un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
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rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
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Djamal Ikhloufi
2 h ·
Mes ami(e)s,
Ce qui s'est passé hier à Aokas n'était pas simplement un acte isolé pour interdire une conférence. L'acte dépasse Aokas et nous renseigne sur ce qui est prévue pour la wilaya de Bgayet a partir de ce moment. Nous devons riposter et dire non à ce que se prépare.
ne action à Bgayet ville s'impose. Disons le rous: nous sommes Aokas.
2 h ·
Mes ami(e)s,
Ce qui s'est passé hier à Aokas n'était pas simplement un acte isolé pour interdire une conférence. L'acte dépasse Aokas et nous renseigne sur ce qui est prévue pour la wilaya de Bgayet a partir de ce moment. Nous devons riposter et dire non à ce que se prépare.
ne action à Bgayet ville s'impose. Disons le rous: nous sommes Aokas.
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AOKAS 22 JUILLET 2017
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Re: un dispositif de guerre pour interdire la conférence de Ramdane Achab le 22 juillet 2017 à Aokas
Ghilas AÏNOUCHE : « Salut à toutes et à tous ! je vais parler de l'événement d'Aokas du mieux que je peux.
Ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est que je suis allé à Aokas pour soutenir un mouvement associatif organisateur de conférences.
Une marche pacifique et une conférence étaient prévues. Ainsi, la police nous a empêchée de rentrer au centre culturel où devait avoir lieu la dite-conférence sur la culture amazigh. Par la suite, y eu forcing de la porte. J’étais l'un des premiers à pénétrer à l’intérieur du centre. La police a pris du recul et la conférence s’est bien tenue. Ils ont appelé les députés présents dans la salle dont Braham Bennadji, Nora Ouali et Khaled Tazaghart pour assister à une réunion devant se tenir à la daïra ou ailleurs. Quelques dix minutes après, y a eu l’intervention d’éléments de la CRS venus en force. Ils nous ont fait sortir manu militari de la salle. Comme tout le monde, j’ai pris le chemin de la porte de sortie. C'est à ce moment là qu'un des policiers m'ayant reconnu a dit : « Rkhis hada, diweh ! » Ils m'ont conduit dans une petite salle, juste à côté de la grande salle où se tenait la conférence. C’est là qu’ils m'ont tabassé. coups, crachats, insultes... J'ai reçu au moins 6 coups de matraques. Au moment où ils frappaient, je n’ai rien senti. C’est bien après que les douleurs se sont faites sentir : à la colonne vertébrale, au côté droit de mon épaule et d’autres parties du corps. Douleur aux poumons aussi lors des fortes respirations. Tout s’est passé devant témoins.
Y a une dame qui a tenté de me protéger mais sans succès. Je n’oublierai jamais son geste, même si c’était impossible devant tant d’acharnement. L’un des policiers m’a dit avec ironie : « Dessine maintenant ! » J’ai pas pu distinguer son visage car dans ces cas-là, tout se passe vite. mais le visage du premier policier qui m'a frappé restera gravé à vie dans ma tête.
Je ne pensais qu’à minimiser les dégâts en esquivant le plus de coups possible. Beaucoup de personnes ont assistés à la scène. Ils ont vu et entendu pas mal de faits.
J'ai eu beaucoup de soutien à ma sortie dehors de la part de toutes les personnes présentes. Je tiens à les remercier de manière sincère.
Personne ne s'attend à ce que la police débarque comme ça juste pour une conférence. Quelques temps après ma sortie, des émeutes ont éclaté. Mes pensées vont à toutes les personnes blessées lors des émeutes déclenchées par la suite. Je suis parti à l'hôpital des environs. Mais en définitive, quelles que soient les douleurs, elles finiront par s’estomper avec le temps, par contre cette répression ne va pas s'effacer avec le temps »
Ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est que je suis allé à Aokas pour soutenir un mouvement associatif organisateur de conférences.
Une marche pacifique et une conférence étaient prévues. Ainsi, la police nous a empêchée de rentrer au centre culturel où devait avoir lieu la dite-conférence sur la culture amazigh. Par la suite, y eu forcing de la porte. J’étais l'un des premiers à pénétrer à l’intérieur du centre. La police a pris du recul et la conférence s’est bien tenue. Ils ont appelé les députés présents dans la salle dont Braham Bennadji, Nora Ouali et Khaled Tazaghart pour assister à une réunion devant se tenir à la daïra ou ailleurs. Quelques dix minutes après, y a eu l’intervention d’éléments de la CRS venus en force. Ils nous ont fait sortir manu militari de la salle. Comme tout le monde, j’ai pris le chemin de la porte de sortie. C'est à ce moment là qu'un des policiers m'ayant reconnu a dit : « Rkhis hada, diweh ! » Ils m'ont conduit dans une petite salle, juste à côté de la grande salle où se tenait la conférence. C’est là qu’ils m'ont tabassé. coups, crachats, insultes... J'ai reçu au moins 6 coups de matraques. Au moment où ils frappaient, je n’ai rien senti. C’est bien après que les douleurs se sont faites sentir : à la colonne vertébrale, au côté droit de mon épaule et d’autres parties du corps. Douleur aux poumons aussi lors des fortes respirations. Tout s’est passé devant témoins.
Y a une dame qui a tenté de me protéger mais sans succès. Je n’oublierai jamais son geste, même si c’était impossible devant tant d’acharnement. L’un des policiers m’a dit avec ironie : « Dessine maintenant ! » J’ai pas pu distinguer son visage car dans ces cas-là, tout se passe vite. mais le visage du premier policier qui m'a frappé restera gravé à vie dans ma tête.
Je ne pensais qu’à minimiser les dégâts en esquivant le plus de coups possible. Beaucoup de personnes ont assistés à la scène. Ils ont vu et entendu pas mal de faits.
J'ai eu beaucoup de soutien à ma sortie dehors de la part de toutes les personnes présentes. Je tiens à les remercier de manière sincère.
Personne ne s'attend à ce que la police débarque comme ça juste pour une conférence. Quelques temps après ma sortie, des émeutes ont éclaté. Mes pensées vont à toutes les personnes blessées lors des émeutes déclenchées par la suite. Je suis parti à l'hôpital des environs. Mais en définitive, quelles que soient les douleurs, elles finiront par s’estomper avec le temps, par contre cette répression ne va pas s'effacer avec le temps »
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Ghilas AÏNOUCHE : « Salut à toutes et à tous ! je vais parler de l'événement d'Aokas du mieux que je peux.
Ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est que je suis allé à Aokas pour soutenir un mouvement associatif organisateur de conférences.
Une marche pacifique et une conférence étaient prévues. Ainsi, la police nous a empêchée de rentrer au centre culturel où devait avoir lieu la dite-conférence sur la culture amazigh. Par la suite, y eu forcing de la porte. J’étais l'un des premiers à pénétrer à l’intérieur du centre. La police a pris du recul et la conférence s’est bien tenue. Ils ont appelé les députés présents dans la salle dont Braham Bennadji, Nora Ouali et Khaled Tazaghart pour assister à une réunion devant se tenir à la daïra ou ailleurs. Quelques dix minutes après, y a eu l’intervention d’éléments de la CRS venus en force. Ils nous ont fait sortir manu militari de la salle. Comme tout le monde, j’ai pris le chemin de la porte de sortie. C'est à ce moment là qu'un des policiers m'ayant reconnu a dit : « Rkhis hada, diweh ! » Ils m'ont conduit dans une petite salle, juste à côté de la grande salle où se tenait la conférence. C’est là qu’ils m'ont tabassé. coups, crachats, insultes... J'ai reçu au moins 6 coups de matraques. Au moment où ils frappaient, je n’ai rien senti. C’est bien après que les douleurs se sont faites sentir : à la colonne vertébrale, au côté droit de mon épaule et d’autres parties du corps. Douleur aux poumons aussi lors des fortes respirations. Tout s’est passé devant témoins.
Y a une dame qui a tenté de me protéger mais sans succès. Je n’oublierai jamais son geste, même si c’était impossible devant tant d’acharnement. L’un des policiers m’a dit avec ironie : « Dessine maintenant ! » J’ai pas pu distinguer son visage car dans ces cas-là, tout se passe vite. mais le visage du premier policier qui m'a frappé restera gravé à vie dans ma tête.
Je ne pensais qu’à minimiser les dégâts en esquivant le plus de coups possible. Beaucoup de personnes ont assistés à la scène. Ils ont vu et entendu pas mal de faits.
J'ai eu beaucoup de soutien à ma sortie dehors de la part de toutes les personnes présentes. Je tiens à les remercier de manière sincère.
Personne ne s'attend à ce que la police débarque comme ça juste pour une conférence. Quelques temps après ma sortie, des émeutes ont éclaté. Mes pensées vont à toutes les personnes blessées lors des émeutes déclenchées par la suite. Je suis parti à l'hôpital des environs. Mais en définitive, quelles que soient les douleurs, elles finiront par s’estomper avec le temps, par contre cette répression ne va pas s'effacer avec le temps »
Ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est que je suis allé à Aokas pour soutenir un mouvement associatif organisateur de conférences.
Une marche pacifique et une conférence étaient prévues. Ainsi, la police nous a empêchée de rentrer au centre culturel où devait avoir lieu la dite-conférence sur la culture amazigh. Par la suite, y eu forcing de la porte. J’étais l'un des premiers à pénétrer à l’intérieur du centre. La police a pris du recul et la conférence s’est bien tenue. Ils ont appelé les députés présents dans la salle dont Braham Bennadji, Nora Ouali et Khaled Tazaghart pour assister à une réunion devant se tenir à la daïra ou ailleurs. Quelques dix minutes après, y a eu l’intervention d’éléments de la CRS venus en force. Ils nous ont fait sortir manu militari de la salle. Comme tout le monde, j’ai pris le chemin de la porte de sortie. C'est à ce moment là qu'un des policiers m'ayant reconnu a dit : « Rkhis hada, diweh ! » Ils m'ont conduit dans une petite salle, juste à côté de la grande salle où se tenait la conférence. C’est là qu’ils m'ont tabassé. coups, crachats, insultes... J'ai reçu au moins 6 coups de matraques. Au moment où ils frappaient, je n’ai rien senti. C’est bien après que les douleurs se sont faites sentir : à la colonne vertébrale, au côté droit de mon épaule et d’autres parties du corps. Douleur aux poumons aussi lors des fortes respirations. Tout s’est passé devant témoins.
Y a une dame qui a tenté de me protéger mais sans succès. Je n’oublierai jamais son geste, même si c’était impossible devant tant d’acharnement. L’un des policiers m’a dit avec ironie : « Dessine maintenant ! » J’ai pas pu distinguer son visage car dans ces cas-là, tout se passe vite. mais le visage du premier policier qui m'a frappé restera gravé à vie dans ma tête.
Je ne pensais qu’à minimiser les dégâts en esquivant le plus de coups possible. Beaucoup de personnes ont assistés à la scène. Ils ont vu et entendu pas mal de faits.
J'ai eu beaucoup de soutien à ma sortie dehors de la part de toutes les personnes présentes. Je tiens à les remercier de manière sincère.
Personne ne s'attend à ce que la police débarque comme ça juste pour une conférence. Quelques temps après ma sortie, des émeutes ont éclaté. Mes pensées vont à toutes les personnes blessées lors des émeutes déclenchées par la suite. Je suis parti à l'hôpital des environs. Mais en définitive, quelles que soient les douleurs, elles finiront par s’estomper avec le temps, par contre cette répression ne va pas s'effacer avec le temps »
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