Mme Malika Mouaci et son équipe à la rencontre des Kabyles de marseille

Mme Malika Mouaci et son équipe à la rencontre des Kabyles de marseille
La ministre de la solidarité multiplie les sorties


C’est pour la 4e fois que Mme Malika Mouaci, ministre de la Solidarité et de la Santé à l’Anavad, organise une sortie à la rencontre des Kabyles de Marseille.

par Kader Dahdah


Le samedi 25 septembre, sous un magnifique soleil, la Cannebière (Marseille) s’est mise aux couleurs vert, jaune et bleu de la Kabylie.

Le mistral qui a été cette fois‑ci encore au rendez-vous n’a pas cessé de souffler sur la grande artère de la Cannebière, dans laquelle circule un flux dense et ininterrompu de promeneurs entre le vieux port et la grande cathédrale.

Mme Malika Mouaci, accompagnée de nombreux militantes et militants du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie ont occupé la place Léon Blum en haut de la cannebière où ils ont installé leur stand. Ils ont déployé les drapeaux et les banderoles sur lesquelles on pouvait lire en kabyle et en français : « gouvernement provisoire kabyle », « Timanit i uγref aqvayli — autonomie au peuple Kabyle » et « I tlelli n tesredt di tmurt taqvaylit — pour la liberté du culte en Kabylie ».

Les tracts d’information qui sont distribués par les militants aux citoyens renseignent sur le « pourquoi » de l’autonomie de la Kabylie, le projet du MAK ainsi que les moyens mis en œuvre pour y parvenir.

Beaucoup de ceux qui ce sont rapprochés du Stand cherchent à en savoir davantage sur l’actualité brulante de la Kabylie. En effet, les couleurs kabyles des banderoles et leurs inscriptions ont vite rappelé aux Marseillais l’actualité chargée du mois de Ramadan en provenance de la Rive-Sud de la méditerranée concernant les procédures judiciaires d’inquisition contre les Kabyles chrétiens et les non-jeûneurs.

La plupart des Marseillais en général et des Kabyles en particulier reviennent sur le sort de ces non-jeûneurs. Ils s’enquéraient s’ils étaient en prison et combien d’années d’emprisonnement risquaient-ils ?. Leur condamnation digne de l’inquisition du moyen âge a ému tous les citoyens.

Il est à noter qu’un sentiment de sympathie était perçu de la part des habitants de la cité phocéenne et l’expression d’une solidarité active de la part des Kabyles de Marseille qui n’hésitaient pas à laisser comme d’habitude leurs coordonnées sur un cahier mis à leur disposition par l’équipe de Madame la ministre.

Il est évident qu’en tant que militants de la cause kabyle, des informations précises ont été données sur le bien-fondé de l’autonomie, et ces derniers avaient aussi sensibilisé les citoyens sur le devoir de chacun à défendre les valeurs de démocratie de liberté et de tolérance quelque soit le lieu où celles-ci sont menacées.

Il n’y avait pas que les compatriotes Kabyles qui confondaient encore entre les notions "autonomie" et "indépendance" puisque même des sympathisants français ne faisaient pas de distinction entre ces deux modes de gestion de la Cité. Cependant les militants autonomistes prenaient soin de leur expliquer, avec pédagogie, en leur citant des exemples, pas connus de tous, tels que la Catalogne ou le Québec.

Cette sortie organisée par Mme la ministre, Malika Mouaci, est la 4e du genre en moins d’un mois. Comme les précédentes elle s’est avérée très fructueuse, vu le nombre de personnes qui se rapprochaient à chaque fois du stand afin d’obtenir plus de renseignements sur la Kabylie et son actualité, pour les étrangers, et sur l’Anavad et l’autonomie, pour les Kabyles


http://www.tamurt.info/l-anavad-en-haut-de-la-cannebiere,652.html?lang=fr