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Quand l'état sépare des enfants de ses parents

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Message  zimbalist Mar 7 Déc - 19:17

Grande Bretagne : Pour stimuler le marché de l'adoption, les services sociaux volent


Grande Bretagne : Pour stimuler le marché de l'adoption, les services sociaux volent des enfants (par Oum Maryam) Samedi, 04 Décembre 2010 23:43

Un phénomène très inquiétant agite la société britannique et semble devenir monnaie courante dans le pays : L'enlèvement d'enfants par les services sociaux, parfois à l'insu des parents, et ce, sans la moindre raison valable. Ainsi, chaque année, des milliers d'enfants sont arrachés de force de leur famille, par des « assistants sociaux » aidés de la police, devant l'impuissance des parents, bouleversés. Alors, comment expliquer que des représentants du service social puissent en arriver à enlever gratuitement des enfants pour les faire passer pour des orphelins ? Et surtout que deviennent ces enfants, victimes d'abus de pouvoir, dès lors qu'ils sont entre les mains de ces services ? Que fait l'Etat pour empêcher ce trafic honteux ?

Un trafic d'enlèvement d'enfants forcés à l'adoption

Une affaire qui risquera longtemps de faire tâche d'huile, chez le royaume britannique. Depuis de nombreuses années déjà, et sous une indifférence et un silence déconcertants, plusieurs milliers de parents se voient séparés brutalement de leur enfants : du nourrisson dans les bras de sa mère, jusqu'au jeune enfant qui jouait tranquillement dans le jardin. A l'improviste, une équipe d'assistants sociaux, accompagnés par des policiers, s'invitent chez vous, et vous questionnent de manière suspicieuse sur votre situation personnelle, avec comme idée derrière la tête : repartir avec au moins un de vos enfants sous le bras.
Les cibles les plus convoitées par les services sociaux, et parfois les plus vulnérables aussi, sont en général les familles issues de classes moyennes, voire très modestes. A l'image d'une jeune mère, Sarah Daniels, dont on a enlevé le bébé, « par ce qu'elle n'avait pas de contact visuel avec lui lorsqu'il était dans ses bras » et qui dénonce au moment de l'enlèvement le fait que les assistants n'ont présentés aucun motif tangible qui explique ce geste. « Ils n'ont pas besoin d'avoir une raison, ils ont seulement besoin d'une excuse » souligne t-elle.
Et pour cause, à chaque intervention, les services sociaux s'arrangent toujours pour trouver un ou plusieurs prétextes discréditant les parents, et qui permettraient de juger de façon totalement subjective leur inaptitude à s'occuper de leurs enfants.
Et parmi ses prétextes, il peut y avoir de tout et de n'importe quoi : par exemple, il suffit que vous ayez eu un malentendu avec votre conjoint, ou une engueulade avec votre voisin, ou qu'un inspecteur débarque chez vous et constate que le ménage n'a pas été fait, ou encore que votre enfant soit tombé accidentellement pendant qu'il jouait, en votre absence, ou encore que vous êtes en instance de divorce, ou encore que vous soyez un enfant adopté, ou encore que vous punissez votre enfant car il a fait beaucoup de bêtises, ou que vous le laisser faire sans le punir...
Autant de situations que beaucoup de parents ont eu à vivre, et que les services sociaux utilisent pour justifier leurs kidnapping, et par la même, stigmatiser les parents comme étant de mauvais parents, incompétents, et irresponsables quant à l'éducation et à la protection de leur enfants.

Des enfants que les parents ne reverront peut être jamais

Une manière pernicieuse et intolérable, de pouvoir faire aboutir des intentions bien particulières : Recueillir le maximum de bébés, et d'enfants susceptibles d'être placés sur le marché de l'adoption. Tandis que les plus grands seront balancés de famille d'accueil en famille d'accueil, sans jamais pouvoir un jour revoir leur propre famille.
Impossible aussi pour les parents d'accéder aux dossiers de leurs enfants, ni même de savoir ce qu'il leur ait reproché. Sans moyen de faire appel, les parents se retrouvent rangés dans la catégorie « parents à risque » par les services sociaux qui les qualifient d' « inaptes à éduquer leurs propres enfants ».
En Grande Bretagne, ce n'est qu'après avoir atteint l'âge de 16 ans, qu'un enfant adopté légalement, ou enlevé de force de ses parents dans son enfance, ne pourra aspirer à faire des recherches en vue de retrouver ses parents biologiques. Les parents eux, au nom d'une loi, sont interdits de témoigner devant les journalistes, et pire, des poursuites judiciaires incluant peine de prison et amende, sont prévues pour les parents qui rendraient leur mécontentement publique et chercheraient à trouver leur enfants.
Les rares fois où ils peuvent rendre visite à leurs enfants, ne se déroulent que sous haute surveillance, et dans un temps escompté. Le courrier des enfants est quant à lui, quotidiennement contrôlé, faisant passer à la trappe les lettres des parents.

Des enlèvements stimulés par des « primes » à l'adoption

Cette manigance des services sociaux, n'est pas sans oublier la responsabilité du gouvernement britannique. En 2000, Tony Blair déclare à la presse, que des bonus financiers, plus couramment appelés « primes au rendements » seraient accordées aux comtés, dont les services sociaux afficheraient le plus grand nombre d'enfants recueillis, et ce sans préciser s'il s'agit de gré ou de force. Tout ceci dans le but de stimuler ce qui n'est devenu qu'un marché rentable : l'adoption.
Pour les parents qui ont croisés leur chemins, les services sociaux qui enlèveraient gratuitement leurs enfants, se cachent sous deux principaux organismes spécialisés dans la petite enfance, et les justices familiales : Cafcass, et Barnardos. Très vite, ces institutions se sont faites appelés les « SS », en référence aux soldats sous l'Allemagne nazie qui ont participé à l'organisation de la rafle des juifs.
Voilà de nombreuses années que ces vols d'enfants se multiplient sous l'immobilisme totale des autorités garantes de la sécurité publique, et ce n'est que bien récemment, que l'affaire eu un écho retentissant dans les médias.
En première ligne, le 24 février 2010, le Premier Ministre Gordon Brown, ainsi que deux leaders à l'opposition ont présentés leurs excuses aux dizaines de milliers d'enfants victimes de ces enlèvements. Des enfants qui ont grandis hors d'Angleterre, transférés en Australie et vers d'autres pays du Commonwealth et ce depuis des décennies.
De son coté, le député conservateur britannique Tim Yeo qui s'est dit outré à la découverte de ce trafic, a déclaré : « Créer des objectifs en matière d’adoption et de plus des objectifs récompensés, ne pouvait qu’aboutir à une catastrophe ». Une catastrophe qu'il n'aura pourtant pas manqué de dénoncer au Parlement.


Florence Bellonne, journaliste belge consacre un reportage sur le sujet

Puis, l'affaire a pris plus d'ampleur, avec la diffusion le 27 novembre dernier du reportage de Florence Bellone, correspondante belge à Londres pour la RTBF. Un reportage de 55 min, pour l'émission de la chaine « La Première » intitulée « Transversales », qui retrace l'investigation depuis plusieurs mois de cette journaliste sur ce sujet encore très étouffé en Grande Bretagne.
Au cours de son enquête, Florence Bellone livre de nombreux témoignages parfois choquants de parents qui jusque là étaient contraint au silence devant la presse, mais aussi de représentants politique ou juridique venus exprimer leur indignation face à de telles pratiques. Elle s'est aussi rendue en Irlande, pour y rencontrer les familles qui ont dû s'exiler pour protéger leurs enfants de ces kidnapping.
Voici le reportage audio intitulé «Grande Bretagne : Les enfants volés » dans son intégralité en podcast
Dans le reportage, pouvait t-on entendre les interventions d'hommes politiques anglais qui estiment que les victimes de ces agissements mériteraient des « excuses illimitées ». Mais cela n'aura manifestement pas arrêté la machine infernale.
Quant aux parents, c'est sur la toile, qu'ils ont décidés de médiatiser ce phénomène, et d'en dénoncer les dérives. Désorientés, ne sachant plus quoi faire, ceux ci se sont tournés vers les réseaux sociaux comme ultime recours pour retrouver leurs bambins, mais aussi pour exprimer à l'échelle internationale, l'injustice subie.
Ils espèrent par ce moyen rencontrer d'autres parents dans leur cas, pour pouvoir s'unir, et s'organiser afin de dénoncer ce scandale. Sur Facebook, on peut citer le groupe « UK Stolen Children » qui compte à ce jour plus de 900 membres.


Face à la paralysie du gouvernement, la résistance s'organise


Autres enlèvements, mais aussi accusations diffamatoires continuent de se répandre contre les parents pour qu'ils craquent, et cela en toute impunité. Le gouvernement n'ayant rien mis en œuvre pour condamner ce phénomène, ce sont souvent des personnes anonymes qui s'en sont chargées.
A l'instar de Ian Josephs, un ancien conseiller municipal exilé à Monaco, dans le sud de la France, qui a consacré un site internet (http://www.forced-adoption.com/introduction.asp) pour non seulement dénoncer ces vols d'enfants mais aussi pour offrir une écoute permanente aux parents dont les enfants ont été enlevés, en vue de les conseiller sur les démarches à entreprendre pour les retrouver et faire valoir leur droit.
Car lorsqu'un parent ose mener l'affaire devant les tribunaux, il est généralement contraint à choisir un avocat parmi la liste imposée par les services sociaux. Et la plupart du temps, lorsqu'il s'agit d'un couple, les SS s'arrangent pour faire séparer le couple, en lui faisant croire que cela leur faciliterait à retrouver leur enfant, et dès lors que le couple cède, les SS s'empressent de déclarer au tribunal que la séparation du couple s'explique par leur instabilité. Des preuves montées de toute pièces, pour lesquels aucun témoin extérieur n'est autorisé, hormis les assistants sociaux eux mêmes.
Un jugement totalement bafoué donc qui confrontent les parents toujours au même verdict : l'enfant est « bon pour adoption ». Chose que les parents aujourd'hui rejettent, et concentrent tout leurs efforts pour faire prendre conscience du danger qui guette les enfants anglais, et mettre en garde les quelques autres parents qui ont été épargnés par ces enlèvements.
Oum Maryam pour islamotion.tv


http://islamotion.tv/articles/106-gr...-adoption.html
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