Texte de l’intervention du président du Bureau Régional Bgayet-Jijel, lors de la commémoration de l’assassinat de Fatsah Chibane. Novembre 2012.

Texte de l’intervention du président du Bureau Régional Bgayet-Jijel, lors de la commémoration de l’assassinat de Fatsah Chibane. Novembre 2012



zul Fellawen,

Avant de commencer mon intervention, j’appelle l’ensemble des présents à observer une minute de silence à la mémoire de Fatsah Chibane et à la mémoire de tous les martyrs de la démocratie.

Merci.

On est là aujourd’hui pour commémorer le lâche assassinat de feu FATSAH CHIBANE par les voleurs de lumière.

Au nom du BR, je tiens à vous remercier pour avoir répondu à l’appel du devoir. Le devoir de mémoire.

Fatsah, a de son vivant avait honoré sa famille naturelle et sa famille politique et notre présence à tous aujourd’hui sur le lieu de son assassinat est la preuve qu’il continue à nous gratifier de cet honneur à titre posthume.

Il n’y a que les grands hommes qui sont capables d’une telle prouesse. « Yella walbaad yella ulac-it, yella walbaad ulac-it yella » Fatsah at yerham Rebbi deg Wigad yellan ϒas ulama ulac-it. .

Avant Fatsah beaucoup d’autres de la famille qui avance ont payé de leur vie ; le prix de leur idéal : Tahar DJAOUT de qui est cette expression, Kamel AMZAL, Said MEKBEL, Rachid TIGZIRI, Lounes MATOUB, Katia BENGANA, Nabila DjAHNINE, ….. La liste est encore longue malheureusement.

Les ennemis de la vie, qui n’ont que la mort comme projet, tirent évidemment sur les cibles debout, les cibles qui dérangent.

Force est de reconnaitre que les cibles debout il y en a de moins en moins.

Les uns se complaisent dans leur confort relatif, les autres préfèrent fréquenter d’autres formations politiques clientélistes, plus rentières qui hypothèquent dangereusement l’avenir de toute la nation.

Quand on choisit de militer au RCD et le représenter dans les instances électives c’est qu’on a déjà établi un contrat moral avec soit même et un contrat moral avec ses concitoyens. Sinon comment serait-il autrement quand on sait de prime abord qu’on devra se battre contre le pouvoir, l’administration, les ennemies de la vie, les rentiers, les détracteurs etc.…..

C’est parce que le combat en vaut la peine, par ce qu’il peut porter à toute une nation et aux futures générations des lueurs d’espoir. C’est nourrit de ces convictions que FATSAH at yerhem Rebbi et beaucoup d’autres comme lui acceptent de passer ce contrat moral avec leur conscience et avec leur concitoyens.

Toute digression en ces moments particuliers peut nous conduire à des interprétations malveillantes si bien que je préfère me limiter à cette simple intervention et je finis par renouveler au nom du RCD notre entière et indéfectible disponibilité à la famille du défunt.

Tannemirt nwen.

Le président du Bureau Régional

Ahcéne Tensaout