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Présidentielle 2014 : le contrôle du FLN et de Sonatrach au cœur de la bataille entre les clans du pouvoir

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Présidentielle 2014 : le contrôle du FLN et de Sonatrach au cœur de la bataille entre les clans du pouvoir Empty Présidentielle 2014 : le contrôle du FLN et de Sonatrach au cœur de la bataille entre les clans du pouvoir

Message  Aokas Ultras Mer 20 Fév - 13:25

Contrôler la manne financière et la machine électorale. A l’approche de la présidentielle d’avril 2014, les grandes manœuvres s’intensifient. La bataille entre les différents clans au pouvoir se décline sur le terrain par des manœuvres pour le contrôle du FLN et de Sonatrach. Le parti, véritable machine électorale, peut assurer la victoire finale à n’importe quel candidat choisi par le système. Le groupe pétrolier possède le nerf de la guerre : l’argent.

« Le FLN est une véritable machine électorale. Le candidat qui le contrôle est assuré de gagner en 2014. Tout ce qui se passe actuellement dans ce parti est directement lié à la présidentielle de 2014 », reconnaît un haut cadre du parti. Depuis quelques mois, l’ex-parti unique est confronté à une crise sans précédent, qui a déjà fait une victime de taille : Abdelaziz Belkhadem. L’ancien secrétaire général du FLN a été destitué le 31 janvier lors d’un vote à bulletins secrets des membres du Comité central. Pour certains, Abdelaziz Belkhadem paye son ambition présidentielle affichée « trop tôt », après les évènements du printemps arabe.

« Pendant longtemps, Belkhadem a résisté, en pensant que Bouteflika allait intervenir en sa faveur, mais finalement, le Président l’a complètement ignoré. Bouteflika suit de près ce qui se passe au FLN, mais ne s’immisce pas directement », explique le même responsable.
Depuis l’éclatement de la contestation contre Belkhadem jusqu’à sa destitution, les membres du Bureau politique et du Comité central ont attendu un signal du Président. En vain. Le DRS ne s’est pas, non plus, opposé au départ de Belkhadem. Il l’aurait même approuvé. « Pour être secrétaire général du FLN, il faut avoir le soutien des décideurs. La Présidence de la République et le DRS. La base du parti n’a jamais pesé dans le choix de son premier responsable », explique la même source.

Le départ de Belkhadem n’a pas résolu le problème. Au contraire, il a aggravé les dissensions entre les différentes tendances, sur fond de silence du Président et du DRS. En attendant un éventuel signal de la part des décideurs, les différentes tendances au FLN continuent de s’entredéchirer et l’élection d’un nouveau secrétaire général du parti est renvoyée aux calendes grecques. « En l’absence d’un signal clair de la part de la Présidence et du DRS, les partisans et les adversaires de Belkhadem sont comme perdus. Ils ne savent pas quoi faire. Ils n’ont pas le mode opératoire pour des situations pareilles », explique notre source.

Cette crise du FLN illustre le flou total qui règne actuellement autour de la présidentielle de 2014. « On ne sait pas encore si le président Abdelaziz Bouteflika va briguer un quatrième mandat en 2014, même si une partie de son entourage le souhaite. Et si Bouteflika ne se représente pas, on ne connaît pas encore le candidat qui pourrait avoir le consensus des décideurs », explique un ancien haut responsable.

La bataille pour le contrôle de Sonatrach

Et en attendant que le Président se prononce sur son avenir à El Mouradia, une autre bataille pour le contrôle de Sonatrach est en cours. Le scandale de corruption qui a ébranlé cette compagnie début 2010 et éclaboussé l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui était très proche du président Bouteflika, a rebondi en Italie. La presse italienne a révélé que 200 millions d’euros de pots-de-vin ont été versés par Saipem à des responsables algériens pour obtenir des contrats avec Sonatrach d’une valeur de 11 milliards de dollars.

Des révélations qui touchent directement le cercle présidentiel. « Ces attaques servent les intérêts des adversaires du Président et les opposants à un quatrième mandat. Elles montrent que le règne de Bouteflika a été marqué par une grande corruption », analyse le même responsable. Tacticien redoutable, le président Bouteflika garde le silence sur ces affaires de corruption et sur ses intentions pour 2014.

Autre illustration de la guerre autour de Sonatrach, la rumeur qui a circulé début février sur la démission du PDG de la société, Abdelhamid Zerguine. Elle avait atterri simultanément dans plusieurs rédactions et fait le tour d’Alger. La publication de l’information par plusieurs titres a poussé le PDG et son ministre à la démentir. Mais elle a porté un nouveau coup dur aux dirigeants de Sonatrach, après l’affaire d’In Amenas, l’attaque contre un gazoduc à Bouira, les pannes à répétition dans plusieurs installations – dont la raffinerie de Skikda. En attendant, les projets de la compagnie sont presque bloqués. Quelques appels d’offres ont été attribués récemment. Mais l’année 2013 s’annonce difficile, avec une baisse attendue de la production et des recettes.


Aokas Ultras

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Message  Aokas Ultras Mer 20 Fév - 13:25

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Aokas Ultras

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