Nomadisme politique : çà va se poursuivre et avec les compliments du FLN !
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Nomadisme politique : çà va se poursuivre et avec les compliments du FLN !
La fuite des élus d’un parti à un autre aussitôt le mandat en poche a encore de beaux jours devant lui. Ce mercato politique, une pratique immorale si l’en est, qui a été supprimée par le projet de loi proposé par le président de la république, vient d’être réactivé par le FLN. Fort de sa confortable majorité, ce parti a exercé une terrible pression sur la commission juridique de l’APN qui a fini par supprimer le fameux article 67 relatif à l’interdiction du nomadisme politique contenu dans le projet de loi sur le régime électoral examiné actuellement.
Et les députés du FLN ne manquent pas d’arguments pour justifier ce coup de poignard dans le dos du président tant la mesure est indigne d’une pratique politique saine. «Nous avons discuté de cet article pendant trois jours au sein de la commission. Des partis sont contre. Il est logique qu’ils réagissent de la sorte lorsqu’ils perdent dix à quinze élus.
Avant tout, le mandat électoral est un mandat populaire. Il ne faut pas que l’élu devienne otage d’un parti », a argué ce matin jeudi M. Saïd Lakhdari, membre de la commission juridique de l’APN et député FLN sur les ondes cde la radio Chaîne III. Mieux encore il pense que quitter un parti après avoir été élu sous ses couleurs ne relève pas de l’opportunisme politique. « Nous avons discuté avec des élus. Ils nous ont dit qu’ils refusent la dictature du parti, d’où leur décision de le quitter.
Quand le FLN contredit le président…
Il disent aussi que leur parti d’origine refuse de respecter les engagements faits à la population lors de la campagne électorale », a‑t‑il justifié. Et comme son parti, le FLN est le principal bénéficiaire de ces immigrations politiques, l’invité de la radio pousse le toupet jusqu’à soutenir que les élus démissionnaires le choisissent «pour son programme». Saïd Lakhdari a par ailleurs précisé que son compère le RND de Ouyahia a également appuyé la suppression de l’article 67. Il est vrai que ce parti a accueilli dans ses maigres rangs des arrivants certains indépendants et élus du PT et du FNA qui ne voulaient pas que leurs salaires tombent dans le compte de leur partis.
La volonté du FLN de vider les réformes présidentielles de leur substance démocratique se vérifie également à propos de la disposition obligeant les ministres à démissionner du gouvernement s’ils sont candidats aux législatives ou locales. Le député Said Lakhdari également mouhafedh du FLN à Tizi Ouzou, prétend «qu’aucun pays au monde n’a ce genre de contraintes dans sa législation».
Et de lancer un argument faussement inquiet : «Imaginez que vingt ministres soient candidats, va‑t‑on changer un gouvernement pour trois mois seulement ? Cela n’est pas possible ». En quoi ne serait-il pas possible de changer une équipe gouvernementale le temps qu’une nouvelle majorité soit élue ? A moins que ce député du FLN pense que sans son parti, l’Algérie sera orpheline d’hommes politiques capable de gérer la république.
Belkhadem tacle Ould Kablia
L’invité de la radio a aussi tenté de tacler le ministre de l’intérieur à propos de l’élection du président de l’APC et de son exécutif. «Il appartient à un parti qui a eu le plus grand nombre de voix de gérer la localité.
On n’a pas à soumettre l’élection d’un président d’APC aux autres partis. Le parti victorieux, même s’il a une voix en plus que les autres, a la charge de désigner le P/APC et ses vice‑présidents ». M Daho Ould Kablia avait déclaré récemment que « Le président d’une APC, pour qu’il ait de la crédibilité et de la légitimité, doit être élu par l’ensemble des membres de l’Assemblée et il ne peut être désigné par un seul parti ».
Mais le parti de Belkhadem qui annonce déjà qu’il aura encore la majorité en 2012, a un autre avis qui contredit celui consigné dans le document présidentiel que ses nombreux ministres ont pourtant applaudi en Conseil des ministres.
Une question coule alors de source : Pourquoi le FLN bloque-t-il les réformes politiques ?
Et les députés du FLN ne manquent pas d’arguments pour justifier ce coup de poignard dans le dos du président tant la mesure est indigne d’une pratique politique saine. «Nous avons discuté de cet article pendant trois jours au sein de la commission. Des partis sont contre. Il est logique qu’ils réagissent de la sorte lorsqu’ils perdent dix à quinze élus.
Avant tout, le mandat électoral est un mandat populaire. Il ne faut pas que l’élu devienne otage d’un parti », a argué ce matin jeudi M. Saïd Lakhdari, membre de la commission juridique de l’APN et député FLN sur les ondes cde la radio Chaîne III. Mieux encore il pense que quitter un parti après avoir été élu sous ses couleurs ne relève pas de l’opportunisme politique. « Nous avons discuté avec des élus. Ils nous ont dit qu’ils refusent la dictature du parti, d’où leur décision de le quitter.
Quand le FLN contredit le président…
Il disent aussi que leur parti d’origine refuse de respecter les engagements faits à la population lors de la campagne électorale », a‑t‑il justifié. Et comme son parti, le FLN est le principal bénéficiaire de ces immigrations politiques, l’invité de la radio pousse le toupet jusqu’à soutenir que les élus démissionnaires le choisissent «pour son programme». Saïd Lakhdari a par ailleurs précisé que son compère le RND de Ouyahia a également appuyé la suppression de l’article 67. Il est vrai que ce parti a accueilli dans ses maigres rangs des arrivants certains indépendants et élus du PT et du FNA qui ne voulaient pas que leurs salaires tombent dans le compte de leur partis.
La volonté du FLN de vider les réformes présidentielles de leur substance démocratique se vérifie également à propos de la disposition obligeant les ministres à démissionner du gouvernement s’ils sont candidats aux législatives ou locales. Le député Said Lakhdari également mouhafedh du FLN à Tizi Ouzou, prétend «qu’aucun pays au monde n’a ce genre de contraintes dans sa législation».
Et de lancer un argument faussement inquiet : «Imaginez que vingt ministres soient candidats, va‑t‑on changer un gouvernement pour trois mois seulement ? Cela n’est pas possible ». En quoi ne serait-il pas possible de changer une équipe gouvernementale le temps qu’une nouvelle majorité soit élue ? A moins que ce député du FLN pense que sans son parti, l’Algérie sera orpheline d’hommes politiques capable de gérer la république.
Belkhadem tacle Ould Kablia
L’invité de la radio a aussi tenté de tacler le ministre de l’intérieur à propos de l’élection du président de l’APC et de son exécutif. «Il appartient à un parti qui a eu le plus grand nombre de voix de gérer la localité.
On n’a pas à soumettre l’élection d’un président d’APC aux autres partis. Le parti victorieux, même s’il a une voix en plus que les autres, a la charge de désigner le P/APC et ses vice‑présidents ». M Daho Ould Kablia avait déclaré récemment que « Le président d’une APC, pour qu’il ait de la crédibilité et de la légitimité, doit être élu par l’ensemble des membres de l’Assemblée et il ne peut être désigné par un seul parti ».
Mais le parti de Belkhadem qui annonce déjà qu’il aura encore la majorité en 2012, a un autre avis qui contredit celui consigné dans le document présidentiel que ses nombreux ministres ont pourtant applaudi en Conseil des ministres.
Une question coule alors de source : Pourquoi le FLN bloque-t-il les réformes politiques ?
Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Nomadisme politique : çà va se poursuivre et avec les compliments du FLN !
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Aokas Revolution- Nombre de messages : 3967
Date d'inscription : 30/06/2009
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