Malg, Boussouf, Colonel Lotfi Ali Cherif Deroua répond à Saïd Sadi
Page 1 sur 1
Malg, Boussouf, Colonel Lotfi Ali Cherif Deroua répond à Saïd Sadi
Actualités : Malg, Boussouf, Colonel Lotfi
Ali Cherif Deroua répond à Saïd Sadi
Ali Cherif Deroua répond à Saïd Sadi
J’aimerais remercier Monsieur Saïd Sadi de m’avoir sacrifié une page et demie dans le journal Le Soir d’Algérie, sous le titre «Mise au point, Malg, Boussouf, le colonel Lotfi : le temps des vérités», me citant nommément à quatorze reprises.
Quel honneur.
Dans cet article, j’ai pu relever, entre autres, des contradictions et des contrevérités.
Il écrit : «La réplique de Monsieur Ali Cherif Deroua que j’ai pu croiser, il y a quelques années, retient l’attention à maints égards.»
M. Saïd Sadi connaît parfaitement les subtilités et les nuances de la langue française et je l’en félicite. Ainsi, il aurait pu se contenter d’écrire : que j’ai croisé, au lieu de, que j’ai pu croiser. Cette dernière formulation qui est la sienne laisse planer le doute sur notre relation.
Il écrit un peu plus bas, «mais ce qui a, à l’évidence, poussé Monsieur Ali Cherif Deroua à sortir du bois, lui, habituellement si peu enclin à se prêter aux polémiques».
Il écrit aussi, «Monsieur Ali Cherif Deroua qui pourtant a lu l’ouvrage (le livre de M. Saïd Sadi), évacue sans état d’âme une donnée factuelle incontestable». Le terme «incontestable» prouve que Monsieur Saïd Sadi se considère comme étant apparemment le seul à détenir la VÉRITÉ.
Il écrit enfin, «Monsieur Ali Cherif Deroua connaît ce maquisard, il sait quand et où ce colloque a eu lieu…». N’en déplaise à Monsieur Saïd Sadi, je ne connais pas ce maquisard et je n’étais pas du tout au courant de ce colloque.
Avouez qu’il y a quelque chose qui cloche !
Comment et pourquoi connaître parfaitement un monsieur (Monsieur Ali Cherif Deroua), son caractère, ses fréquentations, ses lectures, et j’en passe alors qu’il «a pu seulement le croiser il y a quelques années». J’aimerais bien que M. Saïd Sadi refile aux lecteurs sa méthode. Une question à laquelle j’aimerais que Monsieur Saïd Sadi réponde : a-t-il fréquenté pendant plusieurs années Monsieur Ali Cherif Deroua ?
En ce qui concerne Boussouf, je n’ai fait qu’énumérer une partie de son parcours.
Les lecteurs que M. Saïd Sadi veut duper auront leur propre lecture et leur propre opinion. En bien ou en mal, Boussouf n’a pas besoin de moi pour être malgré M. Saïd Sadi, un des leaders incontournables de la Révolution. Tout un chacun a le droit d’avoir son opinion sur tous les acteurs de Révolution sans exclusive.
M. Saïd Sadi fidèle à lui-même, «Monsieur Deroua s’emploie à cultiver la confusion en affirmant que c’est moi (Saïd Sadi) qui aurais révélé une information aussi capitale que dramatique de notre histoire». Soit Monsieur Saïd Saidi a mal lu l’article du Soir d’Algérie du 2 novembre 2014 auquel je me réfère, soit il ne sait plus comment se défendre.
Pour que le lecteur puisse, lui-même, avoir son interprétation, je cite de nouveau et entièrement tel qu’il a été écrit sur le journal. «Celle-ci (la direction collégiale) fut source de tergiversations, de rivalités et même de blocage des instances de la Révolution avec des conséquences humaines et politiques qui ont considérablement compliqué et probablement prolongé la guerre» fera observer l’auteur du bestseller sur Amirouche qui suggérera qu’«il faudra un jour se pencher sur le parcours des autres, leurs motivations, la nature et les implications de certaines décisions et sanctions prises pendant et après la guerre, et dont les répercussions pèsent encore sur la vie politique nationale» REVELANT que «dès l’automne 1956, c’est-à-dire un mois après avoir pris ses fonctions en tant que responsable de la Wilaya V, Boussouf ordonne l’exécution de Lotfi qu’il avait convoqué à son PC basé au Maroc». Donc, je ne lui ai en aucun cas collé cette révélation. Je n’ai fait que citer ce paragraphe ni plus ni moins. Cette méthode est pour le moins regrettable.
Parlant de Lotfi, il écrit, «Monsieur Ali Cherif Deroua, avec un peu de recul, voire de scrupules… aurait pu s’éviter d’attenter aux convictions et à la mémoire de l’un des officiers vertueux de la guerre de Libération». Quel toupet. Balancer une accusation de ce genre sur quelqu’un, sans preuves, est scandaleux et immoral. En relisant mon article, le lecteur pourra constater par lui-même que je n’ai porté aucun jugement sur mon frère de combat le colonel Lotfi.
Lotfi est pour Monsieur Saïd Sadi un nom qu’il utilise à des fins scabreuses et n’a sûrement aucun respect pour le martyr. Lotfi est pour moi, mon compagnon de combat, l’homme que j’ai connu en 1958 au Maroc alors qu’il était commandant militaire à la Wilaya V lorsque je suis sorti du maquis, avec lequel j’ai sympathisé à Tunis lors de la réunion des colonels de septembre à décembre 1959, que j’ai revu avec plaisir à Tripoli pour la réunion du CNRA, fin décembre 1959 et début janvier 1960, et auquel j’ai fait visiter pendant une semaine les trésors historiques du Caire. Lotfi est pour moi une partie de moi-même au même titre que Ben M’hidi et bien d’autres. Il n’a qu’à demander à Madame Lotfi qui est son frère Ali Cherif Deroua.
Ces mises au point ne sont qu’un début et j’espère que Monsieur Saïd Sadi ne reniera pas ses écrits des 2 et 17 novembre 2014 qui sont des mines de falsifications, de contrevérités et d’hallucinations.
Ali Cherif Deroua
Quel honneur.
Dans cet article, j’ai pu relever, entre autres, des contradictions et des contrevérités.
Il écrit : «La réplique de Monsieur Ali Cherif Deroua que j’ai pu croiser, il y a quelques années, retient l’attention à maints égards.»
M. Saïd Sadi connaît parfaitement les subtilités et les nuances de la langue française et je l’en félicite. Ainsi, il aurait pu se contenter d’écrire : que j’ai croisé, au lieu de, que j’ai pu croiser. Cette dernière formulation qui est la sienne laisse planer le doute sur notre relation.
Il écrit un peu plus bas, «mais ce qui a, à l’évidence, poussé Monsieur Ali Cherif Deroua à sortir du bois, lui, habituellement si peu enclin à se prêter aux polémiques».
Il écrit aussi, «Monsieur Ali Cherif Deroua qui pourtant a lu l’ouvrage (le livre de M. Saïd Sadi), évacue sans état d’âme une donnée factuelle incontestable». Le terme «incontestable» prouve que Monsieur Saïd Sadi se considère comme étant apparemment le seul à détenir la VÉRITÉ.
Il écrit enfin, «Monsieur Ali Cherif Deroua connaît ce maquisard, il sait quand et où ce colloque a eu lieu…». N’en déplaise à Monsieur Saïd Sadi, je ne connais pas ce maquisard et je n’étais pas du tout au courant de ce colloque.
Avouez qu’il y a quelque chose qui cloche !
Comment et pourquoi connaître parfaitement un monsieur (Monsieur Ali Cherif Deroua), son caractère, ses fréquentations, ses lectures, et j’en passe alors qu’il «a pu seulement le croiser il y a quelques années». J’aimerais bien que M. Saïd Sadi refile aux lecteurs sa méthode. Une question à laquelle j’aimerais que Monsieur Saïd Sadi réponde : a-t-il fréquenté pendant plusieurs années Monsieur Ali Cherif Deroua ?
En ce qui concerne Boussouf, je n’ai fait qu’énumérer une partie de son parcours.
Les lecteurs que M. Saïd Sadi veut duper auront leur propre lecture et leur propre opinion. En bien ou en mal, Boussouf n’a pas besoin de moi pour être malgré M. Saïd Sadi, un des leaders incontournables de la Révolution. Tout un chacun a le droit d’avoir son opinion sur tous les acteurs de Révolution sans exclusive.
M. Saïd Sadi fidèle à lui-même, «Monsieur Deroua s’emploie à cultiver la confusion en affirmant que c’est moi (Saïd Sadi) qui aurais révélé une information aussi capitale que dramatique de notre histoire». Soit Monsieur Saïd Saidi a mal lu l’article du Soir d’Algérie du 2 novembre 2014 auquel je me réfère, soit il ne sait plus comment se défendre.
Pour que le lecteur puisse, lui-même, avoir son interprétation, je cite de nouveau et entièrement tel qu’il a été écrit sur le journal. «Celle-ci (la direction collégiale) fut source de tergiversations, de rivalités et même de blocage des instances de la Révolution avec des conséquences humaines et politiques qui ont considérablement compliqué et probablement prolongé la guerre» fera observer l’auteur du bestseller sur Amirouche qui suggérera qu’«il faudra un jour se pencher sur le parcours des autres, leurs motivations, la nature et les implications de certaines décisions et sanctions prises pendant et après la guerre, et dont les répercussions pèsent encore sur la vie politique nationale» REVELANT que «dès l’automne 1956, c’est-à-dire un mois après avoir pris ses fonctions en tant que responsable de la Wilaya V, Boussouf ordonne l’exécution de Lotfi qu’il avait convoqué à son PC basé au Maroc». Donc, je ne lui ai en aucun cas collé cette révélation. Je n’ai fait que citer ce paragraphe ni plus ni moins. Cette méthode est pour le moins regrettable.
Parlant de Lotfi, il écrit, «Monsieur Ali Cherif Deroua, avec un peu de recul, voire de scrupules… aurait pu s’éviter d’attenter aux convictions et à la mémoire de l’un des officiers vertueux de la guerre de Libération». Quel toupet. Balancer une accusation de ce genre sur quelqu’un, sans preuves, est scandaleux et immoral. En relisant mon article, le lecteur pourra constater par lui-même que je n’ai porté aucun jugement sur mon frère de combat le colonel Lotfi.
Lotfi est pour Monsieur Saïd Sadi un nom qu’il utilise à des fins scabreuses et n’a sûrement aucun respect pour le martyr. Lotfi est pour moi, mon compagnon de combat, l’homme que j’ai connu en 1958 au Maroc alors qu’il était commandant militaire à la Wilaya V lorsque je suis sorti du maquis, avec lequel j’ai sympathisé à Tunis lors de la réunion des colonels de septembre à décembre 1959, que j’ai revu avec plaisir à Tripoli pour la réunion du CNRA, fin décembre 1959 et début janvier 1960, et auquel j’ai fait visiter pendant une semaine les trésors historiques du Caire. Lotfi est pour moi une partie de moi-même au même titre que Ben M’hidi et bien d’autres. Il n’a qu’à demander à Madame Lotfi qui est son frère Ali Cherif Deroua.
Ces mises au point ne sont qu’un début et j’espère que Monsieur Saïd Sadi ne reniera pas ses écrits des 2 et 17 novembre 2014 qui sont des mines de falsifications, de contrevérités et d’hallucinations.
Ali Cherif Deroua
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Malg, Boussouf, Colonel Lotfi Ali Cherif Deroua répond à Saïd Sadi
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/11/23/article.php?sid=171274&cid=2
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Sujets similaires
» Polémique autour de la mort du colonel Lotfi Nordine Aït Hamouda répond à Cherif Deroua
» Malg, Boussouf, Colonel Lotfi : le temps des vérités
» Ali Chérif Deroua répond à Saïd Sadi : «Assumez vos écrits»
» POLÉMIQUE SUR LA MORT DES COLONELS AMIROUCHE ET LOTFI Saïd Sadi réplique à Deroua
» Abdelhafid Boussouf. Colonel, ministre des liaisons générales et communications, créateur du MALG (Ministère de l'armement et des liaisons générales), ancêtre des services secrets, mort en décembre 1980
» Malg, Boussouf, Colonel Lotfi : le temps des vérités
» Ali Chérif Deroua répond à Saïd Sadi : «Assumez vos écrits»
» POLÉMIQUE SUR LA MORT DES COLONELS AMIROUCHE ET LOTFI Saïd Sadi réplique à Deroua
» Abdelhafid Boussouf. Colonel, ministre des liaisons générales et communications, créateur du MALG (Ministère de l'armement et des liaisons générales), ancêtre des services secrets, mort en décembre 1980
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|