RAJA BEN SLAMA. Psychanalyste, professeur à l’université de Tunis : J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur
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RAJA BEN SLAMA. Psychanalyste, professeur à l’université de Tunis : J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur
RAJA BEN SLAMA. Psychanalyste, professeur à l’université de Tunis : J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur
L’une, enseignante à l’université, est poursuivie pour délit d’opinion. L’autre, cinéaste, pour «insulte à la sacralité de Dieu». Contre l’intégrisme, elles font entendre leur voix.
- Ennahda a émis contre vous un mandat d’amener pour «dénonciation calomnieuse». Quelle est votre version des faits ?
Au terme d’un intense débat, la Commission des droits et des libertés (chargée de l’écriture de la deuxième Constitution tunisienne, ndlr) a voté, à onze voix contre dix, un article, très respectable, sur la liberté d’expression et de création. Mais la Commission de reformulation, qui, comme son nom l’indique, est chargée d’améliorer la formulation des textes, est intervenue sur le fond, en ajoutant des restrictions préalables à ces libertés. Des restrictions relatives, par exemple, à la sécurité ou à la morale publique, transformant le texte que nous avions voté en article liberticide. J’ai alors dénoncé un abus de confiance. Le rapporteur de la Commission, dans sa plainte, a écrit que je remettais en question sa «moralité», ramenant tout à sa personne, alors que je parlais d’une situation et d’un problème d’ordre éthique et moral.
Vous n’êtes pas la seule à être poursuivie pour délit d’opinion. Le doyen de la faculté des lettres de l’université de la Manouba est aussi dans le collimateur des islamistes.
Oui ! Pour s’être opposé au port du niqab à l’université !
- Vous dénoncez les autorités de vouloir «museler l’intelligentsia tunisienne». Dans quel but ?
Parce que c’est elle qui défend le plus le projet démocratique et laïque. Le parti Ennahda est tiraillé entre un idéal démocratique et des fondements islamistes. Pour l’instant, ce sont eux qui l’emportent.
- Craignez-vous pour votre vie ?
J’ai reçu des menaces de mort sur facebook. Mais je n’ai pas peur.
- Qu’est-ce qui change entre le régime de Ben Ali et le pouvoir actuel ?
La liberté de parole. La révolution nous a libérés. Aujourd’hui, on peut manifester pour défendre nos droits. Les réseaux sociaux ont aussi changé les choses : il n’y a qu’à voir la vitesse à laquelle mon cas a été médiatisé. Mais il faut aussi parler de la tyrannie de la rue, de la foule instrumentalisée. Heureusement, la Tunisie peut compter sur un tissu d’ONG et sur une société civile très active.
- Aucun signe qui montre que le pouvoir s’attaque davantage aux mœurs...
Dans le discours, Ennahda accepte le jeu démocratique. Mais jusqu’à quel point ont-ils intégré les valeurs démocratiques ? On voit bien que leur seul projet, c’est la gestion des mœurs et la sexualité des femmes.
- Mais faut-il voir les islamistes comme un bloc ?
Non, bien sûr. Il y a une génération très attachée à la littérature islamiste, et une nouvelle génération à laquelle appartient par exemple Djebali, plus démocrate, qui se distingue par une forme de pragmatisme. Samir Dilou, le ministre des Droits de l’homme et de la Justice transitionnelle, est un démocrate convaincu. C’est la raison pour laquelle Ennahda et les partis islamistes pourraient ressembler à la droite conservatrice européenne. La preuve : en ce moment, le débat tourne autour du ministre de l’Intérieur : doit-il être indépendant ou pas ? Le débat est devenu politique, pas religieux.
- Mais cela pourrait aussi répondre à une tactique, comme celle du PJD au Maroc : les politiques affichent une certaine respectabilité en sachant que les militants se chargent de mettre la pression sur les questions religieuses au cœur même de la société...
Oui, c’est ce qui est en train de se passer : Ennahda se sécularise pendant que les salafistes prennent en charge l’islamisation de la société. On voit actuellement l’impunité dont bénéficient les salafistes. C’est la raison pour laquelle nous demandons l’application de la loi. Car quand la loi n’est pas respectée, l’idéologie religieuse finit toujours par l’emporter. Ceci dit, nous ne sommes pas dans un scénario iranien : plus personne n’ose défendre un modèle théocratique. Personne ne remet en cause la démocratie comme modèle politique.
Pétition en faveur de Raja Benslama pour la défense des libertés en Tunisie :
Les signataires de la présente pétition dénoncent les poursuites pour délit d’opinion engagées par le pouvoir islamiste en Tunisie contre Raja Benslama, psychanalyste et professeur à l’université de Tunis. Ils s’indignent qu’un mandat d’amener ait été lancé contre elle, le 21 février dernier, pour avoir critiqué un dirigeant du parti Ennahda à l’Assemblée constituante. Ils découvrent avec stupéfaction que le ministre de la Justice a autorisé ces poursuites sur la base d’une loi abrogée, après la révolution.
Ils constatent que les agressions et les persécutions contre les intellectuels (artistes, journalistes, universitaires, humoristes, etc.) s’amplifient de jour en jour. Le doyen de la faculté des lettres de la Manouba est traîné devant les tribunaux, depuis plus d’un an, sous des prétextes fallacieux.
Devant ces graves atteintes aux droits et aux libertés, ils exigent des autorités tunisiennes l’abandon de toutes les poursuites. Ils demandent aux dirigeants des Etats européens d’adopter une position ferme face au parti Ennahda et à son supposé «islamisme modéré»
L’une, enseignante à l’université, est poursuivie pour délit d’opinion. L’autre, cinéaste, pour «insulte à la sacralité de Dieu». Contre l’intégrisme, elles font entendre leur voix.
- Ennahda a émis contre vous un mandat d’amener pour «dénonciation calomnieuse». Quelle est votre version des faits ?
Au terme d’un intense débat, la Commission des droits et des libertés (chargée de l’écriture de la deuxième Constitution tunisienne, ndlr) a voté, à onze voix contre dix, un article, très respectable, sur la liberté d’expression et de création. Mais la Commission de reformulation, qui, comme son nom l’indique, est chargée d’améliorer la formulation des textes, est intervenue sur le fond, en ajoutant des restrictions préalables à ces libertés. Des restrictions relatives, par exemple, à la sécurité ou à la morale publique, transformant le texte que nous avions voté en article liberticide. J’ai alors dénoncé un abus de confiance. Le rapporteur de la Commission, dans sa plainte, a écrit que je remettais en question sa «moralité», ramenant tout à sa personne, alors que je parlais d’une situation et d’un problème d’ordre éthique et moral.
Vous n’êtes pas la seule à être poursuivie pour délit d’opinion. Le doyen de la faculté des lettres de l’université de la Manouba est aussi dans le collimateur des islamistes.
Oui ! Pour s’être opposé au port du niqab à l’université !
- Vous dénoncez les autorités de vouloir «museler l’intelligentsia tunisienne». Dans quel but ?
Parce que c’est elle qui défend le plus le projet démocratique et laïque. Le parti Ennahda est tiraillé entre un idéal démocratique et des fondements islamistes. Pour l’instant, ce sont eux qui l’emportent.
- Craignez-vous pour votre vie ?
J’ai reçu des menaces de mort sur facebook. Mais je n’ai pas peur.
- Qu’est-ce qui change entre le régime de Ben Ali et le pouvoir actuel ?
La liberté de parole. La révolution nous a libérés. Aujourd’hui, on peut manifester pour défendre nos droits. Les réseaux sociaux ont aussi changé les choses : il n’y a qu’à voir la vitesse à laquelle mon cas a été médiatisé. Mais il faut aussi parler de la tyrannie de la rue, de la foule instrumentalisée. Heureusement, la Tunisie peut compter sur un tissu d’ONG et sur une société civile très active.
- Aucun signe qui montre que le pouvoir s’attaque davantage aux mœurs...
Dans le discours, Ennahda accepte le jeu démocratique. Mais jusqu’à quel point ont-ils intégré les valeurs démocratiques ? On voit bien que leur seul projet, c’est la gestion des mœurs et la sexualité des femmes.
- Mais faut-il voir les islamistes comme un bloc ?
Non, bien sûr. Il y a une génération très attachée à la littérature islamiste, et une nouvelle génération à laquelle appartient par exemple Djebali, plus démocrate, qui se distingue par une forme de pragmatisme. Samir Dilou, le ministre des Droits de l’homme et de la Justice transitionnelle, est un démocrate convaincu. C’est la raison pour laquelle Ennahda et les partis islamistes pourraient ressembler à la droite conservatrice européenne. La preuve : en ce moment, le débat tourne autour du ministre de l’Intérieur : doit-il être indépendant ou pas ? Le débat est devenu politique, pas religieux.
- Mais cela pourrait aussi répondre à une tactique, comme celle du PJD au Maroc : les politiques affichent une certaine respectabilité en sachant que les militants se chargent de mettre la pression sur les questions religieuses au cœur même de la société...
Oui, c’est ce qui est en train de se passer : Ennahda se sécularise pendant que les salafistes prennent en charge l’islamisation de la société. On voit actuellement l’impunité dont bénéficient les salafistes. C’est la raison pour laquelle nous demandons l’application de la loi. Car quand la loi n’est pas respectée, l’idéologie religieuse finit toujours par l’emporter. Ceci dit, nous ne sommes pas dans un scénario iranien : plus personne n’ose défendre un modèle théocratique. Personne ne remet en cause la démocratie comme modèle politique.
Pétition en faveur de Raja Benslama pour la défense des libertés en Tunisie :
Les signataires de la présente pétition dénoncent les poursuites pour délit d’opinion engagées par le pouvoir islamiste en Tunisie contre Raja Benslama, psychanalyste et professeur à l’université de Tunis. Ils s’indignent qu’un mandat d’amener ait été lancé contre elle, le 21 février dernier, pour avoir critiqué un dirigeant du parti Ennahda à l’Assemblée constituante. Ils découvrent avec stupéfaction que le ministre de la Justice a autorisé ces poursuites sur la base d’une loi abrogée, après la révolution.
Ils constatent que les agressions et les persécutions contre les intellectuels (artistes, journalistes, universitaires, humoristes, etc.) s’amplifient de jour en jour. Le doyen de la faculté des lettres de la Manouba est traîné devant les tribunaux, depuis plus d’un an, sous des prétextes fallacieux.
Devant ces graves atteintes aux droits et aux libertés, ils exigent des autorités tunisiennes l’abandon de toutes les poursuites. Ils demandent aux dirigeants des Etats européens d’adopter une position ferme face au parti Ennahda et à son supposé «islamisme modéré»
Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
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Re: RAJA BEN SLAMA. Psychanalyste, professeur à l’université de Tunis : J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur
Raja Ben Slama, a professor of Arab civilization at Manouba University in Tunis, founder of The Tunisian Cultural Association to Defend Laicism, and an outspoken critic of political Islam, spoke to Egypt Independent on Tunisia's fierce Islamist-secular battle.
Egypt Independent: What are the similarities and differences between Egypt and Tunisia in terms of the secular-Islamist divide?
Raja Ben Slama: The Ennahda Party has gone a long way ahead from the Muslim Brotherhood. The Ennahda has given up, at least tactically, on the question of implementing hudud and the Islamic Sharia in general. Since 2004, Ennahda has announced its recognition of the personal status majala, which ensures a lot of privileges for women. Has the same thing happened with the Muslim Brotherhood? I do not think so.
EI: Can you dwell on the differences between the Tunisian and Egyptian Salafi movement?
Ben Slama: The Salafi movement in Egypt is more important in terms of its visibility and effectiveness and the number of followers [while] the Salafi trend is a social reality in Egypt. I believe the reason behind that is the immigration of many Egyptian families to the Gulf, and the alliance that was formed between the Muslim Brotherhood and the Wahhabi movement after the 1952 revolution. The Salafi trend exists in Tunisia, but we cannot say it is a social movement. Salafism emerged in Tunisia through two symptoms: the niqab and violent jihadism. These two practices are rejected by the majority of the society; we cannot speak of a social change in Tunisia towards a Salafi lifestyle.
EI: But why are Salafis taking up that much space?
Ben Slama: Because they rely on violence, they tend to show off and also because of their alliance with Ennahda. [Salafis] have been evading punishment and the Ennahda government is responsible for that. ... Salafis pose a threat as much as they can spread terror and fear. They threaten other political activists, they exercise violence and curb the activities of other parties, and terrify Tunisians. However, they could not halt artistic festivals or prevent Tunisians from going to the beach or bar women from wearing different kinds of swimming suits. They have not succeeded in forcing women to wear the headscarf.
EI: In your opinion, why did Egyptian secularists end up approving the inclusion of Islamic Sharia in the constitution, while their Tunisian counterparts refuse to make such an ideological concession?
Ben Slama: The presence of Al-Azhar in Egypt played a role. Al-Azhar, despite all my respect to some of its scholars, always exercised pressure on the secular and modern thought. Plus, the Egyptian Islamist movement is more deeply rooted in Egypt than Tunisia. In Tunisia, the Islamist movement is nearly 30 years old but in Egypt it is [more than] 80 years old. The Egyptian [secular] elite had made concessions in the past and kept making concessions.
This piece was originally published in Egypt Independent's weeklyprint edition.
Egypt Independent: What are the similarities and differences between Egypt and Tunisia in terms of the secular-Islamist divide?
Raja Ben Slama: The Ennahda Party has gone a long way ahead from the Muslim Brotherhood. The Ennahda has given up, at least tactically, on the question of implementing hudud and the Islamic Sharia in general. Since 2004, Ennahda has announced its recognition of the personal status majala, which ensures a lot of privileges for women. Has the same thing happened with the Muslim Brotherhood? I do not think so.
EI: Can you dwell on the differences between the Tunisian and Egyptian Salafi movement?
Ben Slama: The Salafi movement in Egypt is more important in terms of its visibility and effectiveness and the number of followers [while] the Salafi trend is a social reality in Egypt. I believe the reason behind that is the immigration of many Egyptian families to the Gulf, and the alliance that was formed between the Muslim Brotherhood and the Wahhabi movement after the 1952 revolution. The Salafi trend exists in Tunisia, but we cannot say it is a social movement. Salafism emerged in Tunisia through two symptoms: the niqab and violent jihadism. These two practices are rejected by the majority of the society; we cannot speak of a social change in Tunisia towards a Salafi lifestyle.
EI: But why are Salafis taking up that much space?
Ben Slama: Because they rely on violence, they tend to show off and also because of their alliance with Ennahda. [Salafis] have been evading punishment and the Ennahda government is responsible for that. ... Salafis pose a threat as much as they can spread terror and fear. They threaten other political activists, they exercise violence and curb the activities of other parties, and terrify Tunisians. However, they could not halt artistic festivals or prevent Tunisians from going to the beach or bar women from wearing different kinds of swimming suits. They have not succeeded in forcing women to wear the headscarf.
EI: In your opinion, why did Egyptian secularists end up approving the inclusion of Islamic Sharia in the constitution, while their Tunisian counterparts refuse to make such an ideological concession?
Ben Slama: The presence of Al-Azhar in Egypt played a role. Al-Azhar, despite all my respect to some of its scholars, always exercised pressure on the secular and modern thought. Plus, the Egyptian Islamist movement is more deeply rooted in Egypt than Tunisia. In Tunisia, the Islamist movement is nearly 30 years old but in Egypt it is [more than] 80 years old. The Egyptian [secular] elite had made concessions in the past and kept making concessions.
This piece was originally published in Egypt Independent's weeklyprint edition.
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Re: RAJA BEN SLAMA. Psychanalyste, professeur à l’université de Tunis : J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur
Tunisie , Société : Meeting en faveur de Raja Ben Slama le 26 févriervous avez lu ceci
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A la suite du mandat d’amener lancé contre Raja Ben Slama, professeur à la la Faculté des lettres, des Arts et des humanités de la Manouba, le 21 février 2013 et des poursuites judiciaires engagées contre elle, sur la base d’une loi abrogée après la Révolution, pour un délit d’opinion en relation avec une critique adressée à un constituant du parti Ennnadha sur un plateau de télévision, l’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires et le syndicat de base de la Faculté des lettres, des Arts et des humanités de la Manouba appellent les universitaires, les associations de la société civile à un ''meeting'' de solidarité avec Raja Ben Slama et de protestation contre cette nouvelle instrumentalisation de la justice le mardi 26 février 2012 à 12h30 à la salle Hassan hosni Abdelwahab qui prendra les mesures susceptibles de mettre fin à ces poursuites.
Pour le syndicat de base pour l’ATDVU
Khaled Nouicer Habib Mellakh
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A la suite du mandat d’amener lancé contre Raja Ben Slama, professeur à la la Faculté des lettres, des Arts et des humanités de la Manouba, le 21 février 2013 et des poursuites judiciaires engagées contre elle, sur la base d’une loi abrogée après la Révolution, pour un délit d’opinion en relation avec une critique adressée à un constituant du parti Ennnadha sur un plateau de télévision, l’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires et le syndicat de base de la Faculté des lettres, des Arts et des humanités de la Manouba appellent les universitaires, les associations de la société civile à un ''meeting'' de solidarité avec Raja Ben Slama et de protestation contre cette nouvelle instrumentalisation de la justice le mardi 26 février 2012 à 12h30 à la salle Hassan hosni Abdelwahab qui prendra les mesures susceptibles de mettre fin à ces poursuites.
Pour le syndicat de base pour l’ATDVU
Khaled Nouicer Habib Mellakh
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Re: RAJA BEN SLAMA. Psychanalyste, professeur à l’université de Tunis : J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur
Protests against bill that compensates political prisoners in Tunis
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Re: RAJA BEN SLAMA. Psychanalyste, professeur à l’université de Tunis : J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur
http://www.demotix.com/photo/1364809/protests-against-bill-compensates-political-prisoners-tunis
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Re: RAJA BEN SLAMA. Psychanalyste, professeur à l’université de Tunis : J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur
BEN SLAMA RajaTunisian academic and psychoanalyst, editor in Chief of the online journal Alawan.
Bibliography in Arabic
- "Desire and Writing : Reading the Tradition Again", Köln, 2003.
- Edifying virilism : Essays on masculine and feminine, Damas, Petra 2005, Tunis 2006.
- Death and funerary rites in Islam, 1st ed. Tunis 1997, 2nd ed. Cairo 2009.
- Psychoanalysis and Islam, translation and presentation of La psychanalyse à l'épreuve de l'Islam from Fethi Benslama, London, 2008.
Bibliography in French
Les Mots du monde : Masculin –féminin : Pour un dialogue entre les cultures, dir. by Nadia Tazi, Paris, La Découverte, 2004.
Bibliography in Arabic
- "Desire and Writing : Reading the Tradition Again", Köln, 2003.
- Edifying virilism : Essays on masculine and feminine, Damas, Petra 2005, Tunis 2006.
- Death and funerary rites in Islam, 1st ed. Tunis 1997, 2nd ed. Cairo 2009.
- Psychoanalysis and Islam, translation and presentation of La psychanalyse à l'épreuve de l'Islam from Fethi Benslama, London, 2008.
Bibliography in French
Les Mots du monde : Masculin –féminin : Pour un dialogue entre les cultures, dir. by Nadia Tazi, Paris, La Découverte, 2004.
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