Congés sauvages
Page 1 sur 1
Congés sauvages
On ne doit pas fermer son local commercial comme on ferme son garage après y avoir bien rangé sa voiture, juste avant de partir en vacances pour une destination lointaine. Car enfin, si les commerces sont de droit privé, leurs activités doivent assurer un service public.
Une semaine après l’Aïd, bien des commerces ne daignent toujours pas rouvrir et mettre fin à un “congé” pris d’autorité et sans crier gare. Le constat vaut autant pour les boulangeries que pour les marchands de fruits et légumes et les bouchers. Plus grave encore, certaines pharmacies se sont mises de la partie. Ainsi, après avoir eu à supporter malgré eux le diktat d’une mercuriale en folie durant le Ramadhan, les consommateurs sont de nouveau contraints à subir une autre forme de fait accompli. Si, durant le mois de jeûne, les commerçants pouvaient invoquer, quelquefois avec raison, l’intervention des intermédiaires dans le circuit de distribution pour justifier la hausse vertigineuse des prix, ils sont responsables de ce que les citoyens — leurs clients, donc — sont condamnés à vivre depuis l’Aïd, à commencer par cette incroyable pénurie de pain dans certaines grandes villes où, par conséquent, la baguette est cédée à 15, 20 ou même 30 dinars ! Des prix jamais atteints, y compris lorsque la farine se faisait rare.
Il faut toutefois admettre que ces fermetures sauvages constituent chez nous une vieille pratique jamais combattue par l’administration, au point où des ménages sont forcés de stocker certains produits avant les fêtes. Hormis les dispositions prises systématiquement pour garantir la continuité du service dans les stations Naftal et les gares durant les jours fériés, mesures que les pouvoirs publics se plaisent à rappeler régulièrement à chaque veille de fête légale, aucune action notable n’a été engagée jusqu’ici pour contraindre les commerçants au respect de la réglementation et de leurs “cahiers des charges”. On ne doit pas fermer son local commercial comme on ferme son garage après y avoir bien rangé sa voiture, juste avant de partir en vacances pour une destination lointaine. Car enfin, si les commerces sont de droit privé, leurs activités doivent assurer un service public.
Il est grand temps que les pouvoirs publics s’en souviennent et qu’ils rappellent les commerçants à leurs obligations professionnelles.
Par :Saïd Chekri liberte, quotidien
S. C.
Une semaine après l’Aïd, bien des commerces ne daignent toujours pas rouvrir et mettre fin à un “congé” pris d’autorité et sans crier gare. Le constat vaut autant pour les boulangeries que pour les marchands de fruits et légumes et les bouchers. Plus grave encore, certaines pharmacies se sont mises de la partie. Ainsi, après avoir eu à supporter malgré eux le diktat d’une mercuriale en folie durant le Ramadhan, les consommateurs sont de nouveau contraints à subir une autre forme de fait accompli. Si, durant le mois de jeûne, les commerçants pouvaient invoquer, quelquefois avec raison, l’intervention des intermédiaires dans le circuit de distribution pour justifier la hausse vertigineuse des prix, ils sont responsables de ce que les citoyens — leurs clients, donc — sont condamnés à vivre depuis l’Aïd, à commencer par cette incroyable pénurie de pain dans certaines grandes villes où, par conséquent, la baguette est cédée à 15, 20 ou même 30 dinars ! Des prix jamais atteints, y compris lorsque la farine se faisait rare.
Il faut toutefois admettre que ces fermetures sauvages constituent chez nous une vieille pratique jamais combattue par l’administration, au point où des ménages sont forcés de stocker certains produits avant les fêtes. Hormis les dispositions prises systématiquement pour garantir la continuité du service dans les stations Naftal et les gares durant les jours fériés, mesures que les pouvoirs publics se plaisent à rappeler régulièrement à chaque veille de fête légale, aucune action notable n’a été engagée jusqu’ici pour contraindre les commerçants au respect de la réglementation et de leurs “cahiers des charges”. On ne doit pas fermer son local commercial comme on ferme son garage après y avoir bien rangé sa voiture, juste avant de partir en vacances pour une destination lointaine. Car enfin, si les commerces sont de droit privé, leurs activités doivent assurer un service public.
Il est grand temps que les pouvoirs publics s’en souviennent et qu’ils rappellent les commerçants à leurs obligations professionnelles.
Par :Saïd Chekri liberte, quotidien
S. C.
manis- Nombre de messages : 84
Date d'inscription : 19/08/2008
Sujets similaires
» LES HOMMES SAUVAGES DE VOREPPE
» Aokas: les decharges sauvages pullulent
» décharges sauvages pullulent à Aokas
» décharges sauvages à Aokas: NOUS sommes tous responsables et coupables.
» Samir Rekik le féministe laisse place à Samir Rekik l’écologiste pour nous suggérer une solution pour les décharges sauvages d’Aokas et de Tizi N Berber
» Aokas: les decharges sauvages pullulent
» décharges sauvages pullulent à Aokas
» décharges sauvages à Aokas: NOUS sommes tous responsables et coupables.
» Samir Rekik le féministe laisse place à Samir Rekik l’écologiste pour nous suggérer une solution pour les décharges sauvages d’Aokas et de Tizi N Berber
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum