Enquête sur les avoirs de Chakib Khelil en France
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Enquête sur les avoirs de Chakib Khelil en France
La section fi nancière du tribunal de Paris est chargée d’instruire une enquête sur une affaire de blanchiment d’argent qui concerne Chakib Khelil et une trentaine de personnes, suite à une plainte déposée par des associations algériennes en France.
La plainte déposée par deux associations, le Mouvement des citoyens algériens de France (MCAF) et le Conseil national de l’immigration (CNI), contre Chakib Khelil et d’autres responsables algériens pour détournement de biens publics et blanchiment de capitaux, auprès du procureur de la République du tribunal de grande instance de Paris, le 25 février dernier, a été enrôlée par ce même tribunal sous le numéro 131350011095 le 15 mai 2013. C’est la section financière du tribunal de Paris qui sera chargée de l’instruire.
Omar Aït Mokhtar, président du MCAF, nous précise que l’action engagée auprès du procureur de la République de Paris a pour origine une affaire de corruption concernant la compagnie italienne ENI et Sonatrach et impliquant, du côté algérien, l’ancien ministre de l’Energie Chabik Khelil et une trentaine de responsables algériens, instruite par le tribunal de Milan et pour laquelle le MCAF et le CNI se sont portés partie civile. Affaire dénommée Sonatrach II.
«Les personnes mises en cause dans l’affaire de Milan possèdent des biens et des comptes bancaires en France, obtenus à partir d’argent sale. Nous nous sommes appuyés sur la loi française relative au blanchiment de capitaux pour argumenter notre démarche auprès du tribunal de Paris», nous affirme Omar Aït Mokhtar.
Et d’ajouter : «Notre action est dirigée contre les biens indûment acquis et non les personnes.» «Nous voulons que cet argent illégalement acquis soit rendu au peuple algérien, son véritable propriétaire.»
Le président du MCAF nous affirme qu’un dossier a été remis au procureur de la République du tribunal de grande instance de Paris, contenant des documents et des preuves ayant trait aux biens et comptes bancaires appartenant à certaines des personnes poursuivies par le tribunal de Milan, que le MCAF et le CNI ont recueillis suite à des investigations.
«Celles-ci se poursuivent», indique Omar Aït Mokhtar. Ces biens détournés seraient de l’ordre de 260 millions d’euros, selon notre interlocuteur.
Les députés français et européens Noël Mamère, Eva Joly, José Bové et Cohn-Bendit appuient l’action du MCAF et du CNI, selon Omar Aït Mokhtar. Les deux associations ne vont pas s’arrêter à la France, elles vont poursuivre leurs investigations dans d’autres pays européens à la recherche de comptes bancaires et de biens immobiliers illégalement acquis.
Lu sur El Watan
La plainte déposée par deux associations, le Mouvement des citoyens algériens de France (MCAF) et le Conseil national de l’immigration (CNI), contre Chakib Khelil et d’autres responsables algériens pour détournement de biens publics et blanchiment de capitaux, auprès du procureur de la République du tribunal de grande instance de Paris, le 25 février dernier, a été enrôlée par ce même tribunal sous le numéro 131350011095 le 15 mai 2013. C’est la section financière du tribunal de Paris qui sera chargée de l’instruire.
Omar Aït Mokhtar, président du MCAF, nous précise que l’action engagée auprès du procureur de la République de Paris a pour origine une affaire de corruption concernant la compagnie italienne ENI et Sonatrach et impliquant, du côté algérien, l’ancien ministre de l’Energie Chabik Khelil et une trentaine de responsables algériens, instruite par le tribunal de Milan et pour laquelle le MCAF et le CNI se sont portés partie civile. Affaire dénommée Sonatrach II.
«Les personnes mises en cause dans l’affaire de Milan possèdent des biens et des comptes bancaires en France, obtenus à partir d’argent sale. Nous nous sommes appuyés sur la loi française relative au blanchiment de capitaux pour argumenter notre démarche auprès du tribunal de Paris», nous affirme Omar Aït Mokhtar.
Et d’ajouter : «Notre action est dirigée contre les biens indûment acquis et non les personnes.» «Nous voulons que cet argent illégalement acquis soit rendu au peuple algérien, son véritable propriétaire.»
Le président du MCAF nous affirme qu’un dossier a été remis au procureur de la République du tribunal de grande instance de Paris, contenant des documents et des preuves ayant trait aux biens et comptes bancaires appartenant à certaines des personnes poursuivies par le tribunal de Milan, que le MCAF et le CNI ont recueillis suite à des investigations.
«Celles-ci se poursuivent», indique Omar Aït Mokhtar. Ces biens détournés seraient de l’ordre de 260 millions d’euros, selon notre interlocuteur.
Les députés français et européens Noël Mamère, Eva Joly, José Bové et Cohn-Bendit appuient l’action du MCAF et du CNI, selon Omar Aït Mokhtar. Les deux associations ne vont pas s’arrêter à la France, elles vont poursuivre leurs investigations dans d’autres pays européens à la recherche de comptes bancaires et de biens immobiliers illégalement acquis.
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Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
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