Abdelaziz Bouteflika et Tamazight
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Abdelaziz Bouteflika et Tamazight
Ci-aprés la citation provenant d'un document video (transmis en direct sur la chaine de TV nationale) du discours prononcé par le president de la republique, Mr. Abdelaziz Bouteflika le 3 septembre 1999 a Tizi-ouzou devant une audience diverse dont Hanachi, Ait-Menguelet et les mere et soeur de feu Matoub Lounes.
Il y a dans votre lettre cher ami ... (inaudible) amazighite langue nationale. en ce qui me concerne, je n'ai absolument aucun complexe. (applaudissements). par contre, par contre, je me dois de vous dire, et poser une question: est-ce que l'amazighite c'est la kabylie? ou bien l'amazighite c'est les langues qui existent en Algerie? il y en a 13, il y en a 13 monsieur. alors je voudrais vous dire une chose. il n'y a plus de tabou amazigh, il n'y a plus de tabou amazigh, et je suis venu ici crever votre ballon de baudruche. si, si, et je dis bien si l'amazighite devait devenir langue nationale, elle ne serait jamais officielle, elle ne serait jamais officielle, je tiens a le dire. mais si elle devait devenir langue nationale, c'est par voie referendaire, c'est tout le peuple algerien qui va se prononcer ... (inaudible) (cris dans la salle) tout le peuple algerien.
oui monsieur. he ben si vous n'etes pas d'accord, c'est tant pis. c'est tant pis. c'est tant pis. c'est tout le peuple algerien. he ben ca ne fait rien (cris dans la salle). vous vous demasquez. vous vous demasquez. demasquez vous devant le peuple algerien. demasquez vous devant le peuple algerien. demasquez vous devant le peuple algerien. ou vous faites partie du peuple algerien ou vous ne faites pas partie du peuple algerien. Monsieur, je vous ai habitue a dire ce que je pense la ou je vais et je n'ai peur de personne. je n'ai peur que de Dieu. et je suis la pour servir l'Algerie et je ne suis pas la pour vous servir (ovation dans la salle).
Dans un discours d'une virulence islamiste avérée tenu à l'émission « Baramidj », Boutefliqa y avait de quoi rameuter les troupes du noyau dur des islamistes du FIS qui ont vite fait de répondre pour lui prêter main-forte dans le bâillonnement des libertés : « Je n'ouvrirai pas les médias, je n'agréerai pas d'autres partis et tamazight porte préjudice à l'unité nationale.» . Et dans un communiqué rapporté par l'AFP, Rabah Kebir, l'un des chefs du FIS qui regroupe les « émirs » du bras armé de l'AIS, condamné à mort par contumace par la justice algérienne en 1993, a appelé à voter pour le candidat Abdelaziz Bouteflika lors de l'élection présidentielle du 8 avril. Le candidat Bouteflika veut brasser large dans les milieux islamistes, y compris dans la ceinture internationale de l'islamisme puisque Hamas ne lui a apporté son soutien qu'après avoir consulté l'Internationale islamiste.
Le 12 avril 2005, le chef de l’État algérien (Abdelaziz Bouteflika), s’exprimant devant les ministres de l’éducation de l’Union africaine (UA), posait l’une des dernières pierres d’un édifice datant de l’indépendance algérienne : « Il est tout à fait clair que toute institution privée qui ne tient pas compte du fait que l’arabe est la langue nationale et officielle, et qui ne lui accorde pas une priorité absolue, est appelée à disparaître.» Son ministre de l’éducation, Abou Bakr Benbouzid, développait ainsi dans la foulée la pensée du président : «Il n’ y aura pas de réformes au détriment de la langue arabe et de l’identité nationale.» Il a aussi rappelé que l’Algérie «a perdu la langue arabe pendant 132 ans et nous avons consenti beaucoup de sacrifices pour la récupérer et aujourd’hui, il est tout à fait clair que je n’ai pas l’intention d’en faire l’objet d’un jeu». Dans un entretien accordé au Quotidien d’Oran en juin 2004, le Ministre s'est montré intransigeant :
Je pourrais peut-être fermer les yeux sur certaines choses telles que le bâti, la cour mais je ne ferai aucune concession sur le programme et la langue enseignée. Cette dernière est un facteur d’intégration sociale très important. Une fois cette expérience faite, nous pourrons, si besoin est, changer le décret, ce n’est pas un verset coranique.
Le président avait été catégorique : «Les écoles privées qui ne se conformeront pas à la réglementation en vigueur seront fermées.» Au cours des mois qui ont suivi, 75 écoles ont choisi de se conformer à la réglementation, ce qui leur a valu d'être agréées par le ministère de l'Éducation.
Mais grace a la resitance du peuple Amazigh kabyle :
Des annees plus tard, l'histoire nous revele qu'aucune des conditions que Bouteflika a posees ne s'est realisee. Au contraire, c'est sous son regne que la constitution a ete amendee en 2002 sans referendum pour affirmer le statut de langue nationale a Tamazight et c'est aussi sous son regne que des negociations ont ete initiees en 2005 pour son officialisation, tres probablement (et c'est cela qui serait juste, encore une fois) sans referendum. C'etait une erreur de la part de Bouteflika. Il n'ignorait sans doute pas que ces revendications etaient (et le sont toujours) portees par l'ensemble de la population kabyle. Un bras de fer desespere contre la population kabyle.
http://www.amazighworld.org/history/amazighophobia/algeria/boutefliqa/boutef.php
Il y a dans votre lettre cher ami ... (inaudible) amazighite langue nationale. en ce qui me concerne, je n'ai absolument aucun complexe. (applaudissements). par contre, par contre, je me dois de vous dire, et poser une question: est-ce que l'amazighite c'est la kabylie? ou bien l'amazighite c'est les langues qui existent en Algerie? il y en a 13, il y en a 13 monsieur. alors je voudrais vous dire une chose. il n'y a plus de tabou amazigh, il n'y a plus de tabou amazigh, et je suis venu ici crever votre ballon de baudruche. si, si, et je dis bien si l'amazighite devait devenir langue nationale, elle ne serait jamais officielle, elle ne serait jamais officielle, je tiens a le dire. mais si elle devait devenir langue nationale, c'est par voie referendaire, c'est tout le peuple algerien qui va se prononcer ... (inaudible) (cris dans la salle) tout le peuple algerien.
oui monsieur. he ben si vous n'etes pas d'accord, c'est tant pis. c'est tant pis. c'est tant pis. c'est tout le peuple algerien. he ben ca ne fait rien (cris dans la salle). vous vous demasquez. vous vous demasquez. demasquez vous devant le peuple algerien. demasquez vous devant le peuple algerien. demasquez vous devant le peuple algerien. ou vous faites partie du peuple algerien ou vous ne faites pas partie du peuple algerien. Monsieur, je vous ai habitue a dire ce que je pense la ou je vais et je n'ai peur de personne. je n'ai peur que de Dieu. et je suis la pour servir l'Algerie et je ne suis pas la pour vous servir (ovation dans la salle).
Dans un discours d'une virulence islamiste avérée tenu à l'émission « Baramidj », Boutefliqa y avait de quoi rameuter les troupes du noyau dur des islamistes du FIS qui ont vite fait de répondre pour lui prêter main-forte dans le bâillonnement des libertés : « Je n'ouvrirai pas les médias, je n'agréerai pas d'autres partis et tamazight porte préjudice à l'unité nationale.» . Et dans un communiqué rapporté par l'AFP, Rabah Kebir, l'un des chefs du FIS qui regroupe les « émirs » du bras armé de l'AIS, condamné à mort par contumace par la justice algérienne en 1993, a appelé à voter pour le candidat Abdelaziz Bouteflika lors de l'élection présidentielle du 8 avril. Le candidat Bouteflika veut brasser large dans les milieux islamistes, y compris dans la ceinture internationale de l'islamisme puisque Hamas ne lui a apporté son soutien qu'après avoir consulté l'Internationale islamiste.
Le 12 avril 2005, le chef de l’État algérien (Abdelaziz Bouteflika), s’exprimant devant les ministres de l’éducation de l’Union africaine (UA), posait l’une des dernières pierres d’un édifice datant de l’indépendance algérienne : « Il est tout à fait clair que toute institution privée qui ne tient pas compte du fait que l’arabe est la langue nationale et officielle, et qui ne lui accorde pas une priorité absolue, est appelée à disparaître.» Son ministre de l’éducation, Abou Bakr Benbouzid, développait ainsi dans la foulée la pensée du président : «Il n’ y aura pas de réformes au détriment de la langue arabe et de l’identité nationale.» Il a aussi rappelé que l’Algérie «a perdu la langue arabe pendant 132 ans et nous avons consenti beaucoup de sacrifices pour la récupérer et aujourd’hui, il est tout à fait clair que je n’ai pas l’intention d’en faire l’objet d’un jeu». Dans un entretien accordé au Quotidien d’Oran en juin 2004, le Ministre s'est montré intransigeant :
Je pourrais peut-être fermer les yeux sur certaines choses telles que le bâti, la cour mais je ne ferai aucune concession sur le programme et la langue enseignée. Cette dernière est un facteur d’intégration sociale très important. Une fois cette expérience faite, nous pourrons, si besoin est, changer le décret, ce n’est pas un verset coranique.
Le président avait été catégorique : «Les écoles privées qui ne se conformeront pas à la réglementation en vigueur seront fermées.» Au cours des mois qui ont suivi, 75 écoles ont choisi de se conformer à la réglementation, ce qui leur a valu d'être agréées par le ministère de l'Éducation.
Mais grace a la resitance du peuple Amazigh kabyle :
Des annees plus tard, l'histoire nous revele qu'aucune des conditions que Bouteflika a posees ne s'est realisee. Au contraire, c'est sous son regne que la constitution a ete amendee en 2002 sans referendum pour affirmer le statut de langue nationale a Tamazight et c'est aussi sous son regne que des negociations ont ete initiees en 2005 pour son officialisation, tres probablement (et c'est cela qui serait juste, encore une fois) sans referendum. C'etait une erreur de la part de Bouteflika. Il n'ignorait sans doute pas que ces revendications etaient (et le sont toujours) portees par l'ensemble de la population kabyle. Un bras de fer desespere contre la population kabyle.
http://www.amazighworld.org/history/amazighophobia/algeria/boutefliqa/boutef.php
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