Démocratie politique condition de la démocratie sociale
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Démocratie politique condition de la démocratie sociale
Démocratie politique condition de la démocratie sociale
Publié: 30/04/11
Le 1er
mai 2011 survient dans une conjoncture politique et sociale dominée par
l'aggravation des tensions politiques opposant pouvoir et société et une
exaspération populaire portée par des mouvements installés dans la rue,
faute d'avoir reçu l'écoute nécessaire de la part des structures de
médiation idoines. Le RCD assure de son soutien indéfectible toutes
celles et tous ceux qui se battent pour arracher leurs droits en tant
que citoyens, travailleurs, femmes ou jeunes.
La faillite stratégique du pouvoir a eu, entre autre, pour conséquence
la paupérisation de couches sociales de plus en plus nombreuses. Le
monde du travail a longtemps essayé de défendre ses intérêts dans les
organisations satellites du système avant de découvrir que, par
définition, elles n'avaient pas vocation à enregistrer et prendre en
charge les revendications des travailleurs, car elles sont la base
politique d'un pouvoir injuste et antisocial.
L'Algérie des sacrifices et des propositions alternatives est désormais
dans la contestation ouverte, posant partout la problématique d'une
corruption endémique, prolongement mécanique des fraudes électorales.
Notre région se libère progressivement des despotismes et autres
dictatures qui ont appauvri nos peuples et déstructuré nos sociétés. Ces
soulèvements sont des manifestations d'une évolution historique. Le
pouvoir algérien ne peut pas arrêter l'aspiration à la liberté à nos
frontières. Pour accélérer la libération nationale, nous devons
travailler à la convergence de nos efforts. C'est à cette condition que
le peuple algérien disposera de cadres de représentations nationales
crédibles et légitimes. Seules ces institutions assureront une gestion
transparente des affaires publiques bannissant népotisme et opacité
grâce à des contre-pouvoirs qui veilleront au respect de la loi et
imposeront des évaluations régulières de l'action de l’exécutif.
Il est du devoir de tout citoyen en lutte, notamment les travailleurs,
de se battre contre les violences et la désinformation du pouvoir qui,
faute de revendiquer et d'assumer son bilan, s'essaie à diviser et
étouffer les forces œuvrant à l'alternative démocratique, préalable à
une répartition équitable de la richesse nationale.
Il n'y a pas de démocratie sociale sans démocratie politique.
En portant le combat dans la rue le 22 janvier, le RCD aspirait à rendre
la voix aux sans voix. Depuis, le funeste projet du pouvoir qui voulait
enfermer les luttes populaires dans l'émeute a avorté. Aujourd'hui,
chaque manifestation est identifiée à travers ses animateurs et ses
objectifs. Cette avancée est appréciable. Elle reste insuffisante. Il
faut plus de mobilisation et plus détermination pour orienter notre
combat vers le but commun : offrir à la nation algérienne les
instituions qui feront du citoyen l'acteur et l'arbitre de son destin.
C'est pour ce noble projet que nos aînés se sont levés contre
l'arbitraire colonial.
En déjouant le piège de la provocation par l'émeute et en refusant
d'entrer dans les affrontements claniques, les Algériens ont remporté la
première bataille. Il reste à gagner la manche décisive. Elle passe par
la convergence des luttes politique et sociale pour un changement de
système.
Publié: 30/04/11
Le 1er
mai 2011 survient dans une conjoncture politique et sociale dominée par
l'aggravation des tensions politiques opposant pouvoir et société et une
exaspération populaire portée par des mouvements installés dans la rue,
faute d'avoir reçu l'écoute nécessaire de la part des structures de
médiation idoines. Le RCD assure de son soutien indéfectible toutes
celles et tous ceux qui se battent pour arracher leurs droits en tant
que citoyens, travailleurs, femmes ou jeunes.
La faillite stratégique du pouvoir a eu, entre autre, pour conséquence
la paupérisation de couches sociales de plus en plus nombreuses. Le
monde du travail a longtemps essayé de défendre ses intérêts dans les
organisations satellites du système avant de découvrir que, par
définition, elles n'avaient pas vocation à enregistrer et prendre en
charge les revendications des travailleurs, car elles sont la base
politique d'un pouvoir injuste et antisocial.
L'Algérie des sacrifices et des propositions alternatives est désormais
dans la contestation ouverte, posant partout la problématique d'une
corruption endémique, prolongement mécanique des fraudes électorales.
Notre région se libère progressivement des despotismes et autres
dictatures qui ont appauvri nos peuples et déstructuré nos sociétés. Ces
soulèvements sont des manifestations d'une évolution historique. Le
pouvoir algérien ne peut pas arrêter l'aspiration à la liberté à nos
frontières. Pour accélérer la libération nationale, nous devons
travailler à la convergence de nos efforts. C'est à cette condition que
le peuple algérien disposera de cadres de représentations nationales
crédibles et légitimes. Seules ces institutions assureront une gestion
transparente des affaires publiques bannissant népotisme et opacité
grâce à des contre-pouvoirs qui veilleront au respect de la loi et
imposeront des évaluations régulières de l'action de l’exécutif.
Il est du devoir de tout citoyen en lutte, notamment les travailleurs,
de se battre contre les violences et la désinformation du pouvoir qui,
faute de revendiquer et d'assumer son bilan, s'essaie à diviser et
étouffer les forces œuvrant à l'alternative démocratique, préalable à
une répartition équitable de la richesse nationale.
Il n'y a pas de démocratie sociale sans démocratie politique.
En portant le combat dans la rue le 22 janvier, le RCD aspirait à rendre
la voix aux sans voix. Depuis, le funeste projet du pouvoir qui voulait
enfermer les luttes populaires dans l'émeute a avorté. Aujourd'hui,
chaque manifestation est identifiée à travers ses animateurs et ses
objectifs. Cette avancée est appréciable. Elle reste insuffisante. Il
faut plus de mobilisation et plus détermination pour orienter notre
combat vers le but commun : offrir à la nation algérienne les
instituions qui feront du citoyen l'acteur et l'arbitre de son destin.
C'est pour ce noble projet que nos aînés se sont levés contre
l'arbitraire colonial.
En déjouant le piège de la provocation par l'émeute et en refusant
d'entrer dans les affrontements claniques, les Algériens ont remporté la
première bataille. Il reste à gagner la manche décisive. Elle passe par
la convergence des luttes politique et sociale pour un changement de
système.
Alger le 1er mai 2011
Le RCD
Le RCD
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Démocratie politique condition de la démocratie sociale
http://rcd-algerie.org/details_article.php?Rid=37&Aid=1381&titre=D%E9mocratie%20politique%20condition%20de%20la%20d%E9mocratie%20sociale
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Démocratie politique condition de la démocratie sociale
il n'y aura jamais de démocratie sociale avec un parti politique pronant la violence du verbe et de l'acte.
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