un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
Un dispositif de guerre pour empêcher la conférence de Ramadane Achab le samedi 22 juillet 2017 à AOKAS !
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
où va l’Algérie?
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
Aokas: la provocation de trop.
En ce samedi 22 juillet 2017, l'appreil répressif du régime d'Alger vient de se distinguer à Aokas.
En effet, après la série d'interdictions injustifiees des conférences organisées par le café littéraire d'Aokas, la population a décidé de réagir, en organisant une marche pacifique pour dénoncer ces atteintes à la liberté d'expression et d'organisation.
À la fin de la marche, une conférence a été programmée avec le Dr Ramdane Achab sous le thème : " Histoire de la mouvance berbère contemporaine" . C'est ainsi qu'un ronfort de CNS a fait éruption dans la salle pour sacager les lieux et tabasser les présents jusqu'à en blesser le confrencier lui même.Des émeutes ont éclatées juste après et, des blessés ont été signalés.
Il semblerait que le régime d'Alger veut renouer avec des pratiques d'une époque révolue.Faut-il rappeler que les événements tragiques du 20 avril 80 ont été déclenchés après l'interdiction d'une confrence de Mouloud Mammeri sur les poèmes kabyles anciens.
Depuis, des acquis démocratiques ont été arrachés au nom de luttes acharnées.
Tout en dénonçant cette énième provocation, nous rappelons au régime d'Alger que nous sommes intraitables sur les questions qui relèvent des libertés, comme la liberté d'expression et d'organisation pour laquelle des générations de militants se sont sacrifiées.Nous le tenons pour responsable quand aux conséquences d'une telle dérive autoritaire.
Salim Chait .
En ce samedi 22 juillet 2017, l'appreil répressif du régime d'Alger vient de se distinguer à Aokas.
En effet, après la série d'interdictions injustifiees des conférences organisées par le café littéraire d'Aokas, la population a décidé de réagir, en organisant une marche pacifique pour dénoncer ces atteintes à la liberté d'expression et d'organisation.
À la fin de la marche, une conférence a été programmée avec le Dr Ramdane Achab sous le thème : " Histoire de la mouvance berbère contemporaine" . C'est ainsi qu'un ronfort de CNS a fait éruption dans la salle pour sacager les lieux et tabasser les présents jusqu'à en blesser le confrencier lui même.Des émeutes ont éclatées juste après et, des blessés ont été signalés.
Il semblerait que le régime d'Alger veut renouer avec des pratiques d'une époque révolue.Faut-il rappeler que les événements tragiques du 20 avril 80 ont été déclenchés après l'interdiction d'une confrence de Mouloud Mammeri sur les poèmes kabyles anciens.
Depuis, des acquis démocratiques ont été arrachés au nom de luttes acharnées.
Tout en dénonçant cette énième provocation, nous rappelons au régime d'Alger que nous sommes intraitables sur les questions qui relèvent des libertés, comme la liberté d'expression et d'organisation pour laquelle des générations de militants se sont sacrifiées.Nous le tenons pour responsable quand aux conséquences d'une telle dérive autoritaire.
Salim Chait .
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
Si Muh Umhend et Omar Khayyam; deux vies, un même destin.
Malgré les huit siècles de distance , le continent, la langue qui séparaient ces deux grands poètes, beaucoup de choses les rapprochaient pour ne pas dire tout. Tous les deux s'étaient révoltés contre l'ordre établi; celui des hommes et celui de dieu. Si Muh, errait d'un village à l'autre après que les colons aient exécuté son père devant lui, exproprié ses terres et ses bien.Khayyam quand à lui, vivait en compagnie de sa cruche de vin sur la terrasse de son palais, loin du vacarme de la ville, malgré son statut de conseiller auprès du sultan, qu'il a chargé de réformer le calendrier perse étant donné ses connaissances avérées en astronomie .
Tous les deux étaient les grands témoins de leur époque, qu'ils racontaient parfaitement dans leur poésie sans aucune concession.Mais une anecdote particulière va les rapprocher encore d'avantage, au point de croire que l'un est l'incarnation de l'autre.En effet Khayyam tomba en disgrâce après l'assassinat du sultan par la secte des " Hashashins" ( les assassins ) fondée par Hassan Ibn Assabah, première secte terroriste islamiste dans l'histoire.Hassan Ibn Assabah était le père spirituel de Hassan El Bena, fondateur de la confrérie des frères musulmans en Égypte, celle-ci qui porterait Djamel Abd Nasser au pouvoir après l'assassinat du roi Farouk.
Omar Khayyam entama alors le pèlerinage vers la Mecque, au cours de son périple il croisa sur son chemin, un roi dans une ville où il était de passage, ce roi était un sage très connu pour sa raison et sa poésie profonde, celui-ci avait entendu de la légende vivante Khayyam et, qu'il était très content de le rencontrer.
S'en suit alors une joute oratoire d'une haute voltige entre les deux hommes, c'est ainsi que Khayyam déclama un quatrin à l'adresse du roi , où il lui prédit de mourir stérile sans laisser de progéniture.Le roi choqué par l'opprobre, demanda à Kheyam de répéter son poème, Kheyam refusa et dixit qu'il ne répète jamais ses poêmes une fois dits.
C'est ainsi que le roi lui jeta un mauvais sort: puisse dieu te punir pour ton impudence et, te réserver une mort en exil .
Le roi mourut quelques temps plus tard sans laisser d'héritier pour le trône.
Khayyam continua son long periple vers la Mecque et parvint à y retourner vers sa ville natale Nichapur, mais il était mort dans l'oubli et l'indifférence totale de ses siens.
Cette rencontre est semblable à celle de Si Muh Umhend et Chikh Muhend Ulhucin, huit siècles après la mort de Khayyam.
NB: Cette anecdote je l'ai tiré du livre de Amin Maalouf: Samarcande.Celle de Si Muh Umhend est racontée par Mouloud Mammeri dans son livre:
Yenna-yas ccix Muhend.
Malgré les huit siècles de distance , le continent, la langue qui séparaient ces deux grands poètes, beaucoup de choses les rapprochaient pour ne pas dire tout. Tous les deux s'étaient révoltés contre l'ordre établi; celui des hommes et celui de dieu. Si Muh, errait d'un village à l'autre après que les colons aient exécuté son père devant lui, exproprié ses terres et ses bien.Khayyam quand à lui, vivait en compagnie de sa cruche de vin sur la terrasse de son palais, loin du vacarme de la ville, malgré son statut de conseiller auprès du sultan, qu'il a chargé de réformer le calendrier perse étant donné ses connaissances avérées en astronomie .
Tous les deux étaient les grands témoins de leur époque, qu'ils racontaient parfaitement dans leur poésie sans aucune concession.Mais une anecdote particulière va les rapprocher encore d'avantage, au point de croire que l'un est l'incarnation de l'autre.En effet Khayyam tomba en disgrâce après l'assassinat du sultan par la secte des " Hashashins" ( les assassins ) fondée par Hassan Ibn Assabah, première secte terroriste islamiste dans l'histoire.Hassan Ibn Assabah était le père spirituel de Hassan El Bena, fondateur de la confrérie des frères musulmans en Égypte, celle-ci qui porterait Djamel Abd Nasser au pouvoir après l'assassinat du roi Farouk.
Omar Khayyam entama alors le pèlerinage vers la Mecque, au cours de son périple il croisa sur son chemin, un roi dans une ville où il était de passage, ce roi était un sage très connu pour sa raison et sa poésie profonde, celui-ci avait entendu de la légende vivante Khayyam et, qu'il était très content de le rencontrer.
S'en suit alors une joute oratoire d'une haute voltige entre les deux hommes, c'est ainsi que Khayyam déclama un quatrin à l'adresse du roi , où il lui prédit de mourir stérile sans laisser de progéniture.Le roi choqué par l'opprobre, demanda à Kheyam de répéter son poème, Kheyam refusa et dixit qu'il ne répète jamais ses poêmes une fois dits.
C'est ainsi que le roi lui jeta un mauvais sort: puisse dieu te punir pour ton impudence et, te réserver une mort en exil .
Le roi mourut quelques temps plus tard sans laisser d'héritier pour le trône.
Khayyam continua son long periple vers la Mecque et parvint à y retourner vers sa ville natale Nichapur, mais il était mort dans l'oubli et l'indifférence totale de ses siens.
Cette rencontre est semblable à celle de Si Muh Umhend et Chikh Muhend Ulhucin, huit siècles après la mort de Khayyam.
NB: Cette anecdote je l'ai tiré du livre de Amin Maalouf: Samarcande.Celle de Si Muh Umhend est racontée par Mouloud Mammeri dans son livre:
Yenna-yas ccix Muhend.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
" Les hommes politiques c'est comme les trous dans le gruyère.C'est indissociable: plus il y a de gruyère et plus il y a de trous et, malheureusement plus il y a de trous, moins il y a de gruyère." Coluche.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
" Dans un village où les montagnes les plus reculées de la kabylie, j'ai trouvé la plus vielle démocratie au monde." Albert Camus.
Il était un jeune journaliste avant de devenir le célèbre écrivain que nous connaissons, il avait un intérêt particulier pour la kabylie et son organisation sociale.
Un jour, il décida de faire un reportage sur la maison berbère "Tazeqqa", il se rendit alors à larbaa Nat iraten ( fort national ) dans le village de "Taourirt Muqren", un des villages les plus peuplé de kabylie à l'époque, mais les plus organisé aussi autour de " tajma3t" , l'assemblée du village.C'etait dans les années 40.
En arrivant au village, il aperçoit une maison ancienne, il tenta de forcer le cadenas pour y pénétrer, mais vite interpellé par un villageois qui l'observait de loin.
Vous ne pouvez pas y rentrer monsieur, les propriétaires sont morts depuis longtemps et, la maison est fermée depuis, elle est sous la protection du village, personne n y rentre, lui dit-il.
Camus un peu secoué, se présenta et lui dit qu'il est journaliste et qu'il souhaiterait faire un reportage sur la maison berbère.
Le monsieur lui conseilla alors d'aller voir le responsable du comité du village (Ṭamen n taddart), pour lui donner l'autorisation .
Camus s'executa et, alla voir le concerné accompagné de son interlocuteur.En arrivant chez lui, il exposa la raison de sa visite.
Ṭamen n taddart, après lui avoir souhaité la bienvenue, lui rappella qu'il est tenu par l'obligation de réserve et, qu'il n'est pas habilité à prendre une décision pareille tout seul et, qu'il devra convoquer une assemblée du village extraordinaire, pour discuter de de la question.Camus fut convié d'y assister.
Le lendemain, une assemblée générale fut convoquée.Apres avoir exposé l'ordre du jour, Ṭamen n taddart fit un tour de parole, où l'ensemble des habitants s'était exprimé et, un vote à l'unanimité a tranché d'accorder une autorisation d'entrée dans la maison concernée, à condition qu'il soit accompagné d'un membre du comité qui va veiller à préserver les objets de la maison.
Très impressionné par cette organisation, camus déclara par la suite : Dans un village où les montagnes les plus reculées de la kabylie, j'ai trouvé la plus vielle démocratie au monde.
Il était un jeune journaliste avant de devenir le célèbre écrivain que nous connaissons, il avait un intérêt particulier pour la kabylie et son organisation sociale.
Un jour, il décida de faire un reportage sur la maison berbère "Tazeqqa", il se rendit alors à larbaa Nat iraten ( fort national ) dans le village de "Taourirt Muqren", un des villages les plus peuplé de kabylie à l'époque, mais les plus organisé aussi autour de " tajma3t" , l'assemblée du village.C'etait dans les années 40.
En arrivant au village, il aperçoit une maison ancienne, il tenta de forcer le cadenas pour y pénétrer, mais vite interpellé par un villageois qui l'observait de loin.
Vous ne pouvez pas y rentrer monsieur, les propriétaires sont morts depuis longtemps et, la maison est fermée depuis, elle est sous la protection du village, personne n y rentre, lui dit-il.
Camus un peu secoué, se présenta et lui dit qu'il est journaliste et qu'il souhaiterait faire un reportage sur la maison berbère.
Le monsieur lui conseilla alors d'aller voir le responsable du comité du village (Ṭamen n taddart), pour lui donner l'autorisation .
Camus s'executa et, alla voir le concerné accompagné de son interlocuteur.En arrivant chez lui, il exposa la raison de sa visite.
Ṭamen n taddart, après lui avoir souhaité la bienvenue, lui rappella qu'il est tenu par l'obligation de réserve et, qu'il n'est pas habilité à prendre une décision pareille tout seul et, qu'il devra convoquer une assemblée du village extraordinaire, pour discuter de de la question.Camus fut convié d'y assister.
Le lendemain, une assemblée générale fut convoquée.Apres avoir exposé l'ordre du jour, Ṭamen n taddart fit un tour de parole, où l'ensemble des habitants s'était exprimé et, un vote à l'unanimité a tranché d'accorder une autorisation d'entrée dans la maison concernée, à condition qu'il soit accompagné d'un membre du comité qui va veiller à préserver les objets de la maison.
Très impressionné par cette organisation, camus déclara par la suite : Dans un village où les montagnes les plus reculées de la kabylie, j'ai trouvé la plus vielle démocratie au monde.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
#Kateb_Yacine
Je suis d’abord allé à l’école coranique, je n’aimais pas la religion, en fait je l’ai detesté, en particulier quand on nous frappait avec une règle sur la plante des pieds pour nous faire apprendre le Coran, par cœur. À l’école française, la maîtresse était comme une seconde mère pour nous. Celle que j’ai eue était extraordinaire. Elle savait comment nous intéresser. Elle nous donnait envie d’aller à l’école.
L’Algérie est un pays subjugué par le mythe de la nation arabe, car c’est au nom de l’arabisation que l’on réprime le tamazight. En Algérie, comme dans le monde entier, on croit que l’arabe est la langue des Algériens.
Aujourd’hui, par les armes, nous avons mis fin au mythe ravageur de l’Algérie française, mais pour tomber sous le pouvoir d’un mythe encore plus ravageur : celui de l’Algérie arabo-musulmane, par la grâce de dirigeants incultes. L’Algérie française a duré cent trente ans. L’arabo-islamisme dure depuis treize siècles ! L’aliénation la plus profonde, ce n’est plus de se croire français, mais de se croire arabe. Or il n’y a pas de race arabe, ni de nation arabe. Il y a une langue sacrée, la langue du Coran dont les dirigeants se servent pour masquer au peuple sa propre identité !
C’est l’arabo-islamisme qui a abouti à l’asservissement et à la dégradation de la femme chez nous.
Ces religions ont toujours joué un rôle néfaste. Il faut s’y opposer avec la dernière énergie. On les voit maintenant à l’œuvre. On les voit en Israël, en Palestine, on les voit partout. Ces trois religions monothéistes font le malheur de l’humanité. Ce sont des facteurs d’aliénation profonde. Voyez le Liban. Ça se passe devant nous. Regardez le rôle des chrétiens, des musulmans et des juifs. Il n’y a pas besoin de dessin. Ces religions sont profondément néfastes et le malheur de nos peuples vient de là. Le malheur de l’Algérie a commencé là. Nous avons parlé des Romains et des chrétiens. Maintenant, parlons de la relation arabo-islamique ; la plus longue, la plus dure, la plus difficile à combattre […] C’est dur de lutter contre une telle couche d’aliénation. Pendant ces treize siècles, on a arabisé le pays mais on a en même temps écrasé le tamazight, forcément. Ça va ensemble. L’arabisation ne peut jamais être autre chose que l’écrasement du tamazight. L’arabisation, c’est imposer à un peuple une langue qui n’est pas la sienne, et donc combattre la sienne, la tuer. Comme les Français quand ils interdisaient aux écoliers algériens de parler arabe ou tamazight parce qu’ils voulaient faire l’Algérie française. L’Algérie arabo-islamique, c’est une Algérie contre elle-même, une Algérie étrangère à elle-même. C’est une Algérie imposée par les armes, parce que l’islam ne se fait pas avec des bonbons et des roses. Il s’est fait dans les larmes et le sang, il s’est fait par l’écrasement, par la violence, par le mépris, par la haine, par les pires abjections que puisse supporter un peuple. On voit le résultat.
Source: Source:
Pourquoi je ne suis pas musulman (1989), Ibn Warraq, éd. Age de l'Homme, 1999, p. 263
Je suis d’abord allé à l’école coranique, je n’aimais pas la religion, en fait je l’ai detesté, en particulier quand on nous frappait avec une règle sur la plante des pieds pour nous faire apprendre le Coran, par cœur. À l’école française, la maîtresse était comme une seconde mère pour nous. Celle que j’ai eue était extraordinaire. Elle savait comment nous intéresser. Elle nous donnait envie d’aller à l’école.
L’Algérie est un pays subjugué par le mythe de la nation arabe, car c’est au nom de l’arabisation que l’on réprime le tamazight. En Algérie, comme dans le monde entier, on croit que l’arabe est la langue des Algériens.
Aujourd’hui, par les armes, nous avons mis fin au mythe ravageur de l’Algérie française, mais pour tomber sous le pouvoir d’un mythe encore plus ravageur : celui de l’Algérie arabo-musulmane, par la grâce de dirigeants incultes. L’Algérie française a duré cent trente ans. L’arabo-islamisme dure depuis treize siècles ! L’aliénation la plus profonde, ce n’est plus de se croire français, mais de se croire arabe. Or il n’y a pas de race arabe, ni de nation arabe. Il y a une langue sacrée, la langue du Coran dont les dirigeants se servent pour masquer au peuple sa propre identité !
C’est l’arabo-islamisme qui a abouti à l’asservissement et à la dégradation de la femme chez nous.
Ces religions ont toujours joué un rôle néfaste. Il faut s’y opposer avec la dernière énergie. On les voit maintenant à l’œuvre. On les voit en Israël, en Palestine, on les voit partout. Ces trois religions monothéistes font le malheur de l’humanité. Ce sont des facteurs d’aliénation profonde. Voyez le Liban. Ça se passe devant nous. Regardez le rôle des chrétiens, des musulmans et des juifs. Il n’y a pas besoin de dessin. Ces religions sont profondément néfastes et le malheur de nos peuples vient de là. Le malheur de l’Algérie a commencé là. Nous avons parlé des Romains et des chrétiens. Maintenant, parlons de la relation arabo-islamique ; la plus longue, la plus dure, la plus difficile à combattre […] C’est dur de lutter contre une telle couche d’aliénation. Pendant ces treize siècles, on a arabisé le pays mais on a en même temps écrasé le tamazight, forcément. Ça va ensemble. L’arabisation ne peut jamais être autre chose que l’écrasement du tamazight. L’arabisation, c’est imposer à un peuple une langue qui n’est pas la sienne, et donc combattre la sienne, la tuer. Comme les Français quand ils interdisaient aux écoliers algériens de parler arabe ou tamazight parce qu’ils voulaient faire l’Algérie française. L’Algérie arabo-islamique, c’est une Algérie contre elle-même, une Algérie étrangère à elle-même. C’est une Algérie imposée par les armes, parce que l’islam ne se fait pas avec des bonbons et des roses. Il s’est fait dans les larmes et le sang, il s’est fait par l’écrasement, par la violence, par le mépris, par la haine, par les pires abjections que puisse supporter un peuple. On voit le résultat.
Source: Source:
Pourquoi je ne suis pas musulman (1989), Ibn Warraq, éd. Age de l'Homme, 1999, p. 263
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
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