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144 cadres du FFS grincent des dents

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144 cadres du FFS grincent des dents Empty 144 cadres du FFS grincent des dents

Message  Azul Mer 30 Mai - 13:21

Désenchantés, décontenancés, surpris par la virulence affichée par le président du FFS, Hocine Aït Ahmed, à partir de sa retraite au bord du lac Léman, des cadres du FFS, 144 au total, sont sortis de leurs gonds et refusent ce qu’ils qualifient de « fatalité » qui s’abat sur le parti qui, de l’avis même de militants de la première heure, a accepté de vendre son droit pour un plat de lentilles, de servir de « béquille » au pouvoir central d’Alger et de légitimer une élection à laquelle la population algérienne en général et kabyle en particulier a refusé de souscrire.
29/05/2012 - 16:24 mis a jour le 29/05/2012 - 16:35 par Lounès O.

Le résultat est là : la crise est ouverte. De fil en aiguille, elle s’est installée confortablement au sein des instances de cette structure politique qui a vite changé de vocabulaire, passant du plus violent au plus mielleux ? la sortie de 144 membres et cadres du parti , issus des wilayas de Tizi Ouzou, Béjaia, Alger et Sétif qui se sont réunis à Ifri Ouzellaguène (Béjaia) en signant un appel à l’endroit d’Aït Ahmed est un signe qui trahit fort bien le malaise qui couve au sein du FFS dont certains de ses cadres subissent déjà les effets de l’Epée de Damoclès. Les mécontentement fait effet boule de neige. Bien qu’il ait été malheureux candidat à la farce du 10 mai sur la liste du parti en Hexagone (Zone 1), Samir Bouakouir, rejoint le front » des frondeurs. Il dénonce ce qu’il qualifie de « dérive politique » et celle de certains éléments, sans les nommer, qui ont « pris en otage la direction et qui ont inscrit l’appareil du parti dans une stratégie qui s’inscrit dans une logique « d’accords, de conciliabules ou de tractations dans le dos de la base militante ». La messe est dite. En termes à peine voilés, on peut reconnaître le marchandage fait par le FFS avant de donner son accord pour une participation aux élections.

Ce marchandage a-t-il été trahi par le silence troublant qu’a observé le FFS au lendemain de ce qui est considéré comme un « coup de force électoral du pouvoir », sa « gratification avec 6 sièges supplémentaires par le conseil constitutionnel » et l’appel de pied que lui a fait le « barbefelène » et « Tourabi transnational » Abdelaziz Belkhadem pour une alliance qui ne peut être que contre nature ? Tout porte à le croire.

En plus, la direction du parti est accusée de s’être coupée de la base, de s’être confinée dans un cocon et surtout de mener des tractations secrètes pour intégrer le gouvernement. Des rumeurs colportées ici et là dans le microcosme politique, font état de tractations sur une éventuelle volonté du pouvoir de céder deux portefeuilles ministériels au FFS.

Quant aux 144 cadres, et selon un document interne qui a sanctionné la réunion d’Ouzellaguène et dont une copie nous a été transmise, les participants n’ont pas du tout été tendres en s’adressant à leur chef en Suisse. Ils notent dans le dit document que la décision de participation du FFS aux législatives du 10 mai 2012 devait répondre à une « double éthique » : « une éthique politique de conviction par le remobilisation des militants » et une autre « de responsabilité qui atteste de la volonté du parti à participer pour rendre irréversible le processus de changement démocratique ». Et de poursuivre plus loin en guise de constat des plus accablants : « Il s’en est suivi des pratiques purgatoires contre les militants, la promotion des rapports d’allégeance, le clientélisme, l’affairisme et la corruption morale ». Ils ajoutent encore que les militants on vite déchanté à cause de « la perversion des débats au niveau du parti » et citent des « pratiques d’exclusion et le conditionnement violent des militants » qui ont provoqué un « incompréhension, un désarroi, un ressentiment nettement visible chez les militants et les populations ». Ils écriront aussi à l’intention d’Aït Ahmed que « l’appareil du parti décidé de tourner le dos à ses idéaux, à sa base militante et aux populations ». Notons aussi que, toujours selon les rédacteurs de l’appel ; le chef de cabinet du parti a refusé d’endosser le courrier en question dont des copies ont été adressées au 1er secrétaire national, Ali Laskri ainsi qu’aux membres du comité d’éthique dont Mohamed Amokrane Cherifi, Aouzelag El Hachemi, Halet Rachid et Boumaza Fairouz.

Lounès O.

Azul
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Message  Azul Mer 30 Mai - 13:22

http://www.tamurt.info/144-cadres-du-ffs-grincent-des-dents,2633.html?lang=fr
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