Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
5 participants
Page 3 sur 5
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
AOKAS 29 JUILLET 2017
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
AOKAS 29 JUILLET 2017
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
AOKAS 29 JUILLET 2017
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
Arezki Ait-Larbi
4 h ·
Malgré les incertitudes du lendemain, il reste encore quelques raisons d'espérer.
1- Le festival Raconte'Arts dans le village d'Ath Waâvane a drainé des dizaines de milliers de citoyens. Sans budget, sans intervention de l'Etat, mais avec beaucoup de détermination, le miracle s'est produit : joie, convivialité, réelle fraternisation entre villageois et leurs invités … Et sans le moindre incident.
2- A Aokas, la police est intervenue pour disloquer une conférence à coups de matraques et de bombes lacrymogènes. Les citoyens d'Aokas ont organisé la résistance : ils ont réussi à imposer le Café littéraire comme une institution de fait accompli, qui refuse désormais de demander une autorisation pour ses activités.
3- Pour le 17 août, c'est le Café littéraire de Bgayet qui est ciblé. Le collectif du CLB a décidé de résister et de tenir sa conférence sans autorisation.
Conclusion: la culture et le libre débat sont les ultimes voies de résistance. Alors, créons dix, cent, mille Cafés littéraires, autant d'espaces de liberté contre la régression programmée.
4 h ·
Malgré les incertitudes du lendemain, il reste encore quelques raisons d'espérer.
1- Le festival Raconte'Arts dans le village d'Ath Waâvane a drainé des dizaines de milliers de citoyens. Sans budget, sans intervention de l'Etat, mais avec beaucoup de détermination, le miracle s'est produit : joie, convivialité, réelle fraternisation entre villageois et leurs invités … Et sans le moindre incident.
2- A Aokas, la police est intervenue pour disloquer une conférence à coups de matraques et de bombes lacrymogènes. Les citoyens d'Aokas ont organisé la résistance : ils ont réussi à imposer le Café littéraire comme une institution de fait accompli, qui refuse désormais de demander une autorisation pour ses activités.
3- Pour le 17 août, c'est le Café littéraire de Bgayet qui est ciblé. Le collectif du CLB a décidé de résister et de tenir sa conférence sans autorisation.
Conclusion: la culture et le libre débat sont les ultimes voies de résistance. Alors, créons dix, cent, mille Cafés littéraires, autant d'espaces de liberté contre la régression programmée.
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
Aokas au rendez-vous avec l'histoire.
Nonobstant les menaces et les intimidations, Aokas marque son rendez-vous avec l'histoire, pour rentrer dans le panthéon des libertés, avec les honneurs et la dignité qu'on connaît aux habitants de cette région.C'est sous le slogan " un livre à la main, main dans la main" que s'est ébranlée la marche d'aujourd'hui, qui a regroupé des centaines de citoyens venus d'horizons différents ; artistes, écrivains, journalistes, militants politiques, étudiants où simples citoyens, se sont donnés un seul mot d'ordre: À bas la répression, liberté d'expression.
Devant l'inculture, l'oppréssion, le déni d'un régime fasciste, la réponse des citoyens était à la hauteur de la forfaiture et, le message envoyé aux gardiens du temple était bien clair: vous pouvez voler notre argent, brader nos richesses et même nous affamer par votre politique d'austérité, mais vous pourriez jamais nous confisquer notre liberté de dire, de s'organiser, loin de vos appareils pourris, loin de vos satellites rouillés par les courbettes, loin de vos bouffons, de vos larbins qui vous serrent les bottes, qui vous prient, qui vous vénèrent.
Notre détermination à préserver nos acquis démocratiques , a eu raison de votre politique de deléquescence que vous financez à coup de milliards, avec l'arabisation et la salafisation de nos contrées.Nous vous opposons la culture, l'art et le débat, seuls remparts contre votre discours nauseaband, sclérosé, dopé aux constantes nationales que vous chérissez tant.Nous constituons les digues infranchissables à votre fleuve irracible, bouré de haine, de mépris et d'injustice.
Rentrez chez vous, ici c'est la kabylie, terre des hommes libres, vous pouvez nous tuer, mais vous ne pourriez jamais nous faire taire
Salim Chait
Nonobstant les menaces et les intimidations, Aokas marque son rendez-vous avec l'histoire, pour rentrer dans le panthéon des libertés, avec les honneurs et la dignité qu'on connaît aux habitants de cette région.C'est sous le slogan " un livre à la main, main dans la main" que s'est ébranlée la marche d'aujourd'hui, qui a regroupé des centaines de citoyens venus d'horizons différents ; artistes, écrivains, journalistes, militants politiques, étudiants où simples citoyens, se sont donnés un seul mot d'ordre: À bas la répression, liberté d'expression.
Devant l'inculture, l'oppréssion, le déni d'un régime fasciste, la réponse des citoyens était à la hauteur de la forfaiture et, le message envoyé aux gardiens du temple était bien clair: vous pouvez voler notre argent, brader nos richesses et même nous affamer par votre politique d'austérité, mais vous pourriez jamais nous confisquer notre liberté de dire, de s'organiser, loin de vos appareils pourris, loin de vos satellites rouillés par les courbettes, loin de vos bouffons, de vos larbins qui vous serrent les bottes, qui vous prient, qui vous vénèrent.
Notre détermination à préserver nos acquis démocratiques , a eu raison de votre politique de deléquescence que vous financez à coup de milliards, avec l'arabisation et la salafisation de nos contrées.Nous vous opposons la culture, l'art et le débat, seuls remparts contre votre discours nauseaband, sclérosé, dopé aux constantes nationales que vous chérissez tant.Nous constituons les digues infranchissables à votre fleuve irracible, bouré de haine, de mépris et d'injustice.
Rentrez chez vous, ici c'est la kabylie, terre des hommes libres, vous pouvez nous tuer, mais vous ne pourriez jamais nous faire taire
Salim Chait
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
" Quand on pense qu'une femme dirigeait ce pays immense dont l'Algérie était le centre et, quand on pense à la condition actuelle de la femme algérienne, on mesure le recul.
À plus d'un millénaire de distance, on peut s'interroger : qui est devenue la Kahina? "
Yacine KATEB.
À plus d'un millénaire de distance, on peut s'interroger : qui est devenue la Kahina? "
Yacine KATEB.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
Djaffar Benmesbah
26 juillet, 21:04 ·
Ce soir, ma voix est celle d’un enfant d’Aokas, aujourd’hui en émeute. Alger lui interdit chez lui, l’accès à sa propre culture. Dans le nationalisme de l’État algérien bout la haine de ce qui n’est pas arabe, plus précisément, du Kabyle. Ce genre de nationalisme a un autre nom : le fascisme.
Biologiquement, je suis né kabyle. Je suis donc hors de portée de la débilité qui escorte votre infirmité cérébrale. Je suis un amazigh né contre Rome et à titre de conséquence, la lutte anticolonialiste est une spécialité que j’exerce depuis 2000 ans. La liberté dans mes cris n’est pas issue d’une corrélation philosophique de fortune ou de hasard, elle est ancrée dans mon souffle. Il est donc inutile d’amender mon histoire par un quelconque décret ou de me demander d’être moins redoutable. Il est inutile de semer le doute sur la justesse et la nécessité de mon combat, toute tentative de l’étouffer sera vaine. Et si je tombe, un autre naîtra de mes cendres avec plus de virulence dans les poings. En attendant, avec tous les volts de ma rage et de mon mépris, je vous interdis d’apprendre à mes enfants de suivre vos spécimens illuminés et vos pseudo-penseurs qui nous infligent, de barbes hérissées, des mouvements saccadés dans une gandoura afin de disloquer le rythme gracieux de la forme humaine. Je refuse à mes enfants le spectacle de vos extases et les paroles qu’énoncent vos sorciers en transes. Je les mettrai à l’abri de votre langue que vous dites hériter du Ciel et des ressorts de vos écoles aux ondes négatives. Je les protégerai de la transmission de votre pensée lugubre et de votre visage corrompu par l’artifice de vos dogmes et de vos rites combinés en manuel du meurtre. Vous n’obtiendrez jamais leur adhésion.
Le monde poursuit sa marche dialectique, il fonce vers l’avenir et vous croyez encore possible de générer des bataillons à votre image. Restez accrochés à vos fantasmes morbides, rêvassez dans des orgies de pathos. Vous, généraux félons, ministres sacripants et émirs virtuels de l’ordre ancien qui tantôt se coudoient tantôt s’entrechoquent en pertes et profits. Hilares devant les plus sadiques, les plus égrillards des supplices; votre conscience est remplie de cadavres, votre mémoire est pleine d’effigies en pleurs, vos enseignements fabriquent le deuil dans les poitrines des mères. Votre sainteté est auréolée de lumières sales, vous empestez le cidre des caveaux. Je suffoque de la fourberie de votre morale et la duplicité de vos discours fallacieux m’étouffe. Je reste incrédule devant vos cruels préceptes par lesquels vous tentez de forcer l’humanité entière à croire que vous êtes les seuls que Dieu guide. Génocides, menaces et commerce absurde sur l’imagerie de l’au-delà, voilà votre Kit de gouvernance. Je plane au-dessus des laconiques méprises de votre raison, abrégé du piège, de la ruse et de la sottise. Je rejette vos pédagogies aiguisées en bretelles de soutien aux terroristes assassins.
Votre Algérie n’est plus audible, vous l’avez humiliée, truffée de mensonges, de victoires frauduleuses, de moudjahidine suspects, d’indu-élus rongeurs et budgétivores et d’historiens tartufes qui se veulent béquilles de votre fumisterie. Vos programmes définitivement établis répondent de votre délire et vos assemblées cuisinent la législation de votre imagination ténébreuse. Vos contrées sont livrées aux faux prophètes. Vos pipeaux conditionnent l’enivrement abusif des concurrents à la vie éternelle. Vos mains restent tachées de sang et votre fiscalité est au recouvrement comptable des assassinats que vous avez commis à titre d’impôt par la nécessité d’éterniser votre imposture. Partisans du progrès, travailleurs de la culture et tant de cris de femmes que vous avez étouffés, Kamel Amzal, Tahar Djaout, Alloula, Katia Bengana, Nabila Djahnine, Amel Zenoun, Matoub Lounes, Meziane Mehenni et bien d'autres sont morts, vous les avez tués. J’exprime ma solidarité définitive à leur mémoire. Rien que l'évocation de leurs noms sème en vous la panique.
À jamais, ma voix intraitable s’opposera à votre narcissique loi sur la sacralisation de la langue arabe. Je fusionnerai mes forces, ma sensibilité, ma rage et ma poésie pour vous crier en kabyle, en français et en arabe s’il s’en faut : je vous maudis ! Je ne suis pas de chez vous. Je suis de la Kabylie maquisarde qui refuse résolument de sombrer dans le purgatoire arabo-islamiste quelles que soient les étiquettes qu’il plaît à Bouteflika de lui apposer via kabyles de service interposés. La Kabylie, la belle la rebelle, n’attendra pas votre permission pour exister, elle finit de forger son destin dans le feu de la résistance.
Il faut que les Kabyles de service déchirent leur part de souvenirs avec le Djurdjura. La Kabylie a longtemps saigné, ses martyrs siègent au présidium suprême des ancêtres, que les vassaux aillent donc boire à la source de leur mémoire l'honneur et la dignité qui leur manquent. S’ils désirent la remise à niveau de leurs consciences, il est temps.
Djaffar Ben.
PS. Dans cet écrit, j'ai repris quelques images de mon texte sur l’assassinat de Matoub dans "vérités, anathèmes et dérives".
Peinture: Acrylique sur toile.
Djaffar.
26 juillet, 21:04 ·
Ce soir, ma voix est celle d’un enfant d’Aokas, aujourd’hui en émeute. Alger lui interdit chez lui, l’accès à sa propre culture. Dans le nationalisme de l’État algérien bout la haine de ce qui n’est pas arabe, plus précisément, du Kabyle. Ce genre de nationalisme a un autre nom : le fascisme.
Biologiquement, je suis né kabyle. Je suis donc hors de portée de la débilité qui escorte votre infirmité cérébrale. Je suis un amazigh né contre Rome et à titre de conséquence, la lutte anticolonialiste est une spécialité que j’exerce depuis 2000 ans. La liberté dans mes cris n’est pas issue d’une corrélation philosophique de fortune ou de hasard, elle est ancrée dans mon souffle. Il est donc inutile d’amender mon histoire par un quelconque décret ou de me demander d’être moins redoutable. Il est inutile de semer le doute sur la justesse et la nécessité de mon combat, toute tentative de l’étouffer sera vaine. Et si je tombe, un autre naîtra de mes cendres avec plus de virulence dans les poings. En attendant, avec tous les volts de ma rage et de mon mépris, je vous interdis d’apprendre à mes enfants de suivre vos spécimens illuminés et vos pseudo-penseurs qui nous infligent, de barbes hérissées, des mouvements saccadés dans une gandoura afin de disloquer le rythme gracieux de la forme humaine. Je refuse à mes enfants le spectacle de vos extases et les paroles qu’énoncent vos sorciers en transes. Je les mettrai à l’abri de votre langue que vous dites hériter du Ciel et des ressorts de vos écoles aux ondes négatives. Je les protégerai de la transmission de votre pensée lugubre et de votre visage corrompu par l’artifice de vos dogmes et de vos rites combinés en manuel du meurtre. Vous n’obtiendrez jamais leur adhésion.
Le monde poursuit sa marche dialectique, il fonce vers l’avenir et vous croyez encore possible de générer des bataillons à votre image. Restez accrochés à vos fantasmes morbides, rêvassez dans des orgies de pathos. Vous, généraux félons, ministres sacripants et émirs virtuels de l’ordre ancien qui tantôt se coudoient tantôt s’entrechoquent en pertes et profits. Hilares devant les plus sadiques, les plus égrillards des supplices; votre conscience est remplie de cadavres, votre mémoire est pleine d’effigies en pleurs, vos enseignements fabriquent le deuil dans les poitrines des mères. Votre sainteté est auréolée de lumières sales, vous empestez le cidre des caveaux. Je suffoque de la fourberie de votre morale et la duplicité de vos discours fallacieux m’étouffe. Je reste incrédule devant vos cruels préceptes par lesquels vous tentez de forcer l’humanité entière à croire que vous êtes les seuls que Dieu guide. Génocides, menaces et commerce absurde sur l’imagerie de l’au-delà, voilà votre Kit de gouvernance. Je plane au-dessus des laconiques méprises de votre raison, abrégé du piège, de la ruse et de la sottise. Je rejette vos pédagogies aiguisées en bretelles de soutien aux terroristes assassins.
Votre Algérie n’est plus audible, vous l’avez humiliée, truffée de mensonges, de victoires frauduleuses, de moudjahidine suspects, d’indu-élus rongeurs et budgétivores et d’historiens tartufes qui se veulent béquilles de votre fumisterie. Vos programmes définitivement établis répondent de votre délire et vos assemblées cuisinent la législation de votre imagination ténébreuse. Vos contrées sont livrées aux faux prophètes. Vos pipeaux conditionnent l’enivrement abusif des concurrents à la vie éternelle. Vos mains restent tachées de sang et votre fiscalité est au recouvrement comptable des assassinats que vous avez commis à titre d’impôt par la nécessité d’éterniser votre imposture. Partisans du progrès, travailleurs de la culture et tant de cris de femmes que vous avez étouffés, Kamel Amzal, Tahar Djaout, Alloula, Katia Bengana, Nabila Djahnine, Amel Zenoun, Matoub Lounes, Meziane Mehenni et bien d'autres sont morts, vous les avez tués. J’exprime ma solidarité définitive à leur mémoire. Rien que l'évocation de leurs noms sème en vous la panique.
À jamais, ma voix intraitable s’opposera à votre narcissique loi sur la sacralisation de la langue arabe. Je fusionnerai mes forces, ma sensibilité, ma rage et ma poésie pour vous crier en kabyle, en français et en arabe s’il s’en faut : je vous maudis ! Je ne suis pas de chez vous. Je suis de la Kabylie maquisarde qui refuse résolument de sombrer dans le purgatoire arabo-islamiste quelles que soient les étiquettes qu’il plaît à Bouteflika de lui apposer via kabyles de service interposés. La Kabylie, la belle la rebelle, n’attendra pas votre permission pour exister, elle finit de forger son destin dans le feu de la résistance.
Il faut que les Kabyles de service déchirent leur part de souvenirs avec le Djurdjura. La Kabylie a longtemps saigné, ses martyrs siègent au présidium suprême des ancêtres, que les vassaux aillent donc boire à la source de leur mémoire l'honneur et la dignité qui leur manquent. S’ils désirent la remise à niveau de leurs consciences, il est temps.
Djaffar Ben.
PS. Dans cet écrit, j'ai repris quelques images de mon texte sur l’assassinat de Matoub dans "vérités, anathèmes et dérives".
Peinture: Acrylique sur toile.
Djaffar.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
" Le destin dans sa manifestation la plus paroxystique, prend le visage d'une femme." Tahar Djaout
Il ne faut pas tenter de comprendre les femmes, il faut juste les aimer.
Il ne faut pas tenter de comprendre les femmes, il faut juste les aimer.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
"Nous vivons dans un monde de l'idiotie où la cérémonie de mariage est plus importante que l'amour, les funérailles plus importantes que le mort, l'habit est plus important que le corps et les temples plus importants que dieu."
Mahmoud Darwich
Mahmoud Darwich
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
"Nous vivons dans un monde de l'idiotie où la cérémonie de mariage est plus importante que l'amour, les funérailles plus importantes que le mort, l'habit est plus important que le corps et les temples plus importants que dieu."
Mahmoud Darwich
Mahmoud Darwich
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
Tizi ouzou en pôle position aux résultats du BAC, suivie de Bejaia en deuxième position.
Ni l'arabisation, ni la salafisation ni encore moins les feux de forêt,n'ont eu raison de la kabylie.
Cette région qui respire l'intelligence, ne peut être bernée par des politiques de basses cours.
Félicitations aux lauréats. Vous nous faites honneur.
Ni l'arabisation, ni la salafisation ni encore moins les feux de forêt,n'ont eu raison de la kabylie.
Cette région qui respire l'intelligence, ne peut être bernée par des politiques de basses cours.
Félicitations aux lauréats. Vous nous faites honneur.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
par Boualem Sansal
"Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, tous les combats pour l’émancipation, pour le progrès, et la démocratie en Algérie ont été le fait de la Kabylie, car menés par des Kabyles. Hélas ces révoltes, ces mouvements de protestations, cette action pour la démocratie et la liberté provenant de la Kabylie, n’ont pas été suivis par le reste de la population. Si déjà en 1980 les Algériens avaient pris conscience de l’importance de l’histoire qui se jouait à Tizi Wezzu, en ce moment, nous serions aujourd’hui déjà libres et démocrates depuis longtemps. Hélas, les gens n’avaient pas compris. Ils se sont laissé manipuler par le pouvoir. Ils se sont accrochés à l’idée que nous sommes des Arabes et qu’avec la religion, on sauvegarde les valeurs et les traditions. Très lâchement, nous avons abandonné la Kabylie non seulement à elle-même, mais aussi à la répression du pouvoir algérien. Et ce pouvoir est très intelligent. Il a compris que le grand danger pour lui ce n’est pas les Français, ce n’est pas les Allemands, ce n’est pas les Américains, ce n’est pas les Russes, mais c’est les Kabyles. Donc, il a mis la Kabylie sous haute surveillance : Contrôle systématique, très intelligent, très fin, et ils ont réussi.
La Kabylie est aujourd’hui détruite. Le feu n’est pas éteint. Le feu sacré est encore là. Je vais dire pourquoi j’y crois encore, mais la Kabylie aujourd’hui est détruite. J’habite à côté et j’y vais tout le temps parce que, je suis révolutionnaire sur les bords et je cours là bas dès qu’il y a quelque chose pour voir s’il faut faire quelque chose, comment aider... Les gens sont devenus amorphes."
"Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, tous les combats pour l’émancipation, pour le progrès, et la démocratie en Algérie ont été le fait de la Kabylie, car menés par des Kabyles. Hélas ces révoltes, ces mouvements de protestations, cette action pour la démocratie et la liberté provenant de la Kabylie, n’ont pas été suivis par le reste de la population. Si déjà en 1980 les Algériens avaient pris conscience de l’importance de l’histoire qui se jouait à Tizi Wezzu, en ce moment, nous serions aujourd’hui déjà libres et démocrates depuis longtemps. Hélas, les gens n’avaient pas compris. Ils se sont laissé manipuler par le pouvoir. Ils se sont accrochés à l’idée que nous sommes des Arabes et qu’avec la religion, on sauvegarde les valeurs et les traditions. Très lâchement, nous avons abandonné la Kabylie non seulement à elle-même, mais aussi à la répression du pouvoir algérien. Et ce pouvoir est très intelligent. Il a compris que le grand danger pour lui ce n’est pas les Français, ce n’est pas les Allemands, ce n’est pas les Américains, ce n’est pas les Russes, mais c’est les Kabyles. Donc, il a mis la Kabylie sous haute surveillance : Contrôle systématique, très intelligent, très fin, et ils ont réussi.
La Kabylie est aujourd’hui détruite. Le feu n’est pas éteint. Le feu sacré est encore là. Je vais dire pourquoi j’y crois encore, mais la Kabylie aujourd’hui est détruite. J’habite à côté et j’y vais tout le temps parce que, je suis révolutionnaire sur les bords et je cours là bas dès qu’il y a quelque chose pour voir s’il faut faire quelque chose, comment aider... Les gens sont devenus amorphes."
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Ces algériens civilisés: un livre à la main, main dans la main! AOKAS 29 JUILLET 2017
Aokas: la provocation de trop.
En ce samedi 22 juillet 2017, l'appreil répressif du régime d'Alger vient de se distinguer à Aokas.
En effet, après la série d'interdictions injustifiees des conférences organisées par le café littéraire d'Aokas, la population a décidé de réagir, en organisant une marche pacifique pour dénoncer ces atteintes à la liberté d'expression et d'organisation.
À la fin de la marche, une conférence a été programmée avec le Dr Ramdane Achab sous le thème : " Histoire de la mouvance berbère contemporaine" . C'est ainsi qu'un ronfort de CNS a fait éruption dans la salle pour sacager les lieux et tabasser les présents jusqu'à en blesser le confrencier lui même.Des émeutes ont éclatées juste après et, des blessés ont été signalés.
Il semblerait que le régime d'Alger veut renouer avec des pratiques d'une époque révolue.Faut-il rappeler que les événements tragiques du 20 avril 80 ont été déclenchés après l'interdiction d'une confrence de Mouloud Mammeri sur les poèmes kabyles anciens.
Depuis, des acquis démocratiques ont été arrachés au nom de luttes acharnées.
Tout en dénonçant cette énième provocation, nous rappelons au régime d'Alger que nous sommes intraitables sur les questions qui relèvent des libertés, comme la liberté d'expression et d'organisation pour laquelle des générations de militants se sont sacrifiées.Nous le tenons pour responsable quand aux conséquences d'une telle dérive autoritaire.
Salim Chait .
En ce samedi 22 juillet 2017, l'appreil répressif du régime d'Alger vient de se distinguer à Aokas.
En effet, après la série d'interdictions injustifiees des conférences organisées par le café littéraire d'Aokas, la population a décidé de réagir, en organisant une marche pacifique pour dénoncer ces atteintes à la liberté d'expression et d'organisation.
À la fin de la marche, une conférence a été programmée avec le Dr Ramdane Achab sous le thème : " Histoire de la mouvance berbère contemporaine" . C'est ainsi qu'un ronfort de CNS a fait éruption dans la salle pour sacager les lieux et tabasser les présents jusqu'à en blesser le confrencier lui même.Des émeutes ont éclatées juste après et, des blessés ont été signalés.
Il semblerait que le régime d'Alger veut renouer avec des pratiques d'une époque révolue.Faut-il rappeler que les événements tragiques du 20 avril 80 ont été déclenchés après l'interdiction d'une confrence de Mouloud Mammeri sur les poèmes kabyles anciens.
Depuis, des acquis démocratiques ont été arrachés au nom de luttes acharnées.
Tout en dénonçant cette énième provocation, nous rappelons au régime d'Alger que nous sommes intraitables sur les questions qui relèvent des libertés, comme la liberté d'expression et d'organisation pour laquelle des générations de militants se sont sacrifiées.Nous le tenons pour responsable quand aux conséquences d'une telle dérive autoritaire.
Salim Chait .
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» A Aokas, des milliers de citoyens ont marché un livre à la main ! 29 juillet 2017
» La marche du livre le samedi 29 juillet 2017 à Aokas dans la grande mobilisation
» « un livre dans la main, la main dans la main », à Aokas.
» Célébration du premier anniversaire de la marche historique du livre 29 juillet 2017 à Aokas, sous le thème: <<LIVRE & CITOYENNETÉ>>
» C'est sur la marche du livre le 29 juillet 2017 à Aokas
» La marche du livre le samedi 29 juillet 2017 à Aokas dans la grande mobilisation
» « un livre dans la main, la main dans la main », à Aokas.
» Célébration du premier anniversaire de la marche historique du livre 29 juillet 2017 à Aokas, sous le thème: <<LIVRE & CITOYENNETÉ>>
» C'est sur la marche du livre le 29 juillet 2017 à Aokas
Page 3 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum