Le triomphe des médiocres ou le malheureux destin de l'Algérie
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Le triomphe des médiocres ou le malheureux destin de l'Algérie
Qui aurait pu prévoir ou présager un aussi malheureux destin pour l'Algérie?
Pourtant, pour un si beau et grand pays, doté de tous les atouts pour offrir a ses citoyens et à ceux des pays voisins une vie heureuse et paisible. Et si on veut être ambitieux, c'est un pays nanti par l'histoire, la géographie, le sol, le sous-sol et la composante humaine pour être naturellement un leader régional, continental et pourquoi pas mondial dans la promotion des libertés et du progrès.
C'est vers l'année 1985, encadré par les seigneurs de guerre nourri par la soif du pouvoir de l'école Boukheroubiste que le régime dictateur a atteint le paroxysme de sa puissance. Il instaura la médiocratie comme régime de fonctionnement pour l'Etat algérien. C'est à cette époque que la brutalité et la ruse ont étouffé l'intelligence, et que la corruption et la servilité ont eu raison de la valeur universelle qu'est le travail. Pour masquer sa laideur, le système projeta les slogans de "l'homme qu'il faut à la place qui faut" ainsi que "pour une vie meilleure". Le décodage le plus remarquable de ce régime de la médiocratie a été illustré sur l'aspect social par le merveilleux film "Carnaval fi Dachra".
A cette époque, lorsqu'on a attiré l'attention des algériens sur les signes avant-coureurs de la crise économique et de la guerre civile qui s'annonçait. Des amateur-politiciens nous répondaient de façon simpliste "qu'ils pensent que jamais les algériens ne s'entretueraient entre eux". Eh bien, nous avons eu la réponse! Ils se sont entretués avec une cruauté et une haine sans pareilles. Et s'il n'y avait pas le 11 septembre et le redressement des prix du pétrole, la dislocation de l'Algérie comme celle du Soudan, de la Somalie, de l'Irak, aurait été sans aucun doute inévitable.
Mais au lieu d'exploiter ces dernières circonstances pour consolider le pays et éliminer les causes qui ont conduit à la guerre civile au vu du principe de causalité qui veut que les mêmes causes produisent nécessairement les mêmes conséquences. On a malheureusement continué à promouvoir les médiocres par cooptation et par effet fractal dans toutes les articulations du pouvoir.
Dès lors, on peut supposer que ceux qui n'ont pas vu venir la guerre civile, ne verront pas venir les fractures qui menacent l'Algérie. Voici quelques repères: Après la réduction du champ démocratique chèrement payée par les algériens, les nombreux spectacles de gesticulations au premier mandat, les voyages sans objet au deuxième mandat, et le viol de la constitution pour assoir son règne ultérieurement, le président de l'Algérie s'est assoupi a son troisième mandat, embarquant le pays vers des lendemains sombres.
Oui, un mandat visiblement de trop si on veut démocratiser l'Algérie mais nécessaire dans la vision de ce président et de ceux qui l'ont emmené et laisser faire. Nécessaire pour implanter le règne des Al-Bouteflika quitte à ce que l'Algérie régresse ou disparaisse. Notons qu'il parla français même avec des Algériens pour qui cette langue n'est pas la leur ou qu'ils ne comprennent pas. Notons aussi qu'il se soigne dans un hôpital militaire Français à nos frais alors que des enfants ne trouvent pas le minimum de soins en Algérie. Je trouve ridicule cette vidéo ou Al-Bouteflika s'exposent vulgairement dans un bureau de vote (le prétendu-roi, ses frères, et leurs enfants: les waliou-el-ahd). Cette scène était réellement un message de changement de régime: de la dictature vers le royaume. Il était sur les traces de Hassan II qu'il jalousait et dont il voulait copier les mécanismes de contrôle de la société en usant du régionalisme, en utilisant les confréries religieuses et en manipulant des masses par le football et les spectacles de chants. Au lieu d'encourager le potentiel travail, il encouragea les galas et les one-two-three-viva l'Algérie. Entretemps, on a vu le désordre se développer pour effacer l'idée de l'Etat de droit et de démocratie. On a vu sournoisement les élus de type Bouchkara s'enrichir et s'épanouir. On a vu les corrupteurs et les corrompus baigner dans la quiétude et l'impunité. On a vu les incompétents réussir et festoyer, etc.
Tout aussi faibles que nous sommes, qu'aurait-on pu faire face au triomphe et au règne des médiocres ? Que Dieu bénisse Bouazizi qui a mis fin au projet du royaume des Al-Bouteflika. Non, ni lui, ni ses frères, et neveux, n'exerceront leur domination sur les futurs enfants de l'Algérie. Notons qu'il accueille bien les présidents français et leur offre des bains de foule dont ils n'ont jamais rêvé. Ces invitations aux présidents successifs français sont un appel du pied pour leur signifier qu'il est le Gaid des Gayads de l'Algérie d'aujourd'hui. Et que si la France n'a pas pu mettre à genou les Algériens sur plus d'un siècle et demi; lui, il a réussi a le faire pour eux dès son premier mandat. Notons qu'il reçoit des personnalités françaises comme de simples représentants régionaux mais reste muet et impassible lors de catastrophes qui secouent l'Algérie: inondation, maladie, agression d'enfants, etc. Bien sur, comme un colon, il ne doit rien aux algériens puisqu'il a conquit le pouvoir. Comme un colon, il les traite de fainéants et d'incompétents.
En fait, Chirac, Sarkozy, Hollande ont visité un pays où ils savent que les médiocres ont bel et bien triomphés et que ces derniers sont a l'origine du malheureux destin de l'Algérie. Les médiocres ont la particularité de pouvoir démolir les pays ou les institutions qu'ils "gèrent" sans avoir honte et sans se culpabiliser. Ils font fi du principe de causalité, qui est le corollaire de responsabilité.
En Algérie, ils sont nombreux dans les centres de decisions, et c'est facile de constater qu'ils ont aussi l'ingénieuse faculté de détourner toute fonction ou mission a leur profit, c.-à-d. a des fins bassement personnelles. Quand ils occupent ces postes de responsabilités, ils ressentent une double jouissance: celle de réussir la ou ils ne peuvent pas mériter. Ils sont faciles a reconnaitre car tout en étant des commis de l'état, ils acquièrent magiquement des logements, de lots de terrains et disposent de commerces sous de multiples prête-noms. Ils ont des comptes gonflées a l'étranger et ils ont déjà acheter une maison en France, en Espagne,..
A cause d'eux, l'Algérie est devenu plutôt une société déchiquetée, sans repères. Notons enfin qu'il a offert le territoire de l'Algérie a l'armée Française sans demander l'avis des Algériens.
Mais en définitive et c'est dans l'ordre des choses: Il n'aura pas le poste de président a vie grâce a Dieu. Il n y' aura pas de dynastie Al-Bouteflika Il n'aura pas de prix Nobel. Ceux qui l'ont proposé a ce titre mériteraient eux d'avoir le prix de la médiocrité, de la corruption, de la manipulation. Il ne fera pas partie des grands hommes comme Luther King, Desmond Tutu, Ghandi, Nelson Mandela, etc. Il n'entrera pas dans la liste des hommes et des femmes qui ont lutter pour que l'Algérie soit réellement indépendante: l'Emir Abdelkader, Cheikh Bouamama, Fatma N'Soumer, Messali Hadj, Ferhat Abbas, Ben M'hidi, Abane Ramdane, etc.
En ce moment, les médiocres ont presque conscience que leur régime a atteint ses limites. Alors, au lieu de se retirer, ils agissent comme des fantômes pour mettre le pays en état de détresse maximale, d'ou la sensation d'absurde que ressentent les Algériens. Cette situation devrait ressembler a celle qui a produit Boudha pour expliquer l'absurde au sens que "Nirvana n'est pas pour ceux qui le désirent car Nirvana consiste précisément en absence de tout désir".
L'Algérie est certainement trop belle et trop grande pour mériter d'être a la merci de quelques seigneurs de guerre et de médiocres prédateurs. Enfin, le vent du sud est en train de souffler. Bientôt souffleront aussi les vent du Nord, de l'est et de l'ouest. A l'époque coloniale, l'Algérie était divisée en quatre département. Notons que beaucoup de gens aiment la cuisine française, et certaines chansons françaises, et c'est pourquoi je siffle et je chante cette belle chanson d'Edith Piaf: "Non rien de rien, non je ne regrette rien, ...".
Abdelouahab Zaatri
Pourtant, pour un si beau et grand pays, doté de tous les atouts pour offrir a ses citoyens et à ceux des pays voisins une vie heureuse et paisible. Et si on veut être ambitieux, c'est un pays nanti par l'histoire, la géographie, le sol, le sous-sol et la composante humaine pour être naturellement un leader régional, continental et pourquoi pas mondial dans la promotion des libertés et du progrès.
C'est vers l'année 1985, encadré par les seigneurs de guerre nourri par la soif du pouvoir de l'école Boukheroubiste que le régime dictateur a atteint le paroxysme de sa puissance. Il instaura la médiocratie comme régime de fonctionnement pour l'Etat algérien. C'est à cette époque que la brutalité et la ruse ont étouffé l'intelligence, et que la corruption et la servilité ont eu raison de la valeur universelle qu'est le travail. Pour masquer sa laideur, le système projeta les slogans de "l'homme qu'il faut à la place qui faut" ainsi que "pour une vie meilleure". Le décodage le plus remarquable de ce régime de la médiocratie a été illustré sur l'aspect social par le merveilleux film "Carnaval fi Dachra".
A cette époque, lorsqu'on a attiré l'attention des algériens sur les signes avant-coureurs de la crise économique et de la guerre civile qui s'annonçait. Des amateur-politiciens nous répondaient de façon simpliste "qu'ils pensent que jamais les algériens ne s'entretueraient entre eux". Eh bien, nous avons eu la réponse! Ils se sont entretués avec une cruauté et une haine sans pareilles. Et s'il n'y avait pas le 11 septembre et le redressement des prix du pétrole, la dislocation de l'Algérie comme celle du Soudan, de la Somalie, de l'Irak, aurait été sans aucun doute inévitable.
Mais au lieu d'exploiter ces dernières circonstances pour consolider le pays et éliminer les causes qui ont conduit à la guerre civile au vu du principe de causalité qui veut que les mêmes causes produisent nécessairement les mêmes conséquences. On a malheureusement continué à promouvoir les médiocres par cooptation et par effet fractal dans toutes les articulations du pouvoir.
Dès lors, on peut supposer que ceux qui n'ont pas vu venir la guerre civile, ne verront pas venir les fractures qui menacent l'Algérie. Voici quelques repères: Après la réduction du champ démocratique chèrement payée par les algériens, les nombreux spectacles de gesticulations au premier mandat, les voyages sans objet au deuxième mandat, et le viol de la constitution pour assoir son règne ultérieurement, le président de l'Algérie s'est assoupi a son troisième mandat, embarquant le pays vers des lendemains sombres.
Oui, un mandat visiblement de trop si on veut démocratiser l'Algérie mais nécessaire dans la vision de ce président et de ceux qui l'ont emmené et laisser faire. Nécessaire pour implanter le règne des Al-Bouteflika quitte à ce que l'Algérie régresse ou disparaisse. Notons qu'il parla français même avec des Algériens pour qui cette langue n'est pas la leur ou qu'ils ne comprennent pas. Notons aussi qu'il se soigne dans un hôpital militaire Français à nos frais alors que des enfants ne trouvent pas le minimum de soins en Algérie. Je trouve ridicule cette vidéo ou Al-Bouteflika s'exposent vulgairement dans un bureau de vote (le prétendu-roi, ses frères, et leurs enfants: les waliou-el-ahd). Cette scène était réellement un message de changement de régime: de la dictature vers le royaume. Il était sur les traces de Hassan II qu'il jalousait et dont il voulait copier les mécanismes de contrôle de la société en usant du régionalisme, en utilisant les confréries religieuses et en manipulant des masses par le football et les spectacles de chants. Au lieu d'encourager le potentiel travail, il encouragea les galas et les one-two-three-viva l'Algérie. Entretemps, on a vu le désordre se développer pour effacer l'idée de l'Etat de droit et de démocratie. On a vu sournoisement les élus de type Bouchkara s'enrichir et s'épanouir. On a vu les corrupteurs et les corrompus baigner dans la quiétude et l'impunité. On a vu les incompétents réussir et festoyer, etc.
Tout aussi faibles que nous sommes, qu'aurait-on pu faire face au triomphe et au règne des médiocres ? Que Dieu bénisse Bouazizi qui a mis fin au projet du royaume des Al-Bouteflika. Non, ni lui, ni ses frères, et neveux, n'exerceront leur domination sur les futurs enfants de l'Algérie. Notons qu'il accueille bien les présidents français et leur offre des bains de foule dont ils n'ont jamais rêvé. Ces invitations aux présidents successifs français sont un appel du pied pour leur signifier qu'il est le Gaid des Gayads de l'Algérie d'aujourd'hui. Et que si la France n'a pas pu mettre à genou les Algériens sur plus d'un siècle et demi; lui, il a réussi a le faire pour eux dès son premier mandat. Notons qu'il reçoit des personnalités françaises comme de simples représentants régionaux mais reste muet et impassible lors de catastrophes qui secouent l'Algérie: inondation, maladie, agression d'enfants, etc. Bien sur, comme un colon, il ne doit rien aux algériens puisqu'il a conquit le pouvoir. Comme un colon, il les traite de fainéants et d'incompétents.
En fait, Chirac, Sarkozy, Hollande ont visité un pays où ils savent que les médiocres ont bel et bien triomphés et que ces derniers sont a l'origine du malheureux destin de l'Algérie. Les médiocres ont la particularité de pouvoir démolir les pays ou les institutions qu'ils "gèrent" sans avoir honte et sans se culpabiliser. Ils font fi du principe de causalité, qui est le corollaire de responsabilité.
En Algérie, ils sont nombreux dans les centres de decisions, et c'est facile de constater qu'ils ont aussi l'ingénieuse faculté de détourner toute fonction ou mission a leur profit, c.-à-d. a des fins bassement personnelles. Quand ils occupent ces postes de responsabilités, ils ressentent une double jouissance: celle de réussir la ou ils ne peuvent pas mériter. Ils sont faciles a reconnaitre car tout en étant des commis de l'état, ils acquièrent magiquement des logements, de lots de terrains et disposent de commerces sous de multiples prête-noms. Ils ont des comptes gonflées a l'étranger et ils ont déjà acheter une maison en France, en Espagne,..
A cause d'eux, l'Algérie est devenu plutôt une société déchiquetée, sans repères. Notons enfin qu'il a offert le territoire de l'Algérie a l'armée Française sans demander l'avis des Algériens.
Mais en définitive et c'est dans l'ordre des choses: Il n'aura pas le poste de président a vie grâce a Dieu. Il n y' aura pas de dynastie Al-Bouteflika Il n'aura pas de prix Nobel. Ceux qui l'ont proposé a ce titre mériteraient eux d'avoir le prix de la médiocrité, de la corruption, de la manipulation. Il ne fera pas partie des grands hommes comme Luther King, Desmond Tutu, Ghandi, Nelson Mandela, etc. Il n'entrera pas dans la liste des hommes et des femmes qui ont lutter pour que l'Algérie soit réellement indépendante: l'Emir Abdelkader, Cheikh Bouamama, Fatma N'Soumer, Messali Hadj, Ferhat Abbas, Ben M'hidi, Abane Ramdane, etc.
En ce moment, les médiocres ont presque conscience que leur régime a atteint ses limites. Alors, au lieu de se retirer, ils agissent comme des fantômes pour mettre le pays en état de détresse maximale, d'ou la sensation d'absurde que ressentent les Algériens. Cette situation devrait ressembler a celle qui a produit Boudha pour expliquer l'absurde au sens que "Nirvana n'est pas pour ceux qui le désirent car Nirvana consiste précisément en absence de tout désir".
L'Algérie est certainement trop belle et trop grande pour mériter d'être a la merci de quelques seigneurs de guerre et de médiocres prédateurs. Enfin, le vent du sud est en train de souffler. Bientôt souffleront aussi les vent du Nord, de l'est et de l'ouest. A l'époque coloniale, l'Algérie était divisée en quatre département. Notons que beaucoup de gens aiment la cuisine française, et certaines chansons françaises, et c'est pourquoi je siffle et je chante cette belle chanson d'Edith Piaf: "Non rien de rien, non je ne regrette rien, ...".
Abdelouahab Zaatri
MOB AOKAS- Nombre de messages : 1880
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Le triomphe des médiocres ou le malheureux destin de l'Algérie
http://www.lematindz.net/news/11751-le-triomphe-des-mediocres-ou-le-malheureux-destin-de-lalgerie.html
MOB AOKAS- Nombre de messages : 1880
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