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Bouteflika «révolté» par les scandales de Sonatrach provoqués par son ami Chakib Khelil

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Bouteflika «révolté» par les scandales de Sonatrach provoqués par son ami Chakib Khelil  Empty Bouteflika «révolté» par les scandales de Sonatrach provoqués par son ami Chakib Khelil

Message  Aokas Ultras Dim 24 Fév - 17:01

Lâchage? Le président Bouteflika a affirmé samedi 23 février qu’il ne pouvait « passer sous silence » les scandales qui touchent la gestion de l’entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach, tout en réitérant sa confiance en la justice pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables. Les propos du chef de l’Etat algérien sur ces scandales, les premiers depuis l’éclatement de l’affaire de Sonatrach en janvier 2010, interviennent après une cascade de révélations touchant deux de ses anciens ministres.


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« Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent la gestion de Sonatrach », a dit le président dans un message adressé au SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens et la nationalisation des hydrocarbures.

Le chef de l’Etat, cité par l'APS, a indiqué que ces informations « soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation ».

Farid Bejaoui, ami des Khelil père et fils


La justice italienne enquête depuis février 2011 sur 8 contrats d’un montant de 14 milliards de dollars obtenus par Saipem entre 2007 et 2009 en Algérie à l'époque où le secteur était dirigé par Chakib Khelil, débarqué du gouvernement en mai 2010.

Ces contrats ont fait l’objet de commissions versées à des intermédiaires algériens d’un montant de 264 millions de dollars. Les noms de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, un proche de Bouteflika et celui de Farid Bedjaoui, le neveu de l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, un autre proche du président, sont cités par le parquet de Milan pour être derrière ces acquisitions et ces pots-de-vin.

Emboitant le pas à la justice italienne, la justice canadienne a décidé d’enquêter de son côté sur les contrats obtenus par SNC-Lavalin en Algérie grâce à l’entregent là encore de Farid Bedjaoui.

En tout, ce sont donc 20 milliards de dollars de contrats suspects qui ont été attribués avec le concours de Farid Bedjaui et de ses deux frères, de très vieilles connaissances de Chakib Khelil et de son fils Sina.


Alors que les avocats de la défense réclament la convocation de Chakib Khelil dans le cadre de l’instruction judiciaire lancée en janvier 2010 sur trois contrats accordés par Sonatrach, l’ex-ministre est encore protégé d’une audition par les magistrats algériens. Détenteur d'un passeport diplomatique, M. Khelil continue de voyager à travers le monde et de monnayer ses services notamment pour le compte de compagnie ayant déjà travaillé avec Sonatrach par le passé.

« Si je tombe, j'emporte avec moi beaucoup de monde »

Chakib Khelil a déjà réussi a passer à travers les gouttes en 2007 lorsque éclata le scandale lié aux contrats accordés par Sonatrach et par le ministère de la Défense à Brown-Root et Condor ( BRC) pour un montant de 2,7 milliards de dollars.

A l'époque, cet intime de Bouteflika avait plaidé l'ignorance des faits avant d'étouffer l'affaire en procédant à la dissolution en catimini de BRC durant l'été 2007.

La déclaration du président Bouteflika est-elle un feu vert pour les juges pour auditionner Chakib Khelil ? Rien n'est moins sûr.

Selon nos informations la décision de soustraire l'ex-ministre de l'Energie et des Mines à la portée des juges algériens serait liée à des menaces qu'il aurait proférées à maintes reprises concernant son éventuelle convocation: « Si je tombe, j'emporte avec moi beaucoup de monde », aurait dit Khelil à maintes reprises à des amis algériens.

L'hypothèse est très fort probable dans la mesure où un autre acteur clé de Sonatrach, Réda Hemche, neveu de Khelil, désigné comme le cerveau de la corruption au sein du groupe pétrolier algérien, a été sous-trait aux enquêtes du DRS à l'automne 2009.

Des membres du cercle présidentiel avaient décidé de l'ex-filtrer vers la Suisse pour protéger des personnes et taire des secrets liés à la gestion de la compagnie pétrolière.


Mais Chakib Khelil n'est pas le seul à passer à travers les mailles de la la justice à Alger. C'est le cas également de Mohamed Bedjaoui, convoqué à deux reprises par un juge dans le cadre du scandale de l’autoroute Est-Ouest, mais qui refuse de se mettre à la disposition de son pays.


Aokas Ultras

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Message  Aokas Ultras Dim 24 Fév - 17:02

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Aokas Ultras

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