Il a tenue ce matin un rassemblement devant la Wilaya de Béjaia: Le FFS tire sur tout ce qui bouge.

Il a tenue ce matin un rassemblement devant la Wilaya de Béjaia: Le FFS tire sur tout ce qui bouge.

Détails Publication : 20 janvier 2015
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Près de trois cents personnes, élus, militants et sympathisants compris, du front des forces socialistes ont manifesté ce matin devant le siège de la wilaya de Béjaia.
Le FFS de Béjaïa a mobilisé ses troupes sur fond de motivations assez en vogue sur la scène politique locale. Pour un parti aux commandes de la wilaya depuis plusieurs mandats, la mobilisation d’hier n’a franchement pas été conséquente, selon les observateurs, qui sont nombreux  à s’interroger sur cette manière de faire pour un parti qui dirigent 18 communes et l’institution de l’APW, même si cette dernière lui échappe fatalement. Un forcing, qui aura été un coup d’épée dans l’eau.   A travers ce rassemblement le FFS confirme son infériorité au sein de l’APW  et assume désormais son rôle d’opposition en choisissant la voie revendicative, un rôle dédié généralement à ceux qui ne détiennent pas le pouvoir local.
La fédération locale a choisi ce matin de motiver sa sortie par des revendications soulevées par différentes franges de la société. Une manière à lui d'épouser la cause citoyenne dans une conjoncture qui le place véritablement au bas du tableau. Quoi de mieux pour se refaire une virginité que de pousser le bouchon au plus loin. «Un plan spécial urgent pour le développement de la région» et une «commission d'enquête sur la gestion du premier magistrat de la wilaya, Hamou Ahmed Touhami». Deux point riétirés ce matin par les intervenants en présence du wali, qui a osé sortir de son bureau pour écouter près du rassemblement le discours des responsables du FFS.  Soumis à la pression par une opposition qui ne lui laisse presque aucune manoeuvre au niveau de l'Assemblée populaire de wilaya, le FFS  revient sur «les manoeuvres malsaines du wali et l'instrumentalisation des relais maffieux dans la gestion des affaires de la wilaya», deux slogans pour dire tout simplement que ce que son groupe subit au sein de l'appui n'est que la conséquence d'une connivence entre l'opposition, forte de 22 élus sur les 43 que compte l'APW, et le chef de l'exécutif; ce dernier sera aussi pris pour cible dans ce que le FFS appelle le «bradage du foncier sous le couvert du Calpiref». Le parti d'Ait Ahmed ne s'arrête pas là puisque il prendra aussi pour cible les médias, dont la radio Soummam qu’il accuse de « parti pris et de désinformation». Voilà un parti démocratique qui s’en prend aux médias. Et comme pour boucler la boucle, le FFS verse dans la récupération en exigeant «le raccordement au gaz de ville de toutes les localités» faisant fi du nouveau programme conséquent annoncé récemment en la matière. Le FFS, qui a failli capoter une réunion de haut niveau tenue en décembre dernier sur ce sujet de raccordement en gaz de ville lorsqu'une commission interministérielle s'est déplacée à Béjaïa, s'est rappelé, lui qui est aux commandes de la wilaya depuis plus de 15 ans, que la population est en manque de gaz de ville. Il a été question aussi du «lancement effectif des grands projets», de la répartition juste et équitable des PCD entre toutes les communes» et « d’une commission d'enquête sur la gestion douteuse du wali.

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