Grave dérive du journal El-khabar à l'encontre de karim akouche
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Grave dérive du journal El-khabar à l'encontre de karim akouche
Grave dérive du journal El-khabar à mon encontre. L'article qui m'a été consacré dans son édition du samedi 24 septembre est non seulement ordurier, mais dangereux. En plus d'être totalement mensonger, il est une invitation aux lecteurs à me lyncher publiquement... et physiquement.
Je dénonce avec force ce journalisme de caniveau.
Je suis allé en Israël et à Ramallah en homme libre et en poète (avec un groupe de journalistes et d'écrivains québécois). Personne ne m'a dicté ce que j'ai à dire ou à écouter. Je voulais comprendre, sans intermédiaire, ce qui se passe au Proche-Orient, en Syrie et dans les pays voisins.
Dois-je demander une autorisation aux autorités algériennes pour m'y rendre ? Dois-je consulter les vigiles de la pensée à ce sujet ?
Aucunement.
Je suis trop libre pour obéir à qui que ce soit.
L'écrivain ne doit pas écrire pour plaire. Il ne doit surtout pas avoir peur de déplaire. Il doit jouir totalement de la liberté que lui procurent sa plume, la solitude, la paix des forêts. Il ne doit obéir à personne, sauf à ses mots, à sa musique intérieure, à son intuition, à ses révoltes. Son métier est d'esquisser les contours vagues de l'être. Son rôle est de déchirer le voile du silence. Son art est de composer la complainte de ses longues nuits blanches ou obscures.
L'écrivain est un agitateur des mots. Il est le gardien de la libre pensée. Rien ni personne ne peut le faire taire. Il a le droit de secouer les endormis, de heurter les belles âmes, de choquer les bonnes consciences.
Je dénonce avec force ce journalisme de caniveau.
Je suis allé en Israël et à Ramallah en homme libre et en poète (avec un groupe de journalistes et d'écrivains québécois). Personne ne m'a dicté ce que j'ai à dire ou à écouter. Je voulais comprendre, sans intermédiaire, ce qui se passe au Proche-Orient, en Syrie et dans les pays voisins.
Dois-je demander une autorisation aux autorités algériennes pour m'y rendre ? Dois-je consulter les vigiles de la pensée à ce sujet ?
Aucunement.
Je suis trop libre pour obéir à qui que ce soit.
L'écrivain ne doit pas écrire pour plaire. Il ne doit surtout pas avoir peur de déplaire. Il doit jouir totalement de la liberté que lui procurent sa plume, la solitude, la paix des forêts. Il ne doit obéir à personne, sauf à ses mots, à sa musique intérieure, à son intuition, à ses révoltes. Son métier est d'esquisser les contours vagues de l'être. Son rôle est de déchirer le voile du silence. Son art est de composer la complainte de ses longues nuits blanches ou obscures.
L'écrivain est un agitateur des mots. Il est le gardien de la libre pensée. Rien ni personne ne peut le faire taire. Il a le droit de secouer les endormis, de heurter les belles âmes, de choquer les bonnes consciences.
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
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