LES LIGNES CHALLE ET MORICE
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LES LIGNES CHALLE ET MORICE
LES LIGNES CHALLE ET MORICE
A la suite de l’accroissement des opérations militaires menées par les unités de l’ALN et l’approvisionnement des Moudjahidine en armes à travers les frontières Est et Ouest, et en vue d’isoler la Révolution de la Tunisie et du Maroc, la France veilla à fermer les frontières en construisant deux lignes de barbelés électrifiés constituant un barrage au niveau des frontières Est et Ouest de l’Algérie afin d’empêcher la pénétration des Moudjahidine à partir du Maroc et de la Tunisie.
L’idée d’ériger des lignes électrifiées revient au général français Vanuxem qui voulut mettre en application des techniques élaborées. Les lignes sont connues sous les noms de lignes Challe et Morice.
La ligne Morice : elle porte le nom d’André Morice, ministre de la défense dans le gouvernement de Bourgès-Maunory. Les travaux pour son édification furent lancés en août 1956. La ligne s’étend à l’Est sur une distance de 750 km de Annaba (au nord) à Négrine (au Sud). Large de 30 à 60 mètres, elle s’étend à l’ouest sur la même distance (750 km) de Ghazaouet au Nord à Béchar au Sud
La ligne Challe : désignée sous le nom de Maurice Challe, commandant des forces françaises à l’époque, elle fut édifiée sur le front Est du pays, derrière la ligne Morice afin de la renforcer et contribuer à interdire le passage des Moudjahidine. Les mêmes techniques furent employées et le même parcours fut suivi du nord au sud. Les travaux débutèrent vers la fin de l’année 1958.
Les deux lignes constituent un ensemble de réseaux parallèles de fils électrifiés et de barbelés de différentes formes et dimensions. Les lignes étaient dotées de tous les moyens d’extermination des personnes allant de la haute tension électrique (trente mille volts sur la ligne Challe) aux différents types de mines.
Cependant, malgré le danger qui guettait à chaque pas les combattants, ceux-ci traversaient la frontière tunisienne dans les deux sens, au péril de leurs vies, pour acheminer les armes à partir du pays voisin vers les maquis algériens. C’est l’une de ces expéditions périlleuses qu’il a accompagnée que nous raconte un ancien Moudjahid
A la suite de l’accroissement des opérations militaires menées par les unités de l’ALN et l’approvisionnement des Moudjahidine en armes à travers les frontières Est et Ouest, et en vue d’isoler la Révolution de la Tunisie et du Maroc, la France veilla à fermer les frontières en construisant deux lignes de barbelés électrifiés constituant un barrage au niveau des frontières Est et Ouest de l’Algérie afin d’empêcher la pénétration des Moudjahidine à partir du Maroc et de la Tunisie.
L’idée d’ériger des lignes électrifiées revient au général français Vanuxem qui voulut mettre en application des techniques élaborées. Les lignes sont connues sous les noms de lignes Challe et Morice.
La ligne Morice : elle porte le nom d’André Morice, ministre de la défense dans le gouvernement de Bourgès-Maunory. Les travaux pour son édification furent lancés en août 1956. La ligne s’étend à l’Est sur une distance de 750 km de Annaba (au nord) à Négrine (au Sud). Large de 30 à 60 mètres, elle s’étend à l’ouest sur la même distance (750 km) de Ghazaouet au Nord à Béchar au Sud
La ligne Challe : désignée sous le nom de Maurice Challe, commandant des forces françaises à l’époque, elle fut édifiée sur le front Est du pays, derrière la ligne Morice afin de la renforcer et contribuer à interdire le passage des Moudjahidine. Les mêmes techniques furent employées et le même parcours fut suivi du nord au sud. Les travaux débutèrent vers la fin de l’année 1958.
Les deux lignes constituent un ensemble de réseaux parallèles de fils électrifiés et de barbelés de différentes formes et dimensions. Les lignes étaient dotées de tous les moyens d’extermination des personnes allant de la haute tension électrique (trente mille volts sur la ligne Challe) aux différents types de mines.
Cependant, malgré le danger qui guettait à chaque pas les combattants, ceux-ci traversaient la frontière tunisienne dans les deux sens, au péril de leurs vies, pour acheminer les armes à partir du pays voisin vers les maquis algériens. C’est l’une de ces expéditions périlleuses qu’il a accompagnée que nous raconte un ancien Moudjahid
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Date d'inscription : 03/06/2011
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