ELLE VIENT D’ÉDITER SON PREMIER ROMAN ALORS QU’ELLE N’A QUE 19 ANS
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ELLE VIENT D’ÉDITER SON PREMIER ROMAN ALORS QU’ELLE N’A QUE 19 ANS
Lynda Handala : «Je n'ai jamais tenté d'imiter quelqu'un»
Elle n’a que 19 ans et elle vient d’éditer son premier roman, ce qui fait d’elle, jusqu’à preuve du contraire, la plus jeune romancière algérienne. Elle, c’est Lynda Handala, cette jeune étudiante en pharmacie de Tizi Ouzou, qui a accepté volontiers de nous livrer le secret de sa passion précoce pour l’écriture et la littérature en général. Suivons-la :
Le Courrier d’Algérie : Pouvezvous vous présenter à nos lecteurs ?
Lynda Handala : J’ai 19 ans, j’ai suivi toute ma scolarité à Tizi Ouzou et j’ai obtenu mon bac en juin 2007.
Je suis actuellement étudiante en pharmacie.
Les voix du Hoggar est votre premier roman, parlez-nous un peu de ce livre qui vient d’être édité chez Dalimen… Les voix du Hoggar est un roman à multiples facettes qui admet plusieurs lectures.
Il y a ce côté épique, ces jeunes assoiffés d’espace et de liberté, qui se voient chargés d’une mission par leur grand-père avant sa mort.
Mus par cette volonté de répondre à l’appel de leur ancêtre, ils seront embarqués dans une aventure extraordinaire, pleine de péripéties.
Il y a aussi un côté sentimental, poétique et toute une symbolique : la dualité homme/femme représentée par l’héroïne et son jumeau, les jeunes lancés vers le Sud, le majestueux Hoggar ; un clin d’oeil à ceux qui ont le regard tourné vers la mer, que le rôle principal soit joué par la jeune fille n’est pas fortuit, etc.
A travers des faits historiques autour desquels je construis mon histoire, on découvre que certains événements que nous vivons aujourd’hui ne sont qu’une répétition de l’histoire…
Comment est né votre amour pour l’écriture ?
Petite, j’adorais que l’on me conte des histoires.
Dès l’école primaire j’étais envoûtée par les livres, je lisais beaucoup.
Ensuite, pour mon plaisir, par passion, j’ai commencé à écrire des poèmes puis quelques nouvelles et sans savoir comment, je me suis retrouvée à écrire un roman.
Voilà comment est né mon amour pour l’écriture.
Comment expliquez-vous votre choix pour la langue française ?
J’ai toujours lu en français, langue dans laquelle on trouve plus facilement toutes sortes d’écrits, de livres pour enfants et de romans de jeunesse et naturellement je me suis mise à écrire en français.
Je crois que je maîtrise bien cette langue.
Votre famille vous a-t-elle aidée dans votre travail ?
Mes parents ont toujours dit que j’étais autonome dès le primaire mais ils ont toujours accordé beaucoup d’importance à mes études.
Ils savaient que j’aimais écrire, que je trouvais du plaisir à écrire et qu’à l’école, par exemple, mes professeurs appréciaient mes rédactions.
Lorsque mes parents ont constaté que l’un de mes écrits a pris la forme d’un roman, ils m’ont encouragée à continuer, à le finaliser et à le proposer à un éditeur.
Est-ce qu’il y a des écrivains qui vous influencent quand vous écrivez, que vous tentez d’imiter ?
Je n’ai jamais tenté d’imiter quelqu’un, malgré l’admiration que j’ai pour la plume de certains écrivains.
J’écris à ma façon, je veux avoir mon propre style.
Etes-vous en train d’écrire un autre livre maintenant que votre premier roman est enfin sur les étals des librairies ?
J’avais commencé à penser à d’autres projets avant que mon livre ne soit en vente.
En ce moment, j’ai quelques ébauches, un projet qui mûrit et auquel je pense souvent mais rien de très précis…
Entretien réalisé par Roza Drik Le courrier d'Algérie du 14 09 2008.
Elle n’a que 19 ans et elle vient d’éditer son premier roman, ce qui fait d’elle, jusqu’à preuve du contraire, la plus jeune romancière algérienne. Elle, c’est Lynda Handala, cette jeune étudiante en pharmacie de Tizi Ouzou, qui a accepté volontiers de nous livrer le secret de sa passion précoce pour l’écriture et la littérature en général. Suivons-la :
Le Courrier d’Algérie : Pouvezvous vous présenter à nos lecteurs ?
Lynda Handala : J’ai 19 ans, j’ai suivi toute ma scolarité à Tizi Ouzou et j’ai obtenu mon bac en juin 2007.
Je suis actuellement étudiante en pharmacie.
Les voix du Hoggar est votre premier roman, parlez-nous un peu de ce livre qui vient d’être édité chez Dalimen… Les voix du Hoggar est un roman à multiples facettes qui admet plusieurs lectures.
Il y a ce côté épique, ces jeunes assoiffés d’espace et de liberté, qui se voient chargés d’une mission par leur grand-père avant sa mort.
Mus par cette volonté de répondre à l’appel de leur ancêtre, ils seront embarqués dans une aventure extraordinaire, pleine de péripéties.
Il y a aussi un côté sentimental, poétique et toute une symbolique : la dualité homme/femme représentée par l’héroïne et son jumeau, les jeunes lancés vers le Sud, le majestueux Hoggar ; un clin d’oeil à ceux qui ont le regard tourné vers la mer, que le rôle principal soit joué par la jeune fille n’est pas fortuit, etc.
A travers des faits historiques autour desquels je construis mon histoire, on découvre que certains événements que nous vivons aujourd’hui ne sont qu’une répétition de l’histoire…
Comment est né votre amour pour l’écriture ?
Petite, j’adorais que l’on me conte des histoires.
Dès l’école primaire j’étais envoûtée par les livres, je lisais beaucoup.
Ensuite, pour mon plaisir, par passion, j’ai commencé à écrire des poèmes puis quelques nouvelles et sans savoir comment, je me suis retrouvée à écrire un roman.
Voilà comment est né mon amour pour l’écriture.
Comment expliquez-vous votre choix pour la langue française ?
J’ai toujours lu en français, langue dans laquelle on trouve plus facilement toutes sortes d’écrits, de livres pour enfants et de romans de jeunesse et naturellement je me suis mise à écrire en français.
Je crois que je maîtrise bien cette langue.
Votre famille vous a-t-elle aidée dans votre travail ?
Mes parents ont toujours dit que j’étais autonome dès le primaire mais ils ont toujours accordé beaucoup d’importance à mes études.
Ils savaient que j’aimais écrire, que je trouvais du plaisir à écrire et qu’à l’école, par exemple, mes professeurs appréciaient mes rédactions.
Lorsque mes parents ont constaté que l’un de mes écrits a pris la forme d’un roman, ils m’ont encouragée à continuer, à le finaliser et à le proposer à un éditeur.
Est-ce qu’il y a des écrivains qui vous influencent quand vous écrivez, que vous tentez d’imiter ?
Je n’ai jamais tenté d’imiter quelqu’un, malgré l’admiration que j’ai pour la plume de certains écrivains.
J’écris à ma façon, je veux avoir mon propre style.
Etes-vous en train d’écrire un autre livre maintenant que votre premier roman est enfin sur les étals des librairies ?
J’avais commencé à penser à d’autres projets avant que mon livre ne soit en vente.
En ce moment, j’ai quelques ébauches, un projet qui mûrit et auquel je pense souvent mais rien de très précis…
Entretien réalisé par Roza Drik Le courrier d'Algérie du 14 09 2008.
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
rebai_s- Nombre de messages : 1785
Date d'inscription : 26/04/2008
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