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Bouteflika en Kabylie, réction du MAK

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Bouteflika en Kabylie, réction du MAK Empty Bouteflika en Kabylie, réction du MAK

Message  Zhafit Mar 7 Avr - 1:14

TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
KABYLIE-BOUTEFLIKA : IRREDUCTIBLES ENNEMIS




C’est avec un impressionnant dispositif de sécurité (des milliers de policiers et gendarmes et de soldats déployés, une flotte héliportée…) qui a été jusqu’à désactiver les téléphones mobiles pendant des heures, que Bouteflika s’est rendu dans une Kabylie assiégée depuis 2001. Le tout, pour une maigre petite foule de fonctionnaires, réunie par la force du chantage de la hiérarchie administrative. Un millier de personnes, à peine. Même un journal proche du président-candidat reconnait la difficulté qu’il ya à traiter la Kabylie autrement qu’en tant qu’entité à part. En effet le quotidien »Le Jour d’Algérie» dans un éditorial intitulé "Une région, une Algérie" » a écrit à cette occasion : « On a beau s'évertuer à désingulariser la Kabylie et lui trouver, ce qui est indéniable, les mêmes attributs, valeurs positives et aspects négatifs mêlées, rien n'y fait, elle est une région particulière" »

Bien que ce voyage s’inscrit dans le cadre de la campagne électorale des présidentielles du 9 avril prochain, Bouteflika l’a conçu comme un acte belliqueux, une agression supplémentaire contre le peuple kabyle martyr. Il s’y est rendu par défi plus que par électoralisme. Il sait pertinemment que la Kabylie est déjà acquise au mot d’ordre du boycott des présidentielles qui y fleurit sur tous les murs, ces derniers temps.

Son discours est resté haineux envers les Kabyles qu’il prend toujours pour des étrangers et qu’il assimile à des séparatistes. En effet, il n’a pas cessé de marteler : « Je n’ai jamais imaginé l'Algérie sans la Kabylie et la Kabylie sans l'Algérie, en aucune manière", et que " le patriote que je suis ne pouvait pas imaginer un seul instant que l'on puisse discuter en Algérie de l'unité nationale et de l'indivisibilité du pays". Allusion sans équivoque à la revendication autonomiste qui a gagné la majorité des Kabyles, derrière le MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie). En ajoutant « L'Algérie vous attend et a besoin de vous, vous nous avez manqué en nous boudant et en tardant à venir nous rejoindre », Bouteflika souligne un peu plus le fossé qui le sépare de la réalité d’un peuple, un peuple kabyle qui aspire à prendre son destin en main.

Fidèle à sa ligne criminelle, il n’a pas hésité à attenter à la mémoire des martyrs du Printemps Noir en en innocentant les assassins. La phrase est édifiante et mérite qu’on la reproduise pour l’Histoire : « Vous avez dit que l'Algérie est amazighe, mais d'une façon brutale et qu'en face des opposants ont "réagi d'une façon brutale ». Les gendarmes étaient en 2001, d’après Bouteflika, en état de légitime défense face à de jeunes manifestants kabyles désarmés. Nous retenons ces propos pour ce qu’ils sont (un aveu de responsabilité de M. Bouteflika dans l’assassinat de nos enfants) et nous ne manquerons pas de les produire devant les instances internationales en charge du respect des droits humains et de la justice.

Affirmer par ailleurs que « du poste où je suis, je ne sais pas comment et ce qui a provoqué cette tragédie" du Printemps Noir est un aveu soit de son incompétence au poste où il est, soit d’un mensonge avec lesquels il nous invite à ouvrir avec lui une "nouvelle page"... de défiance mutuelle décuplée.

Le MAK appelle la Kabylie à tourner le dos plus que jamais à ce régime et à son représentant jusqu’à ce que PARDON soit demandé AU PEUPLE KABYLE.

Boueflika a la Répression, nous avons le Droit. Il a la force, nous avons la dignité. Celle-ci nous dicte de manière impérieuse à BOYCOTTER les présidentielles du 9 avril.

Kabylie, le 28 mars 2009
Zhafit
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Message  Mohouch Mar 7 Avr - 21:41

Les Algériens s'apprêtent à reconduire Abdelaziz Bouteflika
Par Reuters, publié le 06/04/2009 à 23:28

ALGER - Avec une résignation palpable, les Algériens s'apprêtent à prolonger jeudi de cinq ans le double quinquennat du président Abdelaziz Bouteflika à la tête d'un pays riche en pétrole et en gaz mais qui peine à se remettre d'une longue insurrection islamiste.



Lors de l'ultime meeting électoral d'Abdelaziz Bouteflika, à Alger. Les Algériens s'apprêtent à prolonger jeudi de cinq ans le double quinquennat du président Abdelaziz Bouteflika à la tête d'un pays riche en pétrole et en gaz mais qui peine à se remettre d'une longue insurrection islamiste. (Reuters/Zohra Bensemra)

Si la violence de la décennie 1990 a reflué, la rébellion islamiste s'est radicalisée, faisant allégeance à Al Qaïda, et l'état d'urgence instauré il y a 17 ans reste en vigueur, ce qui n'empêche pas la frustration de la population de dégénérer régulièrement en émeutes dans les villes de province.

Le ministre algérien de l'Intérieur a estimé il y a trois semaines que le "terrorisme" reculait dans ses principaux bastions, mais qu'il était encore en mesure d'organiser des attentats "spectaculaires" afin de profiter de la caisse de résonance de la campagne électorale.

Professeur d'administration publique à l'Université d'Etat de Californie, Hamoud Salhi doute toutefois que le scrutin, qui se déroule dans un climat d'apathie générale, débouche en lui-même sur un retour aux violences des années 1990 qui ont fait jusqu'à 150.000 morts.

"Je m'attends à un accroissement de la violence, mais je pense que l'Etat est aujourd'hui très fort", déclare-t-il. Le pouvoir actuel est crédité d'avoir replacé le pays sur le chemin de la stabilité, grâce notamment à sa politique d'amnistie de milliers d'ancien rebelles.

Le président Bouteflika, qui n'a pas de concurrents à sa mesure parmi les cinq candidats qui se présentent face à lui, a promis de consacrer après sa réélection 150 milliards de dollars au redressement du secteur économique non-pétrolier déclinant, au logement et aux infrastructures.

Mais les rangs des chômeurs grossissent chaque jour parmi les jeunes, qui forment l'immense majorité de la population, et le pouvoir a du mal à s'attacher une population désabusée et à priver les islamistes armés de tout soutien populaire.

"Le problème aujourd'hui, c'est l'absence de confiance entre les représentants de l'Etat et les citoyens. Les groupes prônant l'extrême violence seront probablement en mesure de recruter tant que l'espoir de la jeunesse continuera à diminuer", analyse Khadija Mohsen- Finan, de l'Institut français des relations internationales (Ifri).

"L'ENJEU, C'EST LA PARTICIPATION"

Le ressentiment de la jeunesse éclate parfois en province, mettant aux prises les forces de sécurité à des émeutiers armés de pierres et de bâtons qui érigent des barricades de pneus enflammés, s'en prennent aux véhicules officiels et saccagent des immeubles.

A l'occasion de manifestations de protestation contre l'offensive israélienne à Gaza, en janvier, les rues d'Alger ont été le théâtre d'affrontements entre la police anti-émeutes et des milliers de jeunes qui lui lançaient des pierres en scandant des slogans anti- gouvernementaux et favorables à l'établissement d'un Etat islamique.

Les partisans de Bouteflika, qui comptent dans leurs rangs de nombreux citadins laïques, espèrent qu'une forte participation, jeudi, lui donnera un mandat clair pour continuer son entreprise de redressement national après 17 ans d'islamisme armé.

L'Assemblée nationale populaire a modifié la constitution en novembre pour supprimer la limitation à deux du nombre de quinquennats présidentiels et permettre à Bouteflika, dont la carrière politique a débuté dès l'indépendance de l'Algérie, en 1962, de se maintenir au pouvoir à 72 ans.

Cette initiative, dans laquelle ses détracteurs voient le prélude à une présidence à vie, implique nécessairement l'aval des "décideurs" militaires, mais le recours au parlement plutôt qu'à un référendum a creusé le fossé entre Bouteflika et la société civile, estime un analyste.

Pour Amel Boubakeur, du Carnegie Middle East Center de Beyrouth, "le fait qu'on n'ait même pas respecté une façade de démocratie a perturbé un grand nombre de gens".

A trois jours du scrutin, des portraits du président sourire aux lèvres sont omniprésents sur les panneaux d'affichage, les autobus et les façades d'immeubles de la capitale. La télévision et la radio nationale incitent les électeurs à aller voter.

Des millions de SMS appellent les possesseurs de portables à accomplir leur devoir électoral et les imams des mosquées ont fait de même.

"Ce qui est vraiment en jeu, c'est la participation", souligne Kader Abderrahim, chercheur à l'IRIS à Paris. "Si Bouteflika est mal élu, il lui sera plus difficile d'imposer son autorité."
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Message  azemour Dim 21 Aoû - 17:27

Nous vivons depuis dix ans un changement radical du type de régime politique dans les pays occidentaux, avec l'avènement d'un nouveau pouvoir, celui des réseaux économiques et financiers.
Voici les raisons pour lesquelles nous ne sommes déjà plus tout à fait en démocratie.
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