Béjaïa Hachemi Bouhired, directeur par intérim de la Maison de la culture “Je poursuis le programme tracé par M. Aïci”
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Béjaïa Hachemi Bouhired, directeur par intérim de la Maison de la culture “Je poursuis le programme tracé par M. Aïci”
La Dépêche de Kabylie : Ahmed Aici vient de quitter Béjaïa pour Mostaganem et vous assurez l’intérim, avant d’être nommé directeur de la Maison de la culture
Hachemi Bouhired : Comme vous venez de le dire, Ahmed Aïci est parti après avoir remis le train sur les rails. Il a fait un travail énorme au niveau de la Maison de la culture de Béjaïa, que ce soit dans la redynamisation et le fonctionnement des ateliers ou dans l’activité elle-même en matière d’organisation et de discipline.
Effectivement, depuis son départ, je le remplace en assurant la direction de la Maison de la culture de Béjaïa. Je suis diplômé de l’INADC d’où sont sortis la majorité des directeurs de maisons de la culture. Cela fait 20 ans que je suis dans le secteur et j’ai gravi tous les échelons depuis ma première fonction comme animateur. J’ai été directeur des Centres culturels d’Aokas et de Bordj Mira. Par la suite, je suis venu à la Maison de la culture de Béjaïa où j’ai commencé par être le chef de la section programmation avant de devenir conseiller culturel puis chef de service avant d’assurer l’intérim de tous les directeurs de cet établissement. Tout cela pour vous dire que j’ai une grande expérience dans ce secteur.
Avec cette grande expérience, allez-vous poursuivre le travail entamé par Ahmed Aïci ou, avez-vous votre propre programme ?
Ayant toujours été le bras droit d’Ahmed Aïci, je ne peux que poursuivre le programme qu’il a tracé, du moins en ce qui concerne les grands axes des formations, des activités culturelles et de l’animation. Toutefois, et c’est tout à fait normal, il y aura beaucoup de nouveautés, car nous sommes déterminés à aller de l’avant.
Mis à part les grandes manifestations qui sont appelées à devenir des traditions annuelles, qu’allez-vous apporter de nouveau en matière d’activités permanentes ?
Comme vous devez le savoir, dans cet établissement culturel, il y a deux volets: La formation et l’animation. A cet effet, nous venons de lancer plusieurs nouveaux ateliers de formation tels que le montage vidéo, l’infographie, la culture et le cinéma. Tout cela en plus des 12 ateliers déjà existants. Je précise qu’en ce qui concerne l’atelier de cinéma, la formation sera complète puisqu’il y aura un accompagnement de l’écriture des scénarii aux présentations sur écran. Concernant l’animation, nous venons de lancer une activité, le “café littéraire” tous les 15 jours et nous allons passer également au théâtre, il y aura des débats après chaque pièce, tous les quinze jours également.
Revenons aux grandes manifestations culturelles qui ont été organisées l’année passée. Y aura-t-il des éditions cette année ?
Oui. Eh bien, toutes : le Carrefour du livre qui sera élargi au maximum de maisons d’éditions en collaboration avec “Tira”, les 7e rencontres cinématographiques avec, bien entendu, Project’Heurt, la Journée de l’enfance africaine le 18 juin 2009 à laquelle nous accordons beaucoup d’importance, les rencontres nationales des artistes plasticiens et aussi les journées du théâtre pour enfant avec le Théâtre régional, etc.
Maintenant, parlons du Festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles puisqu’il est institutionnalisé
Je tiens à vous dire que la préparation de la deuxième édition a déjà commencé. Mais, il faut reconnaître que la ministre de la Culture, Khalida Toumi mets tous les moyens nécessaires pour le développement du secteur.
Comme l’année passée, les huit wilayas seront concernées : Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès, Bordj Bou Arréridj, Sétif, Jijel et Alger.
Et le colloque organisé en partenariat avec le Festival du film amazigh ?
Cette année, il y aura plutôt un ensemble de conférences.
Ce qui est encore mieux vu le travail qui sera fait.
Je profite de cette occasion pour vous dire que les recommandations du colloque “Regard croisés sur la chanson kabyle” seront bientôt édités puisque le commissaire du festival a pris les choses en main.
Venons-en à la Maison de la culture de Béjaïa. Il est question de travaux de rénovation et même de sécurisation. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cela ?
Effectivement. Le Duch nous a répondu par écrit et les travaux débuteront incessamment. Toutefois, je tiens à vous signaler que la clôture, puisque vous parlez de sécurisation, ne sera pas faite en béton comme on pourrait le penser.Tous les travaux de rénovation seront faits de façon artistique. Pour l’intérieur, la réception sera amenagée et les sous-sols seront des espaces culturels.
Mais est-ce que l’établissement sera fermé au public durant les travaux ?
Nous ferons tout pour ne pas le fermer et c’est réalisable. D’autant plus que nous ne voulons pas d’une cassure de l’activité alors qu’elle est en plein épanouissement.
Le mot de la fin ?
Je tiens à remercier Madame la Ministre qui est en train de mettre de grands moyens à la disposition des structures de la culture. Elle a donné une ossature à notre secteur. Enfin, je lance un appel à tous les artistes, mouvement associatif et société civile afin qu’ils viennent travailler avec nous, car je le répète encore, Madame la Ministre a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de la culture. Alors, venez et nous travaillerons ensemble.
Propos recueillis par Tarik Amirouchen DEPECHE DE KABYLIE DU 04 02 2009.
Hachemi Bouhired : Comme vous venez de le dire, Ahmed Aïci est parti après avoir remis le train sur les rails. Il a fait un travail énorme au niveau de la Maison de la culture de Béjaïa, que ce soit dans la redynamisation et le fonctionnement des ateliers ou dans l’activité elle-même en matière d’organisation et de discipline.
Effectivement, depuis son départ, je le remplace en assurant la direction de la Maison de la culture de Béjaïa. Je suis diplômé de l’INADC d’où sont sortis la majorité des directeurs de maisons de la culture. Cela fait 20 ans que je suis dans le secteur et j’ai gravi tous les échelons depuis ma première fonction comme animateur. J’ai été directeur des Centres culturels d’Aokas et de Bordj Mira. Par la suite, je suis venu à la Maison de la culture de Béjaïa où j’ai commencé par être le chef de la section programmation avant de devenir conseiller culturel puis chef de service avant d’assurer l’intérim de tous les directeurs de cet établissement. Tout cela pour vous dire que j’ai une grande expérience dans ce secteur.
Avec cette grande expérience, allez-vous poursuivre le travail entamé par Ahmed Aïci ou, avez-vous votre propre programme ?
Ayant toujours été le bras droit d’Ahmed Aïci, je ne peux que poursuivre le programme qu’il a tracé, du moins en ce qui concerne les grands axes des formations, des activités culturelles et de l’animation. Toutefois, et c’est tout à fait normal, il y aura beaucoup de nouveautés, car nous sommes déterminés à aller de l’avant.
Mis à part les grandes manifestations qui sont appelées à devenir des traditions annuelles, qu’allez-vous apporter de nouveau en matière d’activités permanentes ?
Comme vous devez le savoir, dans cet établissement culturel, il y a deux volets: La formation et l’animation. A cet effet, nous venons de lancer plusieurs nouveaux ateliers de formation tels que le montage vidéo, l’infographie, la culture et le cinéma. Tout cela en plus des 12 ateliers déjà existants. Je précise qu’en ce qui concerne l’atelier de cinéma, la formation sera complète puisqu’il y aura un accompagnement de l’écriture des scénarii aux présentations sur écran. Concernant l’animation, nous venons de lancer une activité, le “café littéraire” tous les 15 jours et nous allons passer également au théâtre, il y aura des débats après chaque pièce, tous les quinze jours également.
Revenons aux grandes manifestations culturelles qui ont été organisées l’année passée. Y aura-t-il des éditions cette année ?
Oui. Eh bien, toutes : le Carrefour du livre qui sera élargi au maximum de maisons d’éditions en collaboration avec “Tira”, les 7e rencontres cinématographiques avec, bien entendu, Project’Heurt, la Journée de l’enfance africaine le 18 juin 2009 à laquelle nous accordons beaucoup d’importance, les rencontres nationales des artistes plasticiens et aussi les journées du théâtre pour enfant avec le Théâtre régional, etc.
Maintenant, parlons du Festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles puisqu’il est institutionnalisé
Je tiens à vous dire que la préparation de la deuxième édition a déjà commencé. Mais, il faut reconnaître que la ministre de la Culture, Khalida Toumi mets tous les moyens nécessaires pour le développement du secteur.
Comme l’année passée, les huit wilayas seront concernées : Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès, Bordj Bou Arréridj, Sétif, Jijel et Alger.
Et le colloque organisé en partenariat avec le Festival du film amazigh ?
Cette année, il y aura plutôt un ensemble de conférences.
Ce qui est encore mieux vu le travail qui sera fait.
Je profite de cette occasion pour vous dire que les recommandations du colloque “Regard croisés sur la chanson kabyle” seront bientôt édités puisque le commissaire du festival a pris les choses en main.
Venons-en à la Maison de la culture de Béjaïa. Il est question de travaux de rénovation et même de sécurisation. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cela ?
Effectivement. Le Duch nous a répondu par écrit et les travaux débuteront incessamment. Toutefois, je tiens à vous signaler que la clôture, puisque vous parlez de sécurisation, ne sera pas faite en béton comme on pourrait le penser.Tous les travaux de rénovation seront faits de façon artistique. Pour l’intérieur, la réception sera amenagée et les sous-sols seront des espaces culturels.
Mais est-ce que l’établissement sera fermé au public durant les travaux ?
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Propos recueillis par Tarik Amirouchen DEPECHE DE KABYLIE DU 04 02 2009.
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
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