Entrevue avec Kamal AMARI (The voice Magazine)
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Entrevue avec Kamal AMARI (The voice Magazine)
Entrevue avec Kamal AMARI, militant pour la démocratie en Algérie, ex-syndicaliste, membre fondateur et ex-vice-président de l’association culturelle Tahar Djaout de Tizi N’ Berber, actuellement résident permanent au Canada.
Voix du Maghreb
Grâce Au Génie De Son Peuple
Entrevue avec Kamal AMARI, militant pour la démocratie en Algérie, ex-syndicaliste, membre fondateur et ex-vice-président de l’association culturelle Tahar Djaout de Tizi N’ Berber, actuellement résident permanent au Canada.
Pour Mettre Fin À L’injustice
Toute notre jeunesse est dévouée à la lutte pour les libertés individuelles et collectives — ou en un mot pour l’application de la charte universelle des droits de l’Homme de 1948 — et donc aux luttes menées en Algérie pour mettre fin à l’injustice et à la dictature qui règne dans le pays depuis l’indépendance de 1962.
Les Événements
Les événements que je juge significatifs et que j'ai vécus sont : Le Printemps berbère de 1980, une première manifestation pacifique d’essence démocratique de l’Algérie indépendante suite à l’interdiction d’une conférence débat de l’universitaire, écrivain et romancier de renommée internationale Mouloud Mammeri. Ensuite, en 1985, il y a eu l’arrestation des militants des droits de l’Homme, suite à la création de la première section d’Amnistie internationale par le Dr Saïd Sadi, le leader de l’opposition au régime algérien, et Maître Ali Yahia Abdenour.
Octobre 1988: La révolution des Algériens a donné naissance à l’ouverture timide au multipartisme.
Cette même année, il y a eu la tentative d’assassinat du grand chanteur berbère Matoub Louanes.
Dans les années 1990, c’est le terrorisme qui a fait fuir l’élite algérienne à l’étranger et, bien sûr, le grand drame c’est l’assassinat des journalistes et intellectuels. Je peux citer quelques exemples tellement la liste est longue : le journaliste et romancier Tahar Djaout qui est assassiné en 1993, le professeur Boucebci, Belkhenchir, Stambouli, Smail Yefsah...
29 juin 1994 : Marche pour la vérité sur l’assassinat du président Mohamed Boudiaf en 1992, dans lequel il y a eu deux morts suite à l’explosion.
Ces événements sont des stimulateurs permettant d’espérer changer le cours des choses en militant pour l’instauration de la véritable démocratie en Algérie, en instituant un État de droit et des institutions fortes pour garantir l’autonomie de la justice, une école ouverte sur l’universalité, la séparation des pouvoirs, des élections libres et transparentes...
Et puis, il y a eu bien sûr l’assassinat de Maatoub Louanes, le 25 juin 1998, après avoir été kidnappé une première fois en 1994. Nous avons vécu les événements du Printemps noir de 2001 qui a fait plus d’une centaine de morts parmi les Kabyles, suite à la mort de Guermah Massinissa dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Beni Douela. Ce sont des événements qui ont failli emporter la nation algérienne et ont porté atteinte à son unité et sa cohésion sociale.
Voici les événements les plus significatifs ayant dessiné l’Algérie d’aujourd’hui, auxquels s’ajoutent les derniers événements de janvier 2011 — un vent de changement dans l’Afrique du nord et l’Orient.
Être Militant De La Démocratie Et Des Droits De l’Homme
Écoutez, être militant de la démocratie et des droits de l’Homme est une marque d’inquiétude. Si aucun danger ne guette mon pays, pourquoi tant de sacrifices ? Donc chacun, à mon avis, devrait agir selon sa conscience pour défendre les peuples opprimés. Un sacrifice s’impose. Il y a deux catégories d’hommes : ceux qui font l’Histoire avec un grand H et ceux qui font des histoires avec petit h. C’est là toute la différence.
Le militantisme est l’expression de notre inquiétude.
A mon avis, l’Algérie va s’en sortir grâce au génie de son peuple. Il existe le génie populaire. Et chaque peuple a son propre génie. Je pense que l’Algérie risque l’explosion et peut menacer sa cohésion, mais il existe une élite politique et sociale qui va orienter le peuple dans le sens de l’Histoire. Et c’est ce qui se fait actuellement. Les vrais patriotes sont en train de résister contre la dictature en Algérie et, en ce moment, une autre page d’Histoire est en train de s’écrire avec ce mouvement de libération des peuples opprimés et la coordination nationale pour le changement démocratique en Algérie (CNCD).
La meilleure chose que je constate actuellement est l’émergence d’une jeunesse rebelle qui est incorruptible et qui s’implique politiquement pour le changement de l’Algérie et pour mettre fin au bricolage instauré depuis 1962. Avec cette jeunesse, l’espoir est possible. Qui a le courage d’affronter le mur de la peur, en dehors de certains leaders politiques d’opposition comme Saïd Sadi et Maître Ali Yahia Abdenour et, bien sûr, des cadres syndicaux qui osent résister aux différentes pressions du régime ?
Le véritable capital d’espoir de l’Algérie c’est cette jeunesse qui a besoin d’encadrement, de formation, d’écoute...
(La suite, la semaine prochaine.)
http://www.voicemagazine.org/articles/articledisplay.php?ART=7800
Voix du Maghreb
Grâce Au Génie De Son Peuple
Entrevue avec Kamal AMARI, militant pour la démocratie en Algérie, ex-syndicaliste, membre fondateur et ex-vice-président de l’association culturelle Tahar Djaout de Tizi N’ Berber, actuellement résident permanent au Canada.
Pour Mettre Fin À L’injustice
Toute notre jeunesse est dévouée à la lutte pour les libertés individuelles et collectives — ou en un mot pour l’application de la charte universelle des droits de l’Homme de 1948 — et donc aux luttes menées en Algérie pour mettre fin à l’injustice et à la dictature qui règne dans le pays depuis l’indépendance de 1962.
Les Événements
Les événements que je juge significatifs et que j'ai vécus sont : Le Printemps berbère de 1980, une première manifestation pacifique d’essence démocratique de l’Algérie indépendante suite à l’interdiction d’une conférence débat de l’universitaire, écrivain et romancier de renommée internationale Mouloud Mammeri. Ensuite, en 1985, il y a eu l’arrestation des militants des droits de l’Homme, suite à la création de la première section d’Amnistie internationale par le Dr Saïd Sadi, le leader de l’opposition au régime algérien, et Maître Ali Yahia Abdenour.
Octobre 1988: La révolution des Algériens a donné naissance à l’ouverture timide au multipartisme.
Cette même année, il y a eu la tentative d’assassinat du grand chanteur berbère Matoub Louanes.
Dans les années 1990, c’est le terrorisme qui a fait fuir l’élite algérienne à l’étranger et, bien sûr, le grand drame c’est l’assassinat des journalistes et intellectuels. Je peux citer quelques exemples tellement la liste est longue : le journaliste et romancier Tahar Djaout qui est assassiné en 1993, le professeur Boucebci, Belkhenchir, Stambouli, Smail Yefsah...
29 juin 1994 : Marche pour la vérité sur l’assassinat du président Mohamed Boudiaf en 1992, dans lequel il y a eu deux morts suite à l’explosion.
Ces événements sont des stimulateurs permettant d’espérer changer le cours des choses en militant pour l’instauration de la véritable démocratie en Algérie, en instituant un État de droit et des institutions fortes pour garantir l’autonomie de la justice, une école ouverte sur l’universalité, la séparation des pouvoirs, des élections libres et transparentes...
Et puis, il y a eu bien sûr l’assassinat de Maatoub Louanes, le 25 juin 1998, après avoir été kidnappé une première fois en 1994. Nous avons vécu les événements du Printemps noir de 2001 qui a fait plus d’une centaine de morts parmi les Kabyles, suite à la mort de Guermah Massinissa dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Beni Douela. Ce sont des événements qui ont failli emporter la nation algérienne et ont porté atteinte à son unité et sa cohésion sociale.
Voici les événements les plus significatifs ayant dessiné l’Algérie d’aujourd’hui, auxquels s’ajoutent les derniers événements de janvier 2011 — un vent de changement dans l’Afrique du nord et l’Orient.
Être Militant De La Démocratie Et Des Droits De l’Homme
Écoutez, être militant de la démocratie et des droits de l’Homme est une marque d’inquiétude. Si aucun danger ne guette mon pays, pourquoi tant de sacrifices ? Donc chacun, à mon avis, devrait agir selon sa conscience pour défendre les peuples opprimés. Un sacrifice s’impose. Il y a deux catégories d’hommes : ceux qui font l’Histoire avec un grand H et ceux qui font des histoires avec petit h. C’est là toute la différence.
Le militantisme est l’expression de notre inquiétude.
A mon avis, l’Algérie va s’en sortir grâce au génie de son peuple. Il existe le génie populaire. Et chaque peuple a son propre génie. Je pense que l’Algérie risque l’explosion et peut menacer sa cohésion, mais il existe une élite politique et sociale qui va orienter le peuple dans le sens de l’Histoire. Et c’est ce qui se fait actuellement. Les vrais patriotes sont en train de résister contre la dictature en Algérie et, en ce moment, une autre page d’Histoire est en train de s’écrire avec ce mouvement de libération des peuples opprimés et la coordination nationale pour le changement démocratique en Algérie (CNCD).
La meilleure chose que je constate actuellement est l’émergence d’une jeunesse rebelle qui est incorruptible et qui s’implique politiquement pour le changement de l’Algérie et pour mettre fin au bricolage instauré depuis 1962. Avec cette jeunesse, l’espoir est possible. Qui a le courage d’affronter le mur de la peur, en dehors de certains leaders politiques d’opposition comme Saïd Sadi et Maître Ali Yahia Abdenour et, bien sûr, des cadres syndicaux qui osent résister aux différentes pressions du régime ?
Le véritable capital d’espoir de l’Algérie c’est cette jeunesse qui a besoin d’encadrement, de formation, d’écoute...
(La suite, la semaine prochaine.)
http://www.voicemagazine.org/articles/articledisplay.php?ART=7800
aokas-aitsmail- Nombre de messages : 1819
Date d'inscription : 01/03/2010
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Re: Entrevue avec Kamal AMARI (The voice Magazine)
2e Partie
Entrevue avec Kamal AMARI, militant pour la démocratie en Algérie, ex-syndicaliste, membre fondateur et ex-vice-président de l’association culturelle Tahar Djaout de Tizi N’ Berber, actuellement résident permanent au Canada.
Un Gouvernement De Transition Démocratique
Actuellement, un gouvernement idéal c’est un gouvernement de transition démocratique, formé de démocrates qui ont pour mission de préparer et mettre en place des institutions au service de l’État et non au service du régime en place, la séparation des pouvoirs, une école ouverte sur l’universalité mettant fin à une éducation au rabais. Il s’agit de bâtir une université compétitive basée sur des normes universelles et donnant la priorité à la recherche; de séparer la politique des questions de culte et de garantir la liberté de culte.
Il faut éduquer les jeunes générations à la tolérance et à l’acceptation de l’autre, en essayant d’éliminer ou de réduire les préjugés, de les éduquer à la citoyenneté . . . en un mot, leur donner une éducation citoyenne. Nous devons encourager l’apprentissage du maximum de langues possible, afin de créer des ponts entre les différentes cultures et civilisations.
Mais il nous faut mettre des garde-fous à la démocratie naissante en élisant une assemblée constituante.
En Copiant Des Expériences Réussies Dans Le Monde
Franchement, je ne vois pas un pays bien précis à imiter, car chacun a sa spécificité. Ce qui est important ce n’est pas de citer un pays qu’on peut imiter mais il est préférable de parler plutôt de pratiques et de politiques positives ou de modèles qui ont réussi. Nous pouvons créer notre modèle tout en copiant des expériences réussies dans le monde. Moi, ce qui m’intéresse en urgence c’est d’imiter les pays qui ont réussi dans leur système éducatif.
De toute façon, tous les pays qui ont su mettre fin à la gestion centralisée pourraient sans aucun doute être une référence pour l’Algérie. Car nous avons besoin d’un modèle qui prenne en considération des spécificités culturelles, régionales. Et c’est le cas de la révolution algérienne divisée et organisée en prenant en considération ces richesses. L’Algérie est unie dans sa diversité et, si cette dernière est refusée, l’Algérie va continuer à vivre des crises chroniques.
Une Convergence Des Peuples
Un État basé sur la décentralisation et accordant plus de prérogatives s’impose pour une cohésion sociale durable. Le fait de continuer à nier cela signifie une marginalisation d’une certaine élite qui évolue en dehors du système actuel. Mais l’Algérie ne peut pas évoluer hors d’une convergence des États de l’Afrique du Nord. Une convergence des peuples et non des chefs d’État.
Un Rêve Simple
Mon rêve est simple et c’est le rêve du simple citoyen. C’est de voir l’Algérie libérée de sa dictature instaurer un État démocratique et, bien sûr, de voir ce système dans tous les pays à travers le monde, la fin de la guerre à travers le monde, le rapprochement entre les peuples, le dialogue entre les civilisations, cultures et religions. Voir aussi la fin du terrorisme mondial. Le savoir sera à la portée de tout le monde, car il est la clef véritable pour sauver le monde d’éventuels dérapages, comme c’était le cas des deux guerres mondiales. Je rêve de voir les dictatures à travers le monde tomber au profit de démocraties populaires.
Le Véritable Pouvoir
Je ne crois pas au combat par la violence. On le sait, la révolution « tranquille » au Québec a donné ses fruits grâce à la sagesse de ceux qui l’ont faite et Gandhi a su trouver la formule juste, avec sa philosophie de la culture de la non violence, et ainsi de suite. Donc, l’arme la plus redoutable pour faire aboutir les causes justes c’est la lutte pacifique, même si on nous pousse à l’usage de la violence. La violence est un langage propre aux dictateurs et aux despotes.
La seule option valable est l’action pacifique, car elle est plus redoutable. Le pacifisme est le moyen des gens civilisés et non des barbares.
Les Algériens ont marqué l’Histoire et continuent encore à contribuer à la construction d’un monde sans violence. Les Algériens sont comme tous les autres peuples du monde qui aspirent au changement. Le vent du changement a soufflé et l’Algérie ne sera pas en marge de cette dynamique mondiale. L’Algérien est par essence un militant pour les causes justes. L’Algérien est contre l’injustice et refuse la soumission.
En conclusion, l’Algérie est en train d’écrire les plus belles pages de son Histoire, en empruntant le dernier voyage de l’espoir, qui s’inscrit dans un contexte régional et mondial favorable pour une rupture radicale. L’Algérie sera libérée et soutiendra la libération des autres peuples. Je suis convaincu que le monde aspire à la paix et non à la violence. L’injustice sera bannie sur Terre; mais cela nécessite du temps, pour investir dans la connaissance. Ne dit-on pas que détenir le savoir c’est détenir le pouvoir? Le véritable pouvoir c’est le savoir.
Entrevue avec Kamal AMARI, militant pour la démocratie en Algérie, ex-syndicaliste, membre fondateur et ex-vice-président de l’association culturelle Tahar Djaout de Tizi N’ Berber, actuellement résident permanent au Canada.
Un Gouvernement De Transition Démocratique
Actuellement, un gouvernement idéal c’est un gouvernement de transition démocratique, formé de démocrates qui ont pour mission de préparer et mettre en place des institutions au service de l’État et non au service du régime en place, la séparation des pouvoirs, une école ouverte sur l’universalité mettant fin à une éducation au rabais. Il s’agit de bâtir une université compétitive basée sur des normes universelles et donnant la priorité à la recherche; de séparer la politique des questions de culte et de garantir la liberté de culte.
Il faut éduquer les jeunes générations à la tolérance et à l’acceptation de l’autre, en essayant d’éliminer ou de réduire les préjugés, de les éduquer à la citoyenneté . . . en un mot, leur donner une éducation citoyenne. Nous devons encourager l’apprentissage du maximum de langues possible, afin de créer des ponts entre les différentes cultures et civilisations.
Mais il nous faut mettre des garde-fous à la démocratie naissante en élisant une assemblée constituante.
En Copiant Des Expériences Réussies Dans Le Monde
Franchement, je ne vois pas un pays bien précis à imiter, car chacun a sa spécificité. Ce qui est important ce n’est pas de citer un pays qu’on peut imiter mais il est préférable de parler plutôt de pratiques et de politiques positives ou de modèles qui ont réussi. Nous pouvons créer notre modèle tout en copiant des expériences réussies dans le monde. Moi, ce qui m’intéresse en urgence c’est d’imiter les pays qui ont réussi dans leur système éducatif.
De toute façon, tous les pays qui ont su mettre fin à la gestion centralisée pourraient sans aucun doute être une référence pour l’Algérie. Car nous avons besoin d’un modèle qui prenne en considération des spécificités culturelles, régionales. Et c’est le cas de la révolution algérienne divisée et organisée en prenant en considération ces richesses. L’Algérie est unie dans sa diversité et, si cette dernière est refusée, l’Algérie va continuer à vivre des crises chroniques.
Une Convergence Des Peuples
Un État basé sur la décentralisation et accordant plus de prérogatives s’impose pour une cohésion sociale durable. Le fait de continuer à nier cela signifie une marginalisation d’une certaine élite qui évolue en dehors du système actuel. Mais l’Algérie ne peut pas évoluer hors d’une convergence des États de l’Afrique du Nord. Une convergence des peuples et non des chefs d’État.
Un Rêve Simple
Mon rêve est simple et c’est le rêve du simple citoyen. C’est de voir l’Algérie libérée de sa dictature instaurer un État démocratique et, bien sûr, de voir ce système dans tous les pays à travers le monde, la fin de la guerre à travers le monde, le rapprochement entre les peuples, le dialogue entre les civilisations, cultures et religions. Voir aussi la fin du terrorisme mondial. Le savoir sera à la portée de tout le monde, car il est la clef véritable pour sauver le monde d’éventuels dérapages, comme c’était le cas des deux guerres mondiales. Je rêve de voir les dictatures à travers le monde tomber au profit de démocraties populaires.
Le Véritable Pouvoir
Je ne crois pas au combat par la violence. On le sait, la révolution « tranquille » au Québec a donné ses fruits grâce à la sagesse de ceux qui l’ont faite et Gandhi a su trouver la formule juste, avec sa philosophie de la culture de la non violence, et ainsi de suite. Donc, l’arme la plus redoutable pour faire aboutir les causes justes c’est la lutte pacifique, même si on nous pousse à l’usage de la violence. La violence est un langage propre aux dictateurs et aux despotes.
La seule option valable est l’action pacifique, car elle est plus redoutable. Le pacifisme est le moyen des gens civilisés et non des barbares.
Les Algériens ont marqué l’Histoire et continuent encore à contribuer à la construction d’un monde sans violence. Les Algériens sont comme tous les autres peuples du monde qui aspirent au changement. Le vent du changement a soufflé et l’Algérie ne sera pas en marge de cette dynamique mondiale. L’Algérien est par essence un militant pour les causes justes. L’Algérien est contre l’injustice et refuse la soumission.
En conclusion, l’Algérie est en train d’écrire les plus belles pages de son Histoire, en empruntant le dernier voyage de l’espoir, qui s’inscrit dans un contexte régional et mondial favorable pour une rupture radicale. L’Algérie sera libérée et soutiendra la libération des autres peuples. Je suis convaincu que le monde aspire à la paix et non à la violence. L’injustice sera bannie sur Terre; mais cela nécessite du temps, pour investir dans la connaissance. Ne dit-on pas que détenir le savoir c’est détenir le pouvoir? Le véritable pouvoir c’est le savoir.
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