BOUTEFLIKA ET LA KABYLIE : Arkoun, dernière victime de l’amazighophobie présidentielle
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BOUTEFLIKA ET LA KABYLIE : Arkoun, dernière victime de l’amazighophobie présidentielle
Né à Ath Yani (Haute Kabylie), Mohamed Arkoun est enterré au Maroc. Ignoré, marginalisé et même humilié par le pouvoir algérien, le célèbre islamologue, dont le savoir était reconnu en Occident et en Orient, vient de se voir attribuer, à titre posthume, une annexe de la bibliothèque de la wilaya de Tizi-Ouzou dont la baptisation sera annoncée…au cours du premier semestre 2014, c’est-à-dire à la veille de la campagne électorale de la présidentielle, si toutefois l’agenda n’est pas bouleversé d’ici là.
Que des citoyens d’un village ou qu'une association régionale baptise un édifice du nom d’un enfant prodigue est banal. Que l’Etat réduise une sommité mondiale à cette seule dimension relève d’une forme de perversion dont Bouteflika et ses ouailles ont accablé la Kabylie.
Une artère de la capitale, une structure culturelle nationale ou une université portant le nom de Mohamed Arkoun n’aurait choqué personne. C’est trop demander à un chef de l’Etat qui a décidé de faire de sa tribu une aristocratie exclusive. En agressant Arkoun dans sa tombe marocaine, le pouvoir délivre trois messages : persécuter, jusque dans l’au-delà, un homme dont la science et l’éthique ont disqualifié l’islam politique dont a usé et abusé le chef de l’Etat, continuer à nier l’envergure nationale aux natifs de Kabylie, manipuler l’opinion locale à la veille de la campagne électorale, en recourant à une concession qui, en fait, est une agression de plus.
Qui a dit que Bouteflika n’avait pas de politique culturelle ?
Malek Yacini
Que des citoyens d’un village ou qu'une association régionale baptise un édifice du nom d’un enfant prodigue est banal. Que l’Etat réduise une sommité mondiale à cette seule dimension relève d’une forme de perversion dont Bouteflika et ses ouailles ont accablé la Kabylie.
Une artère de la capitale, une structure culturelle nationale ou une université portant le nom de Mohamed Arkoun n’aurait choqué personne. C’est trop demander à un chef de l’Etat qui a décidé de faire de sa tribu une aristocratie exclusive. En agressant Arkoun dans sa tombe marocaine, le pouvoir délivre trois messages : persécuter, jusque dans l’au-delà, un homme dont la science et l’éthique ont disqualifié l’islam politique dont a usé et abusé le chef de l’Etat, continuer à nier l’envergure nationale aux natifs de Kabylie, manipuler l’opinion locale à la veille de la campagne électorale, en recourant à une concession qui, en fait, est une agression de plus.
Qui a dit que Bouteflika n’avait pas de politique culturelle ?
Malek Yacini
moi- Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009
Re: BOUTEFLIKA ET LA KABYLIE : Arkoun, dernière victime de l’amazighophobie présidentielle
http://www.algerie-express.com/ae/culture/151-culture/3249-bouteflika-et-la-kabylie-arkoun,-dernière-victime-de-l’amazighophobie-présidentielle
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