BEJAIA: Cette pluie qui mit à nu une gestion locale désastreuse
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BEJAIA: Cette pluie qui mit à nu une gestion locale désastreuse
BEJAIA: Cette pluie qui mit à nu une gestion locale désastreuse
Par Arezki SLIMANI
Il a fallu que le temps se gâte un tout petit peu pour que des failles réapparaissent dans la gestion des affaires locales illustrant un état des lieux qui ne prête pas à l'optimisme. Encore une fois, la pluie a fait parler d'elle à Béjaïa non pas en raison de ce qu'elle apporte comme réconfort aux fellahs et à l'agriculture mais par ses inconséquences, mettant à nu un laisser-aller qui apparemment, a la peau dure dans la région.
La médiocrité, les errances qui caractérisent la gestion des affaires, décriées, d'ailleurs au quotidien par les populations, sont encore une fois confirmées par cette période d'intempéries. Hier, un enfant a été emporté par le débordement d'un oued à Amizour. Une trentaine de familles ont failli périr n'eut été l'intervention des pompiers.
Les habitants de Taklaât sur les hauteurs de la ville de Béjaïa, ont dénoncé la dégradation du cadre de vie dans leur quartier. La route qui y mène est devenue impraticable par le fait des chutes de pluie. Ce n'est pas la première fois que les habitants de ce quartier manifestent leur colère sans pour autant trouver une oreille attentive.
Les promesses qui leur ont été faites «n'ont jamais été tenues», s'est indigné hier un habitant frondeur.
Les pluies d'automne, réputées pour leur sévérité, n'ont pas servi d'alerte aux autorités locales. Cette période n'a pas été trop différente de ses précédentes puisque ni les grandes villes ni les petites bourgades ne sont épargnées par les eaux qui envahissent les artères et les boulevards et s'infiltrent dans plusieurs édifices et bâtiments.
A Béjaïa-ville, un bâtiment s'est fissuré du fait d'un affaissement du sol. Lequel affaissement s'est produit depuis des années sans que les autorités locales ne daignent prendre les mesures qui s'imposent. Ce laisser-aller a fini par provoquer une fissure sur une des parois d'un immeuble devenu depuis, une menace aussi bien pour les habitants que pour les riverains et les passants. Sur les routes nationales ce sont les coulées de boue qui dévalent des pentes entières dénudées par la bêtise des hommes sans que des mesures appropriées ne soient apportées.
Dès lors, les responsables aux commandes des collectivités locales de la wilaya ne doivent pas s'étonner de ces nombreuses manifestations citoyennes, qui devraient en principe être perçues comme des messages d'alerte à même d'orienter leur gestion. Ce n'est pas le cas malheureusement et des gens continuent à souffrir par la faute du mutisme et d'une négligence qui ne seront pas sans conséquences sur la participation aux prochains scrutins électoraux qui s'annoncent
Par Arezki SLIMANI
Il a fallu que le temps se gâte un tout petit peu pour que des failles réapparaissent dans la gestion des affaires locales illustrant un état des lieux qui ne prête pas à l'optimisme. Encore une fois, la pluie a fait parler d'elle à Béjaïa non pas en raison de ce qu'elle apporte comme réconfort aux fellahs et à l'agriculture mais par ses inconséquences, mettant à nu un laisser-aller qui apparemment, a la peau dure dans la région.
La médiocrité, les errances qui caractérisent la gestion des affaires, décriées, d'ailleurs au quotidien par les populations, sont encore une fois confirmées par cette période d'intempéries. Hier, un enfant a été emporté par le débordement d'un oued à Amizour. Une trentaine de familles ont failli périr n'eut été l'intervention des pompiers.
Les habitants de Taklaât sur les hauteurs de la ville de Béjaïa, ont dénoncé la dégradation du cadre de vie dans leur quartier. La route qui y mène est devenue impraticable par le fait des chutes de pluie. Ce n'est pas la première fois que les habitants de ce quartier manifestent leur colère sans pour autant trouver une oreille attentive.
Les promesses qui leur ont été faites «n'ont jamais été tenues», s'est indigné hier un habitant frondeur.
Les pluies d'automne, réputées pour leur sévérité, n'ont pas servi d'alerte aux autorités locales. Cette période n'a pas été trop différente de ses précédentes puisque ni les grandes villes ni les petites bourgades ne sont épargnées par les eaux qui envahissent les artères et les boulevards et s'infiltrent dans plusieurs édifices et bâtiments.
A Béjaïa-ville, un bâtiment s'est fissuré du fait d'un affaissement du sol. Lequel affaissement s'est produit depuis des années sans que les autorités locales ne daignent prendre les mesures qui s'imposent. Ce laisser-aller a fini par provoquer une fissure sur une des parois d'un immeuble devenu depuis, une menace aussi bien pour les habitants que pour les riverains et les passants. Sur les routes nationales ce sont les coulées de boue qui dévalent des pentes entières dénudées par la bêtise des hommes sans que des mesures appropriées ne soient apportées.
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Zhafit- Admin
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