Quand le FLN et le RND donnent des leçons de démocratie au FFS
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Quand le FLN et le RND donnent des leçons de démocratie au FFS
Karim Tabbou et Samir Bouakouir, deux hauts responsables du FFS, viennent d’être sanctionnés par la direction de leur parti. Leur tort ? Avoir demandé des explications sur la stratégie du FFS. Le parti de Hocine Aït Ahmed a participé aux dernières élections législatives, contre l’avis d’une partie de sa base, comme en témoigne le très faible nombre de voix qu’il a obtenu (un peu plus de 180 000 suffrages). Actuellement, il négocierait une participation dans le prochain gouvernement.
La direction du FFS a sans doute de bonnes raisons d’avoir opté pour une telle stratégie. La rue s’est montrée incapable de se mobiliser contre le système. Les pressions internationales ne sont d’aucune utilité contre le régime algérien. Il restait une alliance objective avec Bouteflika dans la perspective de 2014. Une candidature de Mouloud Hamrouche arrange aussi bien le président sortant qui a besoin de garanties pour lui et ses proches que le FFS, dont l’ancien Premier ministre réformateur a toujours été proche.
La démarche du FFS est loin d’être incohérente. Mais c’est sa gestion qui pose problème. Hocine Aït Ahmed, leader charismatique du parti, ne s’est pas adressé aux Algériens depuis très longtemps. Ali Laskri, Premier secrétaire du parti, nommé dans des conditions discutables avant les législatives, n’a fait aucun effort pour tenter de convaincre les militants et les électeurs du bien‑fondé de la nouvelle stratégie du parti. Jadis proche du peuple et de ses militants, le FFS est devenu un parti arrogant. « Nous n’avons pas à nous justifier. Nous n’avons rien à prouver. Nous sommes un vrai parti d’opposition ». C’est, en résumé, la stratégie de communication du FFS.
Cette stratégie de communication avait un sens quand le FFS était dans une opposition frontale au pouvoir. C’était le cas depuis sa création en 1963. En 2012, le FFS a choisi de changer de manœuvre. Il doit comprendre que sa démarche peut dérouter les militants les plus sincères. Il est en effet difficile de penser que Karim Tabbou et Samir Bouakouir soient animés d’une volonté hostile au FFS. Ils expriment l’opinion d’une partie de la base sur le changement de stratégie du parti. Les expulser n’est pas la bonne solution. Même le FLN et le RND n’ont pas pris des mesures aussi radicales contre les opposants à Belkhadem et Ouyahia. Le FFS a toujours donné l’exemple. Il vient de recevoir une leçon de démocratie de la part du FLN et du RND. Quelque chose est en train de changer en Algérie
La direction du FFS a sans doute de bonnes raisons d’avoir opté pour une telle stratégie. La rue s’est montrée incapable de se mobiliser contre le système. Les pressions internationales ne sont d’aucune utilité contre le régime algérien. Il restait une alliance objective avec Bouteflika dans la perspective de 2014. Une candidature de Mouloud Hamrouche arrange aussi bien le président sortant qui a besoin de garanties pour lui et ses proches que le FFS, dont l’ancien Premier ministre réformateur a toujours été proche.
La démarche du FFS est loin d’être incohérente. Mais c’est sa gestion qui pose problème. Hocine Aït Ahmed, leader charismatique du parti, ne s’est pas adressé aux Algériens depuis très longtemps. Ali Laskri, Premier secrétaire du parti, nommé dans des conditions discutables avant les législatives, n’a fait aucun effort pour tenter de convaincre les militants et les électeurs du bien‑fondé de la nouvelle stratégie du parti. Jadis proche du peuple et de ses militants, le FFS est devenu un parti arrogant. « Nous n’avons pas à nous justifier. Nous n’avons rien à prouver. Nous sommes un vrai parti d’opposition ». C’est, en résumé, la stratégie de communication du FFS.
Cette stratégie de communication avait un sens quand le FFS était dans une opposition frontale au pouvoir. C’était le cas depuis sa création en 1963. En 2012, le FFS a choisi de changer de manœuvre. Il doit comprendre que sa démarche peut dérouter les militants les plus sincères. Il est en effet difficile de penser que Karim Tabbou et Samir Bouakouir soient animés d’une volonté hostile au FFS. Ils expriment l’opinion d’une partie de la base sur le changement de stratégie du parti. Les expulser n’est pas la bonne solution. Même le FLN et le RND n’ont pas pris des mesures aussi radicales contre les opposants à Belkhadem et Ouyahia. Le FFS a toujours donné l’exemple. Il vient de recevoir une leçon de démocratie de la part du FLN et du RND. Quelque chose est en train de changer en Algérie
Taremant.Ighil.Alemmas- Nombre de messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2011
Re: Quand le FLN et le RND donnent des leçons de démocratie au FFS
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Taremant.Ighil.Alemmas- Nombre de messages : 562
Date d'inscription : 17/08/2011
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