politique était d'abord de garder la femme toute à elle, en continuant à l'hébéter, en la maintenant à l'état d'éternelle enfance. Elle en faisait ensuite une arme de guerre, certaine de vaincre l'homme incroyant par la femme pieuse. Elle avait par elle un continuel témoin au foyer domestique, elle agissait même jusque dans l'alcôve, quand il fallait réduire l'homme aux pires angoisses. Et la femme, ainsi, était toujours la bête de luxure, dont le prêtre simplement se servait aujourd'hui pour assurer le règne de Dieu."
(Emile Zola / 1840-1902 / Vérité / 1903)
"Mettez un homme en prison, parce que, son innocence reconnue, vous pouvez en tirer les verrous; mais ne le mettez pas dans un tombeau dont la porte est close à jamais. Il n'y a que Dieu qui puisse punir éternellement parce que Dieu ne saurait se tromper; c'est une insulte à ce Dieu de lui disputer ce droit de suprême justice, de disposer en créateur de ses créatures, d'ôter ce que l'on peut donner. La peine de mort est un blasphème, un sacrilège."
(Emile Zola / 1840-1902 / Correspondances)
"Montrez-moi une jambe de bois, et alors je croirai aux miracles."
(Emile Zola / 1840-1902 / à Lourdes)
"Je ne suis de l'école du rien, ni dans le roman, ni dans le drame; je suis au contraire pour la passion, pour ce qui agit et ce qui émeut."
(Emile Zola / 1840-1902)
"La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre."
(Emile Zola / 1840-1902)
"La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec de la vérité."
(Emile Zola / 1840-1902)
"La religion est le plus grand obstacle dont les hommes de progrès doivent tout d'abord débarrasser la route."
(Emile Zola / 1840-1902)
"Ces pauvres cerveaux étroits qui croient que Dieu vend une place de son paradis en échange d'une prière."
(Emile Zola / 1840-1902 / La Tribune, 13 décembre 1868)
"Vous êtes des blagueurs avec vos indignations dévotes. Dans votre particulier, vous vous fichez du bon Dieu comme d'une guigne. Vous lui montez sur les épaules pour crier plus fort et attrouper le monde, pas davantage."
(Emile Zola / 1840-1902 / "Le Voltaire" du 6 juillet 1880)
"La religion tolérait bien des faiblesses, quand on gardait les convenances."
(Emile Zola / 1840-1902 / Nana / 1880)
"Philosophiquement les romantiques s'arrêtent au déisme; ils gardent un absolu et un idéal; ce ne sont plus les dogmes rigides du catholicisme, c'est une hérésie vague, l'hérésie vague, lyrique d'Hugo et de Renan, qui mettent Dieu partout et nulle part. Les naturalistes, au contraire, vont jusqu'à la science, ils nient tout absolu, et l'idéal n'est pour eux que l'inconnu qu'ils ont le devoir d'étudier et de connaître; en un mot, loin de refuser Dieu, loin de l'amoindrir, ils le réservent comme la dernière solution qui soit au fond des problèmes humains. La bataille est là."
(Emile Zola / 1840-1902 / "Le Figaro" du 17 janvier 1881)
"Je ne crois pas que la pensée soit autre chose qu'une fonction de la matière. La fameuse psychologie ne serait qu'un coin restreint de la physiologie."
(Emile Zola / 1840-1902 / Lettre à G. Geoffroy / 22 juillet 1885)
"La terre seule demeure l'immortelle, la mère d'où nous sortons et où nous retournons."
(Emile Zola / 1840-1902 / La Terre / 1887)
"Toute une vie de vols effroyables, non plus à main armée, comme les nobles aventuriers de jadis, mais en correct bandit moderne, au clair soleil de la Bourse, dans la poche du pauvre monde crédule, parmi les effondrements et la mort."
(Emile Zola / 1840-1902 / L'argent / 1891)
"Des jeunes gens antisémites, ça existe donc, cela ? Il y a donc des cerveaux neufs, des âmes neuves, que cet imbécile poison a déjà déséquilibrés ? Quelle tristesse, quelle inquiétude, pour le vingtième siècle qui va s'ouvrir !"
(Emile Zola / 1840-1902 / Lettre à la jeunesse, 14 décembre 1897)
"Depuis le premier jour, l'Eglise a pris et gardé la femme, comme l'aide la plus puissante de son oeuvre de propagande et d'asservissement. Mais, dès l'abord, un obstacle se dressait. La femme n'était-elle pas la honte et la perdition, une créature de dégoût, de péché et de terreur, devant laquelle tremblent les saints ? En elle, l'immonde nature a mis son piège, elle est la source charnelle de la vie, elle est la vie elle-même, dont le catholicisme enseigne le mépris. Aussi l'Eglise a-t-elle un instant refusé une âme à la bête de fornication, que les hommes purs fuyaient au désert, dans la certitude de succomber, si le vent du soir leur apportait la seule odeur de sa chevelure."
(Emile Zola / 1840-1902 / Vérité / 1903)
"Sa politique était d'abord de garder la femme toute à elle, en continuant à l'hébéter, en la maintenant à l'état d'éternelle enfance. Elle en faisait ensuite une arme de guerre, certaine de vaincre l'homme incroyant par la femme pieuse. Elle avait par elle un continuel témoin au foyer domestique, elle agissait même jusque dans l'alcôve, quand il fallait réduire l'homme aux pires angoisses. Et la femme, ainsi, était toujours la bête de luxure, dont le prêtre simplement se servait aujourd'hui pour assurer le règne de Dieu."
(Emile Zola / 1840-1902 / Vérité / 1903)
"Mettez un homme en prison, parce que, son innocence reconnue, vous pouvez en tirer les verrous; mais ne le mettez pas dans un tombeau dont la porte est close à jamais. Il n'y a que Dieu qui puisse punir éternellement parce que Dieu ne saurait se tromper; c'est une insulte à ce Dieu de lui disputer ce droit de suprême justice, de disposer en créateur de ses créatures, d'ôter ce que l'on peut donner. La peine de mort est un blasphème, un sacrilège."
(Emile Zola / 1840-1902 / Correspondances)
"Montrez-moi une jambe de bois, et alors je croirai aux miracles."
(Emile Zola / 1840-1902 / à Lourdes)
"Je ne suis de l'école du rien, ni dans le roman, ni dans le drame; je suis au contraire pour la passion, pour ce qui agit et ce qui émeut."
(Emile Zola / 1840-1902)
"La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre."
(Emile Zola / 1840-1902)
"La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec de la vérité."
(Emile Zola / 1840-1902)
"La religion est le plus grand obstacle dont les hommes de progrès doivent tout d'abord débarrasser la route."
(Emile Zola / 1840-1902)
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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