« J’ai été voir nos malheureux au Canada »

Un père de famille originaire de la région d’Aokas est rentré d’un long voyage au Canada, évidement, comme est devenue une coutume dernièrement, il a rendu visite à son fils dans ce pays de l’Amérique du Nord… on s’est rencontré et par une simple curiosité, je lui ai demandé de me parler de son séjour Canadien, il m’a répondu « j’ai été voir nos malheureux au Canada » dit-il

Il y a beaucoup de parents qui ont visités le Canada...Si tu veux faire un travail crédible, fais ton enquete et aproche ces parents sinon poster un simple dire d'une seule personne rend le forum un peu malsain.

je prépare justement une enquete dans ce sens, les avis des autres parents seront publiés au fur et à mesure... bien sur je tiens à solliciter l'aide de chacun de nos membres. ton aide est vivement souhaitée Nord+

ne t'inquiétes pas nord+ ,nigh zaouche est un journaliste ,il ne peut pas jouer avec la dignité de son métier ,il sait ce qu'il fait

Nord+ a écrit:Il y a beaucoup de parents qui ont visités le Canada...Si tu veux faire un travail crédible, fais ton enquete et aproche ces parents sinon poster un simple dire d'une seule personne rend le forum un peu malsain.

tu peux m'aider toi aussi Azemour, Khaled Mohamadi est ton ami, non?

je vais essayer ,mais pour le moment je suis loin d'aokas( ) ,mais dés que je rentre ,je vais essayer de le convaincre ,car il est encore sous le choc du cauchemard canadien, il est tellement déçu qu'il a perdu l'usage de la parole ,il est tellement dégouté des mensonges des z'magraqu'il ne veut plus entendre parler d'eux ;mais camime dhyssayigh

une autre fois, je tiens à dire à Nord+, qu'on est contre personne

Et voila un sujet qui fâche. J'ai rencontré pas mal de personnes qui vivent au canada et elles disent qu'il fait bon à vivre laba. Tandis que d'autres reviennent carrément pour vivre en Algérie et disent qu'ils ont vécu un enfer comme la majorité d'entre eux. Donc, on aimerait connaitre la vérité de se que vivent nos amis aux canada? S'il vaut mieux encourager les gens ou plutôt le rêve existe près de chez nous.

il y a le forum pour ceux qui veulent apporter leur témoignage ,et comme ça ,on aura à peu prétun aperçu général
mais tout de même ,on dit que les absents ont toujours tort .

J'encourage tout ceux qui veulent tenter cette expérience surtout pour leurs enfants.

acev l'éducation canadienne ,on risque pas de le garder longtemps ces enfants ,d'ou cet argument n'est pas valable

Que ce que tu en sais?

j'étais chargé il n'y a pas longtemps par le président du forum de mener des investigations dans ce sens , et aprés un large éventail ,il s'est avéré que la plus grande peur des parents algériens d'enfants naient au canada est belle et bien leur perte ,car comme ils disent l'éducation québécoise est libérale ,et la liberté d'un enfant est sacrée ,donc toute ingérence des parents dans la vie des enfants est totalement inaccéptable et sévérement punie par la loi fédérale canadienne cqfd

cqfd: ce qu'il fallait démontré et la boucle est bouclée

Tu me parles des parents qui ont delaissés leurs enfants au système (ca s'applique aussi en Algérie). La crainte de gouvernement Québecois se dessine de plus en plus...Les enfants des immigrants suivent les valeurs de leurs parents.

est ce que je peux comprendre qu'on peut élever ses propres enfants ,disant à l'aokassienne au canada

Tu es figé comme analyste, il n'y a pas de frontière pour inculquer tes valeurs à ta progéniture. Si le parent ne se reconnais pas comme un fier Aokassien, déjà dès le départ, il est perdu sans répère, je ne vois pas comment il va transmettre quelque chose de nos valeurs à ses enfants.

est ce que c'est possible donc d'inculquer à nos enfants naient au quebec des valeurs aokassiennes dont ils se rendront compte à l'avenir qu'elles sont incompatibles avec l'environnement oû il vivent .
comment peuvnt ils alors joindre entre deux notions éducatives totalement opposées ,la primauté de l'individu au canada sur les autres considérations y compris familiales et la primuté de la famille à aokas sur toutes les autres considérations y compris celle qui est capitale au quebec qui est l'individu .
je résume ma problématique proposée à étude :
québéc :primauté de l'individu une valeur de base
aokas:primauté de la famille qui est la valeur de base
comment faire dans cet ntagonisme ????

J'ai des valeurs Aokassiennes et je ne suis pas pour autant incompatible avec les autres environnements. Pour un enfant, le fait qu'il se reconnait plus dans les valeurs de ces parents que de celles d'autres, de comprendre et parler la langue de ces parents, lui donne un point de départ.
Travailler sur la curiosité de l'enfant le ramene à te demander d'y aller dans le sens de rapprochement autre lui et les origines de ses parents; l'enfant veut comprendre, il faut lui expliquer pas lui imposer.
Quelque soit les conditions, l'enfant sera influencé par l'environnement mais il faut limiter les dégats, le ramener à faire la différence entre les régles de la maison (familiale) et celles de l'environnement.
Si je regarde autour de moi, il y a des Italiens, Libanais, Chinois, entre eux c'est la vie familiale comme dans leur pays d'origine mais envers les autres c'est l'individualisme alors je me dis pourquoi pas nous.

aatik saha ,voilà le noyau du probléme ,pourquoi pas nous ,les algériens en génral sont connus par leur incapacité à former une communauté en amérique du nord ,pourquoi ??

Quand on se rend dans un pays parce qu'on s'est fié à ce que d'autres on pu en dire et raconté, il y'a des chances qu'on finisse déçu. quel est le meilleur moyen de savoir si la vie dans tel ou tel pays sied sinon de s'y rendre !? Hafit n'aurait jamais su ce qu'est "le cauchemar américain" s'il n'avais pas pris la peine d'y aller. Khaled non plus n'aurait jamais appris ce qu'il a appris s'il n'avait pas traversé l'atlantique. tous les deux, ils avaient besoin d'aller loin pour revenir et s'attacher davantage à ce qu'ils appellent, peut être, leur vrai "chez-eux". Que tout ça n'était pas fait pour eux. je n'aime pas faire de mes expériences des règles générales, mais je vis à Toulouse depuis cinq ans et je m'y sens bien, pour l'instant du-moins !

Quand j'avais pris la décision de partir d'Aokas il s'en trouvait qui m'encourageaient et d'autres qui voulaient m'en dissuader. Lesquels croire ? Lesquels écouter ?... j'avais, finalement, décidé que je n'écoutais personne et que je partais à l'aventure mais que je prévoyais, quand même un billet retour pour le cas où ça se passerait mal ! je ne savait pas trop à quoi m'attendre et jusqu'à lors je savais seulement ce que je voulais fuir, que je n'étais pas très heureux en Algérie qui prenait pour moi, de plus en plus, des allures de prison à ciel ouvert. je trouvais ça triste de pas pouvoir voyager: de ne pas pouvoir être "étranger" quelque part ! je ne voulais ni devenir plus riche, et je ne rêvais pas spécialement des Champs-Elysées. le je voulais juste partir, découvrir autre chose que ce que je connaissait ! J'entendais que les français étaient racistes ! oui, peut être, mais je savais en même temps que nous l'étions, au moins, tout aussi notoirement. je pouvais entendre que, la ba, s'était difficile, puis que c'était facile, que les gens du sud étaient plus sympas que ceux du nord, que la ba tu pouvais crever sur le trottoir sans que personne ne daigne te regarder, que les filles étaient faciles, qu'il y'avait du travail et puis qu'il y'en avait pas tant que ça finalement, que je pourrais m'en sortir et puis que non !

m'y voilà cinq ans après, j'y mène ma vie et je n'ai toujours pas utilisé mon billet retour ! je m'y suis fait des amis algériens, tunisiens, marocains, mauritaniens (les premiers mauritaniens que je croise de ma vie alors qu'ils sont, géographiquement, plus près de chez nous que de Toulouse... ! )... et des français bien évidement. je voulais élargir mes horizons !? objectif atteint. et j'en rencontre tous les jours, des gens venus de loin et je m'en lasse pas, ils me parlent d'ailleurs je leur parle d'Algérie de Béjaia et d'aokas ! Aokas, ti3zibth, behloul... me manquent énormément, la famille et les amis que j'y ai laissé encore plus, mais je ne suis pas encore assez malheureux pour envisager un retour définitif...

mon seul regret, c'est celui de n'avoir finalement pas su trouver en moi l’énergie suffisante pour finir les études pour lesquelles j'étais venu.

voici donc mon expérience, à Moi.

pour les herragas, c'est évidement une autre paire de manches ! quand on en arrive à vouloir traverser la barrière au péril de sa vie en croyant tenter le tout pour le tout, là où, dans majorité des cas, c'est un tout pour rien... moi j'en reste sidéré. sidéré de voir les états concernés (d’Europe et du Maghreb) ne proposer qu'une surveillance accrue des frontières et ne rien faire pour que sort de ses jeunes désespérés s'améliore pour qu'ils restent !