Blasphémer l'islam un droit?
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Blasphémer l'islam un droit?
Le Pakistan s'accroche à sa loi anti-blasphème
Par Marie-France Calle le 1 janvier 2011 7h56 | Lien permanent | Commentaires (2)
Au Pakistan, 2010 s'est achevée sur une note inquiétante pour la liberté religieuse. Vendredi, à l'appel des partis islamiques, une grève générale a paralysé le pays. Les religieux entendaient protester contre un éventuel amendement de la loi anti-blasphème, qui permet de condamner à des années de prison, voire à la peine de mort, tout citoyen suspecté d'avoir insulté le Coran ou le Prophète Mahomet. (Crédit photo/AP)
Emblème de ces véritables persécutions qui touchent d'abord les minorités religieuses, la Chrétienne Asia Bibi, condamnée à mort pour avoir "insulté" le nom du Prophète. Elle se trouve toujours en prison et n'a pas du tout été graciée, comme certains l'avaient laissé entendre. Son mari et ses cinq enfants se cachent depuis qu'Asia a fait appel de la sentence prononcée par la Cour de justice d'une petite localité proche de Lahore, la capitale du Pendjab pakistanais. Il a peur des représailles.
Reste que de nombreux musulmans souffrent aussi de cette loi anti-blasphème. La communauté des Ahmadis est carrément traitée en paria ; la minorité chiite est régulièrement la cible de violences des Sunnites. Ce qui n'arrange rien, Hakimullah Mehsud, le chef des talibans pakistanais (TTP, Mouvement des talibans du Pakistan) a, de son côté, juré de "décimer" la communauté chiite dans le pays.
Vendredi 31 décembre, croyant pouvoir enrayer le mouvement de protestation des partis islamiques, espérant peut-être aussi amadouer les talibans, le gouvernement d'Islamabad a répété haut et fort qu'il n'était nullement question d'amender la loi anti-blasphème entrée en vigueur sous le régime du dictateur militaire Zia-ul-Haq, en 1986. Inquiétant, juge le quotidien The News, affirmant que si le parti du clan Bhutto actuellement au pouvoir n'ose pas s'attaquer à un tel tabou, il y a bien peu de chances que d'autres en aient le courage.
Le PPP (le parti du président Asif Ali Zardari) a peur de voir voler une coalition gouvernementale qui ne tient déjà qu'à un fil, relève notamment l'éditorialiste de The News.
Par Marie-France Calle le 1 janvier 2011 7h56 | Lien permanent | Commentaires (2)
Au Pakistan, 2010 s'est achevée sur une note inquiétante pour la liberté religieuse. Vendredi, à l'appel des partis islamiques, une grève générale a paralysé le pays. Les religieux entendaient protester contre un éventuel amendement de la loi anti-blasphème, qui permet de condamner à des années de prison, voire à la peine de mort, tout citoyen suspecté d'avoir insulté le Coran ou le Prophète Mahomet. (Crédit photo/AP)
Emblème de ces véritables persécutions qui touchent d'abord les minorités religieuses, la Chrétienne Asia Bibi, condamnée à mort pour avoir "insulté" le nom du Prophète. Elle se trouve toujours en prison et n'a pas du tout été graciée, comme certains l'avaient laissé entendre. Son mari et ses cinq enfants se cachent depuis qu'Asia a fait appel de la sentence prononcée par la Cour de justice d'une petite localité proche de Lahore, la capitale du Pendjab pakistanais. Il a peur des représailles.
Reste que de nombreux musulmans souffrent aussi de cette loi anti-blasphème. La communauté des Ahmadis est carrément traitée en paria ; la minorité chiite est régulièrement la cible de violences des Sunnites. Ce qui n'arrange rien, Hakimullah Mehsud, le chef des talibans pakistanais (TTP, Mouvement des talibans du Pakistan) a, de son côté, juré de "décimer" la communauté chiite dans le pays.
Vendredi 31 décembre, croyant pouvoir enrayer le mouvement de protestation des partis islamiques, espérant peut-être aussi amadouer les talibans, le gouvernement d'Islamabad a répété haut et fort qu'il n'était nullement question d'amender la loi anti-blasphème entrée en vigueur sous le régime du dictateur militaire Zia-ul-Haq, en 1986. Inquiétant, juge le quotidien The News, affirmant que si le parti du clan Bhutto actuellement au pouvoir n'ose pas s'attaquer à un tel tabou, il y a bien peu de chances que d'autres en aient le courage.
Le PPP (le parti du président Asif Ali Zardari) a peur de voir voler une coalition gouvernementale qui ne tient déjà qu'à un fil, relève notamment l'éditorialiste de The News.
l.hakik- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 31/12/2010
Re: Blasphémer l'islam un droit?
Le Pakistan s'accroche à sa loi anti-blasphème.
tout les pays musulmans doivent promulguer et appliquer une telle loi
petite question à deux sous pour cette dame française ,pourquoi elle ne se pose pas la question sur la loi qui condamne tout propos anti sémite ,pourquoi elle ne se pose pas la question sur d'utres lois scélérates françaises d'essence sioniste et racistes
tout les pays musulmans doivent promulguer et appliquer une telle loi
petite question à deux sous pour cette dame française ,pourquoi elle ne se pose pas la question sur la loi qui condamne tout propos anti sémite ,pourquoi elle ne se pose pas la question sur d'utres lois scélérates françaises d'essence sioniste et racistes
Re: Blasphémer l'islam un droit?
je cite "Elle se trouve toujours en prison et n'a pas du tout été graciée, comme certains l'avaient laissé entendre"
mais qu'est qu'ils attendent pour mettre la sentence en application?
mais qu'est qu'ils attendent pour mettre la sentence en application?
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