Présidentielle de 2014 : les couteaux s’aiguisent au sommet de l’Etat
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Présidentielle de 2014 : les couteaux s’aiguisent au sommet de l’Etat
A une année de la présidentielle de 2014, les couteaux s’aiguisent au sommet de l’Etat. Lundi 4 mars, Abdelaziz Bouteflika a fait un premier pas décisif vers une candidature pour un quatrième mandat. C’est la principale lecture faite de l’annonce par le Premier ministre Abdelmalek Sellal d’une révision prochaine de la Constitution, probablement via un référendum populaire. Le Président veut modifier la Constitution pour se donner les moyens de mener à terme certains de ses projets sur les équilibres entre les institutions. Sans surprise, il ne devrait pas se déjuger sur la limitation des mandats, en conservant le système actuel. Il pourrait, en revanche, instituer le poste de vice-Président. Ce dernier se chargerait de gérer les questions intérieures et de coordonner le travail avec le Premier ministre.
Mais le pari est loin d’être gagné pour le Président. Première étape à franchir : prendre le contrôle du FLN, le parti qui sera au cœur de la présidentielle. Or, son candidat, Amar Saâdani, fait face à une farouche opposition au sein du système et à l’intérieur du parti. Après l’avoir attaqué sur ses supposés déboires avec la justice et ses liens présumés avec les milieux de l’argent, ses adversaires semblent avoir changé de stratégie, avec comme objectif d’éparpiller au maximum les voix qui pourraient aller vers l’ancien président de l’APN et favoriser la candidature de Mohamed Boukhelfa, principal adversaire d’Amar Saâdani. Dans cette stratégie, deux ministres sont à l’œuvre : Amar Tou et Abdelaziz Ziari. Le premier, avec Abdelhamid Si Affif, s’active dans l’Ouest. Le second s’affaire dans le Constantinois. Ce matin, le quotidien Liberté affirmait que le ministre de la Santé est même candidat à la succession de Belkhadem.
Dans le même temps, Abderrahmane Belayat, coordinateur du Bureau politique du FLN, refuse toujours de convoquer le Comité central. Dans un entretien à TSA, ce mercredi, il explique sa position : « Je n’ai pas besoin de rappeler que Abdelaziz Belkhadem a été destitué de son poste de secrétaire général avec une différence de trois voix seulement. En termes plus clairs, il y avait une partie qui voulait son départ et une deuxième qui le soutenait, l’écart entre les deux parties fut très minime. Je ne souhaite pas la reproduction de ce scénario lors du prochain CC. L’élection du nouveau SG doit traduire la cohérence au sein du CC. » Autrement dit, le CC ne se réunira pas avant que la bataille qui fait rage au sommet de l’Etat ne se termine par la victoire d’un des clans.
Autre front ouvert : la corruption. Depuis quelques semaines, les scandales de corruption ont ressurgi, dépassant même les frontières du pays (affaire Saipem en Italie et SNC Lavalin au Canada). Tous les secteurs liés aux grands chantiers lancés par le Président sont concernés par des enquêtes. Pour l’heure, les investigations n’ont rien apporté de nouveau, sinon la confirmation de l’implication de personnalités proches du cercle présidentiel dans des affaires de corruption. Mais elles constituent autant d’avertissements à plusieurs personnalités susceptibles de jouer un rôle de premier plan dans la présidentielle de 2014.
Mais le pari est loin d’être gagné pour le Président. Première étape à franchir : prendre le contrôle du FLN, le parti qui sera au cœur de la présidentielle. Or, son candidat, Amar Saâdani, fait face à une farouche opposition au sein du système et à l’intérieur du parti. Après l’avoir attaqué sur ses supposés déboires avec la justice et ses liens présumés avec les milieux de l’argent, ses adversaires semblent avoir changé de stratégie, avec comme objectif d’éparpiller au maximum les voix qui pourraient aller vers l’ancien président de l’APN et favoriser la candidature de Mohamed Boukhelfa, principal adversaire d’Amar Saâdani. Dans cette stratégie, deux ministres sont à l’œuvre : Amar Tou et Abdelaziz Ziari. Le premier, avec Abdelhamid Si Affif, s’active dans l’Ouest. Le second s’affaire dans le Constantinois. Ce matin, le quotidien Liberté affirmait que le ministre de la Santé est même candidat à la succession de Belkhadem.
Dans le même temps, Abderrahmane Belayat, coordinateur du Bureau politique du FLN, refuse toujours de convoquer le Comité central. Dans un entretien à TSA, ce mercredi, il explique sa position : « Je n’ai pas besoin de rappeler que Abdelaziz Belkhadem a été destitué de son poste de secrétaire général avec une différence de trois voix seulement. En termes plus clairs, il y avait une partie qui voulait son départ et une deuxième qui le soutenait, l’écart entre les deux parties fut très minime. Je ne souhaite pas la reproduction de ce scénario lors du prochain CC. L’élection du nouveau SG doit traduire la cohérence au sein du CC. » Autrement dit, le CC ne se réunira pas avant que la bataille qui fait rage au sommet de l’Etat ne se termine par la victoire d’un des clans.
Autre front ouvert : la corruption. Depuis quelques semaines, les scandales de corruption ont ressurgi, dépassant même les frontières du pays (affaire Saipem en Italie et SNC Lavalin au Canada). Tous les secteurs liés aux grands chantiers lancés par le Président sont concernés par des enquêtes. Pour l’heure, les investigations n’ont rien apporté de nouveau, sinon la confirmation de l’implication de personnalités proches du cercle présidentiel dans des affaires de corruption. Mais elles constituent autant d’avertissements à plusieurs personnalités susceptibles de jouer un rôle de premier plan dans la présidentielle de 2014.
Nouara- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 31/01/2009
Re: Présidentielle de 2014 : les couteaux s’aiguisent au sommet de l’Etat
http://www.tsa-algerie.com/politique/presidentielle-de-2014-les-couteaux-s-aiguisent-au-sommet-de-l-etat_23984.html
Nouara- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 31/01/2009
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