Un hommage lui sera rendu vendredi et samedi prochains Mohia, l’intemporel
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Azul- Nombre de messages : 29959
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Re: Un hommage lui sera rendu vendredi et samedi prochains Mohia, l’intemporel
Un hommage lui sera rendu vendredi et samedi prochains
Mohia, l’intemporel
Pour la journée de vendredi, le public aura droit à une pièce théâtrale, intitulée ‘’tacbaylit’’ qui sera présentée par l’association Uqtaan d’Akaouadj, alors que la journée de samedi sera marquée par une conférence débat qui sera animée par M. Omar Fetmouche, directeur du Théâtre Régional de Béjaïa, au tour de l’œuvre de Mohia.
02/12/2012 - 11:42 mis a jour le 02/12/2012 - 11:41 par La Rédaction
Vendredi prochain coïncidera ave le 8ème anniversaire de la disparation de l’inénarrable dramaturge Kabyle Mohia. Deux jours durant, vendredi et dimanche prochains, la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou abritera des festivités commémoratives.
La direction de la culture, en collaboration avec la maison de la culture, le Comité des activités culturelles et artistiques et le Théâtre Régional Kateb Yacine ont concocté un programme pour la circonstance. Au programme des témoignages, une exposition permanente d’article de presse et photos de Mohia, des conférences etc.
Pour la journée de vendredi, le public aura droit à une pièce théâtrale, intitulée ‘’tacbaylit’’ qui sera présentée par l’association Uqtaan d’Akaouadj, alors que la journée de samedi sera marquée par une conférence débat qui sera animée par M. Omar Fetmouche, directeur du Théâtre Régional de Béjaïa, au tour de l’œuvre de Mohia. Elle sera suivie par une prise de parole et des témoignages et le tout sera clôturé par le dépôt d’une gerbe de fleurs sur sa tombe à Aït Rabah, dans la commune Iboudrarene.
La Rédaction
Qui est Mohia ?
Par Yahia Yanes
Mohand Ouyahia de son vrai nom Abdallah Mohia est né en 1950 au village d’Ait Erbah près de Tassaft. C’est un illustre dramaturge, poète et homme de culture algérien d’expression Kabyle. Décédé le 07 décembre 2004 d’une tumeur au cerveau à la clinique Jeanne Garnier de Paris, il a été inhumé le 13 Décembre dans son village natal. Mathématicien et militant au sein de l’académie berbère, puis du groupe d’études berbères, il a été la cheville ouvrière de son bulletin et de la revue ’’ Tisuraf.’’
Mohand Ouyahia alias Abdellah Mohia a révolutionné le théâtre kabyle. Créateur original, il a traduit de nombreux textes de valeur universelle en kabyle ainsi que certaines œuvres de célèbres auteurs comme : Bertolt Brecht, Jacques Prévert, Boris Vian, Lou Sin, François Béranger, Guy de Maupassant, William Shakespeare, Georges Brassens, Tristan Corbière, Philippe Soupault, Jean Racine, Jacques Brel, Luigi Pirandello, Samuel Beckett, Félix Leclerc, Jean Ferrat, Gilles Servat, Clément, Poitier, Singer, Voltaire, Molière… Il a consacré également tout un ouvrage sous le titre « Izlan » l’œuvre artistique de Slimane Azem.
Mohand Ouyahia n’est malheureusement pas très connu du public algérien. Beaucoup ne connaissent pas ses créations et son talent. Discret et modeste de son vivant, ce n’est qu’après sa mort que le public s’intéresse de plus en plus à son œuvre.
Cet immense créateur est connu extra muros pour ses fameuses adaptations de pièces de théâtre tirées des œuvres de la littérature universelle et pour sa poésie que certains de nos grands chanteurs comme Idir, Ferhat Imazighen Imoula, Ideflawen, Malika Domrane ont mis en musique et chantés. Diplômé en mathématiques, il s’est découvert une âme littéraire, une sensibilité artistique pour le grand bonheur de notre culture.
Beaucoup se sont enrichis de tamazight en privilégiant l’accessoire, lui l’a enrichie en allant à l’essentiel. Il fut un défenseur acharné et un chantre du développement d’une tradition littéraire. Sa disparition à l’âge de 54 ans est ressentie par le milieu culturel et artistique Kabyle comme une incommensurable perte.
Mohand Ouyahia/Abdellah Mohia fait désormais partie de notre patrimoine au même titre que Mouloud Mammeri, Si Mohand Ou M’hand, Slimane Azem, L’hasnaoui, Jean Amrouche, Tahar Djaout, Boulifa, Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Bélaïd Aït-Ali...
* I kečč a Muḥya.
Tamusni-k d ajgu n nnif Win tedhen iẓra d acu Ulac tiyta deg wungif D uḥdiq i teqsed a tt-iwεu Isεeb ubrid yak γezzif Ilzem s laεqel ad iddu Terγa neγ tegres kifkif S ṣṣber i ibda usefru Seg yiγes inγel wadif Yal tiyta a d-tettrussu Iqbel uγilas lḥif Wala ddel ad as-iknu Mmi-s n udrar aḥnif Muḥya d awezγi a k-nettu sgunfu, nsuter-ak laεfu.
YAHIA YANES. (Enseignant, poète et écrivain)
Mohia, l’intemporel
Pour la journée de vendredi, le public aura droit à une pièce théâtrale, intitulée ‘’tacbaylit’’ qui sera présentée par l’association Uqtaan d’Akaouadj, alors que la journée de samedi sera marquée par une conférence débat qui sera animée par M. Omar Fetmouche, directeur du Théâtre Régional de Béjaïa, au tour de l’œuvre de Mohia.
02/12/2012 - 11:42 mis a jour le 02/12/2012 - 11:41 par La Rédaction
Vendredi prochain coïncidera ave le 8ème anniversaire de la disparation de l’inénarrable dramaturge Kabyle Mohia. Deux jours durant, vendredi et dimanche prochains, la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou abritera des festivités commémoratives.
La direction de la culture, en collaboration avec la maison de la culture, le Comité des activités culturelles et artistiques et le Théâtre Régional Kateb Yacine ont concocté un programme pour la circonstance. Au programme des témoignages, une exposition permanente d’article de presse et photos de Mohia, des conférences etc.
Pour la journée de vendredi, le public aura droit à une pièce théâtrale, intitulée ‘’tacbaylit’’ qui sera présentée par l’association Uqtaan d’Akaouadj, alors que la journée de samedi sera marquée par une conférence débat qui sera animée par M. Omar Fetmouche, directeur du Théâtre Régional de Béjaïa, au tour de l’œuvre de Mohia. Elle sera suivie par une prise de parole et des témoignages et le tout sera clôturé par le dépôt d’une gerbe de fleurs sur sa tombe à Aït Rabah, dans la commune Iboudrarene.
La Rédaction
Qui est Mohia ?
Par Yahia Yanes
Mohand Ouyahia de son vrai nom Abdallah Mohia est né en 1950 au village d’Ait Erbah près de Tassaft. C’est un illustre dramaturge, poète et homme de culture algérien d’expression Kabyle. Décédé le 07 décembre 2004 d’une tumeur au cerveau à la clinique Jeanne Garnier de Paris, il a été inhumé le 13 Décembre dans son village natal. Mathématicien et militant au sein de l’académie berbère, puis du groupe d’études berbères, il a été la cheville ouvrière de son bulletin et de la revue ’’ Tisuraf.’’
Mohand Ouyahia alias Abdellah Mohia a révolutionné le théâtre kabyle. Créateur original, il a traduit de nombreux textes de valeur universelle en kabyle ainsi que certaines œuvres de célèbres auteurs comme : Bertolt Brecht, Jacques Prévert, Boris Vian, Lou Sin, François Béranger, Guy de Maupassant, William Shakespeare, Georges Brassens, Tristan Corbière, Philippe Soupault, Jean Racine, Jacques Brel, Luigi Pirandello, Samuel Beckett, Félix Leclerc, Jean Ferrat, Gilles Servat, Clément, Poitier, Singer, Voltaire, Molière… Il a consacré également tout un ouvrage sous le titre « Izlan » l’œuvre artistique de Slimane Azem.
Mohand Ouyahia n’est malheureusement pas très connu du public algérien. Beaucoup ne connaissent pas ses créations et son talent. Discret et modeste de son vivant, ce n’est qu’après sa mort que le public s’intéresse de plus en plus à son œuvre.
Cet immense créateur est connu extra muros pour ses fameuses adaptations de pièces de théâtre tirées des œuvres de la littérature universelle et pour sa poésie que certains de nos grands chanteurs comme Idir, Ferhat Imazighen Imoula, Ideflawen, Malika Domrane ont mis en musique et chantés. Diplômé en mathématiques, il s’est découvert une âme littéraire, une sensibilité artistique pour le grand bonheur de notre culture.
Beaucoup se sont enrichis de tamazight en privilégiant l’accessoire, lui l’a enrichie en allant à l’essentiel. Il fut un défenseur acharné et un chantre du développement d’une tradition littéraire. Sa disparition à l’âge de 54 ans est ressentie par le milieu culturel et artistique Kabyle comme une incommensurable perte.
Mohand Ouyahia/Abdellah Mohia fait désormais partie de notre patrimoine au même titre que Mouloud Mammeri, Si Mohand Ou M’hand, Slimane Azem, L’hasnaoui, Jean Amrouche, Tahar Djaout, Boulifa, Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Bélaïd Aït-Ali...
* I kečč a Muḥya.
Tamusni-k d ajgu n nnif Win tedhen iẓra d acu Ulac tiyta deg wungif D uḥdiq i teqsed a tt-iwεu Isεeb ubrid yak γezzif Ilzem s laεqel ad iddu Terγa neγ tegres kifkif S ṣṣber i ibda usefru Seg yiγes inγel wadif Yal tiyta a d-tettrussu Iqbel uγilas lḥif Wala ddel ad as-iknu Mmi-s n udrar aḥnif Muḥya d awezγi a k-nettu sgunfu, nsuter-ak laεfu.
YAHIA YANES. (Enseignant, poète et écrivain)
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Re: Un hommage lui sera rendu vendredi et samedi prochains Mohia, l’intemporel
http://www.tamurt.info/mohia-l-intemporel,3279.html?lang=fr
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