Le Portail des Hommes Libres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Session Ordinaire de l’APW septembre 2013 : Texte de l’intervention du Groupe RCD

Aller en bas

Session Ordinaire de l’APW septembre 2013 : Texte de l’intervention du Groupe RCD Empty Session Ordinaire de l’APW septembre 2013 : Texte de l’intervention du Groupe RCD

Message  rebelle kabyle Ven 20 Sep - 20:09

Session Ordinaire de l’APW septembre 2013 : Texte de l’intervention du Groupe RCD

Session Ordinaire de l’APW septembre 2013 : Texte de l’intervention du Groupe RCD 45628910

exte de l’intervention, relatif à la rentrée scolaire, préparé et qui n’a pas été lu lors de la session ordinaire de l’APW qui s’est tenu les 16 et 17 septembre 2013.

Les élus APW RCD s’étaient retirés de la session pour dénoncer le mépris et le non respect des élus http://rcdbgayetjijel.unblog.fr/2013/09/16/d%E2%80%99ifri-a-%E2%80%A6-une-brigade-de-gendarmerie/



Monsieur le Président, Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs les membres de l’APW, Monsieur le Wali, Messieurs les directeurs de l’exécutif, Messieurs les chefs de Daïras, honorables invités(es), AZUL FELAWEN.

Monsieur le Directeur de l’éducation.

L’école Algérienne est sinistrée. Cette phrase de Mohamed Boudiaf, paix à son âme, est toujours d’actualité.

De Constantine où il s’est rendu, pour l’inauguration de la rentrée scolaire, l’actuel ministre de l’éducation, successeur de Benbouzid, qui a survécu au dernier remaniement ministériel, a déclaré que l’école n’est pas une priorité et que l’état lui accorde peu d’intérêt.

A Bgayet, le constat est alarmant.

La rentrée scolaire 2013/2014 n’a tout simplement pas eu lieu dans un certain nombre d’écoles de la wilaya à l’image des écoles de Fatma N’soummer de Tizi et de Taghzouth… où les parents ont été surpris de trouver ces écoles transformées en véritables chantiers qui auraient mis en péril la vie même de leurs enfants s’ils avaient accepté que la rentrée des classes se fasse.

Nombreux aussi sont les établissements scolaires qui ont démarré sans directeurs. La mission de directeur pour ces établissements a été dévolue aux anciens enseignants ou à des surveillants généraux non qualifiés.

La surcharge des classes est devenue insupportable pour les élèves et pour les enseignants qui ne savent plus où donner de la tête.

Le préscolaire n’est toujours pas généralisé. Une seule classe par école c’est la porte ouverte aux passe-droits.

Les cantines scolaires sont aussi à généraliser. Les repas ne répondent pas aux normes caloriques exigés. Il y a une disparité dans la ration alimentaire des élèves d’une commune à une autre. Le coût d’un repas varie de 50 DA pour les communes pauvres à 120 DA pour les communes riches. Le personnel exerçant au sein des cuisines n’est en général pas qualifié. Les élèves passent en moyenne une dizaine de minutes à l’intérieur de la cantine scolaire. Ils finissent souvent leurs repas dans la cour de l’école et parfois dans la rue.

Le manque de transport scolaire se pose avec acuité dans de nombreuses communes de la Wilaya. Pour se rendre à l’école, au collège ou au lycée les enfants de ces communes se débrouillent comme ils peuvent en courant beaucoup de risques. Jusqu’à quand ?

Les établissements scolaires ne disposent pas tous d’infrastructures sportives alors que le sport est une matière à part entière.

Les concours de recrutement des enseignants se font au début de l’année alors que le bon sens serait de faire en sorte qu’ils se déroulent à la fin de l’année pour mieux préparer la rentrée scolaire.

La direction de l’éducation de Bgayet est la seule à l’échelle nationale à ne pas avoir affiché les résultats du concours de recrutement des enseignants qui a eu lieu il y a bien longtemps. Que cache ce retard ?

Il y a lieu de noter le retard parfois énorme pour les constructions des établissements scolaires. Ainsi donc, il vous a fallu 7 ans, pour arriver à un taux d’avancement de 50%, pour la construction d’un lycée à Ait Smail et vous osez écrire, dans votre rapport, que les 50% restants seront réalisé en 3 mois. Hallucinant !!!

Il en est de même du lycée de Sidi Ali Lebhar à Bgayet ou de celui de Barbacha.

Ne pensez-vous pas qu’il faille situer les responsabilités de ces retards et sévir ?

Le Lycée d’Ighram inscrit depuis 2012 ne voit toujours pas le bout du tunnel.

Le projet en question a reçu l’aval de toutes les directions concernées de la wilaya, dont celle des domaines.

En date du mardi 30 juillet 2013, le P/APC d’Ighram, Monsieur Ibaliden Boussaad, a été victime d’une agression physique avec arme blanche par un citoyen, venu bloquer l’entreprise qui devait réaliser l’édifice abritant la première pierre inaugurale censée être déposée par le wali le lendemain. Se disant que le terrain sur lequel s’implantera le futur établissement lui appartient.

Le lendemain mercredi, Monsieur le Wali, accompagné d’une délégation officielle, s’est déplacé à Ighram pour la pose de la première pierre du lycée. Contre toute attente, le Wali a annulé la pose de la pierre inaugurale et a permis à l’agresseur du maire de s’exprimer librement et avec arrogance et en toute quiétude.

Nous avons dénoncé cet agissement en son temps et nous le dénonçons aujourd’hui avec la même énergie.

Il y a lieu de rajouter ici que la Radio Soummam, organe de propagande du pouvoir n’a soufflé mot quand le maire a été agressé et que c’est en boucle qu’elle nous informait quand l’APC d’Ighram a été fermée par une dizaine d’individus.



The last but not the least. Tamaziɣt. La langue de nos ancêtres. Notre langue de toujours. Une langue qui souffre de discrimination ici même à Bgayet.

Sa généralisation se fera dans un siècle si on avance des arguments comme celui que vous avez transcris dans votre rapport. Je vous cite « Les contraintes rencontrées pour généraliser l’enseignement de Tamazight à l’ensemble des écoles primaires sont :

• Insuffisance des salles de classes,

• Ecoles travaillant en double vacation,

• Classes jumelées »

Des arguments qui prêterait à rire n’eut été la gravité de la situation dans laquelle se débat notre langue par la faute des irresponsables et depuis des lustres.

Pourquoi ces contraintes ne toucheraient-elles donc pas les autres matières ?

Pourquoi c’est à Tamaziɣt de payer le retard dans la construction des salles ?

Je vous cite encore « Le nombre de CEM concernés par l’enseignement de Tamazight augmentera au fur et à mesure que sera élevé le nombre d’élèves ayant bénéficié de l’enseignement de cette langue au primaire » Idem pour le lycée.

Pourquoi faire dépendre l’enseignement de Tamaziɣt au lycée et au moyen de l’avancement de celui du primaire ?

Savez-vous au moins que Tamaziɣt a commencé officiellement à être enseignée, dans les écoles Algérienne, à la rentrée scolaire 1995 et que c’est justement dans les lycées dans des classes-pilotes (classes de terminale) qu’elle a débuté ?

Si Les universités de Bgayet et de Tizi Ouzou ne fournissaient pas à l’époque assez d’enseignants de Tamaziɣt pour étendre sont enseignements à tous les paliers, ce n’est pas le cas aujourd’hui ; des enseignants de Tamaziɣt existent et chôment.

Rappelez-vous que quand il s’agissait de généraliser l’enseignement de l’arabe, les décideurs ont été jusqu’en Egypte pour ramener des enseignants. Jusqu’à quand cette discrimination ?

Pourquoi ? Iwacu, Acimi, Ayɣer, Ayen, Acuɣer… ?

Lewğab aken is yenna umedyaz is blowing in the Wind

Yenna-yas a baba wwten-aɣ, yennas a mmi ɛeqlen-aɣ




Bgayet, septembre 2013

Le groupe APW du RCD

rebelle kabyle

Nombre de messages : 6839
Date d'inscription : 12/02/2011

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum